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3 nov 2016 « Bulletin officiel » n° 6465 du 9 chaabane 1437 (16 mai 2016). Page 13. N° 65143 safar 1438 (3-11-2016). BULLETIN OFFICIEL. Décret n° 2-16-877 ...
BULLETIN OFFICIEL
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BULLETIN OFFICIEL - Gazettes.Africa
3 nov 2016 « Bulletin officiel » n° 6465 du 9 chaabane 1437 (16 mai 2016). Page 13. N° 6514 — 3 safar 1438 (3-11-2016). Décret n° 2-16-877 du 22 moharrem ...
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La-loi-30-15-Securite-des-barrages.pdf
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18 apr 2019 « Bulletin officiel » n°6465 du 9 chaabane 1437 (16 mai 2016). Dahir ... « Bulletin officiel » n°6768 du 5 chaabane 1440 (11 avril. 2019) ...
La loi n°94-12 relative aux bâtiments menaçant ruine
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30 mai 2016 Le texte en langue arabe a été publié dans l'édition générale du. << Bulletin officiel » n° 6465 du 9 chaabane 1437 (16 mai 2016). Dahir nº 1-16 ...
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3 nov. 2016 Dahir n°1-16-49 du 19 rejeb 1437 (27 avril 2016 ... << Bulletin officiel » n° 6465 du 9 chaabane 1437 (16 mai 2016).
la loi n°94-12 relative aux constructions menaçant ruine.pdf
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1437 (27 avril 2016) portant promulgation de la loi n° 87-14 modifiant la loi n° 016-89 ... << Bulletin officiel » n° 6465 du 9 chaabane 1437 (16 mai 2016).
BULLETIN OFFICIEL
1 déc. 2016 Dahir n° 1-16-122 du 6 kaada 1437 (10 août 2016) portant promulgation de la loi ... conclu le 13 chaabane 1437 (20 mai 2016) entre l'Office.
Sans titre
Bulletin officiel » nO 6465 du 9 chaabane 1437 (16 mai 2016). Dahir nO 1-16-57 du 19 rejeb 1437 (27 a'ril 2016) portant promulgation de la loi nO 30-15
UNIVERSITÉ DAIX-MARSEILLE
16cf. Charlot-Valdieu et Philipe Outrequin « l'urbanisme durable
Rapport de la Commission du droit international : Soixante-huitième
Conclusion 16 Droit international coutumier particulier . À sa 3291e séance le 2 mai 2016
1145265-liste-classement-ecn-20160629-original.pdf
29 jui. 2016 importantes avant parution de cette liste au Journal officiel de la ... 0240 Mme Wisniewski (Mathilde Julie)
Publications Office
Journal officiel de l'Union européenne. L136. Édition de langue française. 65e année. Législation. 13 mai 2022. Sommaire. II Actes non législatifs.
FACULTÉ DE DROIT ET DE SCIENCE POLITIQUE
ÉCOLE DOCTORALE DE SCIENCES JURIDIQUES ET POLITIQUESLA RÉHABILITATION DU PATRIMOINE
ARCHITECTURAL ET URBAIN DES MÉDINAS
MAROCAINES
Cas des médinas de Fès et de Marrakech,
Pour une approche juridique et culturelle
en droit présentée et soutenuePubliquement par Mr Laid MASMOUDI
Jury :
Monsieur Fouzi RHERROUSSE
Professeur de Droit privé, Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales, Université d'Oujda,
Rapporteur
Monsieur Ugo BELLAGAMBA
Maître de conférences, HDR, Université Nice Sophia Antipolis, RapporteurMadame Jahiel RUFFIER-MERAY
Maître de conférences, Université de ToulonMonsieur Christian BRUSCHI
Professeur émérite, Université d'Aix-MarseilleMonsieur Norbert ROULAND
Professeur émérite, Université d'Aix-Marseille, Directeur de RechercheAix-en-Provence le 30 Avril 2018
AVERTISSEMENTS
- improbation auxopinions émises dans cette thèse. Ces opinions doivent être considérées comme propres à leur
auteur.REMERCIEMENTS
Il me sera très difficile de remercier tout le monde,travaillé en sa compagnie car outre son appui scientifique, il a toujours été là pour me soutenir et
m Je souhaite remercier également Madame Catherine BOUCHET pour sa patience et grande serviabilité.Je remercie enfin les membres de ma famille qui ont toujours été à mes côtés pendant cette
thèse et qui m'ont toujours encouragé, notamment ma petite famille, Siham, Hamza, Yassine.DÉDICACE
Je dédie cette
LISTE DES PRINCIPALES ABRÉVIATIONS
A.D.E.R gence de dédensification et de réhabilitation de la médina de Fès A.U.D.F : gence urbaine et le sauvegarde de Fès D.S.V.F : délégation à la sauvegarde de la ville de Fès P.A P.D.R.T : plan de développement régional de tourisme.P.D.R.A : plan régional de
P.D.U : plan de déplacement urbain.
P.S.M.V : plan de sauvegarde et de mise en valeur
S.D : schéma directeur.
S.D.AI.N.A.U : Institrbanisme.
S.D.A.U : schém
S.D.A.U.F
F.N.A.E.T
M.H.P.V abitat et de la Politique de la ville
SOMMAIRE
PREMIÈRE PARTIE
Les mutations fonctionnelles des médinas et contraintes juridiques à leurs réhabilitations Chapitre 1 : processus de transformation urbanistique des médinas marocaines Section 1 : incidences des pratiques urbaines du protectorat sur les médinas Section 2 : La médina postcoloniale dysfonctionnements majeurs et genèse du projet de réhabilitation Chapitre 2 : les contraintes de la réhabilitation en site occupé Section 1 : les droits coutumiers, une entrave au droit foncier Section 2 : la multiplicité des statuts fonciers et la dualité du régime foncier marocainConclusion de la première partie
DEUXIÈME PARTIE
son développement territorialChapitre 1 :
Section 1 : intégration spatiale de la médina à la ville Section 2 : redéfinition fonctionnelle des médinasChapitre 2 : le tourisme et lsolution
économique et sociale.
Section 1 : les médinas marocaines, un produit exotique à exposer aux touristes étrangersSection 2 : e des médinas
Conclusion générale
14INTRODUCTION GÉNÉRALE
Par sa position géographique privilégiée, variété des paysages et des sites, richesse et
profondeur du champ historique le : le Maroc se prédestinait à être un espace pluriel. Mais qui dit
Le couple identité et pluralité const
la fois, appropriation venir. Cette dialectique du même et du multiple va, de son cô ssion culturelle. des apports différenciés à travers son histoire :Royaume en 1956.1
Un patrimoine2 architectural riche et diversifié, fait de pratiques et de civilisation dont les et interdépendance, durant de longues périodes et qui -musulman, de coexistence de cultes ; de sources et de traditions architecturales diversifiées.3En effet, depuis sa création, la ville historique de Fès a été le centre spirituel et religieux du
pays, comme en témoigne les mosquées, médersas authentiques, joyaux dont elle peut Elle a été à plusieurs reprises sa capitale, et de manière interrompue pendant deuxsiècles et demi avant le protectorat. Elle possède pour cela une grande quantité de palais et
1TITA (M.), " revitalisation du patrimoine architectural et développement urbain au Maroc », Actes du 6e Colloque
Marocco-Allemand, organisé par développement et aménagement régional au Maroc », de la faculté des
lettres et des sciences h - 2000. P. 187.2Le terme " patrimoine »
passé (du plus lointain au plus proche) et auxquels on a attribué une valeur historique, esthétique ou nationale. Il y a
patrimoines architectural, urbain, paysager ou rural. Le patrimoine ou monuments naturels). Lexique de3 MADRAS (D) et MASLOW, " Fès capitale a », éditions Paul BORY Casablanca, pp. 26-35.
15 tat et hauts fonctionnaires. Les souverains, La ville de Fès fondée au 9e siècle, capitale musulmane par excellence, et ce de par son urbanisme, son organisation sociale, religieuse et même économique4.La médina de Fès, qui incarne la mém etle réceptacle de nombreux sites et monuments historiques séculaires, a été hissée au rang de
patrimoine mondia Par conséquent, hissé au rang de propriété nationale, voire causenationale, au profit duquel des moyens nationaux et internationaux, doivent être mobilisés, non
seulement pour permettre à cette cité de mériter ses lettres de noblesse et rayonner à mondiale, depuis sa consécration " patrimoine universel »1981nesco5, mais encore pourrendre hommage à une ville dont les mérites ne peuvent être ramenés à la seule présence de
vestiges historiques à préserver, mais surtout à un statut empreint de particularismes pluriels,
, au débutdes années 1980, approche qui trouve sa justification dans le fait que cette consécration
ent jamais franchi le seuil de la niverselle , et encore moins de mécènes " fassis », attaché à la cause de revaloriser unbercail en détresse, mais, estiment-ils, la place privilégiée de cette cité est profondément ancrée
i les problèmes de la ville de Marrakech ont été traités par le passé (protectoratles approches technicistes faisant de chaque problème urbain une question à part et nécessitant un
traitement essentiellement technique. Aussi, cette période a-t-elle initié une politique urbaine où
4MEZZINE (M.), " pouvoir politique, réseau socio-économique à Fès, au 16 siècle », revue AL MISBAHIA, série
sciences humaines, volume n°2 1996, p. 227.5 So, consulté le 14/03/2014 : https://fr.unesco.org/ .
16les recettes techniques malgré leurs fondements politiques certains sont devenus prépondérantes
et allantes -mêmes. Dans ce sens, la valorisation de la médina ne déroge aucunement à la politique de Lyautey 6qui a tenu au respect de 7 local pour ouvrir la voie au capitaliste. La création de Guéliz (laCelle-ci a même été
expérimentée et adaptée à la médina. À proximité de Jamaa elle jour et ont mis en place des structures urbaines alternatives aux structures locales. Ce qui va de
pair avec la politique de " laisser-aller » qui a été appliquée à la médina, et les différentes formes
de dégradations auxquelles elle a donné lieu.En effet
qui perçoit la médina comme simple produit touristique et ne tient pas compte de la
problématique de ses différentes composantes urbanistiques, économiques et sociales, qui va les
entreprises en sa faveur.8 miracle. Marginalisée,engloutie par un système urbain étendu, délaissé à elle-même, elle subsiste encore et essaie de
-peut-être ses dernières tentatives de tenir face cter.fonctions vitales de la vie quotidienne : résidentielle, productive, commerciale et religieuse.
-muros : autour de la grande mosquée se trouvaient des souks et des galeries marchandesdes métiers nobles comme le travail de la soie, le travail des bijoux en or et en argent. Les métiers
6Hubert Lyautey (présent au Maroc de 1907 à 1925) fut le premier résident général du protectorat français au Maroc
de 1912 à 1925.7 En se référant à 'urbanisme, utopie et réalité », le mot " urbanisme » désigne ici :
la Science de l'aménagement de la ville, comme étant, support et produit de l'activité humaine. Autre définition :
Pour Le Corbusiensemble des sciences, des techniques et des arts relatifs à l'organisation et à
-être de l'homme et d'améliorer les rapports sociaux enpréservant l'environnement. Études, opération, problèmes, projet, techniques d'urbanisme ; urbanisme banal,
intelligent, moderne ; urbanisme national, régional. Les clefs de l'urbanisme sont dans les quatre fonctions : habiter,
travailler, se récréer (dans les heures libres), circuler » (Charte Athènes., 1957, p. 100). Extrait de la définition du "
Centre National de Ressources textuelles et lexicales », sur le site : www.cnrtl.fr, consulté le 06/09/2015.
8 EL LOUALI (A.), " problématique de : cas de Séfrou », Mémoire de 3e
lôme des études supérieures en aménagement & Urbanisme, Institut national ménagement et danisme, Rabat, 10 juillet 2007, p. 8. 17 polluants, nuisibles ou encore encombrants (comme les huileries, les moulins ou les tanneries) seCette hiérarchisation spatiale avait fait de la médina musulmane en général, et de la médina
marocaine en particulier, un modèle urbain. Mais ce dernier allait connaitre des difficultés dès le
début et tout au long du XXe siècle où les médinas marocaines ont connu trois phases distinctes,
La première est une phase de marginalisation : elle a commencé dès 1916 avec leProtectorat, où les villes européennes ont été créées à côté des médinas tout en les marginalisant.
Ainsi le centre-
coloniale, comme Guéliz pour Marrakech, Dar Dbibagh pour Fès et la ville nouvelle pour Rabat.La deuxième phase, est de paupérisation et la ruralisation des médinas qui a débuté dès la
création des villes nouvelles, en particulier celles du littoral, symbole de la modernité. Cette
jadis un espace socio-économique relativement équilibré, va se transformer en espace refuge pour
une population démunie. Le cadre bai a subi une dégradation, des maisons traditionnelles pour accueillir non pas une seule, mais plusieurs familles. taller dans les villes nouvelles, dans les quartiers extra-muros (Fadloullah et Belfquih 1981). e secteur immobilier traditionnel est régi par les principes du droit coutumier. Il ne faut pas perdre de vue que, les médinas (31 médinas en tout ou perçues comme lieux de vie, et en tant que structures vivantes complexesconditions difficiles, méritant de ce fait une attention particulière.Car toute vue partielle d'un
problème conduit inévitablement à un moment ou à un autre, à en donner une image déformée.
La médina est ainsi devenue la seconde peau de notre bâti, celle qui lui donne une âme. À quoi
temps, le tissu social ? 18 En préservant le contenant, nous négligeons souvent le contenu et nous vidons nos villes deleurs personnes âgées, de leurs petits commerces, de leurs mosaïques sociales, qui sont pourtant
les fondements de vielles personnes, gens à faible revenu(mais portant une sagesse pouvant être considérée comme un vrai capital immatériel) ou ces si
importants carrefours-soupapes de sécurité sociale que sont les co déstructurons ce qui donne un sens à la vie citadine. cettesuperbe bâtie sans nous apercevoir de sa valeur, à celle où nous vénérons tant ce bâti, que nous le
marginalisons. Pourtant, il peut et doit y avoir des solutions. Il faut dire que dans une politique urbaine9de revitalisation des villes et quartiers anciens, il faut clairement définir les priorités. Si pousse une politique touristique ou culturelle,disparaitre, certes elle est la plus fragile et celle qui rémunère le moins le capital immobilier à
cola sauvegarde des tissus anciens sont devenues depuis plusieurs années des axes porteurs du débat sur la ville. Lancée initialement dans les pays européens, elle a aux fortes traditions urbaines : souvent la réhabilitation du centre ou quartier historique essauvegarde et de la réhabilitation du patrimoine, et en particulier du patrimoine bâti, en omettant
plus importantes que celle ph9 " Le terme de la politique urbaine est étroitement imbriqué avec celui du pouvoir local, compris à la fois comme
État au niveau local ».
Manuel Castells, La question urbaine, Librairie François Maspero, 1981 (1ère édition 1972), p. 309.
Selon Manuel Castells, idem, p.p., 309-325.
prérogatives permettant à des personnes». Lexique des termes juridiques, 14e
édition DALLOZ, 2003, p. 442. (Le verbe gouverner consiste à " prendre des décisions, résoudre des conflits,
produire des biens publics, coordonner les comportements privés, réguler les marchés, organiser les élections,
extraire des ressources, affecter des dépenses », comme notées par Jean Leca, dans Favre et coll. 2003, cité dans
gouverner par les instruments, sous la direction de Pierre Lascoumes et Patrick la Galès, Presse de la fondation
Nationale des sciences politiques, 2004, p. 22).
19 réhabilitation.10 beaucoup trava durée.population (habitants, commerçants, usagers, etc.).Voilà bien le véritable danger de la
11 ne se nourrissent et ne
équilibre.
ville qui se construit avec ses quartiers et ses solidarités es tat qui se reconstruit12.Il va sans dire que, e
siècle. Dans les pays développés cette urbanisationrelativement engendré un développement économique et social ; au niveau des pays dits en voie
1310KHEROUATOU (M), " architectures stratifiées et compositions intelligentes, la mémoire vive
jet urbain de réhabilitation cas de la veille ville de Constantine », éditions universitaires européennes 2012-
p. 26-27.11RICHARD (C), " entre culture et économie, la réhabilitation comme langage social », in 2e conférence régionale
des villes du patrimoine mondial, " vieux quartiers, vie nouvelle : la réhabilitation en milieu historique », Actes du
Colloque de Tunis, juin 1997, avec le soutien de la Fondation AGA KHAN, direction des villes historiques, p. 54.
12 MASSIAH(G) et TRIBILON (J-F), " villes et développement », édition, la découverte, Paris, 1987, p. 126.
13 Société de plus en plus urbanisée » (Renaud Le Goix, Villes et mondialisation : le défi majeur du XXIe siècle,
p. 8). En terme plus technique, le (pp. 35-36), définit le mot " urbanisation » commeétant " une forme
relativement éldifférenciation fonctionnelle et sociale », ainsi au Maroc, une agglomération est dite urbaine si primo, elle comportait
conditions suivants : - l - l - l - l - l - l- la proportion de ceux qui travaillent dans des activités non agricoles est supérieure à 50%.
20 des structures urbaines à travers des transformations radicales de leur contenu spatial et socio-économique. Dans ce sens, l na et de sa requalification constitue avant tout un intéressant sujet de recherche scientifique, des questions étroitement juridique. Par conséquent, Les médinas constituent des composantes fondamentales quiindéniable qui oblige à leur préservation. Malheureusement, elles connaissent une dégradation
de leur réhabilitation. En réalité la réhabilitation de la médina oine encore vivant et dynamique ou vivent plus de 160000 habitants et s, dont100palais, 500 demeures de grande valeur architecturale, 300 mosquées, 300 fondouks
(caravansérails) et ateliers et 100 équipements socio-éducatifs. Sans oublier que la médina
ente le savoir-faire et le comprenant plus de 400 fontaines. Dès lors, la médina de Fès, avec son histoire, sa morphologie et son évolution urbaine, représente le c sur une démarche comparative.Pour ce faire n
suivantes : -Fès et Marrakech sont deux villes impériales14 avec un passé glorieux ;14Les villes impériales du Maroc sont les villes désignées en tant que capitale (âsima), à différentes époques par
différents monarques issus des dynasties marocaines (Idrissides, Almoravides, Almohades, Mérinides, Saadiens et
alaouites), qui ont suivi l'adage d'Ibn Khaldoun, " À grand roi, grande ville ».Au nombre de quatre, ces villes sont :
-Fès, fondée par le sultan Idrisside Idris Ier entre 789 et 809, capitale des dynasties Idrisside, mérinide, wattasside et,
périodiquement, alaouite, elle est aussi le siège du gouvernement idrisside entre 1465 et 1471 ainsi que du pouvoir
dila'ite entre 1659 et 1663 ;-Marrakech, fondée par le sultan almoravide Youssef Ibn Tachfin en 1062, capitale des dynasties almoravide,
almohade et saadienne, elle fait également office de " seconde capitale » sous les mérinides et les alaouites ;
21-Les deux médinas subissent un processus de dégradation du cadre bâti et du tissu socio-
économique ;
198515) ;
-Les deux médinas sont mises en tourisme, depuis les années 60 ; ce qui risque de les transformer vers une mono-fonctionnalité touristico-commerciale, au mieux avec quelques prétentions culturelles ; -les deux villes historiques subissent, une" gentrification » non planifiée.- - On peut imaginer ainsi aisément dans le cas des villes historiques, le déplacement de cette population pauvre, en direction des banlieues, générant ainsi des ghettos urbains et de futurs -Le phénomène de " gentrification » a prisdétruire le tissu originel de la ville et transportera sa population ailleurs, coupant ainsi le cordon
ombilical qui la reliait à son histoire. de deux tissus urbains différents par, la ville ancienne (médina), et la ville nouvelle te la force du temps, cette coexistence est finalement acceptée avec ses dy-Rabat, fondée par le sultan almohade Abd al-Mumin en 1150 et agrandie sous Yaqub al-Mansur dans le but de
devenir sa capitale, elle ne deviendra ville impériale que sous le sultan alaouite Mohammed III, avant de devenir la
capitale du Maroc au XXe siècle ;-Meknès, fondée en 711 puis agrandie par le sultan alaouite Ismaël ibn Ali qui en fit la capitale du Maroc de 1672 à
1727. Cf. VERMEREN (P), " le Maroc », le cavalier bleu, coll. " idées reçues », Paris, 2007, p. 58.
15 itères de classification de la médina de Marrakech en tant que patrimoine mondial, sont :
Critère 1 : Marrakech abrite un nombre impressionnant de chefs-portes monumentales, mosquée de la Koutoubia, tombeaux Saadiens, ruines du palais Badiâ, palais Bahia, bassin et
pavillon de la Ménara) dont chacun pourrait justifier, à lui seul, une reconnaissance de la Valeur universelle
exceptionnelle.Critère 2 : La capitale des Almoravides et des Almohades a joué un rôle décisif dans le développement de
Jdid (la Nouvelle), partie intégrante de la médina de Fès,inscrite en 1981 sur la Liste du patrimoine mondial, est une adaptation du modèle urbain antérieur de Marrakech.
Critère 3
Critère 4 : Dans les 700 hectares de la mdémographique, représente, avec son lacis de ruelles, ses maisons, ses souks, ses fondouks, ses activités artisanales et
commerciales traditionnelles, un exemple éminent de ville historique vivante. Consulté le 14 /06/ 2015 :
ent. 22alors parmi les axes de recherches nécessaires au Maroc, il y en a un qui revêt un aspect crucial :
la réconciliation de la médina avec le reste de la ville ? La faire participer et intervenir dans le
développement urbain actuel. Et ce loin des visions nostalgiques qui réduisent la mise en valeur
ville de nos jours.nouvelle : le devenir des médinas est un thème récurrent que les architectes, les urbanistes et le
vaste corps des chercheurs en sciences sociales et humaines soumettent régulièrement au débat.
sur de très nombreusesétudes (acadéparticularité de cette
recherche, qui vise essentiellement mondialisation qui se . notamment en ce qui mise en place de connexions entre la ville traditionnelle et celle contemporaine. En effet, on ne peut jamais traiter de la question du patrimoine et des médinas si on ne lesinscrit pas dans un contexte plus global, afin de mieux interpréter les évolutions urbaines, les
face aux différents ph éearchitectural, habité et vivant, dans les médinas ou ailleurs, leur taux de réussite était conditionné
Dans une démarche respectant les principes du nouvel urbanisme durable,16 la présenteétude sur la réhabilitation du patrimoine architectural et urbain de la médina, devrait établir un
trouver des éléments de réponse pour remédier aux mutations résultantes de la dynamique globale
hitecturale et socio-économique.16cf. Charlot-Valdieu et Philipe Outrequin, " l », éditions LE
MONITEUR.
23En sortant de ce cadre évaluatif, nous mettrons en évidence les définitions et les finalités
plurielles et souvent contradictoires de la réhabilitation, ainsi que la complexité du système
pouvoirs publics et le tissu associatif dans les projets de réhabilitation. Nous reviendrons sur le
contexte de la création des différentes institutions chargées jets deréhabilitation (ADER/Fès), mais aussi sur les limites des actions engagées, marquées par le flou
des objectifs assignés à ces opérations de réhabilitation des médinas de Fès et Marrakech, et un
l. Il faut dire, que la déséquilibre qui existe entreles structures historiques, et les modes de leurs appropriations par les habitants actuels, ce
énètrent des problèmes liés au
ce de laville demeure une tâche fondamentale dans un projet global de mise à niveau urbaine, ceci passe
ibilités que deprofiter de segment du marché immobilier, rendu accessible justement par les conditions de
dégradation auxquelles ces mêmes populations et activités contribuent, dans une spirale difficile à
modifier.Dans cette, perspective, notre approche des dysfonctionnements et contraintes juridiques et institutionnelles relevées. Ces propositionsconcernent la réalisation physique de projets sur la mise à niveau urbaine, la promotion du
desmesures visant la mise en place de moyens et de dispositifs juridiques et institutionnels
nécessaires à la garantie et la durabilité du processus de réhabilitation. Mais avant , il y aurait lieu de définir brièvement la signification de certains concepts utilisés dans notre étude. 24MÉTHODOLOGIQUES
Le présent travail aborde la question dutilisation des termes qui se recoupent etinterfèrent avec la réhabilitation urbaine des médinas. objectif étant de révéler la
milieux professionnels comme dan.Par conséquent, cette contribution est motivée par un constat manifeste, du fait des
difficultaménagement et derénovation des tissus urbains traditionnels. De même, les documents administratifs dans le
domaine de la gestion spatiale reconduisent très souvent les mêmes termes et concepts, tant en en arabe, pour désigner des opérations totalement différentes, sachant que cette termune littérature étrangère. Cette recherche se veut, en premier lieu, une délimitation conceptuelle et un éclairage sur laterminologie utilisée dans le domaine de la planification et de la gestion des tissus urbains
tiples des termes.1. DÉFINITIONS DES CONCEPTS
médina Al-madina », elle représente pour le monde arabo- " ville » pour les pays occidentaux. Al Madonadésormais à Al-Madina " La Ville »17. Le dictionnaire Le Petit-Robert, définit la médina comme
Afrique du Nord (spécialement au Maroc)18, " singulièrement européocentriste, qui laisse supposer, de plus, que seul le Maghreb connait lamédina, laquelle ne trouvait son identité que par opposition à la ville européenne plaquée par la
colonisation »19. Cette définition tient compte de la réalité de transformation de la médina, selon
17 HENSENS (J), " présent et avenir des médinas (de Marrakech à Alep) », in l, Fascicule
n° 10-11, 1982, p. 93.18 ROBERT(P), le Petit-Robert, dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, Éd. Dictionnaires le
Robert, 1989, Paris, p. 1173.
19 BISSON (J) et TROIN (J-F). " Présent et avenir des médinas (de Marrakech à Alep) », in ,
Fascicule N° 10-11, 1982, p. 1.
25les objectifs du système colonial qui voulait la réduire à un simple lieu résiduel en quelque
sorte20. 21définit le mot médina comme étantterme adopté par les sociétés occidentales pour désigner les villes arabes anciennes et la
spécificité de leur structure spatiale. En fait, les définitions occidentales de la médina sont
autres objectifs ; la définition de la médina porte Al-Madina, elle a avant tout une essence religieuse qui tire son slam qui se manifeste à travers toute son organisation spatiale,économique, sociale, culturelle, etc.
réhabilitation transformer un local, un immeuble ou un quartier en lui donnant des caractéristiques qui les bilité, tout en assurant de façon durable la remise en état du gros- les caractéristiques architecturales majeures du bâtiment ».22concept le plus sélectif par rapport aux autres concepts utilisés (restauration et rénovation),
de la morphologie des tissus anciens, du tracé des rues, du parcellaire et des typologies existants.
Il faut dire que, la réhabilitation est une opération complexe, car elle est à buts multiples.
que faire se peut de leur physionmais aussi à les adapter dans leurs " Commodités » intérieures aux besoins des habitants
une évolution négative sur le plan physique, mais aussi en quelque sorte psychologique, affective
ou sociale. Il faut au sens étymologique redonner une réputation au quartier, lui rendre son
20ABOUHANA (A), " in cahiers marocains de recher », op, cit. p. 124.
21 MERLIN (P.) et CHOYAY (F.), D. Presses universitaires de
France, 1988. Paris. p. 399.
22 MERLIN(P.) et CHOYAY (F.), op, cit. p. 573.
26" honneur de avec un contenu
évidemment social. Les quartiers à réhabiliter sont assimilés aux secteurs dits défavorisés,
paupérisés.23Sauvegarde
Selon la définition issue de la recommandation de Varsovie-Nairobi (Unesco " identification, protection, conservation, réhabilitation, entretien et revitalisation des ensembles historiques ou traditionnels et de leur environnement ». Appliquée au patrimoine bâti, la notion de sauvegarde, plus large que celle de protection/ dans la vie contemporaine.24 ou assurée par une institution25.Requalification
Composée de deux éléments :
26.27
(donner qualité de faire). La requalification signifie donc à notre sens, rendre la qualité et qualifier de nouveau.
La requalification de la médina se veut de donner à ce tissu les qualités nécessaires pour
culture, etc.Restauration
23 PELLIER (J), " réhabilitation et transformation du tissu social », in le patrimoine a tout du développement, sous la
direction de Régis NEYRET, collection transversale II, centre Jacques-Cartier presses universitaires de Lyon, p. 89.
24 MERLIN (P) et CHOYAY(F), op, cit. p. 601.
25 ROBERT (P), op, cit. p. 1770.
26Ibid. p. 1616.
27 ROBERT (P), op, cit. p. 1574.
2728.
n bâtiment de style, endommagé o29. ayant une importance historique, artistique et environnementale et leur transmission pour le 30.
réhabiliter ou restaurer Le mot restauration est défini en architecture
bâtiment : réparation, amélioration, embellissement. Le concept moderne de restauration signifie
donc "vétuste ». Selon César Brandi la restauration constitue le moment méthodologique de la
anciens dégradés ou en ruine, elle peut se présenter selon deux formes : La deuxième peut se limiter à une restauration des éléments en place et àLa fait de
Ces deux notions ne sont pas forcément antagonistes et peuvent concerner enmême temps un seul et même projet. La notion de restauration parait tout de même plus stricte,
peut être28 MERLIN (P) et CHOYAY (F), op, cit. p. 587.
29 ROBERT (P) op, cit. p. 1692.
28réhabilitation rend à : -N
préconçu, ce biais est une ouverture à certaines modifications qui ne toucherait pas aux éléments
susceptibles , la restaurationdoit garder un caractère exceptionnel, elle a pour but de conserver et révéler les valeurs
esthétiques et historiques du monument, et se fondent sur le respect de la substance ancienne, et des documents authentiques être considérée comme une base de réflexion et non pas comme outil. Pour la civilisation arabo-musulmane, le mot restauration en Arabe (at-tarmîm) signifie la créées par la communauté musulmane à fameux habous à cet entretien et cette protection que les bâtisses de la médina ont pu " survivre »Patrimoine
" Le terme de " patrimoine » a été utilisé pour la première fois au XIIe siècle par le poète
français B. De Sainte-Maure. Étymologiquement, il est emprunté au latin patrimonium, qui vient
de pater (le père) et monère (avertir, conseiller). Longtemps considéré comme un objet culturel
monuments, le patrimoine a fini par être reconnu en tant que base nus, tout en gardant sa valeur culturelle et symbolique. De même,la notion de patrimoine souvent liée au patrimoine bâti a fini par être élargie à des aspects
matériels et immatériels, bâti et naturel, ce qui explique la diversité des définitions, en fonction
Le pet par extension tout ce qui vient des prédécesseurs. Il est génétique, car répondant aux lois du
" substitutiongénération. Le patrimoine31 désigne non seulement ce dont les héritiers pourront jouir, mais avant
31NESCO concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et
naturel, du 16 novembre 1972, dispose à cet égard que, par patrimoine culturel, on entend "quotesdbs_dbs50.pdfusesText_50[PDF] bulletin officiel n° 6208 du 28 novembre 2013
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