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Une pratique sportive intense et prolongée peut induire des adaptations cardio-vasculaires plus marquées qui sont regroupées sous le terme de « cœur d'athlète » 



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16 nov. 2009 l'adaptation au changement climatique ... agro-écologiques contribuent également à l'effort d'atténuation du changement climatique.



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Le coeur de lathlète

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L'adaptation du système cardiovasculaire à l'effort - VIDAL

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ADAPTATIONS CARDIO-VASCULAIRE A L’EFFORT PHYSIQUE

Lorsque l'effort est supérieur à la puissance maximale aérobie (PMA) le dédit cardiaque va passer de 5 l/min au repos pour se situer aux environs de 30 l/min même jusqu'à 40 l/min pour apporter environ 98 du sang au muscle strié squelettique contre 21 au repos



Cours n°14 : Adaptation cardio-vasculaire à l'exercice

l’effort de façon à augmenter le retour veineux avec l’augmentation du débit cardiaque La PAM augmente peu avec la puissance de l’exercice car la chute des résistances vasculaires systémiques liée à la vasodilatation artériolaire compense l’augmentation du Qc

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Quels sont les effets de la pratique régulière sur le cœur ?

Avec la pratique régulière, le muscle cardiaque se développe (la taille du cœur augmente), ses contractions sont plus puissantes et il utilise l’énergie plus efficacement. Ces adaptations ont deux conséquences.

Quels sont les besoins du cœur lors d’un effort ?

Lors d’un effort, les besoins du cœur en oxygène augmentent, mais proportionnellement beaucoup moins que ceux des muscles en charge des mouvements. Les vaisseaux sanguins sont divisés en artères et artérioles (qui amènent le sang aux organes) et en veines et veinules (qui le ramènent vers le cœur).

Comment le sang s’adapte-t-il à l’effort ?

Le sang a également la capacité de s’adapter à l’effort. Au repos, l’ hémoglobine (le pigment rouge du sang) libère seulement un tiers de l’oxygène qu’elle transporte. Lors de l’effort, cette libération d’oxygène est fortement augmentée.

Quels sont les effets de l’activité physique sur le cœur ?

L’activité physique peut, lorsqu’elle est excessive, entraîner des problèmes cardiovasculaires : fatigue cardiaque, hypertension artérielle, infarctus, etc. Pour éviter ces problèmes de santé, il est important d’effectuer un examen préalable à la pratique du sport et de savoir entraîner son cœur de manière raisonnable.

1

LE CÎUR DE LÕATHLéTE

Correspondance : F. Carré, Service explorations fonctionnelles, Université Rennes 1

Unité INSERM 1099, 35033 Rennes

E-mail : francois.carre@univ-rennes1.fr

Points essentiels

? Le coeur d'athlète regroupe les adaptations cliniques, électr iques et morphologiques induits par une pratique sportive intense. ? Ces signes sont facultatifs avec de grandes variations interindividuelle s liées au terrain génétique, au sport, au sexe à l'âge et à l' origine ethnique. ? Un athlète doit être asymptomatique et ce quels que soient les sig nes de coeur d'athlète qu'il présente. ? Devant la découverte de signes cardiologiques douteux, un bilan cardi ologique exhaustif avec arrêt concomitant de la pratique sportive est indispen sable car aucun doute sur l'intégrité du système cardiovasculaire n' est acceptable pour autoriser une pratique sportive intense. La pratique sportive régulière et modérée est bénéfiqu e pour le système cardio- vasculaire. Elle s'accompagne d'adaptations fonctionnelles modeste s avec une baisse de la fréquence cardiaque de repos, une amélioration du remplissage ventriculaire et de la capacité de vasodilatation. Une pratique sport ive intense et prolongée peut induire des adaptations cardio-vasculaires plus marqué es qui sont regroupées sous le terme de " coeur d'athlète ». Les signes du coeur d'athlète et ses limites sont importants à connaître par le praticien du sport, d'une part pour ne pas laisser pratiquer un patient avec une cardiopathie potentiellemen t à risque, mais aussi pour ne pas abusivement interdire le sport intense à quelq u'un dont cela peut être le métier.

Chapitre 56

F. CARRƒ

2

MÉDECINE DU SPORT

1. Le coeur d'athlète : définition, déterminants et intérêts.

s cardio-vasculaires cliniques, Žlectriques, fonctionnelles et morphologiques, qui peuvent

tre induites

par la pratique dÕun entra"nement physique intense et prolongŽ (1). Ce niveau est dŽfini empiriquement et sÕapplique classiquement aux sportifs qui sÕentra"nent depuis plus de 6 mois au moins 6-8 heures par semaine, ˆ une intensit

Ž supŽrieure

au premier seuil ventilatoire (essoufflement marquŽ), soit au moins

ˆ 60-70 % du

VO 2 max ou 70-80 % de la frŽquence cardiaque maximale individuelle (1). Ceci veut dire quÕune pratique sportive modŽrŽe, y compris avec part icipation ˆ des compŽtitions, ne modifie pas significativement lÕECG ni lÕŽc hocardiogramme du pratiquant. namiques, neuro- hormonaux et gŽnŽtiques. En effet, lÕexercice intense induit, a u niveau hŽmodynamique, des modifications volumŽtriques et baromŽtriques importantes, e, catŽcholergique, cortisol, etc. Le patrimoine gŽnŽtique a un r™ le majeur qui explique pour une grande part les diffŽrences interindividuelles obse rvŽes pour le mme niveau et le mme type dÕentra"nement. DÕautres fact eurs interviennent, ˆ un moindre niveau, sur les caractŽristiques de ces adaptations tels l e type de sport, le sexe, lÕ‰ge, lÕorigine ethnique etÉ hŽlas le dopage (1, 2). est diffŽrent nÕest ontraintes imposŽes par lÕexercice physique avec des adaptations morphologiqu es et fonctionnelles. CÕest surtout dans les disciplines aŽrobies (ou d

Õendurance, type

course ˆ pied longues distances, vŽlo, natationÉ), qui imposen t les contraintes les plus importantes en terme dÕintensitŽ et de durŽe, que les signes les plus marquŽs

5 %), les limites de ces

ques et/ou entra"ner des sympt™mes de gravitŽ variables (3). Ces adaptations rŽgressent pour la plupart assez rapidement (1-6 mois) en cas dÕarrt total de la pratique sportive (1). de doute sur son intŽgritŽ tre explorŽ avant tout ˆ lÕ effort (Žpreuve dÕeffort avec analyse des gaz expirŽs et/ou Žchocardiogramme dÕeffort). En effet, lÕaugmentation te ( + 40 ˆ 60 % par rapport ˆ un sŽdentaire) est due dÕune part ˆ une adapt ation pŽriphŽrique e part avec un dŽbit cardiaque maximal augmentŽ (35-40 l/min contre 20-25 l/min chez le s

Ždentaire).

Cette majoration du dŽbit cardiaque nÕest pas due ˆ une augment ation de la frŽquence cardiaque maximale qui peut mme tre un peu (4-6 bp m) diminuŽe,

0-130 ml chez le

volume dÕŽjection 3

LE CÎUR DE LÕATHLéTE

systolique est due à l'augmentation de la volémie, à la dila tation des cavités cardiaques et à une meilleure capacité de relaxation et de contrac tion myocardique. Le coeur de l'athlète se remplit mieux et se vide m ieux (1). Les adaptations vasculaires qui permettent le maintien d'un couplage ventriculo- artériel optimal ont aussi un rôle important. La capacité de va sodilatation de l'athlète est accrue avec baisse plus nette des résistances pé riphériques, ce qui augmente donc le débit sanguin au niveau des muscles actifs. Au nivea u myocardique aussi, la vasodilatation artérielle coronaire est amél iorée (4).

2. Clinique du coeur d'athlète

Un athlète doit être asymptomatique. Ceci doit être confirmé par le médecin grâce à un interrogatoire dirigé et " policier ». Il recherche des antécédents personnels et/ou familiaux cardio-vasculaires graves, et/ou des symptômes nég ligés, cachés ou oubliés par ce sportif qui est persuadé, à tort, que sa prat ique sportive l'immunise contre les maladies du coeur. La bonne corrélation en tre les caractéristiques de l'entraînement et le niveau de performance rapporté doit aussi

être vérifiée.

L'examen physique présente peu de particularités. Chez un sujet en règle mince, il peut retrouver un coeur lent avec un choc de pointe puissant et une pu lsatilité artérielle marquée. À l'auscultation, des bruits surajouté s comme un souffle discret, proto- ou mésosystolique, le long du bord gauche du sternum, variable avec la position et la respiration, et/ou un troisième ou un quatriè me bruit sont assez souvent entendus. Le réseau veineux des membres sollicités p ar l'entraînement est souvent marqué. La pression artérielle me surée aux deux bras avec un brassard adapté aux masses musculaires en position couchée ou assise puis debout est plutôt basse avec une tendance à l'hypotension orthostatique. Il faut noter que des chiffres tensionnels limites, 140-90 mmHg, chez un at hlète endurant souvent vétéran, doivent interpeller vu l'effet hypote nseur normal de cette pratique sportive (1).

3. Électrocardiogramme de l'athlète

L'électrocardiogramme de repos avec 12 dérivations (ECG) est le premier examen de prévention. Il est recommandé dans la visite de non contre indi cation au sport en compétition entre 12 et 35 ans. De même en cas de symptôme d e la sphère cardio-vasculaire, l'ECG est l'examen à réaliser de premiè re intention. Il n'a par contre aucun intérêt validé pour guider ou vérifier le reten tissement d'un entraînement. Chez l'athlète, sa réalisation est son analyse n'ont pas de spécificité et doivent être classiques. L'idée trop largement répandue que tous les sportifs présent ent des particularités électrocardiographiques pouvant poser des problèmes diagnostiques est fausse. 4

MÉDECINE DU SPORT

Les modifications ECG qui peuvent être induites par l'entraînem ent intense restent modestes et les particularités marquées réclament un bilan cardiologique adapté (tableau 1). Il ne faut donc pas trop facilement rattacher des " anomalies »

électriques à une pratique sportive (5, 6).

Globalement, comparé à l'ECG d'un sédentaire, celui de l' athlète montre un rythme sinusal avec une fréquence cardiaque plus lente, une arythmie respiratoire plus marquée, un complexe QRS ample, un peu élargi mais restant in férieur à

0,12 seconde et avec un axe frontal discrètement dévié vers la droite

, et une onde T ample. Cette onde T peut avoir une forme " bizarre » mais elle doit être positive sauf en aVR où elle est toujours négative et en D3 et V1 où ell e est très souvent négative. En dehors de ces particularités minimes, toutes discipli nes sportives confondues, l'ECG de repos est normal chez 50 à 60 % des athlèt es masculins et

75 % des athlètes féminines (7, 8).

Des particularités mineures et asymptomatiques comme une bradycardie nette sinusale, un allongement de l'espace PR (> 200 ms), un QRS très ample sans Tableau 1 Ð Aspects électrocardiographiques de repos asymptomatiques favorisés par la pratique sportive intense. BAV = bloc atrio-ventriculaire ; BBD, BBG = bloc de branche droit, gauche. QTc = durée de l'intervalle QT corrigée par la f ormule de Bazett. Onde epsilon = dépolarisation ventriculaire retardée visible après l e complexe QRS dans les dérivations V1 et V2 et se voit dans la maladie arythmogène du ven tricule droit. En gras, les particularités pour lesquelles un avis cardiologique s'impose, d'après (5, 6, 7, 8)

Pas dÕavis cardiologiqueNon liŽ au sport

Possible avis cardiologique

RythmeBradycardie < 50 bpm sinusale

ou avec échappement

Arythmie respiratoire marquée

Arythmie ventriculaire

Extrasystoles supraventriculaires > 1

Ondes P Hypertrophie atriale droite ou gauche

Conduction

atrioventriculaireBAV de degré I

BAV de degré II avec période

de Luciani-Wenckebach

BAV de degrŽ II sans Luciani-

Wenckebach

BAV de degrŽ III

PrŽexcitation (Wolff-Parkinson White)

PR court isolé sans symptôme

Complexe QRS BBD incomplet

QRS amples isolés, sans

- déviation axiale, - anomalie de l'onde P

- trouble de repolarisationAxe > 120 ° ou < - 30 °Hémibloc antérieur ou postérieur gaucheBBD complet

BBG

Ondes Q larges et profondes

Onde epsilon

Segment ST et

onde TRepolarisation précoce typique

Syndromes des onde J

Repolarisation précoce avec onde T

diphasique chez athlète d'origine africaine

Ondes T nŽgatives sauf en aVR, D3, V1

Sous-dŽcalage du segment ST

Aspect de Brugada

QTc long ou QTc court

5

LE CÎUR DE LÕATHLéTE

anomalie de l'onde T associée et/ou un bloc de branche droit incom plet, sont observées dans 25 à 40 % des cas. Ils n'évoquent pas une pathologie cardio- vasculaire sévère susceptible de contre indiquer la pratique sport ive (5, 6). Des particularités plus importantes pouvant poser un problème diag nostic avec une pathologie sont observées sur moins de 15 % des ECG. L'observation d'une anomalie ECG asymptomatique non explicable par la pratique sportive n' impose pas toujours un bilan cardiologique (voir tableau 1). Celui-ci s'impose si on pense que l'anomalie peut être liée à une cardiopathie susceptible de se compliquer par une arythmie grave et/ou d'être aggravée par la pratique sporti ve intense. Pendant la durée du bilan, toute activité sportive intense (induisant un essoufflement net), y compris scolaire, doit être interdite. Le type d'entraînement a un rôle majeur sur les adaptations ECG . Ainsi, un ECG strictement " normal » n'est observé que chez 35 à 40 % des athlètes endurants. Le coeur des endurants est plus lent et présente plus de blocs de b ranche droit incomplet et de modifications de la repolarisation que celui des sportif s " explosifs » et les particularités ECG les plus marquées s'observent ch ez les skieurs de fond, les cyclistes sur route, les marathoniens et les spé cialistes d'ultra- endurance. À l'inverse, elles sont exceptionnelles dans des discip lines comme le ski alpin, l'équitation, le tir, la voile ou le judo (7). La bradycardie est fréquente chez l'athlète mais elle est le pl us souvent modérée. Ainsi, si une fréquence cardiaque inférieure à 60 bpm est dé crite chez 50-85 % des athlètes, elle est inférieure à 50 bpm chez 8-10 % et inférieure à 40 bpm chez seulement 2-3 % d'entre eux. Cette bradycardie, qui a une composante génétiqu e, est multifactorielle. Elle est expliquée par l'hypertrophie cardia que, la baisse de la fréquence cardiaque intrinsèque du noeud sinusal, et les modific ations de la balance autonomique avec une hyper-parasympaticotonie et surtout une hyp o- sympaticotonie. La cinétique d'élévation de la fréquence cardiaque à l'effort doit être normale avec atteinte d'une fréquence cardiaque maximale n ormale pour l'âge (1) Le rythme est dans la grande majorité des cas sinusal. Un aspect de wandering pace maker (variations spatiales de l'origine de la dépolarisation atriale s e traduisant par des caractéristiques différentes de l'onde P sur l'ECG), un rythme du sinus coronaire, ou jonctionnel, voire idio-ventriculaire accéléré (absence d'ondes P devant les QRS qui sont larges) s'observent chez 10-15 % des sportifs endurants (6, 7, 8) . Ils ne sont pas toujours associés à une fréquence cardiaque lente. Ils doivent être asymptomatiques et disparaître rapidement au passage en orthostatisme ou à l'effort, ce qui témoigne de leur bénigni té. Globalement, les arythmies supraventriculaires ne sont pas plus fréqu entes chez l'athlète. Isolées et asymptomatiques, elles sont observées chez 60 % des sportifs. La fréquence des troubles du rythme complexes, tachycardies, fibrilla tion ou flutter atriaux, n'est pas augmenté chez le jeune (< 40 ans) ath lète (9) . Ils imposent un bilan spécialisé. Chez le vétéran endurant, les fibrillations atriales sont plus fréquentes que chez le sédentaire (10) 6

MÉDECINE DU SPORT

Les arythmies ventriculaires ne sont pas plus fréquentes chez les ath lètes par rapport aux sédentaires (19, 20, 21). Les extrasystoles ventriculaires, anciennes, asymptomatiques et disparaissant à l'exercice sont a priori peu inquiétantes. Les extrasystoles récentes déclenchées et/ou majorées par l'e ffort sont plus péjoratives, surtout si elles sont symptomatiques. Dans tous les cas, la découverte d'une arythmie ventriculaire chez un athlète nécessite un bilanquotesdbs_dbs44.pdfusesText_44
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