[PDF] 02 - Séries numériques Cours complet





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Convergence des séries

(un ? u0). Remarque : Lorsqu'on reconnaît une série télescopique la règle est toujours d'étudier les sommes partielles qui sont.



Séries

Mar 16 2020 Définition (Convergence d'une série



Séries

Une façon pratique d'étudier la convergence d'une série est d'étudier son reste : le reste En effet elle peut être écrite comme somme télescopique



02 - Séries numériques Cours complet

Théorème 1.4 : convergence d'une série télescopique. Théorème 1.5 : combinaison linéaire de Théorème 1.7 : cas de trois séries liées par une somme.



Feuille dexercices n?8 : corrigé

Dec 13 2011 n converge vers u0. 3. La somme partielle va également être télescopique : k=n. ?.



Séries

Convergence et somme éventuelle de la série de terme général qui est le terme général d'une série télescopique convergente puisque 1.



Feuille dexercices n?21 : corrigé

Jun 5 2014 converge (comparaison avec une série de Riemann). ... qui converge vers la somme 1? ... Une somme télescopique plus tard



SERIES NUMERIQUES

Quand la suite (Sn) ne converge pas on dit que la série diverge. Remarque 1 converge et calculer sa somme dans les cas : ... est une série télescopique.



Exercice. Convergence de ? ln(1 ? 1 k2 ) et valeur de la somme de

Donc ?(an+1 ?an) converge absolument par règle de comparaison. La série est téléscopique donc (an) converge et il existe ? tq an = ? + o(1).



PC 2021/2022 SÉRIES 1. Série télescopique a) Décomposer n2?1

b) En déduire que la série ? 1 n2?1 converge et calculer sa somme. 2. Série télescopique. Déterminer la nature et la somme de la série ? sin.



[PDF] Convergence des séries

Convergence des séries 2 1 Généralités sur les séries Définition 1 Soit (un)n?0 une suite de nombres réels • pour tout n ? N la somme partielle 



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Proposition (Convergence des séries télescopiques) Démonstration En utilisant le résultat sur les sommes télescopiques on montre que pour tout entier n



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série est convergente si la suite (Sn)n?0 converge Une somme télescopique est une série de la forme ? k?0 (ak+1 ? ak)



[PDF] PC 2022/2023 SÉRIES 1 Série télescopique a) Décomposer

Démontrer la convergence et calculer la somme des séries ? xn cos(n?) et ? xn sin(n?) 6 Déterminer en fonction des réels a et ? la nature de la série de 



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Théorème 1 4 : convergence d'une série télescopique Théorème 1 5 : combinaison linéaire de séries convergentes Théorème 1 6 : équivalence de convergence 



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Montrer que la suite de terme général converge et calculer sa somme Allez à : Correction exercice 15 Exercice 16 Etudier la convergence des séries de 



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Dans ce cas la limite de la suite (Sn) est appelée somme de la série et converge et calculer sa somme dans les cas : est une série télescopique



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Série télescopique : un := an ? an+1 La somme partielle Sn vaut a0 ? an+1 La série converge ssi lim an existe et la somme vaut alors a0 ? lim an



Somme télescopique - Wikipédia

{\displaystyle \sum _{k=0}^{n-1 La convergence de la série télescopique 



[PDF] 1 Convergence et somme des séries : ? arctan 1 n2 + 3n + 3 ? 3n

sn est une somme partielle télescopique : sn = vn ? v?1 = arctan n + 2 ? arctan 1 (sn) a une limite S = ?/4 donc ? un est convergente de somme S

  • Comment montrer qu'une somme de suite converge ?

    Soit (un) une suite géométrique de raison q et de premier terme u0 = 0. si q > 1, la suite diverge vers +? si u0 > 0, vers ?? si u0 < 0. si q = 1, la suite (un) est constante et converge vers u0.
  • Comment calculer la somme d'une série convergente ?

    Lorsqu'une telle série est convergente, on note ? n = n 0 + ? u n ou sa somme ? n = n 0 + ? u n (le choix de l'une ou l'autre notation étant d'ordre typographique et non mathématique) c'est-à-dire la limite de la suite ( ? k = n 0 n u k ) quand tend vers .
  • Comment calculer la convergence ?

    S'il existe une fonction f telle que : un = f (n) et si f admet une limite finie ou infinie en alors : On va donc gérer la recherche de la limite de (un) comme on gérerait la recherche de la limite de f en , mais en utilisant n comme variable. Donc (un) converge vers 0.
  • La série est télescopique si nous pouvons annuler tous les termes du milieu (tous les termes sauf le premier et le dernier) . L'annulation de tout sauf la première moitié du premier terme et la seconde moitié du dernier terme donne une expression pour la série de sommes partielles.
Chapitre 02 : Séries numériques - Cours complet. - 1 - Séries numériques. Chap. 02 : cours complet.

1. Séries de réels et de complexes.

Définition 1.1 : série de réels ou de complexes Définition 1.2 : série convergente ou divergente Remarque : influence des premiers termes d"une série sur la convergence Théorème 1.1 : condition nécessaire de convergence Théorème 1.2 : critère de divergence grossière Théorème 1.3 : série géométrique complexe

Définition 1.3 : série télescopique

Théorème 1.4 : convergence d"une série télescopique Théorème 1.5 : combinaison linéaire de séries convergentes Théorème 1.6 : équivalence de convergence en cas de produit par un scalaire non nul Théorème 1.7 : cas de trois séries liées par une somme

Théorème 1.8 : lien entre convergence d"une série complexe et celle de ses parties réelle et imaginaire

2. Séries de réels positifs.

Théorème 2.1 : premier critère de convergence pour les séries à termes réels positifs

Théorème 2.2 : règle des majorants

3. Séries réelles de signe quelconque, séries complexes.

Définition 3.1 : série réelle ou complexe absolument convergente Théorème 3.1 : lien entre convergence et absolue convergence

Définition 3.2 : série semi-convergente

Théorème 3.2 : règle des équivalents

Théorème 3.3 : séries de Riemann

Théorème 3.4 : règle des " grands O », des " petits o »

Théorème 3.5 : règle des " n

a »

Théorème 3.6 : règle de d"Alembert

Théorème 3.7 : exponentielle complexe

4. Séries réelles alternées.

Définition 4.1 : série alternée

Théorème 4.1 : critère spécial des séries alternées

5. Compléments.

Théorème 5.1 :

(hors programme) séries de Bertrand Définition 5.1 : produit de Cauchy de deux séries Théorème 5.2 : convergence du produit de Cauchy de deux séries absolument convergentes

Théorème 5.3 : constante d"Euler

Théorème 5.4 : formule de Stirling

Chapitre 02 : Séries numériques - Cours complet. - 2 - Séries numériques. Chap. 02 : cours complet.

1. Séries de réels et de complexes.

Définition 1.1 : série de réels ou de complexes

Soit (un) une suite de réels ou de complexes.

On appelle série de terme général un, la suite (SN) définie par : " N Î , ∑ N n nN uS 0 La suite (Sn) est aussi appelée suite des sommes partielles de la série.

On la note encore ∑

³0nnu.

Définition 1.2 : série convergente ou divergente

Soit (un) une suite de réels ou de complexes.

On dit que la série de terme général un converge, si et seulement si la suite (Sn) est convergente.

Sa limite se note alors : ∑

0lim nnNNuSS, et est appelée " somme de la série ». Si une série n"est pas convergente, on dit qu"elle diverge. En cas de convergence, on appelle reste d"ordre N de la série la quantité : ∑

1NnnNNuSSR, et la

suite (SN) tend vers 0.

Remarque :

Les premiers termes n"interviennent pas pour la convergence d"une série.

Tous les critères de convergence restent donc valables si les conditions demandées sont remplies " à

partir d"un certain rang ». En cas de convergence, la valeur des premiers termes en revanche influe sur la somme de la série. Théorème 1.1 : condition nécessaire de convergence

Si la série réelle ou complexe ∑nuconverge, alors la suite (un) tend vers 0 à l"infini.

Démonstration :

Si la série

∑nuconverge, alors la suite (SN) de ses sommes partielles par définition converge, donc la suite (S

N - SN-1)N³1 tend vers 0.

Or : " N ³ 1, S

N - SN-1 = uN, et la suite (un) tend vers 0.

Théorème 1.2 : critère de divergence grossière Si la suite réelle ou complexe (un) ne tend pas vers 0, alors la série ∑nudiverge.

Démonstration :

C"est la contraposée de l"implication précédente. Théorème 1.3 : série géométrique complexe

Soit : z Î .

Alors ∑

nzconverge si et seulement si : |z| < 1 , et dans ce cas, on a : zznn-=∑ 110

Démonstration :

Pour : z = 1, la série géométrique diverge, puisque son terme général ne tend pas vers 0.

Pour : z Î , z ¹ 1, on a : " N Î ,

zzz NN nn =∑11 1 0 , et cette suite converge si et seulement si : |z| < 1. De plus, dans ce cas, la somme de la série vaut : zzzz n n nn =∑11 11lim 1 0 Chapitre 02 : Séries numériques - Cours complet. - 3 -

Définition 1.3 : série télescopique

Une série réelle ou complexe∑nu est dite télescopique lorsque son terme général peut se mettre sous

la forme : " n Î , un = an+1 - an, où (an) est une suite de réels ou de complexes. Théorème 1.4 : convergence d"une série télescopique

Une série télescopique réelle ou complexe ∑nu, avec : " n Î , un = an+1 - an, converge si et

seulement si (an) est une suite convergente.

Dans ce cas, on a : ∑

00)lim(

nnnnuaa.

Démonstration :

Soit (S

n) la suite des sommes partielles de la série ∑nu.

Alors : " n Î , S

n = an+1 - a0, et l"équivalence ainsi que la valeur de la limite en découle. Théorème 1.5 : combinaison linéaire de séries convergentes

Soient ∑nuet ∑nvdes séries réelles ou complexes convergentes, et : (a,b) Î 2 ou 2.

On pose : " n Î , wn = a.un + b.vn.

Alors ∑nw est une série convergente et on a : ∑ ∑ ∑

0 0 0..

n n nnnnvuwba.

Démonstration :

En notant (U

n), (Vn), (Wn) les suites de sommes partielles des séries ∑nu, ∑nv, et ∑nw, on a : " n Î , W n = a.Un + b.Vn, et le résultat se déduit du résultat identique sur les suites. Théorème 1.6 : équivalence de convergence en cas de produit par un scalaire non nul Soit ∑nuune série réelle ou complexe, a un scalaire réel ou complexe non nul. Alors ∑nuconverge si et seulement si ∑nu.a, et dans ce cas : ∑∑ 00.. nn nnuuaa.

Démonstration :

· Si

∑nuconverge alors ∑nu.aaussi comme cas particulier du théorème précédent.

· Si

∑nu.aconverge, alors ∑nuaussi en la multipliant par a 1. Théorème 1.7 : cas de trois séries liées par une somme Soient ∑nuet ∑nvdes séries réelles ou complexes, et : " n Î , wn = un + vn.

Alors si deux des trois séries ∑nu, ∑nv, ∑nw, convergent, la troisième converge aussi.

Si l"une diverge, au moins l"une des deux autres diverge.

Démonstration :

Si ∑nuet ∑nvconvergent, alors ∑nwaussi comme somme de deux séries convergentes. Si ∑nu(par exemple) et ∑nwconvergent, alors ∑nvaussi, comme différence. La dernière affirmation est la contraposée de la précédente.

Théorème 1.8 : lien entre convergence d"une série complexe et celle de ses parties réelle et

imaginaire Soit ∑nzune série complexe, avec : " n Î , zn = an + i.bn, où : (an,bn) Î 2.

Alors ∑nzconverge si et seulement si ∑naet ∑nbconvergent et alors : ∑ ∑ ∑

0 0 0.

n n nnnnbiaz.

Démonstration :

En appelant (A

n), (Bn) et (Zn) les suites de sommes partielles associées, on a : Chapitre 02 : Séries numériques - Cours complet. - 4 -

" n Î , Zn = An + i.Bn, et le résultat découle du même résultat sur les suites complexes.

2. Séries de réels positifs.

Définition 3.1 : série réelle ou complexe absolument convergente

On dit que la série ∑nu est absolument convergente si et seulement si la série ∑nu converge.

Théorème 2.1 : premier critère de convergence pour les séries à termes réels positifs

Soit ∑nuune série à termes réels positifs. Elle converge, si et seulement si la suite (SN) de ses sommes partielles est majorée.

Démonstration :

La suite (S

N) est croissante puisque : " N Î , SN+1 - SN = uN+1 ³ 0.

Donc la suite (S

N) converge si et seulement si elle est majorée.

Définition 3.2 : série semi-convergente

On dit qu"une série réelle ou complexe est semi-convergente lorsqu"elle est convergente sans être

absolument convergente.

Théorème 2.2 : règle des majorants

Soient ∑nuet ∑nvdeux séries à termes réels positifs, telles que :

· ∑nuconverge,

· $ n0 Î , " n ³ n0, vn £ un.

Alors ∑nvconverge et : ∑∑

00nnn nnnuv.

Démonstration :

Notons : " N ³ n

0, UN = ∑

=N nn nu 0 , et : VN = ∑ =N nn nv 0 . On a alors : " N ³ n0, VN £ UN.

Or la série (à termes positifs)

∑nuconverge, donc la suite de ses sommes partielles (même en commençant à n

0) est majorée par un réel M, et : " N ³ n0, VN £ M.

La suite (V

N) est alors croissante et majorée par M donc convergente.

En passant à la limite dans l"inégalité sur les sommes partielles, on en déduit la dernière inégalité.

3. Séries réelles de signe quelconque, séries complexes.

Théorème 3.1 : lien entre convergence et absolue convergence

Une série ∑nuréelle ou complexe absolument convergente est convergente. Pas de réciproque.

Dans ce cas, on a : ∑∑

00nn nnuu.

Démonstration :

· Cas d"une série réelle.

On peut poser : " n Î , u

n = |un| - (|un| - un), et on a alors : " n Î , 0 £ (|un| - un) £ |un|.

Donc la série

∑-)(nnuu est convergente et comme différence de séries convergentes, ∑nuaussi.

De plus : " N Î ,

N n nN n n uu 00 , et en passant à la limite, on a bien : ∑∑ 00nn nnuu.

· Cas d"une série complexe.

On pose : " n Î , u

n = an + i.bn, avec : (an, bn) Î 2.

On constate alors que : " n Î , |a

n| £ |un|, et : |bn| £ |un|.

Donc les séries réelles

∑naet ∑nbsont absolument convergentes, donc convergentes (ce qu"on vient juste de démontrer), et finalement ∑nuconverge aussi. Chapitre 02 : Séries numériques - Cours complet. - 5 - En utilisant à nouveau l"inégalité triangulaire, on termine avec : " N Î , ∑∑ N n nN n n uu 00 , et en passant

à la limite, on a toujours :

00nn nnuu.

Théorème 3.2 : règle des équivalents

Soient ∑nu et ∑nv deux séries réelles dont les termes de l"une gardent un signe constant à partir

d"un certain rang et telles que : nnvu¥+~. Alors : (∑nu converge) Û (∑nvconverge).

Démonstration :

On sait donc que (u

n) et (vn) ont des termes de même signe à partir d"un certain rang, et donc quitte à

les changer en leur opposée, on peut supposer qu"elles restent positives à partir d"un certain rang.

On peut encore écrire : " n Î , u

n = vn.(1 + e(n)), avec : 0)(lim=+¥®nne.

Donc, pour : e =

2

1, $ n0 Î , " n ³ n0, |e(n)| £ 2

1, et : 2

1 £ (1 + e(n)) £ 2

3, puis : nu.2

1 £ vn £ nu.2

3.

Par comparaison de séries à termes positifs, on en déduit donc l"équivalence de convergence des deux

séries.

Théorème 3.3 : séries de Riemann

Soit : a Î .

La série ∑an

1, avec converge, si et seulement si : a > 1.

Démonstration :

Soit : u

n,b = bb)1(11 +-nn, avec b réel.

La série

∑b,nu est télescopique de somme partielle : " n Î , Sn,b = 1 - b)1(1 +n, et elle converge si et seulement si : b ³ 0.

De plus : u

n,b 1~111.1+¥+- +-=bb bb nnn, pour : b ¹ 0.

Soit maintenant : a ¹ 1. Alors :

baa,.1 1~1 nun-¥+, où on pose : b = a - 1 ¹ 0. Comme les séries considérées gardent un signe constant, on en déduit que ∑an

1converge si et

seulement si ∑b,nuconverge, soit : b > 0, ou encore : a > 1. Enfin, pour : a = 1, on a, pour les sommes partielles : " N ³ 1, S

2.N - SN = 21

.21.1quotesdbs_dbs45.pdfusesText_45
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