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Revue transatlantique

d"études suisses

6/7 · 2016/17

Diglossies suisses et caribéennes

Retour sur un concept (in)utile

Manuel

MEUNE, Katrin MUTZ

Université de Montréal

Revue tra

nsatlantique d'études suisses 6/7 .201 6/17

Éditeurs:

Manuel Meune (manuel.meune@umontreal.ca)

Katrin Mutz (katrin.mutz@uni-bremen.de)

Directeur de la revue

: Manuel Meune

© 201

7 - Section d'études allemandes

Département de littératures et de langues du monde

Faculté des arts et des sciences

Université de Montréal

ISSN - 1923-306X

3

SOMMAIRE

___________ Avant-propos / Vorwort ...................................................... .......................... p. 5 Manuel MEUNE / Katrin MUTZ, " Les hauts et les bas de la diglossie: quelques perspectives

transatlantiques » ...................................................................................... p. 7-12

Perspektiven » ....................................................................................... p. 13-19

1. Le contexte suisse .................................................................. p. 21
Raphael BERTHELE / Magalie DESGRIPPES, " À quoi (bon) cantonner les dialectes? L'allemand, ses standards et ses dialectes dans le débat politico-linguistique en Suisse » ............... p. 23-37

Rebekka STUDLER, " Diglossia or bil

ingualism: High German in German-speaking Switzerland

from a folk linguistic perspective » ............................................................... p. 39-57

Manuel M

EUNE, " Continuum dialectal, diglossie et bilinguisme. Les représentations des parlers alémaniques et de l'allemand standard dans la région bâloise » .............................. p. 59-86

Helen C

HRISTEN, " 'Grü(e)zi' trifft 'Grüss Gott'. Unter welchen Bedingungen in der Deutsch-

schweiz (doch) Hochdeutsch gesprochen wird » .............................................. p. 87-102

Josianne V

EILLETTE, " Dynamiques de cohabitation et relations asymétriques entre groupes

linguistiques en terre fribourgeoise: la diglossie, une question secondaire? » ......... p. 103-121

Claudine B

ROHY, "'Le suisse-allemand, ça s'apprend pas, ça s'acquiert'? Suivre des cours de

dialectes alémaniques à l'Université de Fribourg » ......................................... p. 123-136

Natalia BICHURINA, " Entre transformation et disparition de la diglossie: les dynamiques bi-

lingues dans la transmission du francoprovençal en Suisse et en Vallée d'Aoste »...... p. 137-154

2. Le contexte caribéen ......................................................... ..................... p. 155

Darline

C

OTHIÈRE, " Le créole et le français en Haïti: peut-on encore parler de diglossie? » ......

p. 157 -164 Hugues SAINT-FORT, " Bourdieu plutôt que Ferguson. Le 'marché linguistique' haïtien:

fonctionnement, idéologie, avenir » ............................................................ p. 165-176

Revue transatlantique d"études suisses, 6/7, 2016/17 4

Michel D

EGRAFF, " La langue maternelle comme fondement du savoir. L'Initiative MIT-Haïti: vers une éducation en créole efficace et inclusive » .......................................... p. 177-197

Robert B

ERROUËT-ORIOL, " Das Recht auf die Muttersprache in einem nicht-monolingualen

Land: eine Bilanz über die Unterrichtssprachen in Haiti » ................................. p. 199-211

Émilie U

RBAIN, " Hiérarchisation des langues et des locuteurs: différenciation sociale et discours

sur la langue dans la francophonie louisianaise depuis la Guerre de Sécession » ....... p. 213-234

Stéphane T

ÉROSIER, " Apprendre une L3 dans le contexte diglossique de la Martinique: rôle

mineur pour langue minorée » .................................................................. p. 235-252

Alan C

RANSHAW, " Shifting diglossia on Curaçao. Perceptions of Papiamentu speakers educated in Dutch .................... p. 253-265

Caroline

P ATZELT, " Zwischen traditioneller Umgangssprache und Lingua France der Migranten:

Katrin M

UTZ, " Diasporische Diglossie am St.-Lorenz-Strom? Sprachverhalten und Sprach- einstellungen von Mon trealern haitianischer Herkunft » ................................... p. 289-311 3. Épilogue ........................................................................ ..................... p. 313

Manuel M

EUNE, " De la visibilité des langues en contexte de bilinguisme diglossique: le paysage

linguistique à Port-au-Prince et à Bâle »....................................................... p. 315-350

Avant-propos / Vorwort

Avant-propos

Les hauts et les bas de la diglossie: quelques perspectives transatlantiques

Voilà déjà plus de soixante ans que le concept de 'diglossie' a fait florès sous l'impulsion des linguistes

Charles Ferguson et Joshua Fishman. Lorsqu'il est question de ce terme, de nombreux textes continuent de

citer les deux articles fondateurs de 1959 et 1967. On peut y voir à la fois le signe que le concept, tout

imparfait qu'il peut être, reste utile, mais aussi le signe qu'il reste trop peu répandu hors des cercles de

linguistes pour être utilisé sans référence à ses 'créateurs' - et que son utilité est donc restée limitée.

Un concept évolutif et des contextes changeants

À l'origine, le concept par lequel Ferguson souhaitait insister sur la répartition fonctionnelle entre langue

formelle surtout écrite (high variety) et langue orale utilisée en situation informelle (low variety) s'appliquait à

quatre contextes et quatre couples de langues apparentées, en particulier sur le plan lexical: 1) le français et

le créole en Haïti; 2) l'allemand standard et le suisse-allemand en Suisse; 3) l'arabe littéraire et l'arabe

dialectal dans le monde arabophone; 4) la 'langue pure' (la katharevousa) et la 'langue populaire' (la

démotique

) dans le monde grec. Le terme 'diglossie' avait ensuite été élargi par Fishman à des couples de

langues non génétiquement liées, avant d'être appliqué à des contextes linguistiques très variés. Le terme a

aussi été critiqué, pour deux raisons principales: 1) son application semble difficile à mesure que certains contextes diglossiques se révèlent plus

complexes - statut politique ambigu ou co-officialité des langues; présence de langues tierces; 'conquête de

l'écrit' par la 'langue basse' et prestige accru (après une standardisation ou de façon spontanée dans la

communication électronique); accès plus facile à la 'langue haute' sous sa forme orale dans certains médias

modernes, etc.; 2) une situation linguistique de type diglossique peut être perçue comme 'moins digne', en particulier à

cause des concepts de high variety et low variety qui, symboliquement, semblent maintenir en état d'infério-

rité les variétés linguistiques historiquement moins prestigieuses (ainsi que leurs locuteurs) et figer les

perceptions en suggérant que la standardisation ou l'officialisation d'une 'langue basse' n'est ni possible ni

souhaitable. Dans cette perspective, la 'diglossie' n'est qu'une forme de bilinguisme dans laquelle l'emploi

des deux langues suit des règles particulières, et le désir de remplacer le terme par un autre peut traduire

une approche performative visant à modifier la réalité sociolinguistique. On retrouvera dans les contributions qui suivent certaines de ces critiques, mais on se demandera aussi

s'il n'existe pas une façon neutre et désidéologisée d'utiliser le concept de 'diglossie', dès lors qu'on a

affaire, dans une société donnée, à l'utilisation de deux systèmes linguistiques ayant chacun un statut

sociopolitique différent - que ces langues soient maîtrisées par l'ensemble de la population ou non. Ceci ne

signifie toutefois pas qu'un contexte diglossique ne peut pas - comme toute forme de coexistence

linguistique - évoluer et faire l'objet de nouveaux aménagements. En tout état de cause, le constat de

diglossie ne doit être vu comme une injonction à pérenniser celle-ci, en même temps que les rapports

sociaux qu'elle traduit. Le créole entre spécificité et normalité Ce numéro de la Revue transatlantique d'études suisses est pensé un peu comme un retour aux sources, au sens où il est rare qu'on se penche conjointement sur les contextes qui ont jadis permis à Ferguson de développer son approche. Nous ne pouvons ici traiter de l'arabe et du grec, mais nous

souhaitons comparer les contextes suisse et caribéen. A priori, il y a peu de choses en commun entre la

situation sociolinguistique de la Suisse et celle - du reste très diversifiée - de la Caraïbe, comprise dans un

sens large qui englobe à la fois l'Arc antillais et certaines régions côtières du continent américain, autour du

Revue transatlantique d"études suisses, 6/7, 2016/17 8 golfe du Mexique et au -delà (Plateau des Guyanes). Les créoles, ceux qui ont le français comme base

lexicale tout comme les autres, sont le fruit du système esclavagiste (lié à l'économie de plantations) et du

choc entre les langues coloniales et diverses langues africaines. Si les locuteurs de créoles à base française

évoquent souvent leur créole en le rapprochant résolument du français (ceux de Sainte -Lucie ou de la

Dominique parlent parfois de broken French), les créoles dont il sera surtout question ici (haïtien, martini-

quais, louisianais et guyanais) sont généralement considérés par les linguistes non pas comme des

dialectes du français, mais comme des langues distinctes à l'évolution unique. Les structures grammaticales

semblent en effet se distinguer aussi bien du substrat que co nstituent les langues des Africains déportés

(langues dont il semble ne rester que très peu de traces) que du superstrat qu'est le français (qui fournit à lui

seul près de 90

% du matériau lexical). Cependant, la question de savoir dans quelle mesure les langues créoles, du point de vue typologique,

constituent un groupe linguistique distinct reste très controversée parmi les chercheurs créolistes - sachant

que dans la linguistique traditionnelle, la grammaire constitue l'élément central qui permet de dé

finir les

différents types de langue. La question connexe de la filiation généalogique est tout aussi controversée

: les

langues créoles à base romane sont-elles ou non 'filles' des langues romanes? Seraient-elles donc des

langues 'néo

-romanes', de la même façon que les langues romanes sont parfois qualifiées de langues 'néo-

latines'? Si l'on se penche sur quelques ouvrages de référence récents en linguistique romane, l'image

qu'on obtient est assez contrastée - au sein même de la recherche dans les universités germanophones.

Gabriel et Meisenburg (2007, 59)

1 voient ainsi dans les langues créoles un " type linguistique particulier », mais Bossong (2008, 30) 2 tend à les classer dans la même famille que leurs langues d'origine respectives, et il enrichit la fam ille traditionnelle des langues romanes en leur adjoignant un groupe linguistique 'créolo roman' (" Kreol-Romanisch »). Quant à Glessgen (2008, 52), 3 il distingue, d'une part, les langues romanes

" proprement dites » et, d'autre part, les langues créoles à base romane. Pour lui, l'étude de ces derniers

relève de la linguistique générale plutôt que de la linguistique romane, en raison des différences d'ordre

typologique entre les créoles et les langues qui fournissent la base lexicale (français, portugais ou

espagnol). Au-delà des aspects strictement linguistiques, certains spécialistes de créole décèlent une dimension

politique ou idéologique dans le traitement des créoles comme objets 'exotiques' appartenant à une classe

typologique 'à part' au motif que leur contexte de naissance est particulier, et s'étonnent que les créoles à

base romane ne fassent généralement pas partie de la famille 'officielle' des langues romanes. Michel

DeGraff fait valoir qu'historiquement, la catégorisation des langues telle qu'elle a été conçue en Europe

reflète la hiérarchisation plus ou moins latente des peuples et des cultures. Si ce statut d''exception' attribué

aux créoles n'est sans doute pas sans effets sur leur perception comme 'langues inférieures', tant chez les

locuteurs que chez les non-locuteurs de créole, les langues créoles peuvent néanmoins également être un

symbole identitaire central et positif, en raison de leur fonction de véhicule par excellence de l'histoire

complexe - et souvent douloureuse - des divers peuples caribéens.

Créole vs

suisse-allemand: parallèles et différences d'ordre historique

Quoi qu'il en soit, face au créole, le suisse

-allemand, si particulier soit-il, n'apparaît pas comme le

symbole par excellence d'une expérience unique dans l'histoire de l'humanité. De plus, son histoire est

beaucoup plus ancienne et les conditions de sa naissance sont plus difficiles à dater. Contrairement, par

exemple, au créole haïtien, le suisse -allemand n'est habituellement pas perçu par les linguistes comme une

langue distincte dont les amarres auraient été rompues avec une 'langue mère' - comme ce peut être le cas

du néerlandais, historiquement lié aux dialectes bas-allemands. Ceci n'empêche toutefois pas les locuteurs

de suisse

-allemand de considérer celui-ci parfois comme une 'langue à part entière' plutôt que comme un

dialecte de l'allemand, car dans ce cas comme dans tant d'autres, les logiques identitaires et les représen-

tations linguistiques des 'profanes' ne coïncident pas forcément avec le discours d es scientifiques (lui-même

hétérogène) sur les critères de catégorisation des langues. En termes linguistiques, le dialecte alémanique

de Suisse se présente comme un ensemble de parlers appartenant au domaine de l'allemand supérieur

(Oberdeutsch); il est marqué par l'appartenance séculaire à un ensemble politique qui lui a assuré une

1 Gabriel, Christoph/Meisenburg, Trudel, 2007, Romanische Sprachwissenschaft, Stuttgart: UTB. 2 Bossong, Georg, 2008, Die romanischen Sprachen. Eine vergleichende Einführung, Hamburg: Buske. 3

Glessgen, Martin-Dietrich, 2008, Linguistique romane. Domaines et méthodes en linguistique française et romane,

Paris: Colin.

" Avant-propos » 9 certaine cohésion et pérennité, la Confédération suisse - tandis que plus au nord, en particulier sous

l'impulsion de Luther, se constituait une langue devenue peu à peu la langue écrite commune de l'espace

germanophone. Si les sociétés diglossiques sont nombreuses dans les Caraïbes, elles deviennent rares en Europe

occidentale, et la Suisse, avec sa diglossie très dynamique, fait figure d'exception. De ce point de vue, la pe tite république alpine (41 285 km 2 ) se rapproche donc tout particulièrement d'Haïti, petite république antillaise (21

750 km

2 , soit un tiers de l'île d'Hispaniola) sur laquelle il convient d'insister. Certes, il existe des différences notables entre les de ux contextes. Ainsi, l'éventuelle fin de la diglossie en Haïti, à laquelle

aspirent ceux qui souhaitent que le créole devienne une 'vraie langue officielle', voire la seule, peut être

interprétée comme un désir de mener à son terme la décolonisation, alors que la question diglossique, en

Suisse, ne peut se poser dans les mêmes termes. Car si la Suisse s'enorgueillit d'être l'une des démocraties

européennes les plus stables depuis 1848, tout autant qu'Haïti se montre fière d'être devenue en 1804 la

première république indépendante noire, il importe de rappeler qu'Haïti la révolutionnaire, après sa victoire

sur les troupes napoléoniennes, a été ignorée et isolée par les puissances occidentales. La France, après

s'être enrichie grâce au travail de la main -d'oeuvre servile de la 'Perle des Antilles', a fait payer au prix fort

leur indépendance aux Haïtiens, leur extorquant sous la menace d'une nouvelle invasion des sommes

colossales pendant plus d'un siècle. Tout cela a longtemps hypothéqué les possibilités d'essor d'Haïti et explique en partie ses difficultés

actuelles, mais cela n'a pas bridé la créativité et l'effervescence culturelle d'une société irriguée par le

créole. Et même si l'élite dirigeante a transmis jusqu'à aujourd'hui l'ancienne langue coloniale, le français, et

que les intellectuels haïtiens, reconnus dans la francophonie, ont grandement contribué à sa richesse, le

créole est aujourd'hui beaucoup plus vivant en Haïti que dans les territoires caribéens restés dans le giron

de la France - Martinique, Guadeloupe et Guyane. L'appartenance au 'monde francophone' ne peut donc

s'y faire sur le même mode que dans des sociétés désormais largement marquées par la primauté du

français comme langue (co -)maternelle (Suisse romande et Québec, mais aussi, dans une moindre mesure, régions et

départements français des Amériques). La Suisse, bien que relativement pauvre à certaines périodes de son histoire, est devenue aux 19

e et 20 e

siècles un pays très prospère. Mais alors qu'en Allemagne et en Autriche, les dialectes régionaux

s'estompaient à mesure que progressait l'alphabétisation, la partie germanophone de la Suisse a maintenu

une pratique vivante des parlers alémaniques, tout en ne se coupant pas de l'allemand standard dont elle

partage l'usage écrit (e t parfois oral) avec d'autres pays. Certes, les liens avec l'Allemagne sont complexes

et les Suisses déplorent parfois leur statut périphérique ou 'exotique' au sein de l'espace germanophone,

mais ils semblent par ailleurs y trouver leur compte . Et si le suisse-allemand est vu comme la langue de

l'authenticité, la participation des Suisses à la culture écrite de l'espace germanophone est si ancienne et si

centrale que personne ne songe à la penser en termes de (dé)colonisation, comme ce peut être le cas dans

des sociétés post-esclavagistes. 'Le point' vs. 'Arena': un exemple en provenance du monde médiatique

Les lectrices et lecteurs qui connaissent mieux un contexte que l'autre pourront se faire leur propre idée

des différences et ressemblances entre le s espaces helvétique et caribéen et du bien -fondé de la compa-

raison. Tenons-nous-en ici à un seul exemple, celui d'émissions télévisées proposant des discussions sur

des sujets politiques ou sociétaux en Suisse allemande et en Haïti: 'Arena', émission phare de la chaîne

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