Tristan Tzara vingt-cinq poèmes
berthe mon éducation ma queue est froide et monochromatique mfoua loua la au brésil aux antilles si tu penses si tu es content lecteur tu deviens pour ...
945 CHANSONS + 2TITRES
BONHEUR EST ENTRÉ DANS MON COEUR (LE ) 44 De son pull over vous mettent la tête à l'envers ! ... Pour que d'un homme je devienne une brute.
Vingt-cinq-et-un poèmes Vingt-cinq-et-un poèmes 21 poèmes Vingt
berthe mon éducation ma queue est froide et monochro si tu penses si tu es content lecteur tu deviens pour un ... qui est une maladie ...
POÉSIES COMPLÈTES
les ressorts du cerveau sont des lézards jaunis qui se liquéfient parfois le pendu si tu penses si tu es content lecteur tu deviens pour un instant.
Des chansons populaires chez les anciens et chez les Français
4/ Gallica constitue une base de données dont la BnF est le Si Bacchustrouble ma tête
« De la musique avant toute chose ?»
30 janv. 2016 elle est si intimement liée à la vie humaine c'est parce qu'elle joue ... I – 4 – « Je ne pense qu'à ça / 4
Stéphanie Chanvallon Anthropologie des relations de lHomme à la
(ce qui est un réflexe de défense et non de courage) ni pour mon irrépressible révolte lorsque je vois supprimer la nature : on me tue mon.
Étude et analyse des besoins pour lélaboration dun outil de Suivi et
18 oct. 2013 la nature humaine c'est ce qui a dominé quand j'étais malade et ensuite ce qui m'a complètement bluffé c'est la plasticité du cerveau et je ...
UNIVERSITE DU QUEBEC MEMOIRE PRÉSENTÉ À LUNIVERSITÉ
tête et à grafigner mon sac à dos— II y a un bruit qui je sais ne peut que l'horreur d'un éternel état de maladie mortelle qui m'habite— Qui est en moi ...
Albert Londres - Chez les fous
J'eus peur qu'il me montrât aussi les tuiles du Adieu ! fit Clerembault me remettant mon ... maladie
TRISTAN TZARA
POÉSIES COMPLÈTES
FLAMMARION
2PREMIERS POÈMES
3COUSINE, INTERNE AUPENSIONNAT...
Cousine, interne au pensionnat, vêtue de noir, col blanc, Je t'aime parce que tu es simple et que tu rêves, Parce que tu es bonne et que tu pleures et que tudéchires des lettres qui n'ont pas de sens Et que tu regrettes d'êtreloin des tiens et de faire tesétudes
Chez les religieuses où la nuit on n'a pas chaud. Les jours qui restent jusqu'aux vacances tu les comptes à nouveauEt tu te souviens d'une gravure espagnole
Sur laquelle une infante ou une duchesse de Bragance Se tient dans sa robe large, comme un papillon sur une corolle, Et s'amuse en donnant à manger à ses chats et attend un chevalier. Sur le tapis il y a des perroquets et d'autres petits animauxDes oiseaux tombés du ciel
Et couché près du fauteuil, lequel est en deuil, Là - mince et frissonnant - on voit un lévrier Comme une fourrure d'hermine glissée de quelque épaule.Elle veut la ramasser mais
Elle se rappelle et caresse le collier qu'elle aautour du cou Parce qu'elle aperçoit le chevalier - et c'est tout: S'approche du pupitre soeur Béatrice ou ÉvelyneProfesseur d'histoire ou de grec et latin
O pourquoi lorsqu'on est à la veille des vacancesO pourquoi passent les jours si lentement...
Les feuilles et les fleurs tombent comme arrachées d'un calendrier; La vie est triste, mais elle n'en est pas moins un jardin!Et l'infante ou la duchesse de Bragance
Se rendort ou perd son importance - car tu comptes Les jours qui restent - de demain jusqu'aux vacances. Moi je recommence ma lettre et je t'écris:Ma chère cousine, Je croyais entendre hier dans ma chambre ta voix tendre et câline*. * En français dans le texte. 4VACANCES EN PROVINCE
Sur le ciel les oiseaux immobiles
Comme les traces des mouches
Des valets bavardent devant la porte de l'écurie Les traces des bêtes, bouse et crottin ont fleuri sur le sentier Passent dans la rue le monsieur en noir avec sa filletteJoie des mendiants à la tombée du soir
Mais j'ai à la maison un polichinelleà clochettesPour distraire ma tristessequand tu me trompes
Mon âme est un maçonqui rentre du travail
Souvenir à odeur de pharmacie propre
Dis-moi vieille servantece qu'il y avait autrefoiset qui ne sera plus jamais Et toi cousine appelle mon attention quand chantera le coucouDescendons dans le ravin
Qui est Dieu lorsqu'il bâille
Mirons-nous dans le lac
Plein du frai vert des grenouilles
Soyons pauvres au retour
Et frappons à la porte de l'étranger
Comme le bec des oiseaux dans l'écorce du printempsOu bien n'allons plus nulle part
Deuil blanc chez la fille du voisin
5L'ORAGE ET LE CHANTDU DÉSERTEUR
ILa lumière a éclaté des obus
Et s'est brisée éclair en notre main
Comme la main de Dieu en cinq doigts elle s'estfendueNous rattrapons les troupeset les abattons
Nous foulons aux pieds les cadavres abandonnés dans la neige Nous ouvrons aux ténèbres noyées une fenêtre Par les vallées qui ont aspiré les ennemis comme des ventouses Et les ont tués jusque dans leur lointain le plus bleu.Le froid: ileffrite les os, ronge la chair
Nous laissons le cur pleurer.
Pourquoi glissons-nous le long de la montagne éventrée?Rugissant l'orage a déchaîné ses lions
Dans la forêt broyée
Le vent obscur pénètre jusqu'au fond du cur
Et d'éparses timbales nous attendons
Limpide et simple une parole sainte
Parmi les collines lépreuses, dans un ravin
C'est comme l'orbite d'un crâne
Nous avons abrité notre peur de l'orage
Et l'un d'entre nous s'est mis à discourir sans suiteLà-bas.
J'ai recueilli ses paroles - celles
Qui m'ont traversé comme des loups-garous les sérénités lunairesPour t'en faire des colliers de dents de requin
Qui suscitent des tourbillons de mauvais rêves.L'il mangé de rouille darde son feu
Nous entrons dans la gueule du lointain
Et sous la rangée des crocs du fort, les autresAttendent.
Il fait si noir que seules les paroles sont lumière. 6 IISous la suie du sapin, à l'écart,
Se lamente le chant du déserteur.
Quelle branche devint flûte commençant à pleurer? L'écume du froid durci s'agglomèreen rameaux de sel,Effrite les os, ronge la chair.
"Les poings serrés, le cou tendu,J'atteins à la séduction de la nuit muette;
Glaçon d'acier pleurant en immobilités de constellation,Les épées de l'âme elle les affûte.
La lumière a jauni comme dans une tulipe,
De quels draps les nuages ont-ils arraché les ténèbres bleuesOù je fuis mordu par les serpentsde la pluie
Afin que ma lumière arrive aux lointains illuminés?Sous des immensités de tristesse,
Ainsi que le tonnerre sous des voûtes asphyxié,Je suis un voyageur à l'âme obscurcie,
Obscurcie.
Âpre est ici le mal du pays;
Mais toi aussi regardecomme a fleuri, très sage,Dans ses langes stellaires d'argent,
Des saintes Écritures le petit enfant.
Pour moi seul la nuit n'est pas belle.
Lugubre, le chant d'esclave se fige au-dessus du régiment, On dirait que des chauves-souris ont apporté d'un cloître des lambeaux de nuit.Pour moi seul la nuit n'est pas belle,
Pour moi seul.
Regarde: en poussière et en âme s'en va mon corps, Car je languis après toi avec l'orage et le hurlement des sirènes, Plus haut que les nuages contre lesquels se sont écrasés les obus furieux. 7Si les peuples continuent de se faire la guerre,
Pourquoi pend-elle encore tellement rouge la lune,Sceau de Dieu sur le livre dela paix?
Les grenades déchiquettent le ciel, morceaux blêmes de bouclier, Mordent la glace des nuages et, tôles d'acier, croulent dans le brouillard, Les arbres se balancent comme des bateaux tirant sur leurs amarres, Les chauves-souris effeuillent la blanche marguerite de la lune,Le vent en disperse et déchire les pétales,
Pour moi seul la nuit n'est pas belle,
Pour moi seul. »
Le chant - pensée interrompue:
Le froid effrite les os, ronge la chair,
Laisse le cur pleurer.
8VIENS À LA CAMPAGNEAVEC MOI
Immeuble en construction avec des branches sèches comme des araignées dans les échafaudages Dresse-toi vers le ciel en toute sérénité Jusqu'à ce que les nuages te servent de rideaux Et que les étoiles imitent la satisfaction des lampes sur les balcons pleins de nuit. Entre deux marronniers chargés comme les gens qui sortent de l'hôpital Le cimetière juif a poussé parmi les pierres;Au-delà de la ville, sur la colline
Comme des vers se traînent les tombeaux.
Le dog-cart jaune nous attend devant la gare
En moi se cassent des roseaux avec un bruit de papier froissé Je voudrais lentement disparaître au long du pays Et voir mon âme hésiter comme le danseur sur sa corde.Errent dans les bois
Des mendiants tziganes à la barbe de cendre
Et l'on a peur quand onles croise
À l'heure où le soleil frotte sa paupière contre les sentiers. Nous irons à cheval des journéesentières,Nous ferons halte dans des auberges grises,
Là on lie beaucoup d'amitiés
Et la nuit on couche avec la fille de l'aubergiste. Sous les noyers - où passele vent lourd comme un jardin de fontainesNous jouerons aux échecs
Ainsi que deux vieux pharmaciens
Et ma soeur lira les journaux dans le hamac.
Nous nous mettrons tout nus sur la colline
Pour que le prêtre se scandalise et que les fillesse réjouissent Nous nous promènerons comme les agriculteurs avec de grands chapeaux de pailleNous nous baignerons près de la roue du moulin
9Nous nous étendrons sans gêne au soleil
On nous volera les habits
Et les chiens aboieront après nous.
10CHANT DE GUERRE
Des épouvantails d'oiseaux ont poussé sur les champsLà où se nouent les sillons d'airain.
Qu'as-tu à traîner dans les étables
En écoutant le cor des gardes forestiers?
La sécheresse
A brûlé l'herbe dans mon âme
Mère,
Et j'ai peur.
- C'est que tu traînes par ici et que te brûleLe vent d'automne.
Nous nous hâtons vers les frontières,
Devant les églises nous ne faisons plus le signe de la croix;Nos amoureuses
Si elles pouvaient se muer en eau de fontaine, en ombre de noyersPour que nous nous arrêtions...
Mère,
Je ne cesse de pleurer comme une fin de gamme
Tant la route est dure
Tant on nous y presse.
Et si mal, si mal avons-nous aux genoux
Et ailleurs...
Le vent nous enfonce ses ongles dans les yeux
Pour nous faire éclater les prunelles comme des grenades.Ici les troupes firent halte à midi
Et se dispersèrent ainsi que le ruisseau dans un marécage Brûlée est la terre, tellement on pense avec douleur à sa maison, Elle fermente en profondeur comme le péché dans un sein de jeune fille,quotesdbs_dbs31.pdfusesText_37[PDF] INSPECTION GENERALE DES FINANCES
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