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NOMBRES COMPLEXES (Partie 1)

b) et c) : Démonstrations analogues en passant par les coordonnées des vecteurs. Autres exemples : II. Conjugué d'un nombre complexe.



Conjugué dun nombre complexe - Un doc de Jérôme ONILLON

Corollaire : les seuls complexes qui sont leurs propres conjugués sont les nombres réels. En effet : ( ). Les seuls complexes dont la partie imaginaire est 



Nombres complexes (partie 1) - Editions Ellipses

Le conjugué d'une somme est la somme des conjugués. Démonstration. On note z = a +ib et z = a +ib où aa



Nombres complexes (partie 1)

Le conjugué d'une somme est la somme des conjugués. Démonstration. On note z = a +ib et z = a +ib où aa



Nombres complexes

19 sept. 2012 Soit z = a + ib un nombre complexe on appelle conjugué de z



Forme trigonométrique dun nombre complexe – Applications

Propriété 1 : Soient A et B deux points d'affixes respectives zA et zB. Alors le vecteur. ???. AB a comme affixe zB ? zA. Démonstration :.



Forme trigonométrique dun nombre complexe. Applications Niveau

- Démonstration -. Exercice: Montrer que les points A(-2i) B(-2-5i) et C(4+4i) sont alignés. 4°) Equations du Second degré dans C a) Equation du type az2+bz+c 



Nombres Complexes

NOMBRES COMPLEXES. 1.1.1.4 Complexe conjugué et Module. Définition 1.1.3 Soit M ? R2 un point d'affixe z = a + bi. Alors le point M symétrique de M par.



Nombres complexes

Le conjugué de z est le nombre complexe de forme algébrique a – bi. On le note ¯z. démonstration Soient a b



Chapitre 5 : Nombres complexes

12 nov. 2013 Soit z = a + ib un nombre complexe on appelle conjugué de z



[PDF] NOMBRES COMPLEXES (Partie 1) - maths et tiques

Définition : Soit un nombre complexe z = a + ib On appelle nombre complexe conjugué de z le nombre noté z égal à a ? ib Exemples :



[PDF] NOMBRES COMPLEXES (Partie 2) - maths et tiques

Alors le module de z est égal à la distance OM Propriétés : Soit z et z ' deux nombres complexes a) z 2 = zz b) z = z c) ?z = z Démonstrations :



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Définition : deux nombres complexes sont dits conjugués s'ils ont la même partie réelle et des parties imaginaires opposées Le conjugué du nombre complexe z se 



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V a pour affixe kz b) Conjugué Définition Soit z un nombre complexe de forme algébrique a + ib On appelle conjugué de z le nombre complexe noté



[PDF] Conjugué dun nombre complexe - La taverne de lIrlandais

Vestiges d'une terminale S - Conjugué d'un nombre complexe - Un doc de Jérôme ONILLON Un nombre complexe son conjugué ses parties réelle et imaginaire



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Le conjugué d'une somme est la somme des conjugués Démonstration On note z = a +ib et z = a +ib où aa bb 



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19 sept 2012 · Soit z = a + ib un nombre complexe on appelle conjugué de z Enfin d'après la démonstration faite l'égalité dans l'inégalité de 



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Les nombres de ! sont appelés nombres complexes La démonstration dépasse amplement le niveau de terminale Conjugué d'un nombre complexe



[PDF] Les nombres complexes

I Nombres complexes et représentation La démonstration est immédiate IV Complexes Si ? < 0 alors l'équation a deux solutions complexes conjugués :



[PDF] Nombres complexes - Exo7 - Cours de mathématiques

Il n'y pas d'ordre naturel sur il ne faut donc jamais écrire z ? 0 ou z ? z 1 5 Conjugué module Le conjugué de z = a +i b est ¯z = a ?i b 

  • Comment montrer que deux nombres complexes sont conjugués ?

    Pour un nombre complexe �� = �� + �� �� , son conjugué, �� , est défini par �� = �� ? �� �� .
  • Quel est le module de i ?

    Le module d'un réel est sa valeur absolue. Le module de 1 + i est ?2.
  • Comment calculer le module d'une somme ?

    Définition : Module d'un nombre complexe
    Le module d'un nombre complexe �� = �� + �� �� est défini par �� = ? �� + �� . ? ? . Si �� est un nombre réel, son module est simplement sa valeur absolue.
  • En mathématiques, le conjugué d'un nombre complexe z est le nombre complexe formé de la même partie réelle que z mais de partie imaginaire opposée.
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Nombres complexes

PTSI B Lycée Eiffel

19 septembre 2012

Les nombres remarquables sont de sortie en discothèque. ets"amusent comme des fous, maisreste scotché au bar. va alors voiret lui dit : " Allez, viens dansC! »

Introduction

Pour ce deuxième chapitre de l"année, nous allons revenir sur une notion que vous avez déjà

abordée l"an dernier, celle de nombres complexes. Ces derniers forment un outil fondamental en

mathématiques, à la fois d"un point de vue théorique et d"un point de vue pratique (notamment

en géometrie, comme on le verra un peu plus loin). Mais avant de commencer les explications, une

petite question : pourquoi avoir " inventé » de toutes piècesces nombres complexes? Les différents

ensembles de nombres sont apparus historiquement de façon relativement naturelle pour résoudre

des problèmes concrets : les entiers naturels servent tout simplement à compter, les entiers relatifs

deviennent nécessaires dès qu"on veut quantifier de façon unpeu abstraite des échanges commerciaux,

et les rationnels apparaissent dès qu"on cherche à diviser en plusieurs parts une quantité entière. Enfin,

les réels permettent de graduer une droite et sont donc utiles pour se repérer (ils apparaissent par

ailleurs assez rapidement dans des problèmes de géometrie :diagonale d"un carré ou périmètre d"un

cercle). Les complexes, eux, ont été d"abord introduits pour permettre de résoudre des équations, les

autres applications n"apparaissant qu"ensuite. En effet, on sait bien par exemple que tout nombre

positif possède une racine carrée réelle (autrement dit, l"équation2=admet une, et même deux,

solutions réelles si 0), mais qu"en est-il pour les nombres négatifs, et notammentpour1?

L"ensemble des nombres complexes possède l"étonnante propriété que toute équation polynomiale y

admet (au moins) une solution.

Objectifs du chapitre :

maitrise du calcul algébrique sur les nombres complexes : résolution d"équations, utilisation

alternée de la forme algébrique et de la forme trigonométrique dans la résolution de problèmes.

compréhension du lien entre trignonométrie et nombres complexes via la notation d"exponen- tielle complexe. résolution de problèmes géométriques à l"aide des nombres complexes.

1 L"ensemble des nombres complexes, structure et opérations

1.1 Définitions

Définition 1.L"ensemble desnombres complexes, usuellement notéC, est constitué de tous les nombres de la forme+, oùetsont deux réels quelconques. Il est muni des deux opérations 1 suivantes : l"addition définie par(+) +(+) =++ (+)et la multiplication définie par

Remarque1.Autrement dit, le nombrevérifie2=1et les opérations vérifient les propriétés

usuelles. Théorème 1.Propriétés des opérations usuelles sur les nombres complexes.

L"addition est associative, commutative et a pour élément neutre0 + 0(désormais noté plus

simplement0), c"est-à-dire que, pour tout nombre complexe, on a+ 0 = 0 +=. La multiplication est associative, commutative et a pour élément neutre1 + 0(noté1). La multiplication est distributive par rapport l"addition. Tout nombre complexeadmet un opposé noté. Tout nombre complexe non nuladmet un inverse noté 1 ou1.

Démonstration.

Les propriétés de l"addition découlent immédiatement de celles de l"addition sur les réels.

Posons1=+;2=+et3=+trois nombres complexes, on a12= (+)(+) = ()+(+) = (+)(+), donc le produit est bien commutatif.

De même(12)3= (()+(+))(+) =+(++)

et1(23) = (+)(()+(+)) =+(++). Les deux résultats étant les mêmes, le produit est bien associatif. La distributivité est à nouveau un calcul sans difficulté :1(2+3) = (+)(++(+)) = (+)(+)+((+)+(+)) =+(+)++(+) =12+13. Enfin, l"opposé du complexe+est sans difficulté le complexe; et l"inverse deest le complexe

2+2. En effet,()(+) =22.

Remarque2.On identifie souvent l"ensembleRdes nombres réels comme un sous-ensemble deCen

associant à un réelle nombre complexe+ 0. Les opérations définies plus haut prolongent alors

la somme et le produit sur les réels. Définition 2.Soit=+un nombre complexe. Le réelest appelépartie réellede, et noté Re (). Le réelest appelépartie imaginairede, et notéIm ().

Définition 3.Un nombre complexe de partie réelle nulle est appeléimaginaire pur, et on noteR

l"ensemble des nombres imaginaires purs.

Remarque3.Un nombre complexe est déterminé de façon unique par ses parties réelle et imaginaire,

ce qui mène à l"identification suivante : Définition 4.À tout nombre complexe=+, on peut associer le pointdu plan (muni d"un repère orthonormé) de coordonnées(). Le pointest appeléimagedu nombre complexe, et le nombreaffixedu point.

1.2 Conjugaison

On peut définir sur les nombres complexes une autre opérationqui sera la première pour laquelle

nous aurons une interprétation géométrique simple : Définition 5.Soit=+un nombre complexe, on appelleconjuguéde, et on note , le nombre. Proposition 1.La conjugaison est compatible avec la somme et le produit : pour tous nombres complexeset, +=+et=. De plus, la conjugaison est involutive, c"est-à-dire que 2

Démonstration.Soit=+et=+, on a+=++(+) =+(+) =

+;=+(+) =(+)et= ()() = (+). La dernière propriété est tellement évidente que je vous épargne le calcul. Proposition 2.Pour tout nombre complexe, on a+= 2Re ()et= 2Im (). Par conséquent,est un nombre réel si et seulement si= etest imaginaire pur si et seulement si=

Démonstration.Comme=+et

=, on a bien+= 2= 2Re (), et= 2=

2Im ().

Proposition 3.Soitun nombre complexe etson image dans un repère orthonormal du plan.

Alors l"image de

est le symétrique depar rapport à l"axe des abscisses. Démonstration.C"est une conséquence immédiate du fait que le symétrique de()par rapport

à l"axe des abscisses est().

1.3 Module

Définition 6.Lemoduled"un nombre complexe=+, noté, est le réel positif 2+2.

Démonstration.On a bien

= (+)() =2+2. Remarque4.Le calcul précedent devrait vous rappeler quelque chose : ona1=

2. On utilise

cette propriété pour "simplifier» les quotients de deux nombres complexes en multipliant numérateur

et dénominateur par le conjugué du dénominateur, par exemple : 2 +

34=(2 +)(3 + 4)34=2 + 115

Remarque5.Pour un nombre réel, le module coincide avec la valeur absolue, ce qui explique que la notation soit la même. Proposition 4.Pour tous nombres complexeset, on a=. Si= 0,??? =. De plus,= , et= 0= 0.

Démonstration.En effet,=

==. Le quotient se fait de la même façon.

Le fait que=

découle immédiatement de la définition. Enfin, pour que=+= 0, il faut avoir2+2= 0, ce qui ne se produit que si== 0, donc si= 0. Remarque6.Siest l"image dedans un repère orthonormé d"origine, le module dereprésente tout simplement la distance. Proposition 5.Soitun nombre complexe, alorsRe ()?etIm ()?.

Démonstration.C"est évident en utilisant la remarque précédente, puisqueRe ()etIm ()repré-

sentent les distances deaux projetés orthogonaux desur les axes du repère.

Théorème 2.Inégalité triangulaire

Soientetdeux nombres complexes, alors ?+?+. De plus, l"inégalité de droite est une égalité si et seulement si=(R) ou= 0. 3 Démonstration.Commençons par l"inégalité de droite :+2= (+)(+) =2+2+ 2Re ( )?2+2+ 2= (+)2. Tous ces modules étant des réels positifs, l"inégalité triangulaire en découle par passage à la racine carrée.

L"inégalité de gauche est en fait presque la même que celle dedroite. En effet, appliquons cette

dernière àet, on obtient?+, donc ?. En inversant le rôle deet, on a de même ?, ce qui permet d"ajouter la valeur absolue au membre de gauche. Ne reste plus qu" remplacerenpour la forme de l"énoncé.

Enfin, d"après la démonstration faite, l"égalité dans l"inégalité de droite se produit exactement quand

Re ( ) =, ou encore quandIm () = 0, donc siRe ()Im ()Im ()Re () = 0. Autrement dit, les couples(Re ()Im ())et(Re ()Im ())sont proportionnels, ce qui signifie que les images des complexesetsont alignés avecdans le plan complexe. Cela correspond exactement à la condition donnée.

Remarque7.On peut facilement généraliser l"inégalité à plus de deux nombres complexes :1+

+?1++. Cette inégalité triangulaire généralisée se prouve par récurrence.

Une dernière application géométrique du module, la définition des cercles dans le plan complexe :

Proposition 6.Soitun complexe,son image etun réel positif. L"ensembledes points du plan d"affixevérifiant=(respectivement?et ) est le cercle (respectivement le disque fermé et ouvert) de centreet de rayon. Démonstration.C"est évident dès qu"on a constaté quereprésentait la distance.

Exemple :On peut passer de ce type d"équation de cercle à une équation cartésienne (faisant

intervenir les deux corordonnées sous la forme()) par un calcul élémentaire. Faisons-le sur un

exemple, celui du cercle de centre(1+)et de rayon2. En posant=+, on part de(1+)2=

4, soit(1)(

1+) = 4, donc(+1)(1+) = 4. Il ne reste plus qu"à développer :

2+++2++1++1 = 4, soit2+2222 = 0.

2 Complexes et trigonométrie

2.1 Groupe des complexes de module1

Définition 7.On noteUl"ensemble des nombres complexes de module1(ou nombres complexes unimodulaires). Cet ensemble est stable par produit et passage à l"inverse. Démonstration.Sietsont deux nombres complexes de module1, on a== 1, et 1=1 = 1, doncUest bien stable par produit et inversion.

Remarque8.Le produit complexe, restreint àU, est donc associatif, possède un élément neutre1,

et tout élément deUest inversible. Ce sont ces propriétés qui font deUce qu"on appelle un groupe

commutatif, notion que étudierons plus en détail dans un chapitre ultérieur. Définition 8.Soitun réel quelconque, on notele nombre complexecos+sin.

Proposition 7.Pour tous réelset, on a

==??1, et(+)=. De plus, U.

Démonstration.En effet,

= cos()sin() = cos() +sin() =, et d"après la formule que nous allons montrer juste après,=0= 1, donc=??1. La deuxième pro- priété découle imédiatement des formules d"addition pour lecoset lesin:= cos()cos() sin()sin()+(cos()sin()+sin()cos()) = cos(+)+sin(+). Enfin, la dernière affirmation

peut être démontrée de plusieurs façons, par exemple par calcul direct := cos2() + sin2() =

1. 4 Théorème 3.SoitU, alorspeut s"écrire sous la forme, oùest un réel unique modulo2. Démonstration.Comme= 1, le point(;)image dedans le plan appartient au cercle trigonométrique. On a donc= cos()et= sin(), oùest un angle défini à2près, et= Remarque9.Le réels"interprétant naturellement comme un angle, on utilise souvent la variable pour le paramétrage :U=[0;2[.

2.2 Argument d"un nombre complexe

Proposition 8.Tout nombre complexe non nulpeut s"écrire sous la forme, où= R+,

etest un réel défini à2près. Cette écriture est appeléeforme trigonométriquedu nombre

complexe. Démonstration.C"est une application immédiate du théorème du paragraphe précedent := et le complexe ayant pour module1, il peut s"écrire sous la forme. Définition 9.Le réelest appeléargumentdu nombre complexe, et noté()(il n"est pas unique). L"unique valeur deappartenant à l"intervalle];]est l"argument principalde, souvent noté(). Remarque10.Le nombre complexe0est donc le seul à ne pas posséder d"argument. Proposition 9.Les arguments vérifient les propriétés suivantes : arg() = arg() + arg( ) =arg() arg() = arg() + arg() arg? = arg()arg()

Démonstration.C"est en fait une simple redite des propriétés vues au paragraphe précédent. Si

=et=, on a les formes trigonométriques suivantes :=() =(cos() sin()) =(cos(+) +sin(+)) =(+); ==;==i(θ+θ), et de même pour le quotient.

2.3 Applications en trigonométrie

Proposition 10.Formules d"Euler.

quotesdbs_dbs31.pdfusesText_37
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