DOSSIER DE PRESSE LILLE ANNOEULLIN
DOSSIER DE PRESSE. CENTRE PENITENTIAIRE DE LILLE ANNOEULLIN. JEUDI 7 JUILLET 2011. Pour toute information contacter :.
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Mar 20 2011 À l'occasion de l'inauguration de l'établissement pénitentiaire de Lille-Annœullin. (688 places) le 7 juillet 2011
Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale
Jan 17 2019 Faisant suite à cette étude
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Feb 1 2012 À l'occasion de l'inauguration de l'établissement pénitentiaire de Lille-Annœullin. (688 places) le 7 juillet 2011
BILAN ANNUEL DE LENSEIGNEMENT EN MILIEU
Jan 1 2019 En 2018
Rapport final de recherche
Dec 29 2019 Royaume-Uni : le 7 juillet 2005
N° 3922 ASSEMBLÉE NATIONALE
Jul 5 2016 (1) À Lille et à Marseille. La commission s'est aussi rendue au Bataclan
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Enquête sociologique sur les ``quartiers dévaluation de la
Jan 29 2020 C'est à cette fin que j'ai créé et installé
N° 3922
______ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
QUATORZIÈME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l"Assemblée nationale le 5 juillet 2016RAPPORT
FAITAU NOM DE LA COMMISSION D"ENQUÊTE
(1) relative aux moyens mis en oeuvre par l"État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015 M. GEORGES FENECH
Président
M. SÉBASTIEN PIETRASANTA
Rapporteur
Députés
(1) La composition de cette commission d"enquête figure au verso de la présente page. La commission d"enquête relative aux moyens mis en oeuvre par l"État pour lutter contre leterrorisme est composée de : M. Georges Fenech, président ; M. Sébastien Pietrasanta,
rapporteur ; MM. Jacques Cresta, Meyer Habib, Guillaume Larrivé, Mme Anne-Yvonne Le Dain, vice-présidents ; M. Christophe Cavard, Mme Françoise Dumas, MM. Olivier Falorni, Serge Grouard, secrétaires ; MM. Pierre Aylagas, David Comet, Jean-Jacques Cottel, Marc Dolez, Mme Marianne Dubois, MM. Philippe Goujon, Henri Guaino, François Lamy, Jean-Luc Laurent, Michel Lefait, Pierre Lellouche, Mme Lucette Lousteau, MM. Olivier Marleix, Jean-René Marsac, Alain Marsaud, Pascal Popelin, Mmes Maina Sage, Julie Sommaruga, MM. Patrice Verchère, Jean-Michel Villaumé. - 3 -SOMMAIRE
___ Pages AVANT-PROPOS DE M. GEORGES FENECH, PRÉSIDENT DE LACOMMISSION D"ENQUÊTE
..................................................................................... 11INTRODUCTION ........................................................................................................... 27
PREMIÈRE PARTIE - EN 2015 : DES ATTENTATS D"UNEAMPLEUR INÉDITE
..................................................................................................... 31
I. LA CHRONOLOGIE DES ATTAQUES DES 7, 8 ET 9 JANVIER 2015 .............. 32 A. L"ATTAQUE DE CHARLIE HEBDO LE 7 JANVIER 2015................................. 321. De l"attaque de Charlie Hebdo à la disparition des frères Kouachi ....................... 32
2. L"organisation de l"enquête et de la traque le 7 janvier après 12h00 ..................... 34
B. LE MEURTRE COMMIS PAR AMEDY COULIBALY ET LA FUITE DESFRÈRES KOUACHI ................................................................................................ 37
C. L"ATTAQUE À L"HYPERCACHER ET L"ASSAUT DES FORCESD"INTERVENTION SPÉCIALISÉE ....................................................................... 39
II. LA CHRONOLOGIE DES ATTAQUES DU 13 NOVEMBRE 2015 ...................... 42 A. LES ATTENTATS PERPÉTRÉS AU STADE DE FRANCE .............................. 43 B. LES FUSILLADES SUR LES TERRASSES DES BARS ET DES RESTAURANTS PARISIENS ET L"EXPLOSION AU COMPTOIRVOLTAIRE ................................................................................................................ 46
C. LA TUERIE DE MASSE AU BATACLAN ET LA PREMIÈRE RIPOSTE DES FORCES DE SÉCURITÉ (21H40-22H00) ................................................. 51 D. LA PRISE D"OTAGES AU BATACLAN APRÈS 22H00 .................................... 531. L"organisation des premiers secours ....................................................................... 53
2. L"arrivée des forces d"intervention spécialisée ....................................................... 56
E. L"ENQUÊTE JUDICIAIRE ....................................................................................... 61
1. Les premières heures............................................................................................... 61
2. Samedi 14 novembre............................................................................................... 63
3. Dimanche 15 novembre .......................................................................................... 65
- 4 -4. Lundi 16 novembre ................................................................................................. 65
5. Mardi 17 novembre ................................................................................................. 67
6. Mercredi 18 novembre ............................................................................................ 67
DEUXIÈME PARTIE - LA RÉPONSE DE L"ÉTAT APRÈS UNATTENTAT TERRORISTE
........................................................................................ 69 I. L"ACTION DES FORCES DE SÉCURITÉ INTÉRIEURE ....................................... 70 A. DES UNITÉS D"INTERVENTION SPÉCIALISÉE EFFICACES ....................... 701. L"adaptation permanente des forces d"intervention à la menace terroriste ............ 70
2. Des interventions efficaces ..................................................................................... 75
B. LA NÉCESSAIRE ÉVOLUTION DE LA RIPOSTE ARMÉE .............................. 781. Les nouvelles missions des unités élémentaires et intermédiaires de la police et
de la gendarmerie nationales .................................................................................. 78
2. Le nouveau schéma national d"intervention des forces de sécurité : une réponse
pragmatique à la menace actuelle .......................................................................... 85
3. Quel rôle pour la presse dans le contexte d"une attaque terroriste ? ....................... 88
II. LA PRISE EN CHARGE ET L"ACCOMPAGNEMENT DES VICTIMES ETDE LEURS FAMILLES ................................................................................................ 91
A. LES PREMIERS SECOURS ET LA PRISE EN CHARGE HOSPITALIÈRE . 911. Une situation de guerre en plein Paris .................................................................... 92
a. Des réactions rapides malgré la simultanéité des attaques ..................................... 92
b. Des prises en charge rendues difficiles par un contexte sécuritaire incertain ......... 94c. Une répartition des victimes sans saturation des capacités hospitalières ................ 98
2. Une adaptation continue à la menace ...................................................................... 100
a. Une coordination des intervenants à consolider .................................................... 100
b. Mieux appliquer les préceptes de la médecine de guerre....................................... 103
B. L"ACCOMPAGNEMENT DES VICTIMES ET DE LEURS FAMILLES ............ 1051. L"accompagnement pendant la crise : la cellule interministérielle d"aide aux
victimes .................................................................................................................. 106
a. Un nouvel outil de centralisation de l"information ................................................ 106
b. Une procédure d"identification des victimes redéfinie .......................................... 108
c. Un centre dédié à l"accueil des familles ................................................................ 111
2. Le suivi dans la durée : le comité interministériel de suivi des victimes ................ 112
a. Un outil consacré à la prise en charge de long terme............................................. 112
b. Un plan concret en faveur des victimes ................................................................ 113
- 5 - III. LA MOBILISATION DE L"AUTORITÉ JUDICIAIRE ET DES SERVICESD"ENQUÊTE .................................................................................................................. 118
A. AU SEIN DU PARQUET DE PARIS, UNE CELLULE DÉDIÉE À LA CONDUITE DES ENQUÊTES PORTANT SUR DES ATTENTATSTERRORISTES ....................................................................................................... 118
1. La mission et les compétences de la cellule de crise de la section antiterroriste .... 119
2. L"organisation de la cellule de crise de la section antiterroriste ............................. 120
3. La cellule de crise : un outil opérant ....................................................................... 121
B. LA MOBILISATION DES SERVICES DE POLICE JUDICIAIRE ..................... 1231. La DCPJ et la DRPJ de Paris : deux directions structurées pour assurer la
conduite d"une enquête portant sur des faits à caractère terroriste ........................ 124
a. La DCPJ .............................................................................................................. 124
b. La DRPJ de Paris ................................................................................................. 131
2. Le recours aux instruments de coopération internationale dans le cadre de
l"enquête ouverte à la suite des attentats du 13 novembre 2015 ............................ 133
TROISIÈME PARTIE - LES SERVICES DE RENSEIGNEMENTFACE À UN DÉFI MAJEUR
...................................................................................... 137 I. LA FRANCE EXPOSÉE À UNE MENACE SANS PRÉCÉDENT ......................... 137 A. L"ANALYSE DE LA MENACE PESANT SUR LA FRANCE .............................. 1381. Les filières bien structurées de Daech .................................................................... 138
2. Les menaces provenant d"individus isolés et d"Al-Qaïda....................................... 139
3. Les menaces pesant sur les intérêts et ressortissants français à l"étranger ............. 140
4. Le Bataclan faisait-il l"objet de menaces concrètes ? ............................................. 141
B. DES PROJETS D"ATTAQUES DÉJOUÉS PAR LES SERVICESFRANÇAIS ............................................................................................................... 143
C. DES TERRORISTES NATIONAUX QUI SE SONT JOUÉS DES SURVEILLANCES MISES EN PLACE ................................................................ 1451. La surveillance des frères Kouachi, interrompue pour n"avoir pas produit de
résultats suffisamment rapides ............................................................................... 145
2. La libération sans aucune information ni surveillance d"Amedy Coulibaly,
pourtant condamné pour avoir projeté l"évasion d"un terroriste ............................ 147
3. Le départ en Syrie (et le retour) de Samy Amimour, pourtant placé sous
contrôle judiciaire, et d"Ismaël Omar Mostefaï ..................................................... 148
D. DES TERRORISTES ÉTRANGERS QUI SE SONT JOUÉS DES FRONTIÈRES ÉTATIQUES ET ONT PROFITÉ DES CARENCES DE LA LUTTE EUROPÉENNE CONTRE LE TERRORISME ...................................... 1491. Les attentats du 13 novembre 2015 : un projet conçu et organisé depuis
l"étranger ................................................................................................................ 150
2. Abdelhamid Abaaoud, l"angle mort de la lutte antiterroriste européenne .............. 151
- 6 - II. LA MUTATION INACHEVÉE DES SERVICES DE RENSEIGNEMENT ............ 153 A. L"ÉMERGENCE TROP RÉCENTE D"UNE VÉRITABLE POLITIQUE PUBLIQUE DU RENSEIGNEMENT .................................................................... 1531. Une communauté du renseignement identifiée ....................................................... 153
2. Une politique publique enfin assumée .................................................................... 156
B. UNE RÉORGANISATION DES SERVICES ENCORE INCOMPLÈTE ........... 1571. Le renseignement intérieur en reconstruction ......................................................... 157
2. La coexistence de trois services de renseignement de proximité sous la tutelle
du ministre de l"Intérieur ........................................................................................ 159
a. Côté police nationale ............................................................................................ 159
b. Côté gendarmerie nationale .................................................................................. 159
c. La survivance de la singularité parisienne ............................................................ 160
3. Vers une organisation plus autonome et efficace : la création d"une direction
générale du renseignement territorial ..................................................................... 161
4. Le renseignement pénitentiaire enfin dans la communauté du renseignement ....... 163
C. DES MOYENS SUPPLÉMENTAIRES POUR LES SERVICES ....................... 1661. De nouveaux outils techniques ............................................................................... 167
2. Des moyens humains en hausse .............................................................................. 169
3. Un recrutement qui doit toujours être diversifié ..................................................... 171
III. FAIRE ÉMERGER UNE VÉRITABLE ACTION ANTITERRORISTECONCERTÉE AU SEIN DE L"ÉTAT ......................................................................... 173
A. CRÉER UNE INFORMATION CENTRALISÉE, COMPLÈTE ET FIABLESUR LA MENACE TERRORISTE ........................................................................ 174
1. Des fichiers cloisonnés ........................................................................................... 174
a. Les divers fichiers utilisés par les services ............................................................ 174
b. Le fichier des personnes recherchées (FPR) ......................................................... 176
2. La multiplication des cellules de coordination inter-agences ................................. 177
3. Le FSPRT : un embryon de base de données commune ? ...................................... 180
4. Vers une base de données ambitieuse en matière antiterroriste .............................. 183
B. CRÉER UNE AGENCE NATIONALE DE LUTTE CONTRE LETERRORISME ......................................................................................................... 186
1. La coordination actuelle de la lutte antiterroriste au sein du ministère de
l"Intérieur ................................................................................................................ 186
2. La nécessité de créer une agence interministérielle chargée de la lutte
antiterroriste à l"image du NCTC américain .......................................................... 189
3. Renforcer les prérogatives du coordonnateur national du renseignement .............. 192
- 7 - QUATRIÈME PARTIE - UNE RÉPONSE PÉNALE ADAPTÉE À LAMENACE TERRORISTE
............................................................................................ 195 I. UN CONTENTIEUX LIÉ AUX AFFAIRES DE TERRORISME ISLAMISTE ENNETTE PROGRESSION ............................................................................................. 195
II. LES PEINES : UN ARSENAL RÉPRESSIF TRÈS COMPLET ............................ 198 III. L"EXÉCUTION DES PEINES : UN RÉGIME PARTIELLEMENTDÉROGATOIRE AU DROIT COMMUN ................................................................... 207
IV. LA PROCÉDURE : DES RÈGLES PARTICULIÈRES ADAPTÉES AUXNÉCESSITÉS DE LA RÉPRESSION ....................................................................... 211
A. LA COMPÉTENCE DES JURIDICTIONS ............................................................ 211
B. LES OUTILS D"INVESTIGATION ......................................................................... 217
C. LES RÈGLES DE PRESCRIPTION DE L"ACTION PUBLIQUE ET DESPEINES ..................................................................................................................... 220
V. LE CONTRÔLE JUDICIAIRE DES MIS EN EXAMEN POUR TERRORISME : DES PROGRÈS À ACCOMPLIR ................................................ 221 VI. LA PRISE EN CHARGE, EN PRISON, DES PERSONNES LIÉES ÀL"ISLAM RADICAL ...................................................................................................... 224
A. UNE SENSIBILISATION CROISSANTE DES PERSONNELS PÉNITENTIAIRES À LA PROBLÉMATIQUE DE LA RADICALISATION ...... 224 B. LA CRÉATION D"UNITÉS DÉDIÉES AUX PERSONNES RADICALISÉES .. 226 CINQUIÈME PARTIE - LA PROTECTION ET LA SÉCURISATIONDU TERRITOIRE
........................................................................................................... 231
I. DES INVESTISSEMENTS IMPORTANTS POUR SÉCURISER LETERRITOIRE ................................................................................................................. 231
A. LES PLANS DE LUTTE ANTITERRORISTE ET LES INVESTISSEMENTS RESTANT À FAIRE.......................................................... 2311. Des moyens supplémentaires .................................................................................. 232
2. Des équipements bienvenus .................................................................................... 233
3. Des investissements indispensables restent à consentir .......................................... 235
B. LA POSTURE DE DISSUASION EN DÉBAT ..................................................... 2361. Le déploiement de forces de sécurité intérieure ..................................................... 236
a. L"activation du plan Vigipirate ............................................................................. 236
b. La prise en compte des menaces pesant sur les transports publics terrestres .......... 239c. Des inquiétudes persistantes sur la sécurité aéroportuaire ..................................... 241
2. Le concours des armées : l"opération Sentinelle ..................................................... 243
a. Une opération déclenchée dans l"urgence ............................................................. 243
b. Un dispositif qui souffre d"un déficit initial de planification ................................. 246
c. Une opération qui ne saurait s"inscrire dans la durée ............................................ 249
- 8 - II. UN ARSENAL ADMINISTRATIF DENSE MAIS D"UNE EFFICACITÉINÉGALE ....................................................................................................................... 255
A. LES OUTILS OFFERTS PAR LES LOIS DU 13 NOVEMBRE 2014 ET DU3 JUIN 2016 ............................................................................................................. 255
B. L"ÉTAT D"URGENCE : UN APPORT À LA LUTTE ANTITERRORISTEUTILE MAIS LIMITÉ ............................................................................................... 262
1. Un état d"urgence justifié mais aux effets concentrés dans le temps ...................... 262
2. Peu de suites judiciaires mais un enrichissement du renseignement ...................... 264
III. L"INTERVENTION MILITAIRE FRANÇAISE AU LEVANT : UNENGAGEMENT À AMPLIFIER .................................................................................. 266
A. DE LA VOLONTÉ D"AFFAIBLIR L"ORGANISATION TERRORISTE ÀCELLE DE LA DÉTRUIRE ..................................................................................... 266
1. Une inflexion nette de la stratégie française à partir de septembre 2015 ............... 266
2. Une gamme complète de moyens déployée ............................................................ 269
3. Quel bilan chiffré ? ................................................................................................. 271
B. UNE STRATÉGIE DE LONGUE HALEINE ......................................................... 273
1. Un recul territorial de l"organisation terroriste assez net ........................................ 273
2. Intervenir au sol ?.................................................................................................... 276
3. Prévenir la contagion du terrorisme djihadiste ....................................................... 280
IV. MIEUX SE PROTÉGER ENSEMBLE : UNE LUTTE INTERNATIONALE CONTRE LE TERRORISME INDISPENSABLE MAIS ENCOREBALBUTIANTE ............................................................................................................. 283
A. UNE COOPÉRATION PAR L"ÉCHANGE D"INFORMATIONS EN VOIE D"AMÉLIORATION DEPUIS LES ATTENTATS DE NOVEMBRE 2015 ........ 2841. Les échanges de renseignement résultant de coopérations bilatérales ou
informelles .............................................................................................................. 285
a. Une démarche volontariste de la France en matière de coopération ...................... 285
b. La France, victime indirecte des trop faibles échanges entre pays tiers ?............... 2862. Le recours prometteur mais encore limité aux outils européens d"échange
d"informations ........................................................................................................ 287
a. Les apports d"Eurojust pour faciliter des enquêtes judiciaires de plus en plus internationales.................................................................................................... 287
b. L"alimentation de plus en plus intensive des bases d"Europol depuis le 13 novembre 2015................................................................................................... 290
B. UNE COOPÉRATION EUROPÉENNE PAR DES OUTILS INTEGRÉS DE LUTTE CONTRE LE TERRORISME ENCORE TROP TIMIDE ...................... 2911. L"émergence progressive d"Europol comme un outil de lutte contre le
terrorisme ............................................................................................................... 291
a. La piste intéressante du Centre européen de la lutte contre le terrorisme ............... 291
b. L"intégration encore trop timide d"Europol dans les politiques nationales antiterroristes...................................................................................................... 293
- 9 -2. Les faiblesses des dispositifs de contrôle au sein de l"espace Schengen ................ 294
a. Le contrôle des flux migratoires exceptionnels ..................................................... 294
b. Le très lent avènement du PNR européen ............................................................. 296
c. La base de données SIS 2 et son utilisation dans la lutte contre le terrorisme ........ 297EXAMEN EN COMMISSION .................................................................................... 303
LISTE DES PROPOSITIONS ................................................................................... 335
ANNEXE N° 1 : EXTRAITS DE LA DOCUMENTATION TRANSMISEPAR LE RAID
................................................................................................................. 339
ANNEXE N° 2 : LISTE DES EXERCICES " ATTENTATS TERRORISTES » EFFECTUÉS PAR LES FORCES DE SÉCURITÉDEPUIS JANVIER 2015
............................................................................................. 359 ANNEXE N° 3 : GRILLE D"ANALYSE DE LA MENACE UTILISÉEPAR L"OCAM EN BELGIQUE
................................................................................. 373 ANNEXE N° 4 : ÉVOLUTION DES ZONES CONTRÔLÉES PARDAECH AU LEVANT
................................................................................................... 387
CONTRIBUTIONS DES COMMISSAIRES ......................................................... 389 PERSONNES ENTENDUES PAR LA COMMISSION .................................... 421 DÉPLACEMENTS EFFECTUÉS PAR LA COMMISSION ............................ 429 - 11 -AVANT-PROPOS DE M. GEORGES FENECH,
PRÉSIDENT DE LA COMMISSION D"ENQUÊTE
Le 20 janvier 2016, à l"initiative du groupe Les Républicains, notre Assemblée a adopté la proposition de résolution tendant à créer une commission d"enquête sur les moyens mis en oeuvre par l"État pour lutter contre le terrorisme, depuis le 7 janvier 2015. Dans l"exposé des motifs, il était précisé qu"" au lendemain des terribles attentats du 13 novembre 2015, nous ne pouvions que nous interroger à nouveau sur l"efficacité de l"ensemble des moyens engagés par toutes les administrations d"État, en charge de la lutte contre le terrorisme (police nationale, gendarmerie, armée, justice, budget, renseignements), depuis janvier 2015 ». L"exigence de vérité due aux victimes et à toute la Nation nous obligeait à établir avec la plus grande objectivité comment les auteurs de ces attentats dans leur quasi-totalité fichés, surveillés, condamnés ou sous le coup d"un mandat d"arrêt, ont pu se déplacer, en France et en Europe, lourdement armés et mener leurs attaques en plein Paris, sans qu"aucun des moyens de surveillance n"ait pu prévenir et empêcher leur passage à l"acte. Il incombait donc à la représentation nationale de rechercher et d"analyser les éventuelles failles et dysfonctionnements qui ont abouti à ces tragédies et de formuler des propositions pour lutter contre ces nouvelles formes de menaces terroristes. L"année 2015 restera à jamais endeuillée par une série d"attaques coordonnées depuis le 7 janvier jusqu"au 13 novembre, totalisant le nombre de victimes le plus élevé sur notre sol depuis la fin de la seconde guerre mondiale. De l"avis de tous les responsables des services de police et de justice ainsi que des universitaires que notre commission d"enquête a auditionnés, la menace terroriste reste très élevée. L"assassinat d"un couple de policiers, le 13 juin dernier, victimes d"un véritable guet-apens à leur domicile de Magnanville (Yvelines), en est la terrible illustration. Au lendemain de la tragédie du Bataclan, le Président de la Républiquedécrétait l"état d"urgence et annonçait devant la représentation nationale, réunie en
Congrès, sa volonté de tout mettre en oeuvre pour vaincre la guerre qui nous était déclarée par le terrorisme international. C"est dans ce contexte, d"une exceptionnelle gravité, que le rapporteur Sébastien Pietrasanta (SRC) et moi-même (Les Républicains) en qualité de Président ainsi que les vingt-huit autres membres de la commission d"enquête de toutes sensibilités politiques, affirmions notre détermination, sans esprit partisan, d"atteindre un double objectif : établir la vérité sur les circonstances de ces - 12 - attentats et formuler des propositions pour empêcher que de telles tragédies ne se reproduisent à l"avenir. Notre commission a choisi de donner la parole en premier lieu aux victimes et de clôturer nos auditions par celle de Madame Juliette Méadel, nouvelle Secrétaire d"État chargée de l"aide aux victimes, pour marquer symboliquement notre compassion et notre solidarité à leur égard. Nous nous sommes ensuite rendus au Bataclan en présence des forces d"intervention, pour restituer dans le plus grand détail possible, et de manière très factuelle, ce qu"il s"est très précisément passé dans la nuit du 13 et jusqu"au 18 novembre date de l"assaut en Seine-Saint-Denis pour en tirer objectivement toutes les conséquences. Au total, notre commission a procédé à l"audition de près de centquotesdbs_dbs32.pdfusesText_38[PDF] ETATS GENERAUX DE L AIDE JURIDICTIONNELLE LILLE, LE 25 JUIN 2010
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