[PDF] Le Pop Art en Belgique Le mémoire dont il





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Ecole des Juliettes

Tête pop art. Pas à pas. 1. Au centre de la feuille au crayon à papier



Cœur pop art

Cœur pop art. Pas à pas. 1. Au feutre noir trace un grand cœur. Remplis ce cœur de ronds de tailles différentes. Ces ronds doivent se toucher.





04 - pop Art

Les œuvres du Pop art sont majoritairement



Richard Hamilton

si attirants? considéré par les historiens comme l'une des premières œuvres du Pop Art. Contexte historique et artistique de l'œuvre:.



Le Pop Art aux États-Unis: entre subversion et conformisme

Le Pop Art aux Etats-Unis: entre subversion et conformisme. Eliane Elmaleh. Universite du Maine - Le Mans. This paper analyzes Pop Arts oscillation between 



Séquence Pop Art[1133]

(Décrire une œuvre de Pop Art.) Tâche intermédiaire 2 : PE Who is Andy Warhol? (Rédiger une biographie d'artiste).



Aux origines britanniques du Pop Art

Tout aussi définitive est cette réflexion de. Jasia Reichardt en 1964 de l'Institute of Contemporary Arts (ICA



Le Pop Art en Belgique

Le mémoire dont il est question dans ce compte rendu est centré sur la réception du pop art par les artistes belges ainsi que sur le contexte artistique de 



UNIVERSITY OF PARIS DAUPHINE

Pop Art. Professor. Béatrice Trotignon. Contact Information The course focuses on the emergence and development of the Pop Art movement (1950s to 1970s).

  • Beginnings of Pop Art

    Great Britain: The Independent Group

  • Pop Art: Concepts, Styles, and Trends

    Once the transition from the found-object constructions of the Neo-Dada artists to the Pop movement was complete, there was widespread interest on the part of artists in the incorporation of popular culture into their work. Although artists in the Independent Group in London initiated the use of "pop" in reference to art, American artists soon foll...

What is pop art?

Pop art was an avant-garde modern art movement in the mid-twentieth century that emerged in the United States and Britain. Pop artists borrowed and appropriated images from mass media and popular culture, including Hollywood films, newspaper advertisements, comic books, and cartoons.

How do I save a pop art illustration?

To save your pop art illustration so it can be printed or sent via email, save it as a PDF document. Choose File > Save, and select Adobe PDF. In the Adobe PDF Preset menu, choose either the High Quality Print or Press Quality option, based on your print provider’s recommendations.

How did pop artists view art and culture?

Pop artists saw the established hierarchies of art and culture as detached from the environment they were experiencing in their day-to-day. They appropriated images from their immediate environment in order to blur the boundaries between high art and low art.

What did pop art look like in the postwar era?

Although it did not have a specific style or attitude, Pop art was defined as a diverse response to the postwar era’s commodity-driven values, often using commonplace objects (such as comic strips, soup cans, road signs, and hamburgers) as subject matter or as part of the work.

Le Pop Art en Belgique

Le mémoire dont il est question dans ce compte rendu est centré sur la réception du pop art

par les artistes belges, ainsi que sur le contexte artistique de cette période et, enfin, sur la manière

dont ce courant est diffusé pour la première fois en Belgique. Paradoxalement à l'énorme succès du

pop art et à l'abondante littérature sur celui-ci, la réception de ce courant en Belgique n'a pas fait

l'objet de recherches détaillées. Jusque très récemment, aucune étude globale n'avait été menée sur

le pop art en Belgique : quelques monographies d'artiste abordent le lien de ce dernier avec le

courant anglo-saxon ou seuls plusieurs livres généraux sur l'art en Belgique mentionnent

brièvement son développement dans le pays. Néanmoins, ce sujet semble davantage intéresser

aujourd'hui, une thèse de doctorat sur ce thème étant actuellement en cours de réalisation par Carl

Jacobs.

Le pop art est un courant artistique, né en Angleterre, se développant aux États-Unis et qui se

base sur l'appropriation d'éléments provenant de la vie quotidienne. En Belgique, sa découverte

coïncide avec l'aboutissement d'une évolution de la société. En 1963, le contexte social et artistique

belge est sensiblement semblable à celui du monde anglo-saxon quelques années auparavant : la

société de consommation envahit toutes les facettes de la vie tandis que l'abstraction est

progressivement délaissée. Cependant, ces similitudes ne conduisent pas à la naissance d'un courant

artistique propre à la Belgique. Il est important de remarquer qu'autant d'un point de vue

sociologique qu'artistique, les mutations belges de ces années sont essentiellement le résultat d'une

importation des États-Unis.

À la suite de la Seconde Guerre mondiale, la société belge connaît une importante influence

du mode de vie américain. Cette période est communément acceptée comme étant le début de la

seconde américanisation. Cette notion est très importante dans le cadre de cette recherche car, dès le

début des années 1960, de nombreux artistes, journalistes et critiques portent une très grande

attention à cette question. Le développement de ce mémoire porte donc sur cette notion

d'américanisation, à savoir sur la manière dont les artistes intègrent et interprètent le pop art et, par

extension, la culture américaine. Avant de se pencher plus avant sur cette question, il est important de savoir dans quel contexte

et comment le pop art est découvert en Belgique afin de comprendre son impact sur la scène

artistique. Vers la fin des années 1950, les expérimentations du groupe anversois G-58 se

rapprochent du néo-dadaïsme et du nouveau réalisme avec des artistes tels que Paul Van

Hoeydonck, Camiel Van Breedam et Vic Gentils, qui créent de nouvelles formes à partir d'objets

délaissés. Ce centre d'avant-garde introduit en Belgique plusieurs artistes internationaux comme

certains futurs nouveaux réalistes français. Ensuite, les expositions Forum, organisées par Karel

Geirlandt de 1959 à 1963 à Ostende puis à Gand, montrent un large aperçu des nouvelles tendances

internationales dont cet attrait croissant pour la vie quotidienne. À partir de 1963, le pop art

américain est largement diffusé en Belgique à travers des manifestations dans des galeries

bruxelloises, des articles, des documentaires télévisuels, de larges expositions collectives (cf. infra)

et des ouvrages. Dès 1964, les expositions abordant le pop art se succèdent : Art U.S.A Now, organisée au

Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, offre au visiteur un aperçu de tous les mouvements

contemporains de la peinture américaine ; Figuration et Défiguration traite des nouvelles tendances

figuratives dont le pop art et le nouveau réalisme ; Pop Art, Nouveau réalisme, etc... apporte en

1965 une large vision du pop art, l'exposition accueillant tout artiste apparenté de près ou de loin à

ce courant. En 1970, une nouvelle exposition sur ce thème est organisée au Casino de Knokke : Pop

art, nouveau réalisme, nouvelle figuration. Au milieu des années 1960, trois documentaires, dont

Dieu est-il pop ?, sont réalisés par Jean Antoine, qui y aborde des artistes américains, anglais,

français et aussi belges. En d'autres mots, le paysage artistique belge est massivement confronté à ce

courant, sans oublier les nombreux succès du pop art aux grandes manifestations internationales, telles la Biennale de Venise en 1964, et l'engouement médiatique qui en résulte.

De nombreux artistes sont, pour la plupart consciemment, influencés par cette déferlante

américaine. Néanmoins, leur position diffère selon la manière d'intégrer ces différents aspects

sociaux et artistiques à leurs réalisations. Trois grandes tendances sont visibles quant à la réception

du pop art par les artistes belges. Elles découlent d'une fascination assumée par la plupart des

artistes pour ce courant et, plus largement, pour la culture américaine.

Pour certains artistes, l'intégration du pop art à leur production s'arrête à cet attrait auquel cas

-saxonnes. Pol Mara,

artiste anversois, et Evelyne Axell, artiste namuroise, ont une production artistique significative de

cette fascination pour le pop art. Tous deux traitent principalement du sujet de la femme, celle qui

est légion dans les médias, celle qui est manipulée par la publicité et nommée à cette époque pin-up.

Leur style est influencé tantôt par le principe de répétition, la symétrie ou encore les chromatismes

vifs de certains artistes pop, tantôt par la recherche d'une efficacité picturale avec notamment une

économie de moyens propre à la publicité. L'iconographie et le style des deux artistes liégeois,

Alain Denis et Fernand Flausch, sont également caractéristiques d'une importante influence du pop

art : l'écologie, la consommation, les objets emblématiques de l'époque tels des voitures, motos,

boîtes de conserve et buildings sont représentés par ces deux artistes dans un style s'apparentant à la

bande dessinée pour Flausch et à l'épuration graphique de la publicité pour Denis. Bien d'autres

artistes font référence au pop art dans leur

Charlier, Pierre Cordier et Pol Bury.

et leurs propres préoccupations tout en s'écartant du modèle anglo-saxon. D'une part, l'art

assemblagiste de deux artistes du G-58, Camiel Van Breedam et Paul Van Hoeydonck, s'inspire du

style et de la thématique du pop art afin de proposer un regard sur le monde et sur la société

contemporaine. D'autre part, Roger Raveel et Antoon De Clerck, deux artistes flamands, usent d'une

thématique belge en peignant la modernisation croissante du paysage rural ou urbain de la

Belgique : les travaux urbains, les routes sillonnant les campagnes et flanquées de panneaux

routiers, les pompes à essence, les buildings, les voitures, etc. Enfin, quelques artistes poussent la réflexion plus loin et proposent un art beaucoup plus

singulier. Jacques Charlier, artiste liégeois, commence dans un registre exclusivement pop en

assemblant plusieurs objets emblématiques de la société de consommation dans ses premiers

combine painting, témoignages de son intérêt pour la société américaine et le pop art. Cependant,

très vite, il s'écarte de ce modèle au profit d'un art plus conceptuel, qui trouve donc ses racines dans

le pop art. Plongé depuis son enfance dans la culture américaine, Jacques Charlier désire, en effet,

s'intéresser à un art plus identitaire et propose alors une réponse locale au pop art avec les

photographies du STP. L'artiste anversois, Panamarenko, débute sa carrière artistique en créant des

poupées aux allures de pin-up venant du cinéma hollywoodien, tout en réalisant également une série

d'environnements et d'objets proche de la démarche des nouveaux réalistes français. Par la suite, il

s'écarte également de cet attrait pour ces courants en effectuant sa série d'engins inspirés de la

culture de masse dont notamment la science-fiction.

Marcel Broodthaers, pour terminer, est un artiste incontournable de cette étude sur la

réception du pop art par les artistes belges. Ami de Jacques Charlier, il initie une recherche

-dessus sont visibles.

Avant sa carrière artistique, Broodthaers s'intéresse déjà au pop art, intérêt dont il fait mention dans

un article publié dans le Journal des Beaux-Arts en 1963. Dès ses premières réalisations, il identifie

sa production à ce courant, rapprochement assumé jusqu'en 1968, période à laquelle ses

préoccupations artistique changent. Ses

que l'opposition, l'accumulation, la répétition, l'utilisation d'objets quotidiens, etc., et représentent le

résultat d'une profonde réflexion, généralement très critique, sur les courants artistiques de l'époque

et sur la société belge. -dessus, plusieurs

dénominateurs communs existent comme l'attention portée à notre environnement direct et notre

quotidien, et le constat que l'apparence du monde a été modifiée par la consommation. Par ailleurs,

la réception du pop art en Belgique initie différentes interprétations de ce courant, certaines s'en

écartant radicalement et ouvrant la voie à de nouvelles investigations artistiques tout à fait avant-

gardistes à cette époque, telles que le caractère conceptuel de l'art de Broodthaers et Charlier.

Néanmoins, une étude plus poussée sur les différents échanges entre les artistes belges et le monde

anglo-saxon permettrait de détailler plus précisément certaines démarches artistiques et de

confirmer certaines comparaisons.

Thibaut Wauthion

Orientation bibliographique

DALEMANS, René, 100 ans d'arts plastiques en Belgique. D'hier à aujourd'hui (1945 1983), t.

3, Bruxelles, 1990.

FRANCIS, Mark et FOSTER, Hal, Pop, Paris, 2006.

GEIRLANDT, Karel J., L'art en Belgique depuis 1945, Anvers, 2001. HAIDU, Rachel, The Absence of Work : Marcel Broodthaers, 1964 1976, Londres, 2010.

LIVINGSTONE, Marco, Le pop art, Paris, 2000.

RESTANY, Pierre, Les nouveaux réalistes, Paris, 1968.quotesdbs_dbs7.pdfusesText_5
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