[PDF] Théorie KAM arXiv:1506.02514v1 [math.DS] 8 Jun 2015





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Théorie KAM arXiv:1506.02514v1 [math.DS] 8 Jun 2015

Théorie KAM

Mauricio Garay1arXiv:1506.02514v1 [math.DS] 8 Jun 2015

Table des matières

Introduction 7

Chapitre 1. Le théorème de Kolmogorov 9

§ 1. Champs de vecteurs hamiltoniens 9

§ 2. Intégrales premières 9

§ 3. Idéaux invariants 11

§ 4. Mouvements quasi-périodiques 13

§ 5. Conditions arithmétiques 15

§ 6. Le théorème des tores invariants 17

Chapitre 2. Le problème fondamental de la mécanique 21 § 1. Formulation abstraite du théorème de Kolmogorov 21

§ 2. Actions de groupes de Lie 22

§ 3. L"algorithme de Kolmogorov 24

§ 4. Cas général 26

Chapitre 3. Espaces de Kolmogorov 31

§ 1. Systèmes directs d"espaces vectoriels 31 § 2. La catégorie des espaces de Kolmogorov 33

§ 3. Exemples clefs 34

§ 4. Morphismes bornés 35

§ 5. L"espace de KolmogorovBk(E;F). 38

§ 6. Applications bornés 39

§ 7. Rééchelonnement d"un espace de Kolmogorov 39

Chapitre 4. Théorèmes de point fixe 41

§ 1. Calcul fonctionnel dans un espace de Kolmogorov 41

§ 2. Premier théorème de point fixe 43

§ 3. Deuxième théorème de point fixe 44 Chapitre 5. Le théorème de Kolmogorov abstrait 47

§ 1. Théorème des exponentielles 47

§ 2. Théorème de Kolmogorov abstrait 50

Chapitre 6. Espaces de Kolmogorov en géométrie analytique 53

§ 1. Germes le long d"un compact 53

§ 2. Les foncteursC!etL2;!54

§ 3. Homotopie de foncteurs à valeur dansEK55

§ 4. Séries de Fourier 56

3

4 TABLE DES MATIÈRES

Chapitre 7. Le théorème KAM singulier 59

§ 1. Énoncé du théorème 59

§ 2. Conditions diophantiennes et opérateurs bornés 59

§ 3. Démonstration du théorème 62

Chapitre 8. Le théorème des tores invariants 63

§ 1. Tore réel et tore complexe 63

§ 2. Démonstration du théorème des tores invariants 64

Bibliographie 67

Ces notes sont issues d"un cours donné à l"Université de Ouargla (Al- gérie) du 08 au 14 Décembre 2013 lors d"une École d"hiver en géométrie. Je remercie M. Bahayou et A. Zeglaoui pour cette invitation ainsi que tout ceux qui ont eu la patience de suivre ces exposés, en particulier Zahia Fernane, Mohamed Kessi, François Laudenbach, Djamel Smai et Nesrine Yousfi. Merci aussi à Duco van Straten et à Jacques Féjoz pour leur aide. IntroductionLa première chose à comprendre en sciences et en mathématiques pour faire les premiers pas, c"est de comprendre que l"on comprend très peu!..

Ce n"est vraiment pas simple de comprendre ça.

Misha Gromov,Entretien radiophonique.

Dans le mouvement képlerien, les planètes décrivent des ellipses par- faites. Tel les rouages d"une horloge, chaque planète possède son orbite, dans un mouvement dont l"harmonie a toujours surpris l"être humain. Pourtant, ce mécanisme n"est qu"une approximation, car il ne tient pas compte des influences mutuelles qu"exercent les planètes les unes avec les autres. Lorsqu"au XVIIIe, les mathématiciens énoncèrent la loi Newton à l"aide du calcul différentiel, c"est-à-dire sous la forme que nous les connaissons aujourd"hui, ils se heurtèrent au problème posé par ces perturbations. Celles-ci pourraient-elles entraîner au cours des années des modifications significatives de leur trajectoire? La situation atteint une sorte de paroxysme lorsqu"en 1889, Poincaré démontra que les séries utilisées par les astronomes pour calculer les déviations aux trajectoires képlerienne étaient divergentes : l"influence de petites perturbations donnaient une contribution infinie! Quelque chose d"à peine perceptible répété à l"infini finissait par détruire le mouvement harmonieux des astres. Ce phénomène fut interprété comme une manifestation du chaos et une confirmation des hypothèses de la mécanique statistique. Nous serions tel des êtres microscopiques à l"existence éphémère qui vivant au milieu d"un gaz auraient l"impression d"un mouvement très régulier alors qu"il est en réalité très désordonné. Telle était la vision que pouvait avoir mathématiciens et astronomes du début du vingtième siècle. Il suffit d"une note de quelques pages pour qu"en 1954, Andreï Kol- mogorov bouleverse ce point de vue. Il découvrit que les séries des astronomes n"étaient pas totalement divergentes : il existait certaines trajectoires particulières pour lesquelles elles pourraient converger. Ces trajectoires se confineraient alors à un anneau autour de l"ellipse ké- plerienne. Ainsi, les déviations se compenseraient et les irrégularités constatées par les astronomes pourraient bel et bien se compenser. 7

8 INTRODUCTIONKolmogorov exposa ses résultats au congrès international des mathéma-

ticiens de 1954, mais personne ne semblait intéressé par cette découverte. Kolmogorov, lui-même, se tourna rapidement vers d"autres horizons. Il fallut attendre presqu"une décennie, pour qu"en 1963, un jeune élève de Kolmogorov, Vladimir Arnold tente d"appliquer la découverte théo- rique de son maître au problème du mouvement de la lune. Il découvrit que depuis 1954 aucune démonstration du théorème de Kolmogorov n"avait été établie! Certes, Kolmogorov en avait donné l"esquisse, il avait même donné un algorithme sur lequel se fondait son approche. Mais à aucun moment il n"avait montré que celui-ci convergeait. En fait, Arnold ne réussit pas à compléter la démonstration de Kolmo- gorov et, il démontra un résultat beaucoup plus fort, également annoncé par Kolmogorov : au fur et à mesure que la perturbation diminue, presque toutes les trajectoires restent confinées au voisinage de l"ellipse keplérienne. La même année, un autre mathématicien, Jürgen Moser mit au point une technique de démonstration générale pour les problèmes perturbatifs, comme celui rencontré par Kolmogorov. La théorie KAM était née. Cette naissance a donc précédé celle de toutes les autres théories de déformations et d"espaces de modules alors qu"elle présentait de nombreuses difficultés : aspect fortement non-linéaire, espaces de mo- dules totalement discontinus etc. L"absence de concepts fondamentaux a transformé la théorie KAM en une branche technique de l"analyse. Pourtant les développements de la topologie et de la géométrie algé- brique au siècle dernier nous ont montré que l"on ne saurait se contenter de définir des ensembles (espaces vectoriels, espaces topologiques), il est nécessaire d"introduire des catégories. Ce qui joue un véritable rôle ce n"est pas l"objet, mais le morphisme. L"essence de la théorie KAM et plus généralement de la théorie des perturbations résiderait dans l"étude de certaines catégories d"espaces vectoriels qui vont au-delà de la simple analyse des espaces de Banach ou des chaînes d"espaces de Banach.

CHAPITRE 1

Le théorème de Kolmogorov

§1 Champs de vecteurs hamiltoniensConsidérons une variété symplectique analytique réelle(M;!), c"est-à-

dire une variété analytique réelle munie d"une deux-forme!analytique telle que le produit intérieur par!donne un isomorphisme entre fibré tangent et cotangent :

TM!TM;X7!iX!:

Cet isomorphisme permet d"associer à chaque forme différentielle un unique champ de vecteur. Etant donnée une fonction analytique

H : M!R;

le champ associé à la1-formedHs"appelle le champhamiltoniendeH. Leflot deHest par définition le flot de son champ hamiltonien. Le lemme de Darboux dit que toute variété symplectique admet le modèle local(R2n;P idqi^dpi). L"isomorphisme entre fibré tangent et cotangent est alors donné par qi7!dpi; @pi7! dqi:

Le champ hamiltonien deHest alors

X H:=nX i=1(@piH@qi@qiH@pi): Dans ces coordonnées, le champ de vecteur correspond bien auxéqua- tions différentielles de Hamiltonenseignées dans les cours de mécanique :_qi=@piH _pi=@qiH

§2 Intégrales premières

Étant données deux fonctions

f;g: M!R; on peut leur associer un crochet de Poisson définit par ff;gg=!(Xf;Xg): On peut parler de façon indifférenciée du champ hamiltonien deHou de la dérivationfH;g. 9

10 1. LE THÉORÈME DE KOLMOGOROVDans des coordonnées de Darboux, le crochet de Poisson est donné

par ff;gg=nX i=1@ pif@qig@qif@pig: Plus généralement, une bidérivation est appelée uncrochet de Poisson si elle vérifie l"identité de Jacobi. UneB-algèbreAmunie d"un crochet de Poisson est unealgèbre de Poisson. Un automorphisme est dit de Poisson s"il préserve la structure de Poisson. Par exemple, la formule précédente définit une structure de Poisson surA =C[t;q;p]qui estB =C[t]linéaire. On dira que cette structure estinduitepar celle deC[q;p]. Une quantitéf: M!Rest préservée par le flot deHsi sa dérivée de Lie est nulle, ce qui s"exprime par l"annulation du crochet de Poisson avecH. L

XHf= 0() fH;fg= 0:

Une telle quantité est appelé uneintégrale première. Par exemple, si M =R2etH =p, les seules intégrales premières sont les fonctions dep. Dans tout système hamiltonien, les fonctions de l"hamiltonien sont trivialement préservées par le flot. En effet, comme le crochet de Poisson est antisymétrique on a : L

XHH =fH;Hg= 0

et plus généralementLXHf(H) = 0. Dans sesméthodes mathématiques de la mécanique céleste, Poincaré démontra que, génériquement, ce sont les seules intégrales premières. Obtenir une intégrale première d"un système hamiltonien revient donc à confiner une solution dans une certaine partie de l"espace. Le théorème de Poincaré semble indiquer donc qu"une particule peuta priorilibrement se mouvoir sur sa surface d"énergie sans contrainte. Au début du XXesiècle, Fermi démontra ce résultat :Pour la plupart des systèmes hamiltoniens, les seules intégrales premières sur un niveau d"énergie sont des fonctions de l"hamiltonien. Exprimons la condition de Fermi algébriquement. Une quantitéGest préservée sur le niveau d"énergieH = 0pourvu quefH;Ggsoit une fonction deH. On peut le traduire par l"existence d"une fonctionftelle que fH;Gg=f(H): Poussant un peu plus loin l"idée de Fermi que l"on est conduit à la théorie KAM.

3. IDÉAUX INVARIANTS 11

§3 Idéaux invariantsLes théorèmes de Fermi et de Poincaré sont de nature négative. Ils

montrent que sur une hypersurface d"énergie, il n"existe pas d"hyper- surface invariante. L"idée de Kolmogorov est de considérer des variétés invariantes de dimension inférieure. En géométrie algébrique, on associe à chaque variété, l"idéal des fonctions qui s"annule sur celle-ci et il est plus pratique d"adopter ce langage algébrique. Celui-ci permet, entre autre, de considérer des anneaux de séries formelles, de séries analytiques ou de polynômes et d"inclure le cas des variétés singulières.

Soient

f

1;:::;fk: M!R

des fonctions analytiques définissant un idéalI. À cet idéal, on peut associer la variété (non nécessairement lisse) :

V(I) =fx2M :f1(x) ==fk(x) = 0g:

On dit queIestradicalsi toute fonction s"annulant surV(I)appartient àI. La proposition suivante nous permet d"algébriser la notion de variété invariante : Proposition1.Si l"idéalIest radical alors les assertions suivantes sont équivalentes i)fH;Ig I; ii)V(I)est invariante par le flot deH. Démonstration.On notef1;:::;fkdes générateurs deI. i) =)ii). Notons'tle flot deHau tempst. Soitxun point deV(I), on a : f i't=etfH;gfi2I donc sif1(x) ==fn(x) = 0alors f i't(x) = 0: ii) =)i).

Pour toutx:

f

1(x) ==fk(x) = 0 =)f1('t(x)) ==fk('t(x)) = 0

et par conséquent, pour touti: ddt jt=0fi('t(x)) =fH;fig(x) = 0: Par conséquent les fonctionsfH;figs"annulent surV(I). CommeIest radical cela entraîne que lesfH;figsont dansI.

12 1. LE THÉORÈME DE KOLMOGOROV

Pour simplifier, commençons par considérer le cas polynômial

M =R2n

muni de coordonnéesq1;:::;qn;p1;:::;pnet notons

R[q;p] :=R[q1;:::;qn;p1;:::;pn]:La conditionfH;Ig Ientraîne que siIestH-invariant alors la dériva-

tion

R[q;p]=I!R[q;p]=I; f7! fH;fg

est bien définie. CommeR[q;p]=Iest l"anneau des fonctions surV(I), cette dérivation est associée à la restriction du champ hamiltonien de

HàV(I).

La remarque fondamentale que nous appliquerons à de nombreuses reprises est qu"en restriction àV(I)le flot hamiltonien reste inchangé si on lui ajoute un élément deI2.En effet, posons H

0= H +X

ija ijfifj

Pour tout polynômegon a :

fH +X ija ijfifj;gg=fH;gg+X ija ijfiffj;gg+X ija ijfifH +fj;gg: Les polynômesHetH0définissent donc la même dérivation deR[q;p]=I.

Exemple 1.Considérons les hamiltoniens

H :R2!R;(q;p)7!p

etH0=p+qp2. L"idéalIengendré parpestH-invariant. Comme H

0= H modI2;

il est égalementH0-invariant. Ici, la variété

V(I) =f(q;p)2R2:p= 0g

est une droite paramétrée parq. Les champs hamiltonien deHetH0 sont respectivement X H=@q X

H0= (1 + 2pq)@qp2@p

Dans le plan, ce sont des champs différents, mais ils sont tous deux

égaux à@qen restriction à la droiteV(I).

Exemple 2.Le fibré cotangent au cercleTS1est muni d"une structure symplectique canonique que l"on peut identifier à la formedq^dpsur R=2ZRavecq2R=2Z,p2R. SoitIl"idéal engendré parp. Le flot du Hamiltonien

H :R=2ZR!R;(q;p)7!p

4. MOUVEMENTS QUASI-PÉRIODIQUES 13

décrit des cercles de hauteur constante. Le champ hamiltonien de H

0=p+p2sinqest égal àHen restriction àV(I). En particulier,V(I)est une variété

invariante deH0.§4 Mouvements quasi-périodiques Voyons maintenant comment se formule algébriquement la condition pour un système hamiltonien de posséder une tore invariant. Le tore de dimensionn T n= S1 S1|{z} n fois possède un fibré cotangent trivialisable. En effet, si l"on noteqi2R=2Z la " coordonnée »sur le iecercle etdqila forme différentielle associée.

Tout champ de vecteur s"écrit sous la forme

nX i=1a i(q)dqi: Le fibré cotangent est donc isomorphe àTnRn. Par la suite, nous identifierons la section nulle du fibré avec le toreTn. Tout fibré cotangent est muni d"une structure symplectique canonique standard et on peut trivialiser le fibré cotangent au tore à l"aide des " coordonnées action-angle »'1;:::;'n;p1;:::;pnavec'i2R=2Zet pi2R, de telle sorte que la forme symplectique s"écrive !=nX i=1d' i^dpi:

14 1. LE THÉORÈME DE KOLMOGOROVLes angles n"étant définis qu"à2près ce ne sont pas des coordonnées

au sens strict, mais on peut poser : q i=ep1'i:

On a alors :

p1dqiq i=d'i et par conséquent : !=p1nX i=1dq iq i^dpi: Considérons, à titre d"exempl, l"anneauA =C[q;q1;p]. Cest à dire l"anneau des ponymômes trigonométriques dans les variables'i;pi. La section nulle du fibré cotangent est un tore d"équations f i: TTn!R;(q;p)7!pi; i= 1;:::;n: NotonsIAl"idéal engendré par lesfi. On vérifie facilement que c"est un idéal radical. Il revient au même de dire que la section nulle est un tore invariant que fH;Ig I ou encore queHest de la forme

H =0+nX

i=1 ipimodI2:quotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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