[PDF] Liste des figures de style littéraires - Culture Livresque





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Concours Poly. Styl. phrase

La cadence majeure fait apparaître un déséquilibre volumétrique entre la protase C'est le cas



FIGURES DE STYLE ET AUTRES NOTIONS LITTÉRAIRES

cadence: rythme de la phrase et en particulier de la période. On parle de cadence majeure



La phrase de Madeleine Monette

Jun 8 2018 Soit encore cet exemple dans lequel la valeur stylistique de la cadence majeure apparaît plus subtile : « Ce garçon [Vincent] est tellement ...



Schémas harmoniques de danses baroques pour limprovisation

et l'accord V est rendu majeur par l'ajout d'un dièse sur sa tierce qui est la sensible de la tonalité. Voici par exemple cette cadence en la mineur :.



Franz Schubert : un Pas Vers lAtonalité

en effet que les gammes majeure et mineure



J. S. Bach et la règle des octaves de musique : le prélude en do

Exemple 1 : J. S. Bach Le Clavier bien tempéré



Signatures tonales et modes à transpositions limités

Jun 23 2014 gammes). Une recherche systématique donne les résultats suivants. — La gamme majeure a seule une signature tonale. Par exemple pour C.



Nouveau traité des règles pour la composition de la musique par ...

Exemple par degrez dis- joints. 24. Exemple de la Cadence du Mode majeur



Écriture tonale et perspectives nouvelles de lharmonie fauréenne

Nocturne n°5 notamment avec la cadence au ton de la tierce supérieure qui ouvre Dans l'exemple 1A



Eleménts dharmonie à lorgue

Voici un exemple de Cadence plagale (le nom des accords a été ajouté) : • La Tonalité est Do Majeur : avec rien à la clé c'est soit Do Majeur



Cadences - University of Tennessee

Cadences occur at the end of phrases (statements of music) Some cadences are more conclusive than others; some cadences are final—they signal the end of a part of music—and some are non-final—they are temporary resting points In all of music there are four basic kinds of cadences: Final Cadences Non-final Cadences Authentic Half



Liste des figures de style littéraires - Culture Livresque

L’effet de progression produit par la cadence majeure s’harmonise avec les phénomènes de prolongement d’expansion dans l’ordre affectif ou intellectuel fréquemment observés dans une telle configuration : ex “Passés les remparts de la vieille forteresse

  • Introduction et définition

    Les cadences sont des ponctuations du discours musical tonal, elles peuvent par exemple suspendre le discours musical ou bien le conclure. En effet la musique tonale est basée sur le concept de tonalité, ce qui n'est pas le cas pour d'autres langages musicaux comme par exemple la musique sérielle ou le dodécaphonisme. Les cadences sont donc des con...

  • La Cadence Parfaite

    La cadence parfaite est un enchainement d’accords pour conclure le discours musical (fin conclusive d'une phrase musicale par exemple). La cadence parfaite est caractérisée par l'enchainement du degré V au degré I, tout deux à l'état fondamental (accords non renversés). Enchainement d'accords : V -> I (accords non renversés) Exemple : N.B. :le chif...

  • La Cadence Imparfaite

    La cadence imparfaite est un enchainement d'accords à caractère conclusif mais moins conclusif que la cadence parfaite, l'impression de "fin de discours" n'est pas aussi forte que dans une cadence parfaite, une sorte de fin imparfaite et légèrement suspensive. La cadence imparfaite est caractérisée par l'enchainement du degré V au degré I, et par l...

  • La Demi-Cadence

    La demi-cadence est un enchainement d'accords à caractère suspensif (pour suspendre une phrase musicale) et donne l'impression d'un arrêt, d'une suspension du discours sans avoir l'impression que la phrase ne se termine ainsi. Enchainement d'accords : ? -> V (5e degré non renversé la plupart du temps) Exemple :

  • La Cadence Plagale

    La cadence plagale est un enchainement d'accords à caractère conclusif. Cette cadence est un héritage des musiques modales anciennes (musique grégorienne). Dans la musique tonale (à partir de Bach), cette cadence à un caractère moins conclusif que la cadence parfaite. Enchainement d'accords : IV -> I (accords non renversés la plupart du temps) Exem...

  • La Cadence Rompue

    La cadence rompue est un enchainement d'accords à caractère d'évitement et de surprise, alors que l'on peut s'attendre à une cadence conclusive (fin de phrase) on évite la fin de la phrase par un effet de surprise en utilisant cette cadence rompue. Cette cadence est également un bon moyen pour provoquer des emprunts ou des modulations vers/dans d'a...

  • La Cadence Fauréenne

    La cadence fauréenne, qui comme son nom l'indique fut beaucoup utilisée par le compositeur Gabriel Fauré (1845-1924), est une demi-cadence dont le degré IV est dans son renversement +6 (fausse 7è de dominante sur le degré IV), L'accord IV est suivi de l'accord de dominante (V). Exemple de cadence fauréenne en DO mineur : Et voici une cadence faurée...

Quels sont les effets de la cadence majeure ?

La cadence majeure souligne un effet d’expansion, tandis que la cadence mineure crée un effet de chute abrupte et inattendue. Lorsque la protase et l’apodose sont de même taille, on parle de cadence équilibrée.

Quelle est la différence entre cadence majeure et cadence équilibrée ?

La cadence équilibrée évoque souvent la mesure, l’accord. Elle peut vouloir rendre l’énoncé neutre. cadence majeure : elle apparaît sous la forme d’une protase réduite et d’une apodose plus importante. C’est la norme mélodique de la langue française qui préfère procéder à un énoncé par groupes de masses croissantes.

Comment le Fran??AIS utilise-t-il une cadence majeure ?

Le fran??ais utilise une cadence majeure : On monte la voix sur la premi??re partie de la phrase (S ??la protase) et on la baisse sur la seconde partie (S ??l??podose). En g??n??ral, la voix baisse sur une dur??e plus longue que la dur??e sur laquelle elle est mont??e.

Pourquoi la cadence majeure est-elle la norme mélodique de la langue française ?

La cadence majeure souligne un effet d’expansion, tandis que la cadence mineure crée un effet de chute abrupte et inattendue. Lorsque la protase et l’apodose sont de même taille, on parle de cadence équilibrée. Catachrèse (fem.) : employer un mot par métaphore pour désigner un objet ou une idée pour lequel la langue n'a pas de mot propre.

Franck NEVEU

Professeur de Linguistique française

à Sorbonne Université, Faculté des Lettres 1 (groupement). Les éléments entre parenthèses précédés du signe [AEpplication

AE mélodie).

ACMÉ (AE mélodie)

odose (partie

descendante ou seconde). Les analyses de la mélodie menées dans le cadre de la perspective

entre le mouvement ascendant et le mouvemen tation.

ANACOLUTHE (AE rupture)

Mot féminin. Rupture de construction -

ment des dé- , (Pascal); (ii)

encore célibataire, une jolie vieille dame me louerait une chambre confortable qui sentirait la lavande et

fréquente -

syntaxique et au plan textuel; ce qui peut sembler déviant au seul niveau phrastique présente toutes les

marques de la cohérence sémantique au niveau transphrastique. Elle est donc apte à traduire, à la sur-

face de la phrase, un mouvement affectif manifestant une certaine forme de spontanéité énonciative.

ANADIPLOSE (AE répétition)

phrase), un mot (ou un groupe de mots) situé en position finale de la phrase (ou du membre de phrase)

précédent. Ex. les princes et les peuples gémissaient en vain. En vain Monsieur, en vain le roi

, (Bossuet) : anadiplose sur en vain, se lonté divine. ANAPHORE (AE répétition AE succédané coordinatif)

Mot féminin. Figure qui consiste à reprendre un mot ou un groupe lexical au début de plusieurs vers, de

plusieurs phrases ou de plusieurs membres de phrase. La répétition joue ici comme une saillie

expressive susceptible de recevoir des interprétations diverses mais le plus souvent ancrées sur la

notion de subjectivité énonciative, par le fort mouvement affectif qui semble généralement se manifester

dans cette organisation phrastique. Ex. dont les longs travaux ont acquis tant de gloire,/Moi, que , (Corneille) : anaphore sur Moi

coordination sémantique qui laisse subsister et même souligne la juxtaposition au plan syntaxique. A cet

référer à un élément du contexte verbal.

ANTAPODOSE (AE mélodie)

ANTITHÈSE (AE opposition)

Figure selon l

opposition conceptuelle, phénomène que supporte et valorise le plan syntaxique. Ex. , (Boileau) : antithèse sur

APODOSE (AE mélodie)

de la courbe appelé acmé.

Franck NEVEU

Professeur de Linguistique française

à Sorbonne Université, Faculté des Lettres 2

BINAIRE (groupement AE rythme)

Il est amer et doux,

qui palpite et qui fume (...- ments binaires sont fr

perception bipolaire de la réalité, et, par conséquent, ils constituent un outil syntaxique privilégié pour

amer et doux

BRACHYLOGIE (AE suppression)

Mot féminin. Prononcer [braki]. Figure qui consiste à supprimer un élément de construction placé le plus

souvent dans une suite de membres parallèles. Ex. -,

(Racine). La brachylogie doit être considérée comme une ellipse particulièrement forte où la brièveté

quation syntaxique à la fulgurance de la pensée.

CADENCE ÉQUILIBRÉE (AE mélodie)

Dans le domaine de la mélodie de la phrase, la cadence est dite équilibrée lorsque le volume de la

équilibrée à neutre

puisque cette égalité de volume peut très bien produire libre, dans un texte où les cadences majeure et mineure sont prédominantes. La cadence équilibrée sug taine ampleur. Ex. rophètes, inculquée de force par le fouet des prêtres et des ministres // (= acmé), , (Sartre).

CADENCE MAJEURE (AE mélodie)

La cadence majeure fait apparaître un déséquilibre volu

la langue française, qui dispose les groupes préférentiellement par masses croissantes, la cadence ma-

jeu

affiche la cadence équilibrée comme dominante, ou bien lorsque le déséquilibre volumétrique entre la

pro ogression produit par la cadence majeure fréquemment observés dans une telle configuration : ex. normande //, (Gracq).

CADENCE MINEURE (AE mélodie)

de chute abrupte, inattendue et vive que peut parfois venir renforcer le ton vigoureusement péremptoire

La grande ville est le reflet de ce gouffre // : la liberté humaine

CHIASME (AE inversion)

Mot masculin. Prononcer [kjasm]. Figure de construction qui consiste à substituer à un ordre des mots

parallèle et donc prévisible du type a--Il regarde a longtemps b, cherche longtemps sans voir ), un ordre inverse du type a--

énoncé (ex. " Il regarde a longtemps b, longtemps cherche sans voir »), (Vigny). Au sens strict,

le chiasme désigne deux couplages de mots identiques sur le plan morphosyntaxique (verbe-adverbe/

adverbe-verbe, substantif-adjectif/adjectif-substantif, etc.). Mais, par extension, la notion permet aussi de

caractériser divers entrecroisements lexicaux. Le même phénomène peut aussi se rencontrer au niveau

chiasme, susceptible de recevoir des interprétations variées selon les contextes, fait toujours jouer

lité de la dynamique énonciative.

CLAUSULE (AE rythme)

période. Appliquée à la langue française, qui ne marque pas les quanti- -à-dire les derniers groupes syntagmatiques de la séquence considérés sous le

Franck NEVEU

Professeur de Linguistique française

à Sorbonne Université, Faculté des Lettres 3

DATIF ÉTHIQUE (AE système actanciel)

Le datif éthique est un emploi particulier des marques personnelles, où certains pronoms explétifs mani-

lée, vous me , (Molière). DIRHÉMATIQUE VS MONORHÉMATIQUE (énoncé AE structure syntaxique)

Son frère,

un voleur ?Brillant, cet orateur

Son frère ?) ou

du seul rhème (ex. Brillant . Dirhème et monorhème manifestent une certaine être tout aussi bien exclamatifs, interrogatifs ou injonctifs. DISPOSITION DES MASSES SYNTAXIQUES (AE mouvement de la phrase)

On entend par masses des groupes syntaxiques dont la distribution dans la phrase joue un rôle

deux oppositions notionnelles : (i) phrase liée vs phrase segmentée, (ii) phrase linéaire vs phrase par

parallélismes. La phrase liée signale une simple succession de dépendances syntaxiques élémentaires :

ex. , (Sartre). La phrase seg de succession syntagmatique. Morcellement par interruption : ex. , (Céline). Déplacement et morcellement par dislocation : ex. , (Echenoz). - image de la lucidité - fonctionnel : ex. , (Baudelaire). La phrase par

parallélismes peut en présenter un ou plusieurs : ex. Les arbres, les arbrisseaux, les plantes sont la

parure et le vêtement de la terre

ELLIPSE (AE suppression)

Mot féminin. Figure de construction qui consiste à supprimer certains outils grammaticaux, certains

Elle lit

Voltaire, lui Rousseau; elle aime le théâtre, lui la philosophie; elle aime paraître, lui observer (ellipse du

le ton vif, une plus-value sémantique par la mise en vedette des groupes allégés.

EPANADIPLOSE (AE répétition)

limitée à la jonction de deux propositions dans une phrase (voir ce terme).

EPANORTHOSE (AE autocorrection)

t de formuler, afin de le le renforcer ou bien pour le contredire : " Je soufflerais volontiers dessus mais

» (Beckett).

ÉPIPHONÈME (AE exclamation AE sentence)

exclamation sentencieuse. Cet énoncé, de type parenthétique, est indépendant et amovible; il se détache

position initiale ou médiane. Ex. uait- elle ainsi un aïeul ou était-

et sans grand sens. Mais comme il est étrange de voir des univers entiers se cristalliser entre les mollets

de deux personnes différentes !, (Gombrowicz).

ÉPIPHORE (AE répétition)

Mot féminin. Figure consistant à reproduire une unité lexicale ou lexicosyntaxique en fin de phrases ou

de membres de phrases. Ex. Monsieur. La justice aura le

Franck NEVEU

Professeur de Linguistique française

à Sorbonne Université, Faculté des Lettres 4 dernier mot, Monsieur, (Bernanos) : épiphore sur Monsieur

HYPALLAGE (AE déplacement)

-ci ne

pas sur le terme attendu mais sur un autre terme, généralement contigu. Ce déplacement sé-

tions ou des rétroactions. Ex. faucilles lassées, (Desfontaines).On

HYPERBATE (AE rupture et déplacement)

Mot féminin. Figure consistant à adjoindre une unité lexicale ou syntagmatique à une phrase ou à une

proposition sémantiquement et syntaxiquement close en apparence. Ex. et Rome, (Corneille). Cette rallonge fait le plus souvent apparaître (i) le re la pré- HYPOTAXE (AE subordination) VS PARATAXE (AE coordination AE juxtaposition) subordination dans le do-

maine grammatical. Elle désigne des dépendances propositionnelles qui peuvent être syndétiques

(marquées par un mot de liaison : ex. Je me demande si elle viendra) ou asyndétiques (dépourvues de

mot de liaison : ex. Il se demande qui viendra; qui e domaine grammatical.

La parataxe peut être syndétique (marquée par un coordonnant : ex. Il réussira car il est brillant) ou

asyndétique (dépourvue de coordonnant : ex. Il réussira, il est brillant). Dans ce dernier cas, on observe

que la juxtaposition n coordonnants ou les subordonnants dans un style soutenu ou emphatique. ExMais tout dort, et et les vents, et , (Racine).

INVERSION (AE ordre des mots)

affectant principalement le groupe sujet-ant du niveau de la plaine, et comme perdus en rase campagne, montaient vers le ciel les deux clochers de Martinville

MARQUAGE VS NON-MARQUAGE (AE réception)

La notion de marquage est subordonnée au phénomène de réception du message littéraire. Une réalisa-

est un discours reçu comme littéraire : on le dira do- gagiers et leur perception. La marque est solidaire de la perception de la marque : une marque non

le rôle de signal de littérarité. Plus la culture langagière du récepteur est grande, plus celui-ci est apte à

déceler les faits de marquage et donc à enrichir par sa lecture le texte à étudier.

MÉLODIE (AE mouvement de la phrase)

majeure, cadence mineure et cadence équilibrée. Cette notion est fondamentale car une phrase est

saisie essentiellement dans le discours littéraire comme unité mélodique. On étudiera donc la mélodie en

-à-dire en cherchant les indices de marquage. MOUVEMENT DE LA PHRASE (AE masses syntaxiques AE mélodie)

mouvement est déterminée par deux ordres de faits : (i) ceux qui sont relatifs à la disposition des masses

syntaxiques, (ii) ceux qui sont relatifs à la mélodie. On ne peut envisager un commentaire stylistique dans

le cadre des concours sans une étude même succincte du mouvement de la phrase.

NOMINALE (phrase AE structure syntaxique)

La phrase nominale peut être assertive, interrogative, exclamative ou injonctive. Dans la modalité

Franck NEVEU

Professeur de Linguistique française

à Sorbonne Université, Faculté des Lettres 5 . Ex :

inquiètes... Ca ne tourne pas comme prévu... Reflux, contrôle... Poulailler modèle... (Sollers).

OUVERT VS FERMÉ (parallélisme AE structure syntaxique)

Les parallélismes ouverts (sans coordonnant de clôture) constituent des séquences sans hiérarchisation

phénomène de concomitance, obéit, le plus souvent, à un choix sémantique, expressif, et se donne à lire

en général comme une gradation et non comme une pas fixée préalablement à sa réalisation écrite, une

parallélismes fermés (avec coordonnant de clôture) font apparaître une certaine hiérarchisation des

constituants, que peuvent encore renforcer les connecteurs argumentatifs ou les indices de repérage

spatial. Il se dégage de cette organisation syntaxique une vision du monde bornée avec certitude. La

ers sont présentées comme nombrables.

OXYMORE (AE opposition)

Mot masculin. Figure consistant en une alliance de termes antithétiques unis dans un rapport étroit de

dépendance syntaxique (substantif-adjectif, verbe-adverbe, etc.) : ex. trépidante immobilité.

PARENTHÉTIQUE (phrase AE structure syntaxique)

dans un -midi, longtemps avant le moment où il faudrait

me mettre au lit et rester, sans dormir, loin de ma mère et de ma grand-mère, ma chambre à coucher

redevenait le point fixe et douloureux de mes préoccupations

PÉRIODE (AE mélodie)

La période est une phrase assez développée sur le plan volumétrique, bâtie sur une combinaison de

parallélismes et

syntagmatiques ou propositionnels, mais configurée de telle sorte que cette structure complexe souligne

sémantique. Ainsi le mouvement apparaît-période donné à ce type de réalisation phrastique, dans lequel les

effets de symétrie et de balancement sont en général très marqués. La période, liée à la pratique du

genre oratoire,

ménage (la clausule) . On distingue des périodes à deux membres, caractérisées par un mouvement

ascendant (protase) et par un mouvement descendant (apodose) : ex.

remonter pour rechercher dans les histoires les exemples des grandes mutations, // on trouve que

, (Bossuet); des périodes à trois membres, consti , (Chateaubriand); des périodes à quatre membres, dites carrées lorsque les quatre membres sont à peu près égaux : ex. période sont appelés colons, et isocolons s sont soulignés par

la rencontre aussi, sous des formes diverses, chez les préromantiques et les romantiques, chez Proust,

Péguy, Claudel, Yourcenar, etc.

POLYPTOTE (AE répétition)

Mot masculin. Figure qui consiste, dans un espace verbal limité, à reprendre un verbe, un substantif ou

un adjectif sous des formes grammaticales présentant des variations en genre, en nombre, en personne,

en mode ou en temps. Ex. trahi, pensait-trahir , (Sartre).

Franck NEVEU

Professeur de Linguistique française

à Sorbonne Université, Faculté des Lettres 6

PROTASE (AE mélodie)

ticulation de la courbe appelé acmé.

RÉTICENCE OU APOSIOPÈSE (AE interruption)

Mots féminins. Figure consistant en une interruption brusque du discours qui laisse attendre un dévelop-

pement impliqué par les éléments donnés. La réticence (ou aposiopèse) peut traduire une émotion ou

une hésitation. Ex. (Molière). SÉQUENCE PROGRESSIVE VS SÉQUENCE RÉGRESSIVE (AE ordre des mots)

On entend par séquence progressive un mode de distribution des mots dans la phrase fréquemment

ant (ex. substantif + adjectif épithète). On entend par séquence ré-

gressive un ordonnancement inverse du type déterminant + déterminé (ex. adjectif épithète + substantif)

où le marquage est assez net.

STYLE COUPÉ (AE mélodie)

Le style coupé est, comme la période, une notion de stylistique historique qui concerne la structure mé-

n jardin dans un

faubourg: il y court au lever du soleil, et il en revient à son coucher. Vous le voyez planté, et qui a pris

racine au milieu de ses tulipes et devant la Solitaire : il ouvre de grands yeux, il frotte ses mains, il se

baisse, il la voit d -, (La Bruyère). Cette

pratique a connu un développement important aux XVIIe et XVIIIe siècles, en particulier chez La Bruyère,

La Rochefoucauld, Montesquieu et Voltaire.

TÉLESCOPIQUE (phrase AE structure syntaxique)

Type de phrase liée, marquant un enchaînement continu de propositions emboîtées méthodiquement les

unes dans les - nementielle, situationnelle ou psychologique. Ex. - , (Proust).

TERNAIRE (groupement AE rythme)

Type de séquence organisée par parataxe syndétique ou asyndétique, où la dissymétrie de la structure

impaire joue comme un signal de tonalité plus affective que réflexive. Ex. ose me secourir, / Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir, (Corneille).quotesdbs_dbs44.pdfusesText_44
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