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Comité des hauts responsables de linspection du travail Rapport

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SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL : LES ACTIONS

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(iv) La « Résolution relative au rôle du CHRIT dans le cadre de la nouvelle stratégie communautaire en matière de santé et de sécurité au travail 2002-2006 » CHRIT Billund Danemark 5-6 novembre 2002 ; (v) La Charte sociale européenne (révisée) Strasbourg 3 mai 1996



Prévention des lombalgies dans le secteur des Soins de santé

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SANTÉ ET SÉCURITÉ

AU TRAVAIL : LES ACTIONS

EUROPÉENNES

ET INTERNATIONALES

L'action européenne 35

Le cadre général 35

Le rapport de la Commission européenne

sur la stratégie renouvelée de Lisbonne 36 La stratégie communautaire de santé et de sécurité au travail pour 2007-2012 39

L'activité des réseaux 46

L'action internationale et la coopération en matière de santé et de sécurité au travail 53

La participation aux travaux

de l'Organisation internationale du travail (OIT) 53

Les autres travaux spécialisés 54

La coopération bilatérale 56

SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL : LES ACTIONS EUROPÉENNES ET INTERNATIONALES 33

CHAPITRE2

SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL :

LES ACTIONS EUROPÉENNES

ET INTERNATIONALES

L'ACTION EUROPÉENNE

LE CADRE GÉNÉRAL

L'année 2007 aura été marquée pour l'Union européenne par l'entrée officielle, le 1 er janvier 2007, de la Bulgarie et de la Roumanie au sein de la communauté. Ces adhésions parachèvent le cinquième élargissement de l'Union entamé en 2004, le plus grand que l'Europe ait jamais connu, avec l'entrée de 10 nouveaux pays membres d'Europe centrale et orien- tale et de la région méditerranéenne. Mais le fait le plus important de 2007 aura sans conteste été la reprise du processus institutionnel qui s'était enlisé à la suite des refus de la France puis des Pays-Bas de ratifier par référendums le projet de constitu- tion européenne. Sous l'impulsion de départ donnée par la présidence allemande, puis sous l'action de la présidence portugaise, une nouvelle réforme des traités de l'Union a été en effet engagée dans le souci de lever les craintes expri- mées lors des rejets néerlandais puis français de ratifier le projet de constitution. Lors du Conseil européen qui s'est tenu du 21 au 23 juin 2007, les

27 États membres ont ainsi résolu de réformer les traités de l'Union par la

voie d'un traité modificatif en abandonnant le terme de "Constitution". La première étape de cette réforme a été franchie le 13 décembre 2007 avec la signature du traité de Lisbonne, qui exprime le nouveau consensus des 27 États membres sur l'organisation et le fonctionnement des institutions européennes. La nouvelle architecture institutionnelle vise principalement à intro- duire davantage de démocratie et de transparence en renforçant le rôle du Parlement européen et en organisant une participation accrue des SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL : LES ACTIONS EUROPÉENNES ET INTERNATIONALES 35
parlements nationaux par la voie du renforcement du principe de subsi- diarité. Un droit d'initiative populaire est également institué, permettant désormais à un million de citoyens originaires de différents États membres de demander à la Commission de présenter de nouvelles propositions. Autre disposition marquante, le traité prévoit explicitement, pour la première fois, la possibilité pour un État membre de se retirer de l'Union. Un rééquilibrage avec la Commission européenne est en outre instauré, avec la réduction progressive du nombre des commissaires, qui doit passer de 27 actuellement à 15 en 2014. Enfin, l'Union européenne modifie les règles de vote en écho aux critiques sur la complexité du processus décisionnel et le déficit démocra- tique reproché à ses institutions émises au moment du débat sur la ratifi- cation du projet de constitution. À compter de 2014, le calcul de la majorité qualifiée au sein du Conseil se fondera ainsi sur le principe de la double majorité - des États et de la population - reflétant la double légiti- mité qui caractérise l'Union. La double majorité sera atteinte avec le vote favorable d'au moins 55 % d'États membres réunissant au moins 65 % de la population de l'Union. Par ailleurs, le vote à la majorité qualifiée sera étendu à de nouveaux domaines politiques en vue d'accroître l'efficacité et la rapidité de la prise de décisions. En outre, l'Union européenne est désormais dotée d'un président permanent du Conseil. Le président européen dirigera le Conseil européen pendant deux ans et demi. La présidence tournante disparaît donc, avec pour objectif d'assurer une plus grande stabilité institutionnelle. Le traité de Lisbonne doit être ratifié par tous les États membres d'ici les élections au Parlement européen de 2009 et suscite déjà de nombreux débats, en particulier dans les États qui avaient choisi la voie référendaire pour ratifier le projet de constitution européenne. Marquée par le poids des questions institutionnelles, l'année 2007 aura été également déterminante en matière sociale avec la parution d'un rapport très attendu de la Commission sur la stratégie renouvelée de Lisbonne et l'adoption de la nouvelle stratégie communautaire de santé et de sécurité au travail pour les années 2007-2012. Le rapport de la Commission européenne sur la stratégie renouvelée de Lisbonne • Des résultats encourageants à la suite de la relance de la stratégie en 2005 Dans un contexte de mondialisation accélérée des échanges et de mutations technologiques à l'origine de nouvelles formes d'organisation

LES ÉLÉMENTS DE POLITIQUE GÉNÉRALE

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du travail, complexes et porteuses de nouveaux risques professionnels (risques émergents, risques multifactoriels), le principal objectif de la stratégie de Lisbonne est de moderniser l'Europe tout en promouvant davantage d'emplois de meilleure qualité. Adoptée en 2000, lors du sommet de Lisbonne, cette stratégie a été relancée en 2005, après avoir été recentrée sur la croissance et l'emploi. Elle est fondée sur un étroit partenariat entre la Commission et les États membres, qui se sont unanimement entendus sur des lignes directrices intégrées, mises en oeuvre au niveau de l'Union par le programme commu- nautaire de Lisbonne et au niveau national par des programmes nationaux de réforme régulièrement mis à jour par des rapports d'exécution. La stratégie est organisée sur la base de cycles triennaux autour de quatre domaines prioritaires, qualifiés par le Conseil européen du printemps 2006 de piliers de la stratégie renouvelée : - l'investissement dans le capital humain et la modernisation du marché du travail, - l'environnement des entreprises, - la connaissance (éducation, recherche & développement et innovation), - l'énergie et le changement climatique. Dans une communication du 11 décembre 2007, la Commission a présenté au Conseil un rapport pour le lancement du nouveau cycle de la stratégie renouvelée de Lisbonne pour les années 2008-2010. La Commission y livre les premiers résultats de la stratégie, qui trois ans après sa relance, commence à produire des effets en terme d'amélioration des performances économiques de l'Union. Pour la première fois en dix ans, une forte progression de l'emploi est ainsi allée de pair avec une croissance vigoureuse de la productivité. La croissance économique de l'UE-27 a en effet atteint 3 % en 2006 et s'est maintenue à 2,9 % en 2007. Depuis 2005, les réformes structurelles ont contribué à augmenter de 0,2 point de pourcentage le taux de crois- sance potentiel estimé dans la zone euro. Celui-ci s'établit aujourd'hui à

2,25 %.

Près de 6,5 millions d'emplois ont été créés au cours des deux dernières années et 5 millions d'emplois supplémentaires devraient l'être d'ici 2009. Le taux de chômage devrait décroître pour passer sous le seuil des 7 %, soit le niveau le plus bas atteint depuis le milieu des années 80. Ces résultats globaux ne doivent naturellement pas masquer les dispa- rités qui existent entre les États membres, principalement s'agissant des États issus du dernier élargissement de 2004 avec lesquels des écarts importants demeurent. SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL : LES ACTIONS EUROPÉENNES ET INTERNATIONALES 37
• Des progrès importants qui restent à accomplir dans de nombreux domaines clefs Premier point particulièrement préoccupant mis en exergue par le rapport, la possibilité qui était offerte de tirer parti de la croissance relati- vement soutenue pour réduire les déficits publics structurels des États membres n'a pas été pleinement exploitée. Les investissements des pays européens dans la recherche et le développement (R&D) n'ont ensuite pas suivi la croissance du PIB. Le pourcentage moyen du PIB consacré à la R&D se situe ainsi à 1,86 % en

2006, - avec des variations importantes d'un État membre à l'autre - loin

de l'objectif de 3 % du PIB fixé par la stratégie. L'Europe peine également à atteindre le niveau des autres puissances économiques en matière d'investissement dans les technologies de l'infor- mation et de la communication et d'utilisation de ces technologies au service de la productivité. Les contraintes administratives restent importantes et l'environnement des entreprises doit être amélioré, en particulier concernant les PME. Sur le plan social, de nombreux marchés du travail restent segmentés, les travailleurs intégrés, bien protégés, y côtoyant des travailleurs en marge, à la situation plus incertaine, sous contrat précaire. Par ailleurs, le rapport établit que les systèmes éducatifs ne suffisent pas à donner aux jeunes les compétences dont eux-mêmes et les employeurs ont besoin. Enfin, la mobilité géographique et professionnelle des travailleurs reste relativement faible. Seulement 2 % des citoyens en âge de travailler résident et travaillent dans un autre État membre. Dans certains États membres, les travailleurs font encore face à des obstacles importants lorsqu'ils changent de travail. Sur le plan environnemental, de nombreux États membres sont loin d'avoir atteint leurs objectifs de Kyoto et devront accomplir un effort considérable pour se montrer à la hauteur des ambitieux objectifs fixés par les dirigeants de l'Union européenne lors du Conseil européen du printemps 2007, destinés à être mis en oeuvre par l'ensemble des mesures relatives à l'énergie et au changement climatique que la Commission présentera en janvier 2008. À la faveur du prochain cycle de stratégie de Lisbonne pour les années

2008 à 2010, la Commission a donc proposé de poursuivre et d'appro-

fondir les réformes entreprises tant sur le plan communautaire qu'au niveau des États. Le rapport énumère ainsi une série de nouvelles initiatives visant à renforcer les efforts qui doivent permettre à l'Europe de faire face au défi

LES ÉLÉMENTS DE POLITIQUE GÉNÉRALE

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de la mondialisation et de peser sur son cours. La Commission demandera aux dirigeants de l'UE d'approuver ces propositions d'action durant le sommet de printemps du moins de mars 2008. La stratégie communautaire de santé et de sécurité au travail pour 2007-2012 Dans une communication du 21 février 2007, la Commission européenne a présenté sa nouvelle stratégie communautaire de santé et de sécurité au travail pour les années 2007-2012. Avec ce document, et après la stratégie pour les années 2002-2006, l'Union européenne s'ancre résolument dans une nouvelle conception de la politique communautaire de santé et de sécurité au travail désormais formalisée dans un cadre pluriannuel d'objectifs à atteindre et faisant l'objet d'une évaluation a posteriori. • Une ambition de réduction des accidents du travail unanimement saluée L'axe central de la stratégie 2002-2006 visait à la diffusion la plus large possible d'une culture de prévention des risques sur tous les lieux de travail. La nouvelle stratégie 2007-2012 poursuit sur cette lancée, mais fixe, pour la première fois un objectif très ambitieux de réduction du taux d'incidence des accidents du travail de 25 % pour l'ensemble de l'Union européenne. Cette visée a été unanimement saluée, tant au plan communautaire qu'au sein des États membres, par tous les acteurs et les réseaux institu- tionnels de la santé et de la sécurité au travail au premier rang desquels la présidence allemande du Conseil, qui a marqué son soutien au texte de la Commission par le biais d'une résolution adoptée le 25 juin 2007. • La place accordée à la "soft law"est vivement critiquée Largement débattu au moment de sa préparation, en 2006, au sein du Comité consultatif pour la santé et la sécurité sur les lieux de travail du Luxembourg, le projet de stratégie 2007-2012 avait suscité une opposition nette entre les représentants des travailleurs et des employeurs. Les uns, avec la Confédération européenne des syndicats, plaidaient pour une relance de la législation surtout en matière de prévention des troubles musculo-squelettiques, les autres, avec BUSINESS EUROPE - ancienne- ment UNICE - prenaient officiellement position en faveur d'un arrêt de la législation européenne de santé et de sécurité au travail. Les États membres étaient eux-mêmes divisés entre la tentation de soutenir les tendances prônées par BUSINESS EUROPE - en particulier le Royaume- Uni et les Pays-Bas, et la relance des initiatives législatives, soutenue par la France. SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL : LES ACTIONS EUROPÉENNES ET INTERNATIONALES 39
À l'issue de ce débat, force est de convenir que la stratégie de la Commission prône une approche moins "régulationniste" que la précédente. Une place très significative est ainsi accordée aux mesures de sensibili- sation à la sécurité et à la santé au travail, via le développement d'instru- ments non contraignants et de mesures non normatives (recueil, capitalisation, diffusion et transfert de bonnes pratiques etc.). La stratégie concentre à cet effet une part importante de ses objectifs sur les PME en préconisant par exemple des mesures d'incitation financières directes ou indirectes à la prévention - réductions de cotisations sociales, primes d'assurance en fonction des investissements réalisés dans l'amélioration du milieu de travail et de la réduction des accidents. Dans le même temps, par différence avec la stratégie 2002-2006, la stratégie 2007-2012 ne propose pas de législation nouvelle sur les princi- paux facteurs de risques, notamment les risques émergents - stress, violence au travail - ou multifactoriels - exposition combinée à des agents chimiques ou physiques, troubles musculo-squelettiques. Dans un communiqué du 27 février 2007, la Confédération européenne des syndicats, reproche ainsi à la Commission européenne d'avoir manqué sa cible et dénonce une stratégie "la plus pauvre en initiatives concrètes depuis le premier programme d'action communau-quotesdbs_dbs42.pdfusesText_42
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