Introduction aux graphiques avec R - CEL
30 Oct 2016 Pour avoir un aperçu des possibilités graphiques du logiciel R ... Pour dessiner la courbe représentative d'une fonction f(x) entre a et b
Courbe-R et propriétés de fissure cohésive dans la rupture quasi
Celle-ci a une influence directe sur la longueur de fissure élastique équivalente critique pour laquelle la valeur plateau de la courbe-R apparaît. La
P.368-7 - Courbes de propagation de londe de sol entre 10 kHz et
RECOMMANDATION UIT-R P.368-7*. COURBES DE PROPAGATION DE L'ONDE DE SOL. ENTRE 10 kHz ET 30 MHz. (1951-1959-1963-1970-1974-1978-1982-1986-1990-1992).
Graphiques de base
5 Courbes. 6 Les param`etres graphiques http://pbil.univ-lyon1.fr/R/Rfig.pdf. Logiciel R version 3.5.1 (2018-07-02) – Compilé le 2018-10-10
Chapitre 3 Intégrales sur les courbes et les surfaces dans R n = 2
https://archimede.mat.ulaval.ca/jplessard/MAT7220/calcul_vectoriel.pdf
Chapitre 1 : 2D Courbes Paramétrées et coordonnées polaires
r la distance de O à P. ? ? l'angle (généralement mesuré en radians) entre l'axe polaire et la ligne. OP.
MAT-2110 Exercices 8: Solutionnaire H14 1. (a) La courbe est
La paramétrisation de C est r(t)=(t. ?. 1 ? t2
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22 Jan 2018 plot est la fonction centrale. • Le fonctions points ou lines sont utilisées pour superposer des courbes ou des nuages de points. Premier ...
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28 avr 2011 · Optimiser ses graphiques avec R lignes courbes segments fl`eches ajoute une courbe de tendance (lissage) `a un scatterplot
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http://research stowers-institute org/efg/R/Color/Chart/ColorChart pdf filled contour : comme contour mais zones entre deux courbes
Comment faire une courbe sur R ?
La fonction la plus couramment utilisée pour produire des graphiques dans R est la fonction plot() . plot() est une fonction générique dont le comportement s'adapte automatiquement à la nature de ses arguments. Il y a deux syntaxes possibles pour cette fonction : syntaxe classique: plot(x = varX, y = varY)Comment commencer R ?
Créer son premier script R
Pour cela, cliquez sur File > New File > R Script ou vous pouvez utiliser le raccourci clavier CTRL + MAJ + N. Votre nouveau script s'ouvre dans la partie éditeur, vous pouvez commencer votre code.Comment utiliser R ?
Pour utiliser le logiciel R sous Windows, il faut ouvrir une session de travail. Pour ouvrir une session sous Windows, il faut cliquer sur l'icône R du bureau de façon à ouvrir une fenêtre. Les données de travail et les commandes utilisées seront alors enregistrées à l'endroit où R a été installé.- Cliquez sur Rectangles et Barres (à gauche de l'histogramme), puis sur Intervalles et Etiquettes. En somme dans R++, modifier un histogramme se fait sans code, comme dans MS Excel. Mais en un clic, vous pouvez visualiser tous les histogrammes de toutes les variables numériques.
Christophe Lespine
LRBB, UMR 5103 (CNRS/INRA/Université Bordeaux1), 69 route d"Arcachon, 33612 Cestas Cedex, FranceRESUME. La relation entre la courbe résistance (courbe-R) et les propriétés de la fissure cohésive ont été étudiées dans le
cadre des matériaux quasi-fragiles. A partir d"un comportement adoucissant bilinéaire, qui a l"avantage de bien dissocier
l"énergie relative à la microfissuration à celle liée au pontage des fibres, il est montré que la courbe force-déplacement et la
courbe-R associée sont principalement régies par la distribution de ces deux énergies et par l"ouverture critique de la fissure
cohésive. Celle-ci a une influence directe sur la longueur de fissure élastique équivalente critique pour laquelle la valeur
plateau de la courbe-R apparaît. La répartition des énergies influence quant à elle, la force maximale déterminée à partir de
la courbe force-déplacement mais également la valeur de la résistance dans la partie croissante de la courbe-R. Nous
montrons également que le troisième et dernier paramètre pertinent du modèle cohésif, i.e, la résistance à la traction de
l"interface, supposé intrinsèque au matériau, est déterminent sur le premier quart de la courbe force-déplacement.
MOTS-CLÉS : rupture quasi-fragile, courbe-R, modèle fissure cohésive.ABSTRACT. The connections between the R-curve and the cohesive crack properties are studied in the case of quasibrittle
fracture. From a bilinear softening behavior, which has the advantage to clearly characterize the energies relative to the
microcracking and the crack bridging cohesive behaviors, it is shown that the Load-Deflection response and its
corresponding R-curve are mainly governed by the energy distribution between both cohesive behaviors, microcracking and
crack bridging, and by the critical opening of the cohesive crack. This one has a direct influence on the critical crack length
for which the plateau value of the R-curve occurs. The energy distribution drives the maximum load, as well as the magnitude
of the resistance in the rising part of the R-curve. On the other hand, the last relevant parameter of the cohesive model, i.e
the tensile strength, might appear significant on the first quarter of the Load-Deflection response. KEYWORDS : Quasibrittle fracture; R-curve; cohesive crack model.1. INTRODUCTION
La rupture des matériaux quasi-fragiles comme le béton, le mortier, le bois et certains composites,
est caractérisée par l"existence d"une zone endommagée devant le font de fissure (FPZ). Les théories
de la mécanique non linéaire de la rupture sont donc requises pour décrire le comportement à la
rupture des matériaux quasi-fragiles. Habituellement, le modèle le plus simple et le plus efficace pour
caractériser la rupture quasi-fragile dans le cas des structures entaillées, est le modèle de la fissure
cohésive (Bazant, 2002, Elices et al, 2002, Planas et al, 2003). Parmi les différents comportements
adoucissants possibles, la fonction bilinéaire est bien connue pour décrire avec succès la rupture quasi-
fragile. Cependant, malgré le succès des modèles de fissure cohésive, l"estimation des différents
paramètres de rupture utilisés pour décrire le comportement bilinéaire afin d"obtenir des résultats
XXVemes Rencontres Universitaires de Génie Civil 2007 - PRIX RENE HOUPERT- 2 -numériques satisfaisants par rapport aux résultats expérimentaux, sont encore de nos jours des
opérations longues et peu claires. De plus, dans la plupart des études, la méthode utilisée pour estimer
les paramètres cohésifs est rarement détaillée. D"autre part, puisque la mécanique linéaire élastique de
la rupture ne peut directement pas s"appliquer aux matériaux quasi-fragiles compte tenu des
phénomènes non linéaires dus à l"endommagement, une des adaptations de cette approche va être
utilisée. Celle-ci consiste à considérer un problème linéaire élastique équivalent donnant d"utiles
approximations (Bazant, 2002, Fett et al, 2000, Morel et al, 2005). Dans cette approche, la rupturequasi-fragile mène à une courbe résistance (courbe-R) plus ou moins prononcée. Ce comportement
courbe-R caractérise l"énergie emmagasinée lors de la croissance de la zone endommagée jusqu"à la
fissuration du matériau étudié.Nous verrons que la courbe-R est un moyen utile pour estimer les propriétés de la fissure cohésive
utilisées pour décrire la rupture quasi-fragile. Nous verrons que parmi les différents paramètres
possibles seulement trois apparaissent comme étant très significatifs et directement liés aux
caractéristiques de la courbe-R.2. MODELE FISSURE COHESIVE
L"hypothèse basique de la fissure cohésive pour la rupture en mode I, est que la zone endommagée
peur être décrite à partir d"une ligne fictive (qui est habituellement caractérisée par une interface
d"épaisseur nulle) transmettant une contrainte normale. Celle-ci est une fonction décroissante de
l"ouverture w de l"interface s = f(w), appelée fonction adoucissante (Hillerborg et al, 1976, Morel et
al, 2005). La zone cohésive s"initie lorsque la contrainte s, normale à l"interface, a atteint la résistance
à la traction ft. La contrainte normale dans la zone cohésive décroît avec l"ouverture de l"interface w
jusqu"à devenir nulle à l"ouverture critique wc. Autrement dit, s = f(wc) = 0, la zone cohésive
correspond donc à la région où l"ouverture w est comprise entre 0 et l"ouverture critique wc. Il est à
noter que la surface sous la fonction adoucissante f(w) représente l"énergie totale, habituellement
appelée énergie de rupture cohésive, notée Gf, nécessaire pour séparer complètement l"interface à un
point donné : 0 c fwDans la littérature, plusieurs fonctions sont suggérées comme par exemple des lois puissance,
polynomiale.... L"étude de la forme apparaît de nos jours comme un champ très actif de recherche. En
effet, la résistance à la propagation à la fissure G R est étroitement liée à la forme de cette fonction.Dans le cadre de la rupture quasi-fragile, une des plus utilisées est la fonction bilinéaire proposée par
Petersson (Petersson, 1981). Un exemple est présenté en Fig.1. XXVemes Rencontres Universitaires de Génie Civil 2007 - PRIX RENE HOUPERT - 3 -0 0.2 0.40.60.8 1w [mm]00.511.5
s(w) [MPa]0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 w [mm]00.511.5
s(w) [MPa] ft wc Gfm Gfbs* w*w cf tFig.1 : loi cohésive.
Cette fonction a le grand avantage de distinguer les deux grands comportements cohésifs que sont, (i) la microfissuration notée Gf m où habituellement la fissure ne peut être encore discernée et quicorrespond à la première pente dans la Fig.1 (i.e, où l"ouverture w est très faible et la contrainte
cohésive s est proche de ft ), et, (ii) le pontage des fissures notée Gfb, correspondant à la transmission
de la contrainte par le biais d"une fissure qui est presque formée par la ramification des agrégats d"une
face de la fissure par rapport à l"autre et qui correspond à la seconde pente dans la Fig.1. De plus, la
fonction bilinéaire permet de définir clairement les énergies liées à la microfissuration et à celle liée au
pontage des fissures, notée respectivement Gf m et Gfb :La somme des deux énergies est égale à l"énergie de rupture cohésive, Gf. Comme le matériau est
considéré comme linéaire élastique, dans le cas d"une décharge, la courbe adoucissante doit être
linéaire élastique et ne doit pas induire un déplacement résiduel w, ceci doit être vérifié en tout point.
D"autre part, il a été récemment suggéré (Coureau et al, 2006), dans le cas où la courbe-R possède
une valeur plateau que l"énergie de rupture cohésive notée Gf doit être égale à la valeur plateau de la
courbe-R GRC. La fonction bilinéaire peut désormais être définie à partir des trois propriétés suivantes :
ę l"ouverture critique wc de l"interface pour laquelle la contrainte cohésive s devient nulle. ę Le ratio entre l"énergie de microfissuration et l"énergie de rupture f fG Gm permettant de définir la répartition entre les deux comportements cohésifs.ę La résistance à la traction ft de l"interface au-delà de laquelle l"endommagement s"initie.
3. INFLUENCE DES PARAMETRES COHESIFS
3.1 INFLUENCE DE WC
Dans cette partie, nous étudierons l"influence de l"ouverture critique wc sur la courbe force-
deplacement d"une éprouvette DCB obtenue à partir du modèle cohésif et sur la courbe-R
correspondante. Pour tous les calculs numériques, l"énergie de rupture cohésive Gf doit être égale à la
valeur plateau de la courbe-R , c"est-à-dire Gf = GRC = 286 J/m² comme il a été mentionné. La
résistance à la traction au-delà de laquelle on commence à endommager le matériau ft, est fixé
XXVemes Rencontres Universitaires de Génie Civil 2007 - PRIX RENE HOUPERT- 4 -arbitrairement et est égale à 1MPa. La répartition d"énergie est également prise arbitrairement, elle est
fixée à 50%. Une fois ces deux paramètres fixés, nous regardons l"influence de l"ouverture critique
pour quatre valeurs distinctes de wc =0.8, 1, 1.2 et 1.6 mm. A partir du modèle cohésif et pour ces
quatre différentes lois cohésives, les courbes force-déplacement, obtenues à déplacement imposé, sont
représentées sur la Fig2(a) ainsi que les courbes-R correspondantes sur la Fig2(b).0 1 2 3 45
d [mm]0100200300400500 P [N] DCB wc=0.8 mm wc=1 mm wc=1.2 mm wc=1.6 mm a)0 20 406080
Da=a-a
0 [mm]
0100200300400
GR(Da) [J/m²]
DCB wc= 0.8 mm w c= 1 mm w c= 1.2 mm w c= 1.6 mmGRc= GR(Dac)
Da cDacDacDac b)Fig.2 : P-d curve(a) et R-curve(b).
On peut observer sur la Fig.2(a) q"une augmentation de l"ouverture critique influence le point dejonction entre la réponse numérique et la réponse issue de la équivalente LEFM à GR = GRC =cte. En
effet, la propagation à GR constant est atteinte lorsque l"ouverture de l"interface w dépasse l"ouverture
critique wc, autrement dit lorsque toute l"énergie sous la courbe adoucissante de la loi cohésive a été
consommée. Par conséquent, la valeur plateau de la courbe-R est atteinte et donc Gf = GRC. Cela
implique également que la zone cohésive a atteint sa taille maximale. Alors le point de jonction entre
les deux courbes correspond à la propagation de la fissure numérique avec sa taille critique. Comme
nous le verrons par la suite, lors de la propagation de la fissure numérique, la taille de la zone critique
reste quasi-constante. Dès lors cette dernière peut être estimée au point de jonction. De plus,
l"augmentation de la longueur de la zone cohésive correspond à la partie croissante de la courbe-R. En
effet, le développement de la zone cohésive induit une augmentation de la complaisance de
l"éprouvette et donc cela ce traduit par une propagation de fissure élastique équivalente. C"est la raison
pour laquelle, sur la Fig.2(b), lorsque l"ouverture critique wc croit, l"incrément de longueur de fissure
élastique équivalente critique ∆ac croit.En conséquence, les différents points de jonction le long de la courbe théorique Fig.2(a) (c"est-à-
dire à propagation à résistance constante (courbe orange)) met en évidence que plus l"ouverture
critique wc croit et plus la longueur de fissure élastique équivalente ac (pour laquelle la résistance à la
propagation de fissure atteint la valeur plateau GRc) croit Fig.2(b). En d"autres termes, l"ouverture
critique wc est étroitement lié à la longueur de fissure élastique équivalent critique ac ou à l"incrément
de fissure élastique équivalent critique ∆ac = ac - a0. XXVemes Rencontres Universitaires de Génie Civil 2007 - PRIX RENE HOUPERT - 5 -3.2 INFLUENCE DE LA REPARTITION DES ENERGIESPour cette étude l"ouverture critique wc est fixé à 1mm tandis que la résistance à la traction ft est
prise arbitrairement égale à 1 MPa. Différentes répartitions sont alors envisagées f fG Gm= 35, 50 et65 % sachant que l"énergie de rupture Gf doit toujours rester égale à la résistance critique à la
propagation de fissure GRC = 286 J/m². Les résultats sont présentés ci-dessous avec les courbes force-
déplacement Fig.3(a) et leur courbes-R correspondantes sur la Fig.3(b). Le premier point important est
que malgré les différentes répartitions d"énergies, pour un wc fixé, toutes les courbes se rejoignent en
un seul et même point Fig.3(a) et comme attendu de part la partie précédente. Elles convergent vers un
même incrément de longueur de fissure élastique équivalente critique ∆ac identique Fig.3(b). Sur la
Fig.3(a), on peut voir que la répartition des énergies influe sur la partie non linéaire de la réponse
(c"est-à-dire la partie relative à la croissance de la zone cohésive) et spécialement sur la charge
maximale. On peut également constater sur la Fig.3(b) qu"une augmentation de la répartition entraîne
une augmentation de la résistance dans la partie croissante de la courbe-R mais sans changer la valeur
plateau GRC. Ceci s"explique par le fait qu"on ait une énergie de rupture Gf constante et que dès qu"on
augmente la réparation des énergies, on augmente de ce fait la proportion de l"énergie de
microfissuration au détriment de l"énergie liée au pontage des fissures. De plus, comme dans le
comportement cohésif, la première énergie à s"activer dans la zone cohésive, est l"énergie de
microfissuration, il est facilement concevable que cela se répercute directement sur la réponse
macroscopique de l"éprouvette, c"est-à-dire que l"on observe une aussi forte augmentation de la
résistance GR dans la première moitié ou les deux tiers de la partie croissante de la courbe-R.
0 1 2 3
d [mm]0100200300400500 P [N] DCBGfm=35 %
Gfm=50 %
Gfm=65 %
1l(a c) a)0 20 4060
Da=a-a0 [mm]0100200300400
GR(Da) [J/m²]
DCBGfm= 35%
Gfm= 65%
Gfm= 50%
GRc= GR(Dac)
Dac b)Fig.3 : P-d curve(a) et R-curve(b).
L"amplitude de la courbe force-déplacement dans partie non linéaire, c"est-à-dire dans sa partie liée
au développement de la zone cohésive, ainsi que sa résistance correspondante GR dans la partie
croissante de la courbe-R, semble être une fonction monotone croissante du ratio entre l"énergie de
microfissuration et l"énergie de rupture.3.3 INFLUENCE E LA LIMITE ELASTIQUE
Pour étudier l"influence de ft, nous avons fixé deux paramètres, à savoir l"ouverture critique wc
=1mm et la répartition d"énergie f fG Gm= 50%. Sachant que l"énergie de rupture Gf étant toujours égale à la valeur plateau de la courbe-R GRC, ici Gf = 236 J/m² . XXVemes Rencontres Universitaires de Génie Civil 2007 - PRIX RENE HOUPERT- 6 -Plusieurs valeurs sont donc testées, ft = 0.8, 1, 1.3 et 1.6 MPa. Les courbes force-déplacement ainsi
obtenues sur la Fig.4(a) montrent que la résistance à la traction influence énormément la partie liée au
début de la propagation de la fissure élastique équivalente, c"est-à-dire la première partie de la réponse
dans le régime non linéaire localisée juste après la charge élastique. Comme mentionné précédemment
(Coureau et al, 2006), le début de la partie non linéaire est liée au début de l"endommagement localisé
dans l"interface ou au début du comportement adoucissant, c"est-à-dire quand la contrainte normale à
l"interface s a atteint sa valeur maximale ft au début de la fissure initiale. Le niveau de la charge
élastique (juste avant d"endommager le matériau) est donc fonction de ft. Effectivement c"est ce que
l"on constate sur la Fig.4(a) plus la résistance ft est grande et plus le niveau de la charge élastique
(charge à partir de laquelle on quitte le domaine élastique) est grande.0 1 2 3
d [mm]0100200300400 P [N] DCB ft=0.8 MPa ft=1 MPa ft=1.3 MPa ft=1.6 MPa a) 050Da=a-a
0 [mm]
0100200300
GR(Da) [J/m²]
DCB ft=0.8 MPaGRc= GR(Dac)
Da c ft=1.3 MPa ft=1 MPa ft=1.6 MPa b)Fig.4 :P-d curve(a) et R-curve(b).
Compte tenu de ces observations, il apparaît que l"influence de la résistance à la traction ft,
n"influençant que sur le début de la courbe force-déplacement Fig.4(a) ainsi que sur le premier tiers de
la courbe-R correspondante Fig.4(b), est de moindre importance par rapport à la répartition des
énergies et à l"ouverture critique de l"interface.4. RELATION ENTRE Gf ET GRC
Un des point les plus importants entre le comportement courbe-R et les propriétés de la fissure
cohésive, est que l"énergie de rupture cohésive Gf correspondant à l"aire sous la courbe s = f(w), doit
correspondre à la valeur plateau de la courbe-R GRC (Coureau et al, 2006). L"explication de ce lien
fondamental s"appuie sur plusieurs arguments.Tout d"abord, la longueur de la zone cohésive lcoh a été représentée en fonction de l"incrément de
longueur de fissure élastique équivalente Δa ci-dessous (Fig.7) La longueur de la zone cohésive lcoh est
définie comme étant la longueur entre le fond de fissure numérique (c"est-à-dire le fond de la fissure
initiale) et le point où la contrainte normale à l"interface atteint la limite élastique ft. On peut constater
sur la Fig.7 que la zone cohésive se développe et semble atteindre une valeur plateau, notée lcohc pour
une longueur de fissure légèrement supérieure à celle correspondant à la valeur plateau de la résistance
GRC. Néanmoins, nous pouvons également observer que le développement de la zone cohésive est
analogue à celui de la résistance à la propagation de fissure GR et tout particulièrement la propagation
de fissure à résistance constante, c"est-à-dire lorsque la valeur plateau est atteinte, survient pour la
XXVemes Rencontres Universitaires de Génie Civil 2007 - PRIX RENE HOUPERT- 7 -longueur critique de la zone cohésive lcohc qui reste dès lors constante lors de cette propagation. De
plus il a été observé que lors de la croissance de la zone cohésive donc pour ca aD D la fissurenumérique anum coïncide avec la fissure initiale a0 et que pour des incréments de longueur de fissure
ca aD ³ D la fissure numérique anum se propage, c"est-à-dire anum.> a0. Par conséquent, la propagation à
résistance constante (i.e à GRC) est liée à la propagation de la taille critique de la zone cohésive lcohc
correspondant à la propagation de la fissure numérique.De plus, des observations sur des résultats numériques mènent à la constatation suivante : durant la
propagation de la zone cohésive, qui a atteint sa taille critique, le profil de la contrainte normale à
l"interface s(x) le long de la zone cohésive (x étant la direction de propagation de la fissure
numérique) reste inchangé et ce pour de grandes longueurs de fissure élastique équivalente (cf Fig.8).
0 20 406080 100 120
Da=a-a0 [mm]
050100150200250300350
GR(Da) [J/m²]
050100150200250
lcoh [mm]GRc=GR(Dac)
Da c=ac-a0 lcohc050100150200
r [mm]00,511,5 s [MPa]anum= a0 anum= a0 +10 mm anum= a0 +20 mm anum= a0 +30 mm stress profile on the cohesive zone for a greater than ac a0= 320 mm lcohc Fig.7 :R-curve et longueur cohésive. Fig.8 :profil de contrainte dans la zone cohésive.De plus, pour des longueurs de fissures a > ac qui correspond à la propagation de la fissure
numérique, lorsque la fissure numérique se propage d"un incrément da, la fissure élastique équivalente
se propage du même incrément da.En conséquence, durant la propagation de la fissure numérique, si la longueur de la zone cohésive
reste de taille constante et si le profil de la contrainte normale à l"interface dans la zone cohésive reste
inchangé, la zone cohésive peut être considérée comme étant dans un état stationnaire en terme
énergétique dans le sens où elle n"a pas besoin d"énergie liée à la modification de sa longueur et/ou de
sa distribution de contrainte.D"autre part, la propagation de la fissure numérique (avec sa taille critique de zone cohésive) d"un
incrément da restitue l"énergie dW pouvant être considérée comme une énergie nécessaire à séparer
deux faces en vis-à-vis en un point donné. Donc l"énergie restituée dW peut être exprimée en fonction
de l"énergie de rupture Gf comme dW = Gf (bda) où (bda) correspond à la surface fissurée pour
l"incrément da. De plus, comme un incrément numérique da correspond au même incrémentent en
terme de longueur de fissure élastique équivalente, la résistance macroscopique à la propagation de
fissure GR peut être estimée à partir de l"énergie restituée dW comme GR = dW / (bda) = Gf = K. La
dernière expression est donc valable pour toute longueur de fissure élastique équivalente ca a³ca a³, c"est-à-dire lorsque la fissure numérique commence à se propager avec sa taille critique de la zone cohésive.
XXVemes Rencontres Universitaires de Génie Civil 2007 - PRIX RENE HOUPERT- 8 -Le fait que la résistance GR tende vers une constante définissant la valeur plateau de la résistance GRC,
alors ( )R c Rc fG a a G G³ = =CONCLUSION
La relation entre les propriétés de la fissure cohésive et la courbe-R ont été étudiés dans le cadre de
la rupture quasi-fragile. Sur la base d"une fonction adoucissante bilinéaire, qui a le grand avantage de
bien séparer les deux comportements cohésifs que sont l"énergie de microfissuration et l"énergie du au
pontage des fissures, l"influence de chaque paramètre cohésif a été étudié à partir de nombreuses
simulations numériques. Pour une taille et géométrie d"éprouvette donnée (ici une DCB), il a été
montré que la réponse force-déplacement et la courbe-R correspondante sont grandement influencées
par la répartition d"énergie entre les deux comportements cohésifs et par la valeur de l"ouverture
critique de l"interface wc. L"ouverture critique influence directement la longueur de fissure élastique
équivalente critique ac (ou l"incrément de longueur de fissure élastique équivalente critique Δac) pour
laquelle la valeur de plateau de la courbe-R est atteinte alors que la répartition d"énergie influence le
niveau de charge de la courbe force-déplacement dans sa partie liée au développement de la zone
cohésive aussi bien que sur sa résistance correspondante dans la partie croissante de la courbe-R.
D"autre part, l"influence de la résistance à la traction ft parait se limiter au premier quart (voire le
premier tiers) de la courbe force-déplacement ainsi que sur la courbe-R correspondante. Finalement, la
relation liant l"énergie de rupture cohésive de la valeur plateau de la courbe-R a été détaillée. La
courbe-R apparaît donc être un outil très utile pour estimer les différents paramètres de la fissure
cohésive.BIBLIOGRAPHIE
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