[PDF] Calculabilité et incomplétude - Notes de cours





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Calculabilité et incomplétude - Notes de cours

Arnaud Durand, Paul Rozière

Paris7 - M2 LMFI

21 septembre 2021

(version provisoire - 18: 53) 2

Chapitre 1

Modèles de calcul

AVERTISSEMENT: version préliminaire des notes du cours fondamental 2, susceptible de corrections et

d"ajouts.

L"objet de cette partie est de préciser les notions d"effectivité en mathématiques en proposant plu-

sieurs modélisations de la notion de fonction et d"ensemble calculables. On va introduire essentielle-

ment trois modèles différents, à savoir : l ad éfinitiond eK leenedes fon ctionscalcul ables: les fon ctions¹-récursives; l esf onctionsca lculablespar ma chinesà r egistres; l esf onctionsca lculablespar ma chinesde T uring.

On montre ensuite que ces trois approches de la calculabilité (il en existe bien d"autres) qui mettent

en jeux, a priori, des notions de ressources différentes mènent à des notions équivalentes de fonction

calculable. Les notes se poursuivent ensuite par une introduction aux résultats de base de la théorie de

la calculabilité.

La première approche présentée est celle des fonctions¹-récursives. Les objets de référence sont

les fonctions sur les entiers naturels. On considère dans ce cadre qu"une fonction est calculable si elle

nue à partir de l"ensemble de fonctions de bases par composition, définition par récurrence ou d"autres

schémas que l"on détaillera. Ces fonctions sont intuitivement calculables, mais, contrairement aux dé-

finitions que l"on verra ensuite, le calcul reste implicite. Cette approche élégante, fournit un intermé-

quel modèle de calcul convient et conduit aux mêmes résultats, pourvu qu"il soit suffisamment riche.

Notation.Dans la suite, un vecteur de paramètres sera alternativement désigné par (x1,...,xp) ou parx

1.1 Fonctions récursives primitives

Les fonctions récursives primitives sont essentiellement les fonctions qui se calculent par récur-

rence sur un argument entier, et les composées de celles-ci. Elles ont été introduites dans les années

1920, et les mathématiciens se sont rendu compte assez vite qu"elles ne pouvaient représenter toutes

les fonctions calculables (Ackermann, 1926), même si " beaucoup » de fonctions calculables " usuelles

» sur les entiers sont récursives primitives.

Définition 1.1.1L"ensemble desfonctions récursives primitivesest le plus petit sous-ensemble de l"en-

tions suivantes : i.il contient la fonctionnulle¸x.0 :N!N, la fonctionsuccesseurs :N!Net lesprojections pk i: N k!N(1·i·k), définies parpi k(x1,...,xk)AExi; 3 (v. provisoire 21 septembre 2021 18: 53)4ii.il est clos par leschéma de composition: sih:Np!N, etg1,...,gp:Nn!Nsont récursives primitives, alorsf:Nn!Ndéfinie par f(x1,...,xn)AEh(g1(x1,...,xn),...,gp(x1,...,xn)) est récursive primitive. iii.il est clos par leschéma de récurrence primitive: sig:Np!Neth:NpÅ2!Nsont récursives primitives, alorsf:NpÅ1!Nest récursive primi- tive,fdéfinie par : f(a1,...,ap,0)AEg(a1,...,ap) ces trois clauses. Un prédicatPsurNp(resp. un sous-ensembleEdeNp) est unprédicat récursif primitif(resp.un

sous-ensemble récursif primitif), quand sa fonction caractéristique est récursive primitive.

On rappelle que la fonction caractéristique d"un ensemble est définie parÂA(x)AE1 six2AetÂA(x)AE0

sinon; la fonction caractéristique d"un prédicat est celle de l"ensemble des uples pour lesquels le prédi-

cat est vrai. Plus généralement On dira d"un sous-ensemble deS

primitivess"il satisfait les trois clausesi,iietiiici-dessus, sans être nécessairement le plus petit. Intui-

tivement, l"ensemble de toutes les fonctions calculables, doit être clos par opérations récursives primi-

tives. Cela sera démontré quand nous aurons une caractérisation satisfaisante de la notion de fonction

calculable.

1.1.1 Exemples de fonctions récursives primitives

Fonctions constantesPourn2N, on note snla fonction successeur composéenfois. La fonction constantecn:N!Ntelle quecn(x)AEnse définit parcn(x)AEsn(¸x.0(x)), en utilisant doncnfois le schéma de composition. Addition, Multiplication, exponentielleUne définition par récurrence de l"addition est : xÅ0AExetxÅ(yÅ1)AE(xÅy)Å1 .

et cette définition est récursive primitive. De façon plus explicite, la fonctionÅ:N2!Nest définie par

Å(x,0)AEp11(x) etÅ(x,yÅ1)AEs(p33(x,y,Å(x,y))) .

L"addition est bien obtenue à partir des fonctions initialesp11,p31,p33, s, d"une occurrence du schéma

de composition, et d"une occurrence du schéma de récurrence primitive. De même la fonction multiplication£:N2!N, définie par récurrence par x¢0AE0 etx¢(yÅ1)AExÅx¢y est aussi récursive primitive : £(x,0)AE0 et£(x,yÅ1)AEÅ(p31(x,y,Å(x,y)),p33(x,y,£(x,y))) ainsi que la fonction exponentielle définie par x

0AE0 etxyÅ1AExy¢x.

donné en définition ne permet pas de définir directement des fonctions à un argument. Cependant, on

montre facilement qu"il s"étend par : iii

0Sib2N,h:N2!Nest récursive primitive, alorsfest récursive primitive,f:N!Ndéfinie par

f(0)AEb f(xÅ1)AEh(x,f(x)).

1.1. Fonctions récursives primitives(v. provisoire 21 septembre 2021 18: 53)5Eneffetilsuffitdedéfinirparrécurrenceprimitiveunefonctionauxiliaireaux:N2!N,avecunsecond

argument inutile : aux(a,0)AEcb(a) etaux(a,xÅ1)AEh(p32(a,x,f(x)),p31(a,x,f(x))) ;f(x)AEaux(p11(x),p11(x)). Par exemple la fonction factorielle définie par

0!AE1 et (xÅ1)!AE(xÅ1)¢x!

est récursive primitive en suivantiii0. Ce schéma est utilisé au paragraphe suivant pour les fonctions de

signe et le prédécesseur.

Signe, prédécesseur, soustractionLes deux fonctions de signe sg etsg qui suivent sont récursives

primitives sg(0)AE0 et sg(xÅ1)AE1 ;sg(0)AE1 etsg(xÅ1)AE0 ( sg(xÅ1)AEc1(p21(x,sg(x)) ).

Les fonctions récursives primitives sont partout définies. On définit un prédécesseur nul en 0 et une

soustraction tronquée : pred(0)AE0 et pred(xÅ1)AEx;x¡0AExetx¡(yÅ1)AEpred(x¡y). avec pred(0)AE0 et pred(xÅ1)AEp21(x,pred(a,x)).

Dès que l"on a une définition par récurrence sur un argument à partir de fonctions récursives primi-

tives, la fonction obtenue est récursive primitive. Cette restriction aux récurrences à un argument ne

peut être levée en toute généralité : on verra qu"il existe des fonctions comme la fonction d"Ackermann

(voir

1.2 .2p age1 3

) qui se définissent par récurrence double et ne sont pas récursives primitives. Ainsi une définition naturelle de la fonction ¡par récurrence double est ¡(xÅ1,yÅ1)AE¡(x,y), ¡(x,0)AExet ¡(0,y)AE0 .

tion ¡, mais elle ne met pas en évidence que cette fonction est récursive primitive (voir cependant

l"exercice

8 p age11

ComparaisonLes prédicats de comparaison·,¸,Ç,È,AE,6AEsont récursifs primitifs, c"est-à-dire que

1.1.2 Propriétés de clôtures

Au delà de la définition, l"ensemble des fonctions récursives primitives, et plus généralement tout

ensemble clos par opérations récursives primitives, satisfait un grand nombre de propriétés de clôture.

autres ci-dessous.

Définition par itérationOn peut ne pas utiliser tous les arguments dans la récurrence. Par exemple

l"addition et la multiplication utilisent le schéma de définition par itération qui est de la formef(x,0)AE

g(x) etf(x,yÅ1)AEh(x,f(x,y)). On montre facilement que les fonctions définies ainsi sont récursives

primitives. Sommes et produits bornésSifdeNpÅ1!Nest une fonction récursive primitive, les fonctionsget hdeNpÅ1!Ndéfinies par g(x1,...,xp,y)AEyX iAE0f(x1,...,xp,i) eth(x1,...,xp,y)AEyY iAE0f(x1,...,xp,i) sont récursives primitives. En effet (pour la somme) : g(x,0)AEf(x,0) etg(x,yÅ1)AEf(x,yÅ1)Åg(x,y).

(Le schéma de récurrence utilisé est celui de la définition, ce n"est pas une définition par itération).

(v. provisoire 21 septembre 2021 18: 53)6Opérations logiquesL"ensemble des prédicats récursifs primitifs d"arité quelconque est clos par opé-

ration booléennes (conjonction, disjonction, négation). Ainsi, siAetBsont des prédicats récursifs pri-

mitifs, alorsP(x,y)^Q(x,z) (pensez àÂP(x,y)¢ÂQ(x,z)) est récursif primitif. La fonctionsg permet

d"obtenir la négation, et donc la disjonction.

Opérations ensemblistesLes résultats précédents se traduisent immédiatement de façon ensem-

bliste : la classe des sous-ensembles récursifs primitifs deNp,pfixé, est close par intersection, réunion

et passage au complémentaire. La classe des ensembles récursifs primitifs est close par produit carté-

sien.

DéfinitionparcasSoientfetgdeux fonctions récursives primitives etAun ensemble récursif primi-

tif alors la fonctionhsuivante est récursive primitive : h(x)AEf(x) six2A h(x)AEg(x) sinon.

Cela se voit simplement en remarquant queh(x)AEf(x)¢ÂA(x)Åf(x)¢ÂNk\A(x). Plus généralement, si

A

1,...,Ansont des ensembles récursifs primitifs deux à deux disjoints etf1,...,fn,gdes fonctions récur-

sives primitives alors la fonctionhsuivante est récursive primitive : h(x)AEf1(x) six2A1 h(x)AEf2(x) six2A2 h(x)AEfn(x) six2An h(x)AEg(x) sixÝA1[¢¢¢[An. deminimisation bornéeà partir dehsi elle est définie par : f(x1,...,xp,y)AEle plus petit entiert·ytel queh(x1,...,xp,t)AE0 s"il existe un tel entier, f(x1,...,xp,y)AE0 s"il n"existe pas de tel entier. On note l"opération de minimisation bornée : f(x,y)AE¹t·y.[h(x,t)AE0] . La fonctionfainsi obtenue est récursive primitive. En effet : f(x,0)AE0

¡f(x,y)¢¢sg

¡h(x,yÅ1)¢¢(yÅ1)¢

Par composition, sikest récursive primitive, alorsfdéfinie parf(x)AE¹t·k(x).[h(x,t)AE0] est aussi

récursive primitive.

Quantifications bornéesSiPest un prédicat récursif primitif alors les deux prédicatsPeetPqdéfinis

comme suit sont récursifs primitifs : P ex1...xpy´9z·y P x1...xpy P qx1...xpy´8z·y P x1...xpy.

En effet

Pe(x,y)AEsg(Py

zAE0ÂP(x,z))

Pq(x,y)AEQy

zAE0ÂP(x,z) .

Par composition avec les fonctions de projections, les prédicats (dépendants des mêmes variables que

P)

9z·xiP x1...xp

8z·xiP x1...xp.

1.1. Fonctions récursives primitives(v. provisoire 21 septembre 2021 18: 53)7sont aussi récursifs primitifs. Plus généralement, on montre par composition que les prédicats

9z·f(x)Px

8z·f(x)Px

sont récursifs primitifs dès que le quantificateur est borné par une fonction récursive primitivef.

Les propriétés de clôture de ce paragraphe se généralisent évidemment à tout ensemble de fonc-

tions arithmétiques clos par opérations récursives primitives, puisque seul cette partie de la définition

des fonctions récursives primitives a été utilisée. Exercice 1Montrer que les sous-ensembles finis et cofinis desNk,k2N, sont récursifs primitifs.

Exercice 2On a vu que l"ensemble des prédicats récursifs primitifs d"arité quelconque est clos sous les

6 ).Détaillerladémonstrationet

en déduire que la classe des ensembles récursifs primitifs est close par réunion, intersection, produit

cartésien et passage au complémentaire.

1.1.3 Prédicats définissables au premier ordre par quantification bornée

On considère ici un sous-ensemble de prédicats récursifs primitifs qui contient la plupart des pré-

termes un prédicatR(x1,...,xk) est dansRs"il est définissable par une formule du premier ordre sur la

signature {Å,£} et dont toutes les quantifications sont bornées par un polynôme enx1,...,xk.

Par exemple, un nombrepest premier s"il satisfait : pest premier´p¸2^8x·p8y·p¡x¢yAEp!¡xAE1_xAEp¢¢.

De même,xdivisey, notéxjys"écrit :xjy´9z·y x¢zAEy. De façon générale, la plupart des prédicats

arithmétiques naturels sont dansR.

Enfin, en utilisant la clôture par minimisation bornée et par récurrence primitive on montre à partir

de l"exemple précédent que la fonction p :N!Nqui ànassocie p(n) (noté pn) lenÅ1-ème nombre

premier est bien récursive primitive (p

0AE2, p1AE3, ...). Il suffit de remarquer que lenÅ1-ème nombre

premier est forcément borné par p n!Å1 (la factorielle est récursive primitive). La définition de p se fait alors par récurrence : p(0)AE2 et p(nÅ1)AE¹x·p(n)!Å1.[xest premier^xÈp(n)].

Exercice 3 (division euclidienne)Montrer que que le prédicat de divisibilitéjest récursif primitif,

et que les fonctions quotient :N2!N(quotient de la division denparp), reste :N2!N(reste de la division denparp) sont des fonctions récursives primitives.

1.1.4 Premiers codages

Les paramètres des fonctions récursives primitives sont des entiers, et ce sera encore le cas pour

les diverses notions de fonctions calculables que nous allons étudier. Il est cependant bien évident que

la notion de calcul dépasse de loin ce cadre restreint. Dans un sens, un modèle de calcul général doit

pouvoir prendre en entrée des objets finis de natures très différentes : nombres autres qu"entiers, mots

intuitivement un sens dans tous ces contextes. De même, clairement, les fonctions calculables doivent

pouvoir, à travers une représentation finie (les programmes qui les calculent) être considérées comme

des paramètres valides d"autres fonctions calculables.

Dans cette section, on va montrer comment représenter à l"aide d"entiers (on dira souvent " co-

der »), tout d"abord les couples etn-uplets, puis les listes - c"est-à-dire les suites finies - d"entiers. Ces

codages se manipulent par des fonctions récursives primitives, c"est-à-dire que les fonctions usuelles,

(v. provisoire 21 septembre 2021 18: 53)8par exemple sur les listes (longueur,i-ème élément, sous-liste, etc) sont représentées par des fonctions

récursives primitives. De plus ces codages permettent d"établir de nouvelles propriétés de clôture pour

les fonctions récursives primitives, définition par récurrence en fonction d"un entier strictement plus

petit (qui n"est pas nécessairement le prédécesseur) par exemple. La méthode utilisée pour les listes se

généralise à des structures plus complexes comme les arbres étiquetés, ce que l"on verra dans la partie

3.2

La bijection de Cantor

On appelle®la bijection de CantorN£NdansN, définie par :

®(n,p)AE(nÅpX

iAE0i)ÅpAE(nÅpÅ1)(nÅp)2 Åp

On vérifie facilement que®est bijective, strictement croissante pour ses deux entréesnetpet qu"elle

est récursive primitive. Ona égalementn·®(n,p) etp·®(n,p). L"application étant bijective, on peut012345012345 012 345
6789

1011121314

151617181920

npFonction®de couplage de Cantordéfinirdeuxprojections¼1et¼2vérifiant pour tout entiercet tout couple d"en- tiers (n,p) :

®(¼1(c),¼2(c))AEc,

1(®(n,p))AEn

2(®(n,p))AEp

En effet :

1(x)AE¹z·x.[9t·x®(z,t)AEx]

2(x)AE¹t·x.[9z·x®(z,t)AEx].

On peut alors définir par récurrence sur

k¸1 les fonctions®k:Nk!Npar :

1(n)AEn

kÅ1(n1,...,nkÅ1)AE®2(n1,®k(n2,...,nkÅ1)) ( en particulier®2AE®). correspondantes, notées¼k ipour 1·i·ksont définies par : pour 1·iÇk,¼k i¡1;¼k kAE¼2±¢¢¢±¼2|{z} k¡1(en particulier¼21AE¼1et¼22AE¼2). On pose®k(x1,...,xk)AEhx1,...,xkiet on utilisera le plus souvent cette dernière écriture.

Cette famille de fonctions ne permet pas, telle quelle, de définir une bijection de l"ensemble des

suites finies, les listes de l"informatique.

Un codage bijectif des suites finies

Pour coder les suites finies d"entiers de taille arbitraire, ou listes d"entiers, on utilise à nouveau le

codage des couples.

1.1. Fonctions récursives primitives(v. provisoire 21 septembre 2021 18: 53)9::

n 1:: n 2:: n k[]Le principe du codage est illustré par le schéma ci-contre. Le code de la liste vide (noté []) est 0, le code d"une liste non vide est donné par le couple constitué de premier élément de la liste et du code du reste de la liste, et ce couple doit

être non nul.

La fonction cons :N2!Nassocie àxetyl"entier notéx::y, elle est définie par : x::yAE1Å®(x,y) (pourtail) les fonctions vérifiant : hd(0)AE0 hd(x::y)AExtl(0)AE0 tl(x::y)AEy La fonction liste de l"ensembleSdes suites finies d"entiers dansNest définie inductivemement, on note [a0;...;an]AEliste((a0,...,an)) :quotesdbs_dbs45.pdfusesText_45
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