[PDF] RAPPORT 2021 SUR LES DROITS DE LA PERSONNE – TOGO





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Violence et discrimination à caractère sexiste à légard des femmes

27 United States Department of State DRC 2017 Human Rights Report



Bienvenue aux États-Unis : Un guide pour nouveaux immigrés

U.S. Citizenship and Immigration Services (USCIS) has purchased the right to use many of the images in Welcome to the United States: A Guide for New Immigrants.



RENFORCER LÉDUCATION DES FILLES EN SITUATIONS D

Il convient de citer ici le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA 2019) qui rapporte : « Si les enfants et les jeunes 



RAPPORT 2019 SUR LES DROITS DE LHOMME – TOGO

United States Department of State • Bureau of Democracy Human Rights and Labor d'association



CARTOGRAPHIE DU MARIAGE PRÉCOCE EN AFRIQUE DE L

Des forums récents de ce genre ont inclus le Dialogue en matière de politique sur l'éducation des filles et des enfants handicapés dans la région de la CEDEAO.



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Education 2030: Déclaration dIncheon et Cadre daction pour la

L'éducation est le moyen le plus efficace de parvenir à l'égalité des sexes de permettre aux filles et aux femmes de participer pleinement à la vie sociale et 



RAPPORT 2021 SUR LES DROITS DE LA PERSONNE – TOGO

United States Department of State • Bureau of Democracy Human Rights and Labor entre adultes de même sexe ; et pires formes de travail des enfants.



March 8 mars

8 mars 2011 Introduction. Conférence internationale. L' éducation des filles et des femmes. Table ronde. Autonomisation des femmes – Leadership social.



Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les

dans les 12 mois précédant l’enquête 18 des femmes et des filles âgées de 15 à 49 ans ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire actuel ou d’un ex

Country Reports on Human Rights Practices for 2021

RAPPORT 2021 SUR LES DROITS DE LA

PERSONNE TOGO

RÉSUMÉ ANALYTIQUE

Le Togo est une république gouvernée par le président Faure Gnassingbé, réélu pacifiquement en février internationaux comme globalement libres et équitables. Les partisans de crédibles. La communauté internationale a accepté les résultats de l'élection. Les

élections législatives d La

Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest a estimé que les malgré un boycott de l'opposition. La po

La gendarmerie est également

responsable de la gestion des migrations et du contrôle des frontières. nationale de renseignement (ANR) fournit des renseignements à la police et à la

La police relève du ministère de

la Sécurité et de la Protection civile, qui rend compte au Premier ministre. La gendarmerie relève du ministère des Armées mais rend également compte au ministère de la Sécurité et de la Protection civile sur de nombreuses questions

Les forces armées ont certains

devoirs de sécurité intérieure et relèvent également du ministère des Armées. Les

armées, de la gendarmerie et de la police et les mécanismes publics visant à enquêter sur les violations et à les sanctionner étaient rarement efficaces. Des signalements crédibles ont fait état de plusieurs exactions par des éléments des forces de sécurité. Des signalements crédibles faisaient état, entre autres, des problèmes importants suivants dans le domaine des droits de la personne : traitements cruels, inhumains ou dégradants par le gouvernement ou en son nom ; conditions carcérales très dures et délétères ; arrestation ou détention arbitraire ; prisonniers ou détenus politiques ; ingérence arbitraire ou illégale dans la vie privée ; restrictions graves la diffamation ; ingérence considérable dans le droit de réunion pacifique et dans la liberté d'association ; graves actes de corruption dans le secteur public ; absence des enfants, précoce ou forcé ; crimes violents ou menaces de violences à intersexes ; existence ou utilisation de lois criminalisant les relations sexuelles consenties entre adultes de même sexe ; et pires formes de travail des enfants. La corruption et l'impunité concernant les abus constituaient un problème. Le d'actes de corruption commis par des fonctionnaires, ainsi que pour poursuivre ou sanctionner ces derniers.

Section

a. Privation arbitraire de la vie et autres exécutions extrajudiciaires ou à motivations politiques Contrairement à l'année précédente, aucune exécution arbitraire ou extrajudiciaire

Le ministère de la

Sécurité et de la Protection civile a annoncé l'ouverture d'enquêtes sur plusieurs signalements d'exécutions par des forces de sécurité en 2020, mais les résultats de ces enquêtes sont restés en attente. Par exemple, le décès en avril 2020 d'un habitant de Lomé après avoir quitté son domicile pendant le couvre-feu lié à la COVID-19 était resté non résolu en septembre. Le 24 février, les parents exigeant la justice pour les enfants tués lors des manifestations de l'opposition en 2017 et 2018 ont lancé le Collectif des familles des victimes au Togo et appelé le gouvernement à traduire les auteurs en justice. En septembre, les autorités n'avaient pas annoncé d'enquête sur ces décès. Les organismes publics officiellement habilités à mener l'enquête sur les exécutions perpétrées par les forces de sécurité incluent la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et l'Inspection de la police judiciaire. Le ministère de la Sécurité ouvre également des enquêtes sur des affaires notoires, mais les résultats sont rarement publiés. Le ministère de la Justice recommande les affaires qu'il convient de poursuivre au Bureau du ministère public. Le Conseil national des par les forces de sécurité. b. Disparitions en leur nom. c. Torture et autres châtiments ou traitements cruels, inhumains ou dégradants La Constitution et la loi interdisent ces pratiques. Plusieurs sources ont signalé des traitements cruels, inhumains ou dégradants infligés par des représentants des pouvoirs publics. Les organisations des droits de la personne ont signalé des mauvais traitements physiques systématiquement infligés à des détenus non inculpés. La CNDH agit en tant que Mécanisme national de prévention de la torture (MNP). Des organisations de droits de la personne ont invité le MNP à faire plus en matière de prévention des actes de torture et d'abus. Le 29 décembre 2020, des gendarmes ont arrêté Carlos Kétohou, le directeur de publication du journal privé . Il a été détenu au Service central de Recherches et d'Investigations criminelles (SCRIC) jusqu'au 2 janvier. Selon des groupes de défense des droits de la personne, M. Kétohou a subi des mauvais traitements et a été privé de vêtements autres que des sous-vêtements. Les forces de sécurité l'ont interrogé de nombreuses fois au cours de plusieurs heures, des pistolets braqués sur son visage. En janvier 2020, les autorités ont arrêté Abdou-Moutawakilou Yakoubou, Secrétaire général du Parti National Panafricain, accusé d'avoir participé à des actes de violence contre des gendarmes pendant la descente des autorités visant le groupe " Tigre Révolution » en 2019. Les autorités lui ont accordé une mise en

liberté provisoire pour raisons de santé en juillet, et il est décédé le 26 août des

suites d'une longue maladie. Des organisations de défense des droits de la personne ont indiqué qu'il était soumis à la torture et à des actes inhumains lors de sa détention. Selon le Comité pour la libération de tous les détenus politiques du Togo, cinq autres personnes arrêtées en 2020 pour avoir participé au groupe Tigre Révolution, Mourane Tairou, Alassani Issaka, Saibou Moussa, Seybou Alilou et Djalilou Soulemane, sont décédés en prison fin 2020 et auraient été soumis à la torture pendant leur incarcération. Le 20 octobre, la Cour de Justice communautaire de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest a condamné le gouvernement pour torture et mauvais traitements d'une femme arrêtée pendant les manifestations politiques en

2017. La Cour a ordonné au gouvernement de verser 53 000 dollars des États-Unis

à cette femme en dédommagement. La femme avait déposé plainte auprès de la Cour en 2018 après le refus des tribunaux du pays d'examiner ses requêtes. D'après la plateforme internet Déontologie en missions de terrain allégation d'exploitation et de violences sexuelles a été portée en octobre 2020 contre un casque bleu togolais déployé dans le cadre d'une mission de maintien de la paix onusienne. En septembre, les Nations Unies ont les éventuelles mesures disciplinaires ou de réparation prises. L'impunité était un problème parmi les forces de sécurité, notamment la police, les gendarmes et les forces armées. Le climat d'impunité était nourri, entre autres, par la politisation des forces de sécurité, le manque de volonté politique, la corruption et l'inadéquation des formations. Les organisations des droits de la personne ont déclaré avoir déposé plusieurs plaintes, mais le gouvernement a rarement mené des enquêtes ou puni les personnes concernées. le ministère de la Justice, le Bureau du ministère public et la CNDH font partie des Conditions dans les prisons et les centres de détention Les conditions dans les prisons et les centres de détention sont demeurées pénibles et potentiellement délétères en raison de la surpopulation grave, de conditions et peu saine. Conditions matérielles : La surpopulation était un problème grave. Au 30 août, on comptait 4 990 prisonniers condamnés et personnes en détention provisoire (dont

132 femmes) dans 13 prisons et centres de détention conçus pour en héberger

2 720. Par exemple, la prison civile de Lomé était remplie à plus d'un-tiers au-delà

de sa capacité, avec environ 900 prisonniers détenus dans une prison conçue pour en détenir 666. Ces conditions de surpopulation ont facilité la propagation de la

COVID-19.

prisonniers. Les femmes allaitantes ont parfois choisi de placer leur bébé dans une garderie privée recevant une assistance publique. En septembre, selon le directeur enfant dans les prisons. Les personnes en détention provisoire et les condamnés

étaient détenus dans les mêmes locaux.

En septembre, le directeur national de l'administration pénitentiaire a confirmé

26 décès en prison dus à des maladies liées à la surpopulation, ainsi qu'au

paludisme. L'État n'a signalé aucun décès des prisonniers attribuable à la COVID-

19. Les établissements médicaux, la nourriture, l'hygiène, la ventilation et

l'éclairage étaient insuffisants. Les prisonniers n'avaient pas accès à l'eau potable et les maladies étaient répandues. Administration : Les prisons manquaient de médiateurs pour aider les prisonniers et les détenus à trouver une solution à leurs griefs. Les autorités ont permis aux prisonniers et aux détenus de déposer des plaintes non censurées auprès des conditions inhumaines, mais elles ont rarement donné suite avec des enquêtes, et Le gouvernement a rarement exercé une surveillance et mené des enquêtes sur les allégations de conditions carcérales inhumaines provenant d'autres sources. Surveillance indépendante : Avant la pandémie de COVID-19, les représentants d'organisations non gouvernementales (ONG) locales accrédités par le ministère de la Justice effectuaient des visites dans les prisons. Le gouvernement exigeait des accès, ce qui a été le cas du Comité international de la Croix- organisations internationales de défense des droits de la personne. Ces ONG étaient en général indépendantes et ont opéré sans ingérence gouvernementale. utorisation victimes de mauvais traitements par les surveillants de prison. Les forces de sécurité ont surveillé les visites de l'établissement de détention provisoire du SCRIC et elles n'ont pas autorisé les représentants des ONG et les prisonniers à

s'entretenir en toute confidentialité. En règle générale, les autorités ont rejeté les

deman En avril 2020, en raison de la pandémie de COVID-19, le gouvernement a suspendu toutes les visites de prison par les ONG afin de limiter la propagation du virus. La surveillance indépendante des conditions carcérales a été sévèrement impactée par cette mesure. Cependant, les autorités ont autorisé certaines visites sélectives. d. Arrestations ou détentions arbitraires La Constitution et la loi interdisent les arrestations et les détentions arbitraires et garantissent le droit de toute personne de contester devant un tribunal la légalité de son arrestation ou de sa détention. Toutefois, le gouvernement n'a pas toujours observé ces droits. personnes en détention La loi autorise les juges, les policiers haut gradés, les préfets et les maires à des charges retenues contre elles et la police a globalement respecté ce droit. La loi

72 heures qui suivent son arrestation.

de preuve et fixer le montant de la caution ; cependant, les autorités gardaient souvent les individus en détention sans caution pendant de longues périodes sans se soucier de Les avocats et les membres des familles ont le droit de voir un détenu après 48 à 96 heures de détention provisoire, mais les autorités ont

Tous les prévenus ont droit à un

avocat et le barreau en a parfois fourni un aux indigents accusés de crimes. La loi confère aux accusés indigents le droit à une représentation juridique gratuite, mais Les cas de violations des protections juridiques sont supposément sujets à des enquêtes disciplinaires en interne et à des poursuites au pénal de la part du ministère de la Justice, mais les enquêtes comme les poursuites ont rarement été lancées. Arrestations arbitraires : Le 4 novembre, les autorités ont arrêté Jean-Paul Oumolou, un détracteur du gouvernement basé à Genève, lors d'une visite familiale. Les autorités ont détenu M. Oumolou sans inculpation pendant huit jours, puis l'ont mis en examen pour incitation à la révolte, outrage envers l'autorité, diffusion de fausses nouvelles et " apologie des crimes ». M. Oumolou avait fui le pays lors des manifestations de 2018 contre le gouvernement, alors qu'il appelait les citoyens et les forces armées à empêcher le président Faure Gnassingbé de se présenter pour un autre mandat. En novembre 2020, les autorités ont arrêté Gérard Djossou et Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, dirigeants de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), le groupe politique ayant soutenu Agbeyome Kodjo, figure de l'opposition arrivée deuxième à l'élection présidentielle en février 2020. Selon le parquet, le gouvernement détenait des preuves que la DMK prévoyait de déstabiliser l'État, mais n'a ni présenté ces éléments de preuve, ni détenu d'autres personnes. En décembre 2020, le juge d'instruction a mis ces deux personnes en examen pour le mois, sous contrôle judiciaire. L'État a continué de surveiller leurs mouvements, et les deux avaient besoin de permission pour voyager en-dehors du pays. Des valoir que ces accusations étaient motivées par des raisons politiques. Détention provisoire : Les personnes en détention provisoire et préventive représentaient 60 % de Le nombre souvent entraîné de longues détentions provisoires, qui dépassaient souvent de plus avaient été jugés et condamnés. e. Déni de procès public et équitable ndance et son impartialité. dans ce dernier était parfois problématique. Le sentiment général était que les avocats soudoyaient les juges pour influencer leurs verdicts. Le système judiciaire est resté surchargé et en sous-effectif. Procédures applicables au déroulement des procès

Les prévenus ont le droit

ernier appel. Ils ont lais et de locaux

nécessaires à la préparation de leur défense. Les procès étaient ouverts au public,

avec jurys. Les accusés ont le droit de confronter les témoins à charge ainsi que de présenter des témoins et des preuves à décharge. Ils ont également le droit de ne pas témoigner et de ne pas avouer leur culpabilité. Les condamnés ont le droit de faire appel. Les autorités ont souvent respecté ces droits, malgré de nombreuses exceptions, notamment des retards importants lors des procès et le déni du droit de consulter un avocat. Dans les zones rurales, le chef du village ou un conseil des sages est habilité à juger des affaires civiles ou pénales mineures. des tribunaux coutumiers peuvent saisir les tribunaux ordinaires.

Prisonniers et détenus politiques

Selon le Comité pour la libération de tous les détenus politiques du Togo, il y avait plus de 100 prisonniers ou détenus politiques. Ces personnes n'ont pas bénéficié des mêmes protections que les autres prisonniers ou détenus. Les organisations humanitaires et des droits de la personne n'ont pas pu leur rendre visite. Lors d'un radio débat le 27 avril, Djimon Oré, chef du parti de l'opposition Front des patriotes pour la démocratie et ancien ministre de la Communication, a critiqué les politiques de la France en Afrique et déclaré que les actes commis par la famille Gnassingbé au pouvoir dépassaient les atrocités du génocide au Rwanda. Le

29 avril, le Service central de recherches et d'investigations criminelles a arrêté

M. Oré à son domicile. Le parquet a mis M. Oré en examen pour " atteinte à ». Le 14 mai, il a été condamné à deux ans de prison. Divers

dirigeants de l'opposition et militants de la société civile ont appelé à sa libération

et déclaré que son arrestation était une violation de sa liberté d'expression. À la fin

de l'année, M. Oré était toujours en détention provisoire. Le 17 mai, les forces de sécurité ont détenu Paul Missiagbeto, membre du parti Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement, pour des allégations de diffusion de fausses informations. Les autorités auraient détenu M. Missiagbeto au SCRIC pendant quatre jours sans inculpation avant de le transférer à la prison civile de Lomé 18 jours après son arrestation. Le 1er septembre, un tribunal l'a condamné à quatre ans de prison pour " menaces, insultes et troubles à l'ordre public ». Son avocat a déclaré que les chefs d'accusation se basaient sur la surveillance de son téléphone portable, acquis de manière illégale, ce qui enfreignait les protections constitutionnelles. L'Association des victimes de la torture et le Mouvement Conscience Mandela ont souligné 14 affaires emblématiques envoyées au président en novembre 2020 et ont appelé ce dernier à libérer les prisonniers politiques, notamment ceux arrêtés lors de la descente visant le groupe Tigre Révolution en 2019. En février, le Comité pour la libération de tous les détenus politiques du Togo a remarqué qu'Abdoul-Aziz Goma et 15 autres personnes étaient toujours en détention après leur arrestation en 2018, ainsi que deux autres arrêtés suite à une manifestation de l'opposition en 2018 et 76 après la descente visant le groupe Tigre Révolution en 2019.

Procédures et recours judiciaires au civil

La Constitution et la loi prévoient des recours civils et administratifs en cas de dispositions et les ci f. Ingérence arbitraire ou illégale dans la vie privée, la famille, le domicile ou la correspondance La Constitution et la loi interdisent ces pratiques, mais des rapports ont fait état d'ingérences. Le 17 mai, une douzaine de gendarmes lourdement armés, en civil, sont entrés chez Djimon Oré par effraction dans l'ouest de Lomé et ont fouillé son domicile sans mandat de perquisition. Après la fouille, ils ont arrêté M. Oré, puis sont retournés prendre des photos (voir la section 1.e, Prisonniers politiques). Le 21 juillet, les médias internationaux ont signalé l'utilisation du logiciel israélien Pegasus par les autorités afin d'espionner des militants, des opposants et des journalistes. L'État aurait espionné plusieurs personnes, dont les journalistes Carlos Kétohou et Ferdinand Ayite et plusieurs figures de l'opposition et militants des droits de la personne (voir la section 1.e, Prisonniers politiques).

Section 2. Respect des libertés civiles

a. Libe compris les médias en ligne : journalistes qui se seraient rendus coupables de " graves erreurs », dont l'atteinte à guerre, des crimes, de l'insurrection ou du terrorisme , et la dissémination de déclarations diffamatoires. Violence et harcèlement : Les autorités ont utilisé le harcèlement et l'intimidation pour menacer le journaliste Carlos Kétohou (voir la section 1.c, Torture et autres châtiments ou traitements cruels, inhumains ou dégradants). Censure ou restrictions sur le contenu : Le 11 octobre, la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC), entité de réglementation des médias, a suspendu le journal hebdomadaire The Guardian pendant quatre mois et révoqué la carte de presse de son rédacteur en chef sans préavis. L'ordre de suspension de la HAAC a accusé le journal d'incitation à la désobéissance civile et de violation du code de la presse pour son rapport sur l'opposition parentale à un mandat concernant les établissements scolaires et ordonnant la vaccination de mineurs âgés de 13 ans. Lois sur la diffamation et la calomnie : La diffamation et la calomnie sont des infractions pénales. Selon des organisations de défense des droits de la personne, le des représailles aux journalistes. Par exemple, le 4 janvier, la HAAC a ordonné au journal privé de cesser ses opérations de façon permanente, y compris ses publications physiques et en ligne. Pour appuyer sa décision, la HAAC a cité un article de journal de décembre 2020 et déclaré que la publication ne respectait pas les " règles professionnelles » concernant les insultes aux responsables publics et la diffamation. L'article, intitulé " : Deux femmes ministres interpellées pour vol de cuillères dorées », ne mentionnait ni les noms ni les pays de responsables publics spécifiques. Le 5 février, la HAAC a suspendu le journal privé pendant quatre mois. L'ordre de suspension de la HAAC déclarait qu'un article publié dans ce journal le 2 février avait enfreint les normes professionnelles et éthiques concernant les allégations de corruption dans le secteur pétrolier. L'ordre

référençait une plainte civile déposée le 3 février par Koffi Tsolenyanu, ministre de

l'Urbanisme, de l'habitat et de la réforme foncière, pour " fausses informations, offense et diffamation ». En novembre 2020, un tribunal a jugé Ferdinand Ayité, directeur de publication de , responsable de diffamation concernant un rapport de 2020 sur le détournement de 900 millions de dollars des États-Unis dans l'industrie pétrolière. Le tribunal a également suspendu la publication du journal. Le 14 octobre, une cour d'appel a reporté pour la quatrième fois une procédure d'appel concernant l'amende imposée par le tribunal. et La loi criminalise la diffusion de fausses informations sur internet ainsi que la production et la diffusion de données portant atteinte à " publique ou la dignité humaine ». organisations des droits de la personne ont indiqué que la loi contribuait à créer une atmosphère " », un environnement dans lequel les véritables pensées et opinions.

À la différence des années précédentes, il n'a pas été signalé que le gouvernement

restreignait l'accès à internet. Le gouvernement a interdit certains événements culturels en raison de la pandémiequotesdbs_dbs25.pdfusesText_31
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