[PDF] semaine 3 Un roman pour dire la réalité lexemple de Germinal





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  • Quelle est la fonction de l'incipit dans Germinal ?

    Cette ouverture classique du roman est une manière de situer le lecteur à la même place (et même endroit) que le héros lui-même. En effet, le lecteur découvre les lieux en même temps que le fait Etienne Lantier, le personnage principal.
  • Quelle atmosphère domine ?

    L'atmosphère de la Terre. L'atmosphère terrestre est l'enveloppe gazeuse, entourant la Terre, que l'on appelle air. L'air sec se compose à 78,087 % de diazote, à 20,95 % de dioxygène, à 0,93 % d'argon, à 0,041 % de dioxyde de carbone, et de traces d'autres gaz.
  • Germinal (1885) raconte les périples d'un des derniers enfants de cette famille, Etienne Lantier, gr? à qui on découvre l'univers cruel des mineurs. Ici, il s'agit d'une description d'une mine vue par Zola puis par Lantier, la tonalité est donc double, à la fois réaliste et épique.

Semaine 3

Classes de 4

e

Un roman pour dire la réalité,

l'exemple de Germinal

Cette semaine, nous nous intéresserons au Réalisme à travers la lecture de deux extraits d'un

Roman réaliste du XIXe siècle : Germinal d'Emile Zola, un exercice d'écriture et deux notions de

langue ( une sur le vocabulaire et une autre sur l'orthographe).

De la culture :

Séance 1. Découvrir Germinal et le Réalisme Dans ton cahier, note le titre du chapitre en l'encadrant. Puis reviens à la ligne et note le titre de la séance.

Ensuite parcours quelques liens ou livres ci-dessous puis résume dans ton cahier ce que tu retiens du

"Réalisme" (en 5 lignes au moins)

Comprendre la notion de Réalisme :

• Dans le manuel de Français, pages 16, 17 et 35 • Dans le livre scolaire, suivre le lien https://fr.calameo.com/read/000596729e80726d0c3c0, lire les " repères » pages 150, 153, 155 , 157, 158-159, le A-de la page 166. • Les caractéristiques du Réalisme : https://www.youtube.com/watch?v=KX1nMpxLMno • Le mouvement Réaliste : https://www.youtube.com/watch?v=SZ20p___pFk • Le personnage du roman réaliste et naturaliste : https://www.lumni.fr/video/les- personnages-de-roman-19e-siecle

Découvrir Germinal :

Pour vraiment connaître une oeuvre, rien de tel que de la découvrir par soi-même :

• Par la lecture (c'est l'idéal car vous vous appropriez l'histoire, elle devient un peu votre

histoire). Cherchez chez vous, vous avez peut-être le roman Germinal sans le savoir: lisez le début (on l'appelle l'incipit) • puis si vous accrochez, poursuivez votre lecture...

• si vous n'accrochez pas, lisez les extraits proposés dans le livre scolaire à partir de la

page 150 : https://fr.calameo.com/read/000596729e80726d0c3c0 • Par la l'écoute d'une lecture : • http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/zola-emile-germinal.html • http://www.bibliboom.com/pages/titres/germinal-emile-zola-livre-audio-gratuit-a- telecharger.html

• Par le film (vous n'aurez que l'histoire mais c'est déjà pas mal et ça participera à votre

culture cinématographique), cherchez chez vous, il s'agit de Germinal de Claude Berri. En voici la bande annonce: https://www.youtube.com/watch?v=hqjhfe6DduY

• On a aussi l'option "oeuvre résumée", il reste l'histoire et la cocasserie de Jean Rochefort:

De la lecture :

2. La découverte d'un nouvel univers

Lis le texte suivant (tu peux le retrouver P.150-151 en suivant ce lien https://fr.calameo.com/read/000596729e80726d0c3c0) puis réponds aux questions : 1 5 10 15 20 25
Dans la plaine ra se, sous l a nuit sans étoiles, d'une obscurité e t d'une épaisseur d'encre, un hom me suivait seul la grande route de M archiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. [...] L'homme était parti de Marchiennes vers deux heures. Il marchait d'un pas allongé, grelottant sous le coton aminci de sa veste et de son pantalon de velours. Un petit paquet, noué dans un mouchoir à carreaux, le gênait beaucoup ; et il le serrait contre ses flancs, tantôt d'un coude, tantôt de l'autre, pour glisser au fond de ses poches les deux mains à la fois, des mains gourdes que les lanières du vent d'est faisaient saigner. Une seule idée occupait sa tête vide d'ouvrier sans travail et sans gîte, l'espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour. Depuis une heure, il avançait ainsi, lorsque sur la gauche, à deux kilomètres de Montsou, il aperçut des feux rouges, trois brasiers brûlant au plein air, et comme suspendus. D'abord, il hésita, pris de crainte ; puis, il ne put résister au besoin douloureux de se chauffer un instant les mains. [Les feux sont ceux d'une mine, le Voreux. Là, l'homme se présente : il s'appelle Étienne Lantier et il marche à la recherche d'un emploi depuis une semaine. Un vieil ouvrier lui répond.] - Moi, dit-il, je suis de Montsou, je m'appelle Bonnemort. - C'est un surnom ? demanda Étienne étonné. Le vieux eut un ricanement d'aise, et montrant le Voreux : - Oui, oui... On m'a retiré trois fois de là-dedans en morceaux, une fois avec tout le poil roussi, une autre avec de la terre jusque dans le gésier, la troisième avec le ventre gonflé d'eau comme une grenouille... Alors, quand ils ont vu que je ne voulais pas crever, ils m'ont appelé Bonnemort, pour rire. Sa gaieté redoubla, un grincemen t de poulie mal graissée, qui finit p ar dégénérer en un accès terrible de toux. La corbeille de feu, maintenant, éclairait en plein sa grosse tête, aux cheveux blancs et rares, à la face plate, d'une pâleur livide, maculée de taches bleuâtres. Il était petit, le cou énorme, les mollets et les talons en dehors, avec de longs bras dont les mains carrées tombaient à ses genoux. Du reste, comme son cheval qui demeurait immobile sur les pieds, sans 30
35
paraître souffrir du vent, il semblait en pierre, il n'avait l'air de se douter ni du froid ni des bourrasques sifflant à ses oreilles. Quand il eut toussé, la gorge arrachée par un raclement profond, il cracha au pied de la corbeille, et la terre noircit. Étienne le regardait, regardait le sol qu'il tachait de la sorte. - Il y a longtemps, reprit-il, que vous travaillez à la mine ?

Bonnemort ouvrit tout grands les deux bras.

- Longtemps, ah ! oui !... Je n'avais pas huit ans, lorsque je suis descendu, tenez ! juste dans le Voreux, et j'en ai cinquante-huit, à cette heure. Calculez un peu... [...] Ils me disent de me reposer, continua-t-il. Moi, je ne veux pas, ils me croient trop bête !... J'irai bien deux années, jusqu'à ma soixantaine, pour avoir la pension de cent quatre-vingts francs. Si je leur souhaitais le bonsoir aujourd'hui, ils m'accord eraient tout de suite ce lle de cent cinquante. Ils sont malins, l es bougres !...

Germinal, Emile Zola, 1885

1. Qu'avez-vous appris du personnage principal ?

2. L'endroit où il se trouve est-il accueillant ?

3. A quel moment de la journée le roman commence-t-il ? A ton avis, pourquoi le narrateur

fait-il ce choix ?

4. Quelle image a-t-on déjà de ce monde ?

5. Quels sont les points communs et les différences entre les deux personnages ?

6. Dans l'avant-dernier paragraphe, relevez la métaphore qui permet de décrire le rire de

Bonnemort... Qu'est-ce que cette métaphore permet de deviner de l'état de santé de

Bonnemort ?

7. Pourquoi Bonnemort veut-il continuer à travailler ? Penses-tu qu'il fasse le bon choix ?

8. Souhaites-tu au personnage principal, Etienne, d'être embauché dans la mine ?

Rappel de méthodologie pour l'analyse de texte: • Lisez au moins une fois l'ensemble du texte et des questi ons avant de commencer à répondre. • Vérifiez toujours que vos réponses ◦ sont rédigées entièrement. ◦ ne répètent pas le texte mais expliquent ce que vous comprenez ou ressentez. ◦ contiennent une citation du texte placée entre guillemets. • Montrez-vous précis dans le choix de votre vocabulaire.

• Pensez à vous appuyer sur des éléments techniques (figures de style, types de phrase, temps

des verbes par exemple).

2. Une scène monstrueuse

Lis-les deux extraits suivants. Dessine dans ton cahier la scène décrite par l'un des deux extraits puis

donne-lui un titre.

Extrait 1

Étienne Lantier, jeune o uvrier venu chercher du travail dans le Nord, découvre l'univers de la mine et assiste pour la première fois à la descente des hommes dans la fosse d'extraction. 1 5 10 15 20 25
Il ne com prenait bie n qu'une chose : le puits avalait des hommes par bouchées de vingt et de trente, et d'un coup de gosier si facile, qu'il semblait ne pas les sentir passer. Dès quatre heures, la descente des ouvriers commençait. Ils arrivaient de la baraque, pieds nus, la lampe à la main, attendant par petits groupes d'être en nombre suffisant. Sans un bruit, d'un jaillissement doux de bête nocturne, la cage de fer montait du noir, se calait sur les verrous, avec ses quatre étages contenant chacun deux berlines pleines de charbon. Des moulineurs, aux différents paliers, sortaient les berlines, les remplaçaient par d'autres, vides ou chargées à l'avance des bois de taille. Et c'était dans les berlines vides que s'empilaient les ouvriers, cinq par cinq, j usqu'à quarante d 'un coup, lorsqu'ils tenaient toutes les cases. Un ordre partait du porte-voix, un beuglement sourd et indistinct, pendant qu'on tirait quatre fois la corde du signal d'en bas, "sonnant à la viande", pour prévenir de ce chargement de chair humaine. Puis, après un léger sursaut, la cage plon geait sile ncieuse, tombait c omme une pierre, ne l aissait derrière elle que la fuite vibrante du câble. "C'est profond ? demanda Étienne à un mineur, qui attendait près de lui, l'air somnolent. - Cinq cent c inquante-quatre mètres, ré pondit l'homme. Mais il y a quatre accrochages au dessus, le premier à trois cent vingt." Tous deux se turent, les yeux sur le câble qui remontait. Étienne reprit : " Et quand ça casse ? - Ah ! quand ça casse... " Le mineur acheva d'un geste. Son tour était arrivé, la cage avait reparu, de son mouvement aisé et sans fatigue. Il s'y accroupit avec des camarades, e lle replongea, puis jaillit de nouveau au bout de quatre minutes à peine, pour engloutir une autre charge d'hommes. Pendant une demi-heure, le puits en dévora de la sorte, d'une gueule plus ou moins gloutonne, selon la profondeur de l'accrochage où ils d escendaien t, mais sans un arrêt, toujours affamé, de bo yaux géants, capables de digérer un peuple.

Émile Zola, Germinal.

Extrait 2

Les mineurs se rendent à la fosse voisine pour tenter d'y étendre la grève. Sur leur chemin se

trouvent l'ingénieur de la mine (Négrel), sa fiancée (Cécile), sa maitresse (Madame Hennebeau) et

deux amies (Lucie et Jeanne). Effrayés, ces bourgeois se cachent dans une grange. À travers les fentes

de la porte, ils regardent passer la foule. Les femmes a vaient paru, près d'un mill ier de femmes, aux chev eux épars, dépeignés par la course, aux gue nilles mon trant la p eau nue, des nudités de femelles lasses d'enfanter des meurt-de-faim Quelques-unes tenaient leur petit entre les bras, le s oulevaient, l'agitaient, ainsi qu'un drapeau de deuil et de vengeance. D' autres, plus jeunes, av ec des gorges gonflées d e guerrières, brandissaient des bâtons tandis que les vieilles, affreuses, hurlaient si fort, que les cordes d e leurs cous décharnés semblaien t se rompre. Et les hommes déboulèrent ensuite, deux mille furieu x, des galibots, des h aveurs, des raccommodeurs, une masse compacte qui roulait d'un seul bloc, serrée, confondue, au point qu'on ne distinguait ni les culottes déteintes, ni les tricots de laine en loques, effacés dans la même uniformité terreuse. Les yeux brûlaient, on voyait seulement les trous des bouches noires, cha ntant La Marseill aise, do nt les strophes se perdaient en un mugissement confus, accompagné par le claquement des sabots sur la terre dure. Au-dessus des têtes, parm i le hérisseme nt des baffes de fer, une hache passa, portée toute droite; et cette hache unique, qui était comme l'étendard de la bande, avait, dans le ciel clair, le profil aigu d'un couperet de guillotine. - Quels visages atroces ! balbutia Mme Hennebeau. Et, en effet, la colère, la faim, ces deux mois de souffrance et cette débandade enragée au travers des fosses avaient allongé en mâchoires de bêtes fauves les faces placides des houilleurs de Montsou. A ce moment, le soleil se couchait, les derniers rayons, d'un pourpre sombre, ensanglantaient la plaine. Alors, la route sembla charrier du sang, les femmes, les hommes continuaient à galoper, saignants comme des bouchers en pleine tuerie. - Oh! superbe! dirent à demi-voix Lucie et J eanne, remuée s dans le ur goût d'artistes par cette belle horreur. Elles s'effrayaient pourtant, elles reculèrent près de Mad ame Hennebeau, qui s'était appuyée sur une auge. L'idée qu'il suffisait d'un regard, entre les planches de cette porte disjointe, pour qu'on les massacrât la glaçait. Négrel se sentait

blêmir, lui aussi, très brave d'ordinaire, saisi là d'une épouvante supérieure à sa

volonté, une de ces épouvant es qui souf flent de l'inconnu. Dans le foin, Cé cile ne bougeait plus. Et les autres, m algré leur désir de détourner les yeux, ne le pouvaient pas, regardaient quand même.

Émile Zola, Germinal.

Du vocabulaire :

Nous allons (re)faire des exercices sur les différents niveaux de langue. Avant cela, quelques rappels : Les niveaux de langue varient en fonction de la situation de communication : personne à qui l'on s'adresse, message que l'on veut transmettre, image que l'on veut donner de soi.

A. Les trois niveaux de langue

Le niveau familier est employé avec des proches. Le niveau courant s'emploie dans les situations courantes de la vie quotidienne. Le niveau soutenu s'emploie dans les situations officielles.

B. Les différences entre les niveaux de langue

Rappel pour la phrase interrogative :

Soutenu inversion du sujet Est-il rentré ?

Courant emploi de Est-ce que Est-ce qu'il est rentré ? Familier simple point d'interrogation Il est rentré ? Attention, certaines tournures sont systématiquement perçues comme familières : sujet supprimé : Faut qu'on se bouge ! ou sujet redoublé : La chaise, elle est cassée. ne de négation supprimé (surtout à l'écrit) : Je sais pas. à au lieu de de pour l'appartenance : La voiture à ma mère.

Exercices de vocabulaire

Exercice 1 : Pour chacune des questions ci-contre, identifiez son niveau de langue et réécrivez-la

dans les deux autres niveaux de langue

1. Tu fais quoi ?

2. Est-ce que tu viens ce soir ?

3. M'aimes-tu ?

4. À quelle heure commencez-vous le vendredi ?

5. Vous le voulez avec des frites, votre steak ?

6. C'est pas la caisse à ton père, là ?

7. Puis-je vous raccompagner ?

Exercice 2 : Quels niveaux de langue sont employés dans cet extrait ? Justifiez par des exemples précis. Petit frère rêve de bagnoles, de fringues et de thune De réputation de dur, pour tout ça, il volerait la lune

Il collectionne les méfaits sans se soucier

Du mal qu'il fait, tout en demandant du respect

IAM, " Petit frère », L'École du micro d'argent, 1997 Exercice 3 : Montrez, en prenant trois exemples, que cet extrait est écrit dans un niveau de langue familier. Ça sentait dans l'air la noce, une sacrée noce, mais gentille encore, un commencement d'allu- mage, rien de plus. On s'empiffrait au fond des gargotes [...]. Chez les marchands de vin, des po-

chards s'installaient déjà, gueulant et gesticulant. Et un bruit de tonnerre de Dieu montait des voix

glapissantes, des voix grasses, au milieu du continuel roulement des pieds sur le trottoir. " Dis

donc ! viens-tu becqueter ?... Arrive, clampin ! je paie un canon de la bouteille... Tiens ! v'la Pau-

line ! » Émile Zola, , 1877

De l'orthographe :

Exercice de réécriture

Cette semaine 3, vous allez vous familiariser avec un exercice typique du brevet des collèges :

l'exercice de réécriture ! Il consiste comme son nom l'indique à réécrire l'intégralité du texte en

respectant les consignes (ce qui implique quelques transformations).

Consignes :

Réécrivez le passage suivant en remplaçant " Gervaise » par " Gervaise et Hortense » et " Lantier » par " Lantier et Barnabé ». Voici le texte, il s'agit d'un extrait de l'oeuvre de Zola, L'Assommoir (début du roman) : Gervaise avait attendu Lantier jusqu'à deux heures du matin. Puis, toute frissonnante d'être restée en camisole à l'air vif de la fenêtre, elle s'était assoupie, jetée en travers du lit, fiévreuse, les joues trempées de larmes. Depuis huit jours, au sortir du Veau à deux Têtes, où ils man- geaient, il l'envoyait se coucher avec les enfants et ne reparaissait que tard dans la nuit, en racontant qu'il cherchait du travail.

De l'écriture :

Expression écrite

Consignes : Écrivez un dialogue entre trois personnages, chacun parlant dans un niveau de langue

différent, ce qui crée des problèmes de compréhension. Les vulgarités ne sont pas autorisées.

Pour vous aider, voici un petit texte en exemple (ici, c'est une discussion intergénérationnelle,

vous pouvez imaginer un dialogue au sein du collège(entre un élève, un professeur et M. Va- daine ou bien sur un lieu de travail (Un jeune stagiaire, un employé, le PDG...). " Maman, faut que j'parte au sport ! t'as la caisse à Papa ? » s'écria Matthis.

" Que dit-il ? » demanda la grand-mère, qui se tenait près de la mère. " Pourquoi a-t-il besoin

d'une caisse pour partir à son cours de sport ? » La mère, levant les yeux au ciel, répondit : " Non, caisse signifie "voiture", Mamie. Est-ce que tu es prêt Mat- this ?

- Ouais j'arrive. Après j'peux aller voir Hugo ? Tu me prêtes de la thune ? répondit son fils.

- Non mon chéri, après ton cours de sport j'aimerais que tu rentres directement à la maison, s'il te

plait, dit la maman. - Apprécierais-tu que je te véhicule, Matthis ? demanda la grand- mère. - Que tu quoi ? interrogea le garçon.

- Véhicule, Matthis. Est-ce que tu veux que Mamie t'emmène ? » s'exclama, irritée, la maman.

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