[PDF] TD 1 Intégrales généralisées





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Exercice 1 : Soit f la fonction définie sur R par : f x xe ( ) = ? si x 1 f (x

f (x) =ax ln (1+x)+bx si x > 1 . Déterminer a et b pour que f soit continue et dérivable en 1. Terminer l'étude de f et tracer sa courbe représentative dans 



Premier exercice

Soit f la fonction définie sur IR par. 2 2x f(x) x e. -. = et ( )C sa courbe représentative dans un repère orthonormé ( O;i j). . 1) a- Calculer.



S Métropole juin 2016

Soit f la fonction définie sur R par : f (x)=x?ln(x2. +1). 1. Soit (un) la suite définie par u0=1 et pour tout entier naturel n



FONCTION LOGARITHME NEPERIEN (Partie 2)

x f '(x) = 1 x. × x ? lnx ×1 x2. = 1? lnx x2. 2) Variations. Propriété : La fonction logarithme népérien est strictement croissante sur 0;+????? .



Corrigé du TD no 9

Corrigé : On cherche comme d'habitude à traduire la condition



Sujet et corrigé du bac en mathématiques série S

https://www.freemaths.fr/annales-mathematiques/bac-s-mathematiques-france-metropolitaine-2016-obligatoire-corrige-exercice-3-suites.pdf



TD 1 Intégrales généralisées

16 sept. 2016 e x .2/². = ?2 etc. ? Définitions : 1) Soient I = [a



Limites et continuité

Soit f une fonction de R dans R et a un réel. 1. Si f(x) converge quand x tend vers a alors la limite est unique. 2. Si a ? Df 



??????: ????????? ???????: ???????? ?????? ?????? ??

16 mars 2017 ln(. 1[2 x x y. -. -. = est l'équation de (C'). VI- (7pts). Part A f est la fonction définie sur ]0;+?[ par f (x) = x x ln2. 2.



Baccalauréat ES Index des exercices avec des fonctions de 2013 à

Soit F la fonction définie sur l'intervalle ]0; 15] par. F(x) = 10x +5x3. ?6x3 lnx. (a) Montrer que F est une primitive de la fonction f sur ]0; 1



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Partie A Soit f la fonction définie sur R par : f (x)=x?ln(x2 +1) 1 Résoudre dans R l'équation : f (x)=x 2 Justifier tous les éléments du tableau de 



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Donc x(lnx)' = 1 et donc (lnx)' = 1 x Exemple : Dériver la fonction suivante sur l'intervalle 0;+????? : f (x) = lnx



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20 jui 2016 · Partie A Soit f la fonction définie sur R par ( ) 2 ( ) ln 1 f x x x = - + 1 Résoudre dans R l'équation : xxf



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Corrigé : On cherche comme d'habitude à traduire la condition ln(1+x) Soit f : R ? R la fonction définie par f(x) = x si x < 1 x2



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Réponse : La fonction f : x ?? x2(cos x)5 + x sin x + 1 est continue sur R De plus on calcule que f(0) = 1 et que f(?)=1 ? ?2 Comme 1 ? ?2 est négatif 



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5 mai 2022 · x ?1 = ln(x)+1?1 = ln(x) soit la réponse a 2 On considère la fonction f définie sur R par f (x) = x 3 ?09x 2 ?01x f (x) = x 



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ln x l) lim x!0 pxln3 x m) lim x!+1 exp(ln2 x) xn n 2 Z Exercice 4 Soit f Soit f :] 1 0[[[1 +1[! R définie par f(x) = x si x < 0 et f(x) = x 1 si



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16 sept 2016 · e x 2/² = ?2 etc ? Définitions : 1) Soient I = [a b[ un intervalle semi-ouvert à droite f : [a b[ ? R une fonction continue



[PDF] Fonctions de deux variables

Exo 2 Dessinez le domaine de définition de f := (xy) ?? x ln(x + y) ? y ? y ? x Page 5 Graphe Le graphe Grf d'une fonction f de deux variables 

:
Analyse T4, TD n° 1 / Vendredi 16 septembre 2016

Intégrales généralisées

1. Résumé de cours.

2. Exercices.

Pierre-Jean Hormière

____________ " Si vous avez tout compris, c"est que je n"ai pas été clair. »

Albert Einstein

1. Résumé de cours.

1.1. Intégration sur un segment

On nomme segment un intervalle fermé borné de la droite réelle R. Soient I = [a, b] un segment de R, f une fonction I ® R. Si f est à valeurs positives, on appelle intégrale de f sur le segment I l"aire du domaine

D = { (x, y) Î I´R ; 0 £ y £ f(x) }.

On note alors

b adxxf).( = Aire(D). Si f est à valeurs réelles, on appelle intégrale de f sur le segment I la différence de l"aire du domaine D + = { (x, y) Î I´R ; 0 £ f(x) et 0 £ y £ f(x) } et de l"aire du domaine D - = { (x, y) Î I´R ; f(x) £ 0 et f(x) £ y £ 0 }

On note alors

b adxxf).( = Aire(D+) - Aire(D-).

Il s"agit de l"aire algébrique située entre l"axe Ox et le graphe de f. L"aire arithmétique est alors

donnée par b adxxf.)( = Aire(D+) + Aire(D-). Oui, mais comment définir et calculer cette aire, ces aires ? Cette aire, ces aires, sont-elles toujours définies ? En somme, quelles fonctions sont susceptibles d"intégration ?

Pendant vingt siècles, d"Eudoxe et Archimède à Pascal, les mathématiciens considéraient une

subdivision de I, s = (a = x

0 < x1 < ... < xn = b), calculaient la somme des aires des tuyaux d"orgue

S = 1 0 1)()( n k kkkfxxx, où pour chaque indice k, xk est un point quelconque du segment [xk, xk+1], puis faisaient tendre le pas de la subdivision s, c"est-à-dire |s| = max (x k+1 - xk), vers 0. On démontre que si f est continue, ou continue par morceaux, alors les sommes S ont une limite,

et c"est cette limite que l"on nomme intégrale de f sur I. Pour des fonctions plus générales les

sommes S n"ont pas toujours de limite, et donc l"intégrale n"existe pas toujours.

Ainsi, pour calculer l"aire

b adxx². du domaine D = { (x, y) Î I´R ; 0 £ y £ x2 }, Archimède calcule la somme S = 1 0 1)()( n k kkkfxxx = nab-²))(( 1

0∑

n kabnka , puis fait tendre n vers 0. Il trouve 3

33ab-.

Essayez !...

Jusqu"en 1664, les mathématiciens n"avaient pas d"autre moyen de calculer des intégrales. La

méthode était longue, fastidieuse, et ne fonctionnait que sur un nombre limité de fonctions. En 1665,

Newton et Leibniz ont découvert indépendamment une méthode révolutionnaire pour calculer

2 l"intégrale d"une fonction continue. Pour calculer∫ b adxxf).(, il suffit de disposer d"une primitive de f, c"est-à-dire d"une fonction F dont la dérivée est f. Et alors b adxxf).( = F(b) - F(a).

Ce théorème de Newton-Leibniz est aussi appelé théorème fondamental du calcul différentiel et

intégral, car il établit un pont entre calcul différentiel et calcul intégral. Le calcul d"une intégrale se

ramène au calcul d"une primitive, c"est-à-dire d"une " antidérivée ». Ce théorème a fait faire à

l"analyse un bon spectaculaire au 18 ème siècle. Cependant il s"est heurté à deux sortes de difficultés :

· Si toute fonction continue f a bien une primitive F, c"est-à-dire est une dérivée de F, les fonctions

continues élémentaires, c"est-à-dire sommes, produits, quotients, composées de fonctions usuelles

(fonctions rationnelles, logarithmes, exponentielles, puissances, sinus, cosinus, Arcsin, Arccos,

Arctan, etc) n"ont pas toujours de primitives élémentaires. On peut alors enrichir le bestiaire des

fonctions connues en lui adjoignant de nouvelles fonctions, exponentielles-intégrales, elliptiques,

etc., mais cela demande du travail et de l"érudition.

· On a besoin d"intégrer des fonctions plus générales que les fonctions continues ou continues par

morceaux à valeurs réelles : fonctions à valeurs complexes ou vectorielles, fonctions discontinues.

Riemann, Darboux, Lebesgue, Kurzweil, Henstock, etc., se sont attelés à ces généralisations.

1.2. Calculs d"intégrales et de primitives

Les deux méthodes principales pour calculer intégrales et primitives sont le changement de variables

et l"intégration par parties.

Proposition 1 : Soit F une fonction de classe C

1 de I = [a, b] dans R. Pour toute fonction f continue

de J = F(I) dans E, on a : F F)( b adxxf = ∫FF b adtttf)."()).((.

Preuve

: Les fonctions y ®∫ F F)( y adxxf et y ®∫FF y adtttf)."()).(( sont définies et de classe C1 sur

[a, b], la première en tant que composée. Elles ont même dérivée f(F(y)).F"(y) et même valeur en a.

Remarque

: En pratique, ce théorème s"utilise dans les deux sens :

¾ dans le sens

∫FF b adtttf)."()).(( =∫ F F)( b adxxf , il suffit de poser x = F(t) et le changement de variable " se fait tout seul » dans la forme différentielle w = f(F(t)).F"(t).dt = f(x).dx.

Exemples :

∫FF b adttt).(").( = 2 )²()²(abF-F, ∫F Fb adttt.)()(" = ln |)(bF| - ln |)(aF| , ∫+F Fb adttt.1)²()(" = Arctan )(bF - Arctan)(aF, etc.

¾ dans le sens

b adxxf).( = ∫FF b adtttf)."()).((, où a = F-1(a) et b = F-1(b), il faut s"assurer que

F est C

1 et strictement monotone.

Exemples : calculer

∫-dxx.²1 , ∫+dxx.²1 et ∫-dxx.1². Proposition 2 : Soient u et v deux fonctions [a, b] ® C de classe C

1 ; on a :

b adxxvxu)."().( = []b axvxu)().( - ∫ b adxxvxu).()."(. Preuve : u.v est une fonction de classe C1 sur [a, b], et (u.v)" = u".v + u.v".

Applications : intégrer les exponentielles-polynômes, calculs récurrents d"intégrales, intégrer

certaines fonctions transcendantes, etc. 3

1.3. Intégrales généralisées.

Si I est un intervalle quelconque, mais non un segment, y a-t-il moyen de définir ∫Idxxf).( ?

Ainsi, en quel sens peut-on affirmer que

1 0 xdx = 2 , que∫

¥--dxex.2/² = p2, etc. ?

Définitions : 1) Soient I = [a, b[ un intervalle semi-ouvert à droite, f : [a, b[ ® R une fonction

continue. On dit que l"intégrale généralisée ∫[,[).(badxxf = ∫ b adxxf).( converge si ∫ c adxxf).( a une limite quand c ® b-0. Cette limite se note alors ∫[,[).(badxxf = limc®b-0 ∫ c adxxf).(.

2) Soient I = ]a, b] un intervalle semi-ouvert à gauche, f : ]a, b] ® R une fonction continue. On dit

que l"intégrale généralisée ∫],]).(badxxf = ∫ b adxxf).( converge si ∫ b cdxxf).( a une limite quand c ® a+0. Cette limite se note alors ∫],]).(badxxf = limc®a+0 ∫ b cdxxf).(.

3) Soient I = ]a, b[ un intervalle ouvert, f : ]a, b[ ® R une fonction continue. On dit que l"intégrale

généralisée ∫[,]).(badxxf = ∫ b adxxf).( converge si ∫ d cdxxf).( a une limite quand c ® a+0 et d ® b-0 indépendamment . Cette limite double se note alors ∫[,]).(badxxf = limc®a+0,d®b-0 ∫ d cdxxf).(. On dit que l"intégrale généralisée ∫Idxxf).( est divergente si ∫ c adxxf).(, resp.∫ b cdxxf).(, resp. d cdxxf).(, sont sans limite. On ne peut alors leur attribuer de valeur.

Ces définitions s"étendent au cas où f est continue par morceaux sur tout segment [c, d] Ì I.

Remarque importante : Le symbole

∫Idxxf).( désigne deux objets bien distincts : l"intégrale impropre ∫Idxxf).(, qui peut converger ou diverger, et sa valeur, en tant que limite, en cas de convergence. Il en de même dans la théorie des séries. Quand on écrit " =1

²1nn converge et vaut

6²p », le symbole ∑

=1

²1nn désigne d"abord la série de terme général 1/n2, puis sa valeur, c"est-à-dire la

valeur exacte de lim

N®+¥ ∑

=N nn1²1, car la série converge.

Critère de troncature : Si I = ]a, b[, et c est un point quelconque tel que a < c < b, alors

∫[,]).(badxxf converge ssi ∫],]).(cadxxf et ∫[,[).(bcdxxf convergent, et alors : ∫[,]).(badxxf = ∫],]).(cadxxf + ∫[,[).(bcdxxf. En pratique, quand l"intégrale est impropre en a et b, étudier séparément ∫],]).(cadxxf et ∫[,[).(bcdxxf, c étant un point quelconque tel que a < c < b.

Exemples importants :

1)

0.dxex converge, et vaut 1. En effet, ∫

-Axdxe0. = 1 - Ae-® 1 quand A ® +¥.

Plus généralement

0.dxeax converge ssi a > 0, et vaut alors 1/a.

4

Exercice : Montrer que ∫

¥--dxexa. converge ssi a > 0, et vaut alors 2/a. 2) +01²xdx converge et vaut p/2. En effet, ∫+ A xdx01² = Arctan A ® p/2 quand A ® +¥.

En déduire que

+1²xdx converge et vaut p. 3)

0dx et ∫

0.sindxx divergent.

En effet,

Adx0 = A ® +¥ avec A, et ∫

Adxx0.sin = 1 - cos A est sans limite quand A ® +¥. 4) +1a tdt converge ssi a > 1.

En effet t ®

at1 est continue positive sur [1, +¥[. ∫ A a tdt1 = ln A si a = 1, aA a 11 1 sinon.

Pour a > 1,

A a tdt1 tend vers 11-a quand A ® +¥ ; sinon, elle tend vers +¥. 5) 1 0 a tdt converge ssi a < 1.

En effet t ®

at1 est continue positive sur ]0, 1]. ∫ 1 eatdt = - ln e si a = 1, a a 1

11e sinon.

Pour a < 1 ,

1 eatdt tend vers a-11 quand e ® 0+ ; sinon, elle tend vers +¥.

6) Il résulte de 4) et 5) que l"intégrale

0 a tdt est toujours divergente. 7) 1

0.lndtt converge, et vaut -1.

En effet t ® ln t est continue sur ]0, 1], et

1.lnedtt = []1ln.ettt- = -1 - e.ln e + e ® 1 quand e ® 0+ .

8) 2/ 0.tan pdtt diverge. En effet t ® tan t est continue positive sur [0, p/2[ , et : xdtt0.tan= - ln( cos x ) ® +¥ quand x ® 2p . On conclut aisément.

1.3. Critères.

Tant que f se primitive éléméntairement et aisément, étudier la nature de ∫Idxxf).( est facile. C"était

le cas des exemples précédents. Les choses se compliquent lorsque f ne se primitive pas élémen-

tairement, ou lorsque sa primitive est trop longue à calculer. On aimerait alors disposer de critères

simples assurant la convergence ou la divergence de l"intégrale impropre.

La situation est analogue à la théorie des séries : lorsque la somme partielle se calcule élémen-

tairement (séries téléscopiques), on peut étudier directement la série : nature et calcul éventuel.

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