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THEME 2-B

La production agricole doit fournir les aliments nécessaires à un nombre croissant : la 2050.
sur lnement et la santé. De plus, les ressources agricoles (eau, sols cultivables, énergies fossiles) sont disponibles en quantité limitée.

Cemble de la population

la santé humaine ? CHAPITRE 1 : La production végétale, utilisation de la productivité primaire

I. Écosystèmes et agrosystèmes

Ź Les êtres vivants établissent des relations avec leur milieu de vie (biotope), et les autres espèces qui coexistent avec elle (biocénose). L'ensemble formé par une biocénose en interaction avec un biotope constitue un écosystème. Ź Dans les écosystèmes continentaux, la photosynthèse réalisée par les plantes grâce à l'énergie solaire est à la base de la production primaire. Celle-ci est la source de matière organique alimentant l'ensemble des réseaux alimentaires. La productivité primaire est la masse de matière organique synthétisée par hectare et par an par les producteurs primaires. La biomasse y est le plus souvent recyclée en sels minéraux par la faune du sol. Ź Les écosystèmes sont caractérisés par des échanges de matière (dont l'eau) et d'énergie. Cette circulation de matière et d'énergie peut être décrite par une pyramide de productivité, où le niveau de base est occupé par les végétaux. A l'équilibre, les bilans de matière et d'énergie d'un écosystème sont quasiment nuls. Ź Les agrosystèmes sont des écosystèmes agricoles artificiels, gérés par l'Homme. La productivité primaire conditionne leur productivité. Une grande partie de la biomasse produite est exportée pour fournir des produits, notamment alimentaires, à l'humanité. Il y a donc rupture de l'équilibre : les bilans de matière et d'énergie d'un agrosystème sont déficitaires à long terme. II. Les intrants : utilités et conséquences écologiques Ź Pour optimiser la productivité des agrosystèmes, l'agriculteur peut utiliser des intrants. Ce terme désigne l'ensemble de l'énergie et des substances utilisés par l'Homme dans un agrosystème. Il s'agit notamment : - irrigation sable à la croissance des végétaux. - Des engrais : apport de sels minéraux permettant de compenser les pertes d'éléments minéraux liés à l'exportation de biomasse et de doper la croissance des végétaux (donc la productivité primaire) ; - Des produits phytosanitaires (ou pesticides) : des molécules qui permettent de limiter les pertes de récoltes en luttant contre les espèces indésirables détournant la biomasse (insecticides contre les insectes ravageurs, herbicides contre les "mauvaises" herbes, fongicides contre les champignons parasites, ...). Ź L'augmentation de la productivité des productions agricoles depuis les années

1950 résulte notamment d'une utilisation accrue d'intrants. Elle s'est

accompagnée d'une forte augmentation de la consommation d'énergie fossile. Ź L'usage excessif des intrants entraîne de graves dommages : - Environnementaux, en déséquilibrant les écosystèmes naturels (eutrophisation - Sanitaires, avec des problèmes de santé pour les agriculteurs (cas de CERTAINS Ź Les pratiques culturales à venir devront donc davantage concilier productivité et gestion durable de l'environnement, en privilégiant les pratiques qui préservent la productivité tout en modérant l'usage des intrants. CHAPITRE 2 : La production animale, un rentabilité énergétique réduite

Ź A côté de la production végétale, l'élevage est un autre aspect de l'activité

agricole. L'élevage permet la production de viande et de divers produits d'origine on peut réduire son empreinte écologique en réduisant sa consommation de viande. Comment justifier cette allégation avec des arguments scientifiques ? I - Une rentabilité énergétique réduite par rapport à la production végétale Ź La production de viande par l'élevage nécessite la production de végétaux pour nourrir les animaux. Cela a deux conséquences : - Le rendement énergétique global de l'élevage est beaucoup plus faible que celui de la production végétale consommation de 10 kg de végétaux. - L'élevage consomme une quantité deau et une surface agricole très supérieure à celle de la production végétale. II - D'autres impacts environnementaux liés à l'élevage intensif Ź La production de viande par élevage intensif a des impacts environnementaux qui se surajoutent à ceux de la production végétale : émissions de gaz à effet de serre (liées notamment au fonctionnement du local d'élevage et à la fourniture de nourriture pour les animaux), problème de gestion des déjections, etc. Conclusion : Consommer de la viande ou un produit végétal n'a donc pas le même impact écologique. Toutefois, la viande reste une source de protéines et de vitamines essentielles pour conserver une alimentation équilibrée. De plus, l'élevage reste la seule production agricole possible dans de nombreuses régions du monde (déserts, montagnes, ...). Dans ce cas, l'élevage est extensif, moins rentable, mais moins dommageable pour l'environnement. CHAPITRE 3 : Pratiques alimentaires collectives et perspectives globales I. La situation alimentaire mondiale : un défi à relever Ź Il existe de fortes disparités dans l'alimentation des populations humaines : - Sur le plan quantitatif, un milliard de personnes souffrent de la faim, tandis qu'une part croissante de la population des pays développés (Europe, Amérique du Nord, ...) a un régime alimentaire trop calorique - Sur le plan qualitatif, l'importance de la viande et des matières grasses dans le régime alimentaire augmente le plus souvent avec le niveau de développement d'un pays. Ź La forte croissance démographique à venir impose une augmentation de la production agricole.

II. La limitation des ressources agricoles

Ź Cette augmentation de la production peut être obtenue par augmentation des surfaces cultivées et/ou par augmentation des rendements. MAIS : - les ressources agricoles, notamment les surfaces cultivables et l'eau, ne sont pas illimitées - 'augmentation des rendements nécessiterait un usage intensif d'intrants et d'énergie fossile, qui peut avoir des conséquences négatives durables pour l'environnement et pour l'agriculture elle-même. Ź Cela impose de développer une agriculture écologique et intensive (agro- écologie), afin d'accroître la production agricole sans recourir à un usage massif d'intrants (diminuer l'impact écologique). Le problème est complexe, de nombreuses pistes peuvent être envisagées amélioration génétique des plantes cultivées (voir thème " La plante domestiquée » en TS). III. L'importance des pratiques alimentaires individuelles et des choix collectifs La production des aliments n'a pas toujours le même impact environnemental : - selon qu'il s'agit de viande ou de végétaux ; - selon que les aliments ont été produits localement ou dans un pays lointain ; - selon qu'ils proviennent d'une agriculture respectant l'environnement ou non Ź Les choix alimentaires individuels, lorsqu'ils sont répétés à l'échelle d'une population, peuvent donc avoir des conséquences importantes sur l'environnement et l'avenir alimentaire de l'humanité. - Consommer des aliments cultivés localement fossile et la production de CO2 (gaz contribuant au réchauffement climatique) liées au transport ; - Réduire sa consommation de viande permet de diminuer la surface des cultures e. Ź Des choix collectifs (à l'échelle internationale en particulier) sont également nécessaire pour encourager les pratiques écologiques et intensives (agro-écologie),quotesdbs_dbs32.pdfusesText_38
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