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0

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(Région Corse)

Exercices 2012 et suivants

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1

AVANT-PROPOS

La chambre régionale des comptes de Corse a procédé, dans le cadre de son programme (ATC) au titre des exercices 2012 et suivants. e des années 2005 à 2011, dont a été rendu par la chambre le 9 juillet 2012. Ce rapport comportait 11 est exercé

politiques en faveur du tourisme réalisée par la Cour des comptes et plusieurs chambres

du programme des travaux de la chambre régionale des comptes personnels et offices de la collectivité territoriale de Corse (CTC). -8 du code des juridictions financières (CJF) alors en vigueur, la a été adressée le 13 septembre

2016 à Mme Marie-Antoinette Maupertuis, présidente Mme Vanina

Pieri, ancienne présidente. Il en a été accusé réception le 19 septembre 2016. Le préfet de la

Corse-du-Sud et le comptable public ont également été informés du contrôle.

Les entretiens préalables à ls par les

-8 du CJF alors en vigueur, se sont déroulés à Ajaccio le

13 avril 2017, successivement avec Mme Maupertuis et Mme Pieri.

La chambre, lors de sa séance du 5 mai 2017, a arrêté ses observations provisoires.

Mme Maupertuis a réceptionné le ROP le 10 juillet 2017 et sa réponse a été enregistrée le

3 octobre 2017. Mme Pieri a réceptionné le ROP le 10 juillet 2017

ations provisoires ont été adressés à neuf tiers mis en cause. Cinq réponses ont été enregistrées au greffe de la chambre. Après avoir examiné ces réponses, la chambre, lors de sa séance du 18 janvier 2018, a arrêté ses observations définitives, objet du présent rapport. Elles ont été adressées le 29 janvier 2018 à Mme Marie-Antoine Maupertuis, présidente respectivement les 2 et 3 mars 2018. La réponse de Mme Maupertuis est parvenue à la chambre et a été enregistrée au greffe le 2 mars 2018. Elle est jointe au présente rapport.

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2

TABLE DES MATIÈRES

SYNTHESE .................................................................................................................................... 4

RECOMMANDATIONS DE LA CHAMBRE ...................................................................................... 7

INTRODUCTION .......................................................................................................................... 8

I. en Corse ....................................................... 8 II. ................................................................... 15

III. Une situation financière dégradée ................................................................................... 16

1. STION DEFAILLANTE DE .............................. 19

1.1 La gouvernance .................................................................................................................. 19

1.1.1 Des liens distendus avec la tutelle .................................................................................... 19

1.1.1.1. Un statut juridique irrégulier ........................................................................................ 19

1.1.1.2 La dĠfinition des orientations de l'ATC ...................................................................... 21

1.1.2. Un pilotage insuffisant de l'Ġtablissement ...................................................................... 23

1.1.2.1 Le conseil d'administration ......................................................................................... 23

1.1.2.2 Les commissions consultatives ................................................................................... 25

1.1.2.3 Le bureau ..................................................................................................................... 27

1.1.2.4 Le management de la structure .................................................................................. 27

1.1.3 Une stratégie embryonnaire ............................................................................................ 30

1.1.3.1 Dans la programmation de l'actiǀitĠ .......................................................................... 30

1.1.3.2 Dans la restitution de son activité .............................................................................. 32

1.1.3.3 Dans la coordination avec les acteurs régionaux et locaux du tourisme ................. 33

1.2 La gestion des ressources humaines ................................................................................. 39

1.2.1.1 Des effectifs permanents maîtrisés ............................................................................ 39

1.2.1.2 Un renfort systématique de salariés qualifiés en CDD .............................................. 40

1.2.2 Une masse salariale non contenue ................................................................................... 42

1.2.2.1 Une revalorisation continue et généralisée de la rémunération principale des

agents ........................................................................................................................ 43

1.2.2.2 Une rémunération accessoire généreuse .................................................................. 45

1.2.3 Un encadrement insuffisant du temps de travail ............................................................. 48

1.2.3.1 S'agissant de la durĠe du traǀail ................................................................................. 48

1.2.3.2 S'agissant des heures supplĠmentaires ..................................................................... 49

1.2.4 Une gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences (GPEEC)

embryonnaire .................................................................................................................. 52

1.2.4.1 Des pistes d'amĠlioration dĠjă identifiĠes ................................................................. 53

1.2.4.2 L'absence de pilotage des ressources humaines ....................................................... 54

1.2.4.3 Un dispositif complexe et incohérent de classification des emplois ........................ 56

1.2.4.4 Des difficultés de mise en adéquation entre les profils et les postes ...................... 57

1.2.4.6 Une politique de promotion contestable ................................................................... 60

1.3 La commande publique ..................................................................................................... 61

1.3.1 Une optimisation partielle de la commande publique ..................................................... 61

AGENCE DU TOURISME DE LA CORSE

3

1.3.2 Une gestion irrégulière et inefficiente de plusieurs marchés ........................................... 61

1.3.2.1 Dans l'anticipation des besoins ................................................................................... 61

1.3.2.2 Dans la passation des marchés ................................................................................... 63

1.3.2.3 Dans l'edžĠcution des marchĠs .................................................................................... 64

2. LES INCIDENCES SUR L MISSIONS DE

.............................................................................................................................. 66

2.1. ............................................................................. 66

2.1.1 Une mission en grande partie externalisée ...................................................................... 66

2.1.1.1 Des partenaires publics devenus incontournables .................................................... 67

2.1.1.2 Le recours ponctuel mais soutenu à des prestataires privés .................................... 71

2.1.1.3 Les donnĠes propres ă l'ATC : la base Infotour .......................................................... 72

2.1.2 Le nĠcessaire renforcement du pilotage de l'obserǀation ............................................... 74

2.1.2.1 Des données incomplètes, voire contestables .......................................................... 74

2.1.2.2 Des outils d'obserǀation perfectibles ......................................................................... 76

2.2. Le soutien au développement touristique ........................................................................ 77

2.2.1 Une rationalisation progressiǀe des instruments d'aide .................................................. 78

2.2.1.1 Un cadre réglementaire récemment unifié ............................................................... 78

2.2.1.2 L'adoption d'outils de gestion des aides .................................................................... 80

2.2.2 La persistance d'insuffisances dans le suiǀi financier des aides........................................ 80

2.2.2.2 Dans l'imputation budgĠtaire des aides ..................................................................... 82

2.2.2.3 Dans le recensement des informations relatives aux entreprises de tourisme ....... 83

2.2.2.4 Dans l'estimation du montant des aides versées dans le cadre de chaque

dispositif .................................................................................................................... 84

2.3. La promotion ..................................................................................................................... 84

2.3.1 Une baisse tendancielle non motivée des dépenses de promotion ................................. 85

2.3.1.1 Une baisse tendancielle .............................................................................................. 85

2.3.1.2 Une baisse non motivée .............................................................................................. 87

2.3.2.1 La persistance de difficultés à évaluer les actions de promotion ............................. 88

2.3.2.2 L'arrġt de projets au long cours .................................................................................. 89

GLOSSAIRE ............................................................................................................................... 118

Réponse de Mme Marie-Antoine Maupertuis

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4

SYNTHESE

Selon les données les plus récentes publiés en octobre 2015 par

statistique et des études économiques (INSEE), les dépenses des touristes en Corse ont

représenté 2,5 milliards d'euros en 2011, soit 31 % du produit intérieur brut (PIB) régional.

Cette valeur, quatre fois plus élevée qu'au niveau national, place la Corse en tête des régions

métropolitaines en termes de dépendance au tourisme.

La collectivité territoriale de Corse (CTC)

-31 du code général des collectivités

territoriales (CGCT), la CTC a créé, en 1992, une institution spécialisée placée sous sa tutelle :

agence du tourisme de la Corse (ATC), qui a en charge en demandes de dénomination de communes touristiques et de classement des hébergements et stations et tourisme

Ces difficultés

fortement tributaire de la subvention versée par la CTC. Celle-ci représentait, en 2016, la totalité

ecettes de fonctionnement. La ainsi que fonctionnement en 2016, contre 38 % en 2012. affecte sensiblement ses mo

Cette révèle une gestion défaillante

qui se caractérise de trois manières. gouvernance. Ainsi que la

012, commerciales,

autonomie budgétaire lui permettant de justifier son statut juridique (EPIC). Elle doit en tirer les

conséquences soit en adaptant son statut et celui de ses personnels qui relèvent en réalité du

droit public, soit en concevant des prestations et des produits touristiques. L sur ce point met en évidence la nécessité de doter re le préconisait également en place. Le développement de partenariats plus rigoureux avec les

acteurs régionaux du tourisme est également attendu. Une clarification des intentions de

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5 gouvernance interne Entre 2012 et 2015un déficit de

débat démocratique entre élus et représentants socioprofessionnels, au sein de ses organes

délibérants. Cela vise à la fois le un rôle de force de proposition. Les modifications s nombreux contentieux générés par les licenciements systématiquement

irréguliers des directeurs généraux ont également révélé des défaillances dans la

En deuxiègestion des ressources humaines fait apparaître plusieurs dérives déjà signalées par la chambre en 2012 : - des effectifs de salariés qui demeurent artificiellement stables, depuis 2012, autour de 50 salariés permanents, puisque danà des contrats à durée déterminée (CDD), qui augmentent de 235 % en cinq ans ; de revalorisations salariales, se traduisant par une augmentation de 15,4 % du traitement indiciaire et de 23 % des primes et indemnités entre 2012 et 2016 ; - lle des emplois et compétences.

2012 du guide des procédures de la commande

publique icultés à anticiper ses besoins et des marchés publics.

Ainsi, la chambre relève que sur les quatre marchés publics dans lesquels elle a constaté des

erreurs de gestion ayant entraîné un surcoût, celui-ci représente près de 10 % du montant total

de ces marchés. eurs partenariats

publics et privés qui ne sont pas évalués. Compte tenu du défaut de fiabilité de nombreuses

tirer un bilan coût /

AGENCE DU TOURISME DE LA CORSE

6 des acteurs publics et privés du tourisme a aient en opérateurs et infrastructures de tourisme et subventions de fonctionnement aux offices de euros (M) qui ont été consacrés au soutien financier au tourisme. En 2016, lapplicable

2020. Dans le même sens et conformément aux recommandations émises par la

chambre en 2012, un guide interne de gestion des aides a également été adopté. Une rigueur

sa recommandation de 2012 visant à Les moyens financiers consacrés aux actions de promotion et de communication inué à chuter entre 2012 et 2016, à hauteur de 56 %. Cette baisse s rendus du réduit substantiellement le nombre de ses actions de promotion, notamment en matière de

publicité et de présence dans les salons du tourisme, les effectifs dédiés au pôle promotion et

En conclusion, la chambre relève que seulement 50 % des recommandations émises

Les observations

figurant dans le présent rapport mettent en évidence la nécessité de fonder tant la politique du

à y diffuser une culture de la performance.

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7

RECOMMANDATIONS DE LA CHAMBRE

Recommandation n° 1 : se

activité actuelle de service public administratif. Recommandation n° 2 : alerter la CTC sur la nécessité de mettre en conformité le règlement inté commissions consultatives et veiller à ce que chaque commission respecte la fréquence de deux -rendu, émette des propositions et règlement intérieur. Recommandation n° 3 : Ldoit développer une vision stratégique fondée, pour chaque analysés dans chaq interne. Recommandation n° 4 : engager une démarche de GPEEC avec le CE, fondée sur

ancienneté, bilan de formation) et aboutissant à un plan de GPEEC intégrant les outils

en adéquation plus optimale des ressource Recommandation n° 5 : renforcer le pilotage de la mission études confiées aux prestataire en examinant notamment leur rapport coût / utilité ;

- développant, en liaison avec le ministère chargé des finances, un système de comptabilité

permettant de constituer un compte satellite du tourisme de la Corse.

Recommandation n° 6 : mett

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8

INTRODUCTION

I. 1 en Corse

La fréquentation touristique

Tableau n° 1 : Flux de passagers par voies aérienne et maritime, hors croisiéristes, entre

2013 et 2016 (en milliers de passagers) 2

2012 2013 2014 2015 2016 Evolution 2016-

2012

Aéroports 2 993 3 230 3 357 3 457 3 670 22,6 %

Ports 4 387 4 255 4 071 4 024 4 058 - 7,5 %

Total 7 380 7 485 7 428 7 481 7 728 4,7 %

Source : Observatoire régional des transports de la Corse - ORTC

Compte tenu du caractère insulaire de la Corse, une attention particulière doit être prêtée

passagers ayant transité dans les ports et aéroports de Corse - hors croisiéristes - a été atteint en

2016.
1

et séjours dans des lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne

dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs non liés à l'exercice d'une activité

rémunérée dans le lieu visité. Par convention, les déplacements vers une résidence secondaire sont toujours réalisés

nt habituel et peuvent donc être considérés comme du tourisme.

2 Pour le détail des ports et aéroports, se reporter aux

AGENCE DU TOURISME DE LA CORSE

9 La répartition entre les deux types de moyens de transport permet de constater une

augmentation substantielle du trafic aérien de 22,6 % entre 2012 et 2016, au détriment du trafic

maritannexe 1" low cost » a

des passagers transportés sur de telles compagnies, sur la période 2013-2015, pour se situer à

augmentation des croisiéristes, de 50 % entre 2015 et 2016, avec un total de 1,15 million de passagers, essentiellement s (87 %). fait alors que la période 2012-2015 a été marquée par une croissance des entrées annuelles de touristes en Corse -méditerranéen, l moyen de cet espace (4 %). qui permettent de mesurer la forte proportion des touristes français (73 %) sur la clientèle étrangère, dominée par les Allemands (32 %), les Italiens (27 %), les Belges (17 %) et les

Suisses (14 %).

%) vient en Corse dans le cadre de tourisme dit " affinitaire -à-dire dont le motif du séjour est principalement la visite à des parents ou des amis.

Le phénomène de la saisonnalité

Graphique n° 1 : Flux de passagers transportés par voie maritime et aérienne 3

Source : ORTC

La fréquentation touristique en Corse est marquée par un phénomène de saisonnalité qui

3 Pour les détails chiffrés, se reporter au tablea.

0

500 000

1 000 000

1 500 000

2 000 000

2 500 000

3 000 000

3 500 000

4 000 000

Total

Maritime

Aérien

AGENCE DU TOURISME DE LA CORSE

10

Dans son Livre blanc du tourisme en Corse %

des séjours touristiques se répartissent sur cinq mois (de mai à septembre). Ainsi, la période de

haute saison, correspondant aux vacances scolaires estivales, enregistre un surplus journalier

de population supérieur à 300 000 personnes, proche de celui de la population résidant en Corse

(324 000 selon le ffet, la période dite avant-saison

2014 un surcroît journalier de 000, représentant une hausse de 19,5 %

par rapport à 2009. En ce qui concerne la période " après-saison » (fin des

la fin des vacances de la Toussaint) le surcroît journalier de population a crû de 22 % entre 2009

et 2014, pour atteindre 80 000 personnes. Ce phénomène traduit une diminution de la part de touristes estivaux qui passe de 64 % à 2009 à 59 % en 2014. que ayant engagé un travail de fond afin de donner la priorité -être et de pleine nature). ement touristique en Corse présente un visage extrêmement contrasté. autres hébergements collectifs de tourisme (AHCT)) et du territoire concerné (Balagne, Pays bastiais, Pays Tableau n° 2 : Rhébergement du secteur marchand 2016

Places-lits

Etablissements

ouverts Nombre Part dans le total

Campings 185 2 321 600 53 %

AHCT 157 1 162 100 26 %

Hôtels 424 756 500 17 %

Gites de France 1 443 163 600 4 %

Ensemble du

secteur marchand 2 209 4 403 800 100 % Source : INSEE, Bilan annuel du tourisme en Corse 2016

AGENCE DU TOURISME DE LA CORSE

11

Le tableau ci- qui

ouverts demeure globalement stable depuis 2012 (+ 1 %)

hôtelier. Un phénomène de montée en gamme est observé dans les hôtels et campings, la part

quatre et cinq étoiles croissant de 41 % entre 2012 et 2016 (cf. tableaux n° 4 et ) et 62 % pour les campings de classement identique.

Le nombre de nuitées

Tableau n° 3 : Evolution du nombre de

2012 2013 2014 2015

2016

Evolution

2012-2016

(en %) Total nuitées en hôtels 3 054 800 3 046 100 2 881 500 3 031 200 3 135 000 2,6 % Une et deux étoiles 543 600 543 200 485 700 520 800 526 800 - 3,10 % Trois étoiles 1 615 300 1 591 300 1 519 800 1 608 900 1 668 000 3,30 % Quatre étoiles et plus 433 800 471 900 495 400 551 600 578 800 34,40 % non classés 462 100 439 700 380 600 349 900 361 400 - 21,80 % Total nuitées en campings 3 799 800 4 339 000 3 945 700 4 066 400 4 080 800 7,4 % Une et deux étoiles 711 400 813 600 664 900 653 700 693 700 - 2,50 % Trois étoiles et plus 2 585 000 3 041 800 2 848 200 2 972 400 2 961 000 14,50 % non classés 503 400 483 600 432 600 440 300 426 100 - 15,40 % Total nuitées en AHCT nc nc 2 288 400 2 395 200 2 538 300 10,9 %

Une et deux étoiles nc nc nc 179 900 190 000 _

Trois étoiles et plus nc nc nc 1 421 000 1 391 500 _ non classés nc nc nc 794 300 956 000 _ Total nuitées _ _ 9 115 600 9 492 800 9 754 100 7,6 % Source : INSEE, Bilan annuel du tourisme en Corse 2016 n 2016, le nombre de nuitées passées dans les hébergements collectifs

7 millions, soit une hausse de 2,8 % sur un an contre une

diminution de 1,4 % au niveau national. cette croissance, tandis que le volume des nuitées passées dans les campings reste stable.

AGENCE DU TOURISME DE LA CORSE

12 La spécificité des logements du secteur informel

Les " hébergements non marchands

4 (amis, famille). Il lui sera préférée la qualification de logements du secteur informel. de ce secteur. Deux méthodes peuvent être utilisées. La première se situe du côté de la demande La première méthode repose sur la transposition locale de estimation de la part m au niveau national (66 % d françaises) " maison au village ne soit pas inférieure à cette moyenne nationale5.

Cette analyse est corroborée par une

cabinet Marc Simeoni Consulting dans la période 6 %) et celle des

constructions de logements (+ 11 %). Elle relève que durant cette même période, le nombre de

résidences secondaires affichait une augmentation de +16%, le double de celle des résidences principales (+ 8 %). Cela révèle, selon cette étude, les hébergements marchands de

Corse (h

18,5 millions de nuitées6.

La seconde méthode ,

84 000 logements 7institut indique que sur la base de

cinq

420 000 personnes (13 millions de lits-places en août 2016

ci-après, le secteur informel concentrerait près des trois quarts n lits touristiques en août 2016de membres de la famille ou enfin les locations saisonnières indépendantes.

4 Bilan annuel du tourisme définitions »).

5 Rapport (p.5, 4ème paragraphe).

6 Si 9,5 millions de nuitées représentent 34 % (100-66) des nuitées totales, alors les 66 % restant, correspondant à

des nuitées non marchandes, de nuitées.

7 La Corse compte 227 301 logements, parmi lesquels 59,9 % sont des résidences principales, 36,4 % des

résidences secondaires ou logements occasionnels et 3,7 % des logements vacants.

AGENCE DU TOURISME DE LA CORSE

13

Graphique n° 2 : R2016

Source : Chambre régionale des comptes, sur la base des données INSEE premier contributeur à la création de richesse du secteur privé en Corse 8. Pour autant, il statistiques suffisants (Cf. infra, partie 2.1).

Corse indique que les dépenses des touristes ont représenté 2,5 milliards d'euros en 2011, soit

31 % du

en tête des régions métropolitaines en termes de dépendance au tourisme. Entre 2005 et 2011, le volume des dépenses touristiques a crû de 8 chacune. Le caractère insulaire de la Corse explique la part importante des dépenses de transport dans le volume global des dépenses touristiques (24 %). Or, les compagnies aériennes et maritimes sont faiblement implantées dans le territoire c donc de les comparaisons nationales pertinentes9. Ainsi, hors transport, les dépenses liées au tourisme en Corse représentent

1,9 milliard . Malgré ce retraitement, le poids du tourisme demeure le plus important

des économies régionales avec 24 % du PIB.

8 ATC, Livre blanc du tourisme en Corse, septembre 2014.

9 . 13%4% 7% 1% 75%

Camping

Hôtels

AHCT

Gîtes

Résidences secondaires

AGENCE DU TOURISME DE LA CORSE

14 Le p

tête des régions métropolitaines en 2011, avec 10,6 % - soit 11 500 emplois salariés et non

salariés - directement liés à la présence de touristes en Corse, contre 3,9 % pour l %. Les emplois touristiques connaissent une forte amplitude marquée par une multiplication par 3,6 entre le mois le plus faible (janvier) et sonniers et donc précaires - , selon une étude réalisée en 2012 par le cabinet Gecodia, po renforcement de cette tendance depuis 2010, avec une augmentation annuelle des emplois saisonniers, en 2010 (15 %) et 2011 (+ 7 %), supérieure à celle des emplois permanents (respectivement + 8 % et + 3 %). est incontournable, surtout dans un milieu insulaire. Elle revêt une double-dimension, sociale et environnementale. Sur ce dernier point, Qualitair Corse 10 assure une surveillance de la qualité de n° 3 et 4 ci-après (IQA) relevés, aux mois de mai et juillet 2016, dans les Graphiques n° 3 et 4 : IQA relevés à Bastia et Ajaccio, aux mois de mai et juillet 2016

Source : Qualitair Corse

10 en Corse. 0 10 20 30
maijuillet

IQA Bastia

Très bon/ bonMoyen/médiocre

Mauvais/très mauvais

AGENCE DU TOURISME DE LA CORSE

15

Source : Qualitair Corse

Les pollutions émises par les moyens de transport aériens, maritimes et automobiles ne

de mai et juillet 2016 à Ajaccio et Bastia. Néanmoins, elles coïncident avec une augmentation

de 85 % des flux mensuels de passagers aériens et maritimes, traduisant ainsi le passage de -saison à la haute saison touristique. II. Conformément au statut particulier de la Corse (loi n° 2002-92 du 22 janvier 2002), la promotion qu'elle entend mener. Sa compétence en la matière est plus large que celle des rég ssemblée de Corse détermine les règles de procédure

relatives à l'instruction des demandes d'agrément ou de classement des équipements et

organismes de tourisme (article L. 4424-32 du CGCT), alors que dans les autres régions métropolitaines, elle

Alors que le code de tourisme (article L. 131-

t-31 du CGCT

institution spécialisée est chargée de la coordination de l'ensemble des actions de

développement du tourisme en Corse. En pratique, les CRT bénéficient, pour leur gr institué un EPIC placé sous la tutelle de la CTC : comité départemental du tourisme (CDT) en Corse. du tourisme, avec les offices de compétences de la CTC en matière de 0 5 10 15 20 25
maijuillet

IQA Ajaccio

Très bon/bonMoyen/médiocre

Mauvais à très mauvais

AGENCE DU TOURISME DE LA CORSE

16 Elle est chargée, dans le cadre des orientations définies par la CTC, de la coordination - t des - la connaissance des phénomènes touristiques.

III. Une situation financière dégradée

Les recettes CTC. Elles

sont consacrées à 98

tourisme dans le cadre du soutien au développement du tourisme en Corse. Ces aides à

s le

CADEC).

Tableau n° 4 : E

Compte Objet 2012

2013
2014
2015
2016

13 Total recettes réelles (Subvention

) 5 056 112 1 707 801 3 149 963 2 799 460 2 968 154 Total dépenses réelles 3 294 855 3 664 029 2 872 146 3 109 952 2 864 451 204
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