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Que devient-on une fois mort ?

La mort est l'un de nos sujets de réflexion les plus repoussants. Comment cette doctrine non-biblique est-elle devenue un enseignement « chrétien » ?



Avant-propos

Aborder l'enseignement biblique sur la mort peut paraître indécent. Car la Bible ne souffre pas longtemps une étude détachée. Son instruction finit par me 



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LA RÉSURRECTION DES MORTS: DAPRÈS LA PREMIÈRE

:m REVUE BIBLIQUE. l'avènement du Seigneur nous ne devan endormis (f. 15). Viennent ensuite les ve la réalité 



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de nombreuses religions païennes. Par contre ce n'est pas un ensei- gnement biblique



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Dans la Bible il est écrit que seul Dieu est saint Cela veut dire qu'il est grand et bon Comme il est bon Dieu veut partager sa sainteté avec nous C'est 



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La mort rédemptrice du Christ selon le Nouveau Testament cette partie de la Bible qui pour nous les chrétiens est devenue l'Ancien Testament



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La mort corporelle c'est la mort de toute la personne; la résurrection de même À la grecque le credo catho- lique parle plutôt d'un corps qui meurt et 

  • Quel est le rôle de la mort ?

    L'organisme doit donc puiser dans son environnement, d'où la nécessité de respirer, etc. La mort intervient quand l'organisme ne peut plus puiser et maintenir son entropie basse. La principale source d'énergie sur Terre est la lumière du soleil qui permet la photosynthèse.
  • C'est quoi la mort pour vous ?

    Dans les dictionnaires, la mort est définie comme « fin définitive de la vie d'un être humain, d'un animal et par extension de tout organisme biologique », « Cessation de la vie », « Cessation complète et définitive de la vie »,… Autrement dit le concept de mort y est systématiquement opposé à celui de vie.
  • Quels sont les versets bibliques qui parlent de la foi ?

    L'apôtre Paul a enseigné que « la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas » (Hébreux 11:1). Alma a fait une déclaration similaire : « Si vous avez la foi, vous espérez en des choses qui ne sont pas vues, qui sont vraies » (Alma 32:21).
  • C'est en effet une réponse précise à une question concrète (Mt 8, 21-22) : « Un autre des disciples lui dit : “Seigneur, permets-moi d'aller d'abord ensevelir mon père.” Mais Jésus lui dit : “Suis-moi et laisse les morts ensevelir leurs morts”. » Ce propos, qui peut scandaliser, rappelle qu'aucun texte néotestamentaire

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LE MYSTÈRE DE LA VIE

ET

DE LA MORT Retrouver ce titre sur Numilog.com

COLLECTION

LA

BIBLIOTHÈQUE INITIATIQUE

1.

La langue sacrée, par ENEL.

2.

L"enfant du Nil, par ENEL.

3. ZOHAR, le livre de la splendeur, traduit par Jean de Pauly Tome 1. 4.

Tome 2.

5.

Tome 3.

6.

Tome 4.

7.

Tome 5.

8.

Tome 6.

9. Les origines de la Genèse et l"enseignement des temples de l"ancienne

Egypte, par ENEL.

10. Le mystère de la vie et de la mort d"après l"enseignement des temples de l"ancienne Égypte, par ENEL. Retrouver ce titre sur Numilog.com

LA BIBLIOTHÈQUE INITIATIQUE

10 ENEL

LE MYSTÈRE

DE LA VIE

ET DE LA

MORT

D"APRÈS

L"ENSEIGNEMENT DES TEMPLES

DE

L"ANCIENNE ÉGYPTE

traduit du manuscrit original anglais inédit par André et Lucie GUY 1985

ÉDITIONS MAISONNEUVE & LAROSE

15, RUE VICTOR-COUSIN PARIS Retrouver ce titre sur Numilog.com La loi du 11 mars 1957 n"autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l"article 41, d"une part, que "les copies ou reproductions strictement réservées à l"usage privé du copiste et

non destinées à une utilisation collective» et, d"autre part, que les analyses et les courtes

citations dans un but d"exemple et d"illustration, "toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l"auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite» (alinéa 1 de l"Article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les Articles 425 et suivants du Code Pénal.

© G.-P. MAISONNEUVE ET

LAROSE. 1985

ISSN

0767-080X ISBN 2-7068-0906-X Retrouver ce titre sur Numilog.com

signifiait aussi bien : " demain » que " être enceinte ». Là encore, les deux mots, écrits de façon identique, ne diffèrent l"un de l"autre que par leur signe déterminatif.

Outre ce

phénomène céleste, ces " signes dans le ciel », l"ancien

Egyptien voyait une confirmation de sa croyance

dans l"ensevelissement de la semence, qui " s"unissait à la terre

», ou, en d"autres termes, devait être enterrée afin de donner naissance à une nouvelle manifestation de la vie : la

plante avec ses fleurs et sa nouvelle semence. Chez l"animal, toujours selon la doctrine égyptienne, le mystère de la vie s"accomplissait dans l"œuf. Nous trouvons dans les textes de nombreuses références à " celui qui est dans l"œuf », savoir : dans l"état de préparation, de formation en vue d"une existence individuelle. Osiris, le dieu-momie, le roi des Enfers, est appelé " celui qui est dans l"œuf », pour montrer que son état d"immobilité et son apparente pas- sivité est en réalité pleine d"activité, se préparant à former une nouvelle manifestation de la vie. C"est la raison pour laquelle le nom d"Osiris s"écrivait par le signe du trône avec un soleil par-dessus et pouvait être interprété, dans son sens immédiat : " le trône (ou siège) du soleil », sur lequel le roi de l"univers monte dans sa glorieuse manifestation. Nous pour- rions interpréter encore autrement cette désignation figurée :

Osiris,

le dieu-momie, est la racine qui donne la vie à la plante tout entière.

La racine cachée dans la terre est le pié-

destal sur lequel la belle fleur, le soleil, se dresse vers le ciel. La fleur ne pourrait s"épanouir sans la racine qui lui donne la vie, et le roi de l"univers, le soleil, doit monter sur son trône pour régner sur le monde.

Toutes

les religions, avons-nous dit, reposent sur la croyance en la vie éternelle. Même les tribus sauvages de l"Afrique

centrale croient que leurs morts ne font que changer de forme d"existence, et ne disparaissent pas complètement.

De là les offrandes faites aux morts et les précautions, par- fois

barbares, que ces indigènes prennent pour les empêcher de revenir obséder les vivants. Dans l"Egypte préhistorique, Retrouver ce titre sur Numilog.com

les corps des morts étaient coupés en morceaux afin d"éviter que

ces derniers ne vinssent hanter les endroits où ils avaient vécu. Cette vieille coutume a laissé un souvenir dans la lé-

gende d"Osiris sous forme du mythe selon lequel Osiris fut coupé en morceaux par son ennemi Set, et ces morceaux dis- persés dans tout le pays. Isis et Nephtys retrouvèrent tous les morceaux du corps d"Osiris et le restaurèrent dans son intégrité. Ainsi naquit le rite symbolique de l" " élévation de la colonne Dad », celle-ci figurant la colonne vertébrale d"Osiris. Dans la Rome antique, nous voyons le culte bien établi des mânes, des lares et des pénates - les ancêtres qui, croyait-on, continuaient à vivre dans la demeure de leurs des- cendants. Le Christ, Lui-même, a montré aux hommes, par Sa mort, que celle-ci n"est que le moyen de la résurrection. Par cet acte, Il a confirmé et renouvelé cette croyance ancienne. Le Christ disait qu"il n"était pas venu sur terre pour abolir la loi, mais pour la confirmer. Par Sa mort et Sa résurrection, Il revivifia la croyance en l"éternité, croyance qui subsistait toujours dans la mémoire des hommes, survivance de la con- naissance primitive donnée par Dieu au premier homme. Je n"entends point, par là, diminuer en aucune manière la grandeur de l"enseignement du Christ. Ce que je veux faire ressortir, c"est que Son enseignement n"est pas en contradic- tion avec l"ancienne doctrine, mais bien qu"il la confirme. La venue du Christ, Fils de Dieu, sur la terre, était d"autant plus nécessaire qu"à cette

époque les prêtres et les Pharisiens

avaient à ce point embrouillé l"antique Enseignement, en l"en- veloppant dans un système philosophique compliqué, qu"il devenait pratiquement impossible d"y démêler la part de la

Révélation

divine des produits de la spéculation intellectuelle.

C"est pourquoi le

Christ a enseigné deux principes religieux

fondamentaux : la foi en Dieu et l"amour du prochain. Par Sa résurrection Il montra que la vie est éternelle. Malheureu- sement, l"humanité n"a pas compris cet enseignement, si sim- Retrouver ce titre sur Numilog.com ple et si beau ; la haine, plus que jamais, jette l"homme contre son

frère, et la peur de la mort est devenue le moyen de me- nacer l"homme et de le contraindre à des actes inhumains.

Pour nous,

qui nous disons chrétiens, la mort et la résurrec- tion du Christ ne représentent plus une réalité. Elles sont de- venues une espèce de conte symbolique ou allégorique que nous essayons d"interpréter de toutes sortes de manières. Le

Christ

est venu pour nous tirer du malheur, mais nous préfé- rons y rester.

L"Egyptien,

lui, admettait l"idée de résurrection comme un fait. Toute sa religion était basée sur la croyance en l"éter- nité de la vie, et en la résurrection suivant immédiatement la mort. Il ne concevait aucun doute

à cet égard. Son esprit était

plus simple, plus frais que le nôtre, plus proche de la nature qui, comme nous l"avons déjà dit, donne dans ses plus petites manifestations la preuve évidente de cette grande loi. Nous pouvons juger de cette foi absolue de l"Egyptien par tous les monuments que sa civilisation nous a laissés. Ces monuments ne sont que des temples érigés pour le culte de Dieu dans ses différentes formes,

et des tombeaux où devait vivre le corps de l"homme rendu éternel. Les uns comme les autres étaient

construits en gros blocs de pierre ou taillés dans le roc, afin de durer à jamais. Mais aucune maison, aucun palais contem- porains de ces monuments ne sont parvenus jusqu"à nous, cons- truits qu"ils étaient de matériau périssable (la plupart du temps de briques crues), juste assez solides pour durer le court espace d"une vie d"homme. La vie sur terre n"était donc considérée que comme un moment qui passe, de même que la fleur flétrit en quelques heures, alors que la plante subsiste pour donner d"autres fleurs, encore et encore. Notre foi n"a rien de comparable à celle des anciens

Egyptiens.

Nous voudrions bien croire, mais nous sommes

remplis de doutes et nous voulons des preuves administrées par notre science. L"Egyptien croyait sans le moindre doute parce

qu"il savait que les choses étaient ainsi et ne pouvaient être autrement. Peut-être avait-il d"autres moyens de contrôle Retrouver ce titre sur Numilog.com

qui lui donnaient cette conviction. Peut-être était-il à même de lever un coin du voile qui nous masque le monde des morts, et voir ce qui est soustrait à nos regards.

Dans l"un des chapitres

qui viennent, nous parlerons de ces moyens et nous exposerons comment, dans ces temps anciens, l"homme incarné pouvait " franchir la frontière », et comment il pouvait acquérir la conviction absolue de l"éter- nité de la vie.

L"Egyptien ne

voyait donc en la mort qu"une transfor- mation, non une fin. Cette transformation était symbolisée ses yeux par le scarabée Khepera qui devint plus tard le dieu de la Transformation Khepri. Pourquoi l"Egyptien a-t-il choisi cet insecte d"apparence modeste comme symbole de la trans- formation ? Les Grecs, par exemple, avaient recours à un autre symbole, beaucoup plus poétique : la chrysalide, dont sort, le moment venu, après une période de mort apparente, un brillant papillon. L"observation de la vie et des mœurs du scarabée montre que ce coléoptère, lorsqu"il pond, enveloppe ses œufs dans une boule

de crottin qu"il roule ensuite, avec ses pattes de derrière en un trou fait dans le sable, où il l"enfouit. La cha-

leur produite par la fermentation du crottin favorise l"éclo- sion des œufs, et la vie nouvelle sort de la boule. Manifeste- ment, les Egyptiens avaient observé cette particularité des mœurs du scarabée et y avaient vu le symbole de l"éternelle transformation de la vie, un peu à la manière dont les Arabes, de nos jours, attribuent à la mante religieuse, qu"ils appellent Farets el Nabi » (la Jument du Prophète), l"habitude de se tourner vers la Mecque dans une posture qui rappelle le

Musulman en

prière.

Bas-reliefs et

fresques des temples et des tombeaux mon- trent Khepera tenant entre ses pattes de devant un disque solaire

rouge qu"il enfouit dans un tas de sable (ce qui sym- bolise le coucher du soleil) ou élève hors du tas de sable (ce

qui représente la résurrection, le lever du soleil). Le scarabée devint, dans l"imagination des anciens Egyp- Retrouver ce titre sur Numilog.com

tiens, le dieu Khepri, celui qui préside à la transformation, au passage de l"état de mort à l"état de vie et, vice versa, de

l"état de vie (manifestation) à l"état de mort (préparation, gestation). Cette

constante transformation, ce passage perpétuel d"un état de vie à un autre, formait un cycle dans lequel un stade de manifestation succédait à un autre, selon un rythme déter- miné. Une fois parcourues toutes les phases du cycle, le phé- nomène se répétait, reproduisant les mêmes faits selon le même rythme dans le cycle suivant, formant ainsi une sorte de spirale infinie. Cette spirale représentait l"éternité de la vie dans ses différentes phases et manifestations distinctes. Il était donc naturel que l"on prît pour symbole de la Trans- formation le scarabée Khepera, dont, d"ailleurs, la significa- tion fut passablement élargie. Le hiéroglyphe du scarabée exprimait aussi bien l"idée d"être, d"exister, que de se créer soi- même, arriver à un certain stade, devenir, etc. Comme nous

le

voyons, toutes ces acceptions différentes exprimaient la même idée de transformation, de développement, d"évolution. Aussi, lorsque nous voyons sur une fresque l"image du scarabée, soit isolément, soit comme faisant partie d"un orne-

ment ou d"un attribut (formant, peut-être, la tête d"un dieu à corps d"homme)

nous pouvons dire d"emblée que l"image re- présente un moment de la transformation sur la spirale de vie. Par exemple, dans de nombreuses tombes et sur des sar- cophages, nous voyons le scarabée placé dans la barque solaire (sarcophage de Séti I") que le dieu Nou élève au-dessus de la masse des eaux. Dans les pattes du scarabée, nous voyons le

disque

solaire. Celui-ci est reçu dans les bras de la déesse Nout, qui symbolise la voûte céleste. Cette image, que nous analyse- rons par la suite, représente le lever du soleil, sa naissance à partir de la pro-matière, ou sa résurrection de l"état de mort. Ici le scarabée préside à la transformation, de l"état de mort à celui de vie.

Sur

d"autres fresques (par exemple dans la tombe de Ramsès IX) nous voyons la Barque vespérale descendant sous Retrouver ce titre sur Numilog.com

l"horizon dans la masse des eaux. Au centre de cette barque est

placée la silhouette du pharaon ; le dieu Khepri se tient à la proue et le dieu Tem à la poupe. Cette scène représente le moment de la mort, l"achèvement de la manifestation glo-

rieuse que

fut le règne du pharaon. Là encore, le scarabée Khepera préside à la transformation. La présence, dans la barque, du dieu Tem (le principe de vie) indique symboli- quement que cette transformation n"est pas la fin, mais seu- lement une phase, une forme différente de la vie. Des représentations de cette sorte se retrouvent cons- tamment sur les monuments et sur les papyrus, avec seule- ment quelques légères variantes, dues aux particularités de l"enseignement dogmatique de telle ou telle école particulière, ou à l"imagination plus ou moins poétique de l"artiste. Mais l"idée dominante est partout la même. Au cours du temps, durant les quatre mille ans de la civilisation égyptienne, l"enseignement religieux a subi une certaine évolution ; les quelques principes simples qui, au commencement, constituaient toute l"essence du dogme, s"en- veloppèrent de commentaires nombreux et compliqués va- riant d"une école à l"autre. C"est ainsi qu"à l"époque du Nouvel

Empire, lorsque

l"école thébaine était en plein essor, appa- rurent les multiples chapitres de ce qu"on appelle " Le Livre des Morts ». Ce nom, donné par des égyptologues aux papy- rus trouvés dans les tombeaux, ne se justifie guère. Il ne me paraît pas approprié à une série de documents qui sont tous orientés vers l"idée de l"éternité de la vie. Le nom égyptien de ces Chapitres est : " Les Chapitres de la Sortie vers la Lu- mière » (Per-M-Khrou). Aussi pensé-je qu"il serait plus indiqué de les appeler : " Le Livre de la Vie Eternelle ».

Outre

ce livre, il existait une autre collection de chapi- tres que nous trouvons inscrits sur les parois des tombeaux et sur certains des sarcophages (par exemple celui de Séti I"). Ce recueil constitue le livre dit " De ce qu"il y a dans l"Hadès » (Am-Touat). Lui aussi fut composé, ou mieux : compilé, par l"école thébaine, et date par conséquent du Nouvel Empire. Retrouver ce titre sur Numilog.com

CHAPITRE PREMIER

LA COMPOSITION

DE L"ÊTRE HUMAIN

SELON

L"ENSEIGNEMENT ÉGYPTIEN

Pour être

en mesure de comprendre le " credo » de l"Egypte antique à l"égard du mystère de la vie et de la mort, il est indispensable de jeter un coup d"œil sur la composition de l"être humain d"après la doctrine théologique des hiéro- phantes. Je dois tout d"abord faire observer que nous n"avons trouvé aucun exposé complet de cette question dans les textes égyptiens. Peut-être semblable traité existait-il dans les écoles d"initiation. Jusqu"à présent, aucun n"a été retrouvé.

L"idée

que nous pouvons nous former sur cette question doit

être obtenue

par recoupements, à partir des allusions ou des affirmations clairement posées qui s"éparpillent dans la masse volumineuse des documents théologiques que nous possédons, comme par exemple les Textes des Pyramides, les différents chapitres de ce qu"on appelle " Le Livre des Morts » et " Le Livre de l"Autre Monde »(1). C"est en comparant soigneu- sement toutes ces données que nous pourrons nous faire une idée, plus ou moins correcte, plus ou moins complète, du sujet qui nous intéresse. (1) Autrement appelé :

" Le Livre de ce qu"il v a dans l"Hadès », ou encore : " Le Livre de l"Am-Touat ». Retrouver ce titre sur Numilog.com

LA CRÉATION DE L"HOMME

Commençons

donc par ce qui concerne la création de l"homme, moment qui se situe distinctement à part de toute autre création. Le lecteur se souviendra peut-être, s"il a lu mon Message du Sphinx », que le langage des hiéroglyphes pos- sédait différents signes pour exprimer l"idée de " créer ». Nous allons répéter ici brièvement ce qui a déjà été dit, car il s"agit là d"un point important. En effet, non seulement c"est sur lui que reposait la doctrine égyptienne relative à la Création, mais encore il constituait le fondement du dogme exposé par Moïse dans le Livre de la Genèse.

L"un des

signes exprimant l"idée de " créer » était celui qui représente un œil. Il signifiait littéralement : " voir (exa- miner) le résultat de son travail ». Ce signe, dans les docu- ments concernant la

Création, s"appliquait notamment à la

formation des

éléments. Ainsi, lorsque nous lisons que le

dieu Tem créa la terre et la masse des eaux, cet acte est expri- mé

par le signe de l"œil YR, et pourrait par conséquent se traduire ainsi : le Créateur " vit la terre et les eaux » venir

la vie grâce à sa puissance créatrice. Nous trouvons, dans le livre de la Genèse, exactement la même idée à propos de la création des éléments : " ... et Dieu vit que cela était bon ».

Quand il

en vient, par contre, à la création de l"homme,quotesdbs_dbs45.pdfusesText_45
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