Je protège mon cerveau
Informations et conseils du Comité Français de Lutte contre l'Hypertension Artérielle. Je protège mon cerveau en soignant mon hypertension
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Livret d'information réalisé et diffusé dans le cadre du plan d'action par le Comité Français de Lutte contre l'Hypertension Artérielle (CFLHTA) ...
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son hypertension par l'automesure » en 2006 et « Vivre Sans Hypertension » en 2007 ; Comité Français de Lutte contre l'Hypertension Artérielle.
Programme national nutrition santé 2019-2023
l'hypertension artérielle et ses conséquences cardiovasculaires ou encore la survenue nos habitudes d'alimentation ont un rôle dans la lutte contre le ...
42 CONSEIL DIRECTEUR
29 Sept 2000 Maladies cardio-vasculaires : l'hypertension ... lutte contre la tuberculose prévention et lutte contre le cancer du col
Vivre avec mon traitement contre la tension
L'hypertension artérielle est une maladie qui touche l'ensemble de vos artères et qui du Comité Français de Lutte contre l'HyperTension Artérielle :.
Stratégie nationale de santé sexuelle
Démographiques (INED); Société Française de Lutte contre le SIDA (SFLS); chroniques non transmissibles (diabète cancer
Surpoids et obésité de ladulte : prise en charge médicale de
HAS. Haute Autorité de Santé. HTA. Hypertension artérielle. IMC. Indice de masse corporelle. NICE. National Institute for Health and Clinical Excellence.
LIMPORTANCE DE LEDUCATION THERAPEUTIQUE DANS L
Merci pour votre disponibilité sans faille et vos conseils avisés. Merci d'avoir été mon comité français de lutte contre l'hypertension artérielle.
ARTÉRIELLE LHYPERTENSION
Des conseils pour prévenir l'hypertension artérielle. ARTÉRIELLE Concerne plus de 65% des français ... Comité français de lutte contre l'hypertension.
Vivre sans hypertension - FRHTA
L’hypertension artérielle permanente est défi-nie lorsque la pression artérielle est à plu-sieurs reprises supérieure à 140 mmHg (systole) pour la pression maximale ou supérieure à 90 mmHg (diastole) pour la pression minimale De nombreux facteurs contribuent à l’élévation de la pression et favorisent l’installation d’une
Hypertension artérielle - Luc Perino
• La Haute Autorité de Santé (HAS) et le Comité Français de la Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA) préconisent d’appliquer « la règle de 3 » à savoir d’effectuer les prises de tension : • 3 fois le matin avant le petit-déjeuner • 3 fois le soir avant le coucher • 3 jours consécutifs
contre l’Hypertension ArtérielleInformations et conseils du
leurconsommationdesel Leselcachédanslesalimentsestlasour- ceprincipaledesapportssodésdansl’ali- mentationmoderne Chezl’hypertendu ilestconseilléd’enleverlasalièredela tableafind’éviterderesalerlesplatset delimiterlesalimentsrichesenselcaché quienFrancesont:lefromage(pasplus d’unepartparjour)lacharcuterie(pas
soigner ma tension - frhtaorg
Le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA) a souhaité connaître la pratique d’activités physiques et sportives des Français et des hypertendus et a réalisé avec la SOFRES une enquête auprès de 2 500 Français de plus de 35 ans • 9 seulement des hypertendus et 14 des Français non hypertendus
ÉDITORIAL MÉDECINE Mieux vivre Hypertension et cholestérol
Les conseils du Comité Français de Lutte contre l’HyperTension Artérielle 3 Les moyens utilisés pour traiter le stress ne sont pas efficaces pour soigner l’hypertension En revanche ils permettent de mieux la vivre et de mieux la maîtriser 4 Les médicaments de l’hypertension artérielle ne sont pas des “anti-stress”
Livret d'information réalisé et diffusé dans le cadre du plan d'action national "Accident vasculaire cérébral" 2010-2014
par le Comité Français de Lutte contre l'Hypertension Artérielle (CFLHTA), la Société Française d'Hypertension Artérielle
(SFHTA) et la Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV) grâce au soutien de la Direction Générale de la Santé (DGS).
OBJECTIF 2015
70% des hypertendus contrôlés
Les raisons de cette ambition, les moyens pour y parvenirVivre plus longtemps :
une ambition à partagerpermis une réduction exemplaire de la mortalité cardiovasculaire et contribué à l'allongement
de l'espérance de vie en France 1 . Ces acquis sont néanmoins fragiles, et à la merci d'une baisse progressive de la vigilance sanitaire vis-à-vis de l'hypertension artérielle (HTA), quireste la maladie touchant le plus de Français. La stagnation relative du contrôle tensionnel en
France depuis 5 ans en est potentiellement l'un des marqueurs précoces 2Le Comité Français de Lutte contre l'Hypertension Artérielle (CFLHTA), la Société Française
d'Hypertension Artérielle (SFHTA) et la Sociét é Française Neuro-Vasculaire (SFN V), avec
le soutien de la Direction Générale de la Santé (DGS), ont décidé d'unir leurs forces pour
imprimer un nouveau souffle à la prise en charge de cette maladie. L'objectif est de faire ducontrôle tensionnel un axe prioritaire pour améliorer l'état sanitaire de la population par une
diminution des maladies les plus redoutées des Français que sont les accidents vasculairescérébraux, le handicap et la démence. Atteindre 70% des hypertendus contrôlés et traités en
2015 est notre objectif.
Ce livret réalisé par des experts de l'HTA se veut informatif et pragmatique afin d'apporter aux praticiens impliqués dans la prise en charge de l'HTA, première cause des accidentsvasculaires cérébraux, une synthèse des moyens thérapeutiques actuels pouvant conduire à
améliorer la prévention des AVC. Préserver la bonne santé cardiovasculaire pour vivre plus longtemps est notre ambition.Partageons-la ensemble.
L Les maladies cardiovasculaires ont longtemps été perçues comme une fatalité dont la survenue brutale bouleversait des parcours personnels et familiaux. Depuis 50 ans, l'accès du plus grand nombre aux avancées thérapeutiques a 1CNAMTS 2007
2FLAHS 2010
Jean-Jacques Mourad
Président du CFLHTA
Mathieu Zuber
Président de la SFNV
Xavier Girerd
Président du SFHTA
dans le monde pour 600 millions en 1960 3L'HTA est ainsi la maladie chronique la plus
fréquente et constitue le premier motif de consultation en médecine générale dans le monde.L'augmentation de la prévalence
de l'HTA est en premier lieu la conséquence du viei llissement des populations car l'HTA est fortement liée aux modifications cardiovasculaires associées à l'âge. EnFrance, on estime que 15 à 16 millions de
personnes sont hypertendues et que 70% des hypertendus traités sont âgés de plus de 60 ans 4 . C'est aussi une conséquence des changements dans le mode de vie et des usages alimentaires observés au cours des 50 dern ières a nnées : augmentation des apport s caloriques, des alime nts riches en lipides et en sel, diminution des activités physiques quotidiennes et hausse de la sédentarité.Les complications de l'HTA so nt
nombreuses et bien connues : malad ies coronaires et autres maladies cardiaques, maladies cérébrovasculair es (accident vasculaire cérébral (AVC) ischémiq ue et hémo rragique, encéphalopathie hypertensive), maladies rénales (les néphropathies vasculaires et diabétiques sont actuelle ment les deux plus gros pourvoyeurs de dialyse). D'autres, b ien que moins f réquentes, sont t out aussi redoutables : dissection ou anévrisme de l'aorte, éclampsie, cécité. Enfin, il y a de plus en plus d'éléments prouvant que l'HTA est directement responsable des arythmies cardiaques et des démences 5Aussi, compte tenu de sa fréquence dans
le mond e et du nombre de m aladie s qu'elle génère, l'HTA est indiscutablement classée "numéro 1» en termes de mortalité attribuable. Près de 8 millions de décès par an, soit 13% des décès annuels, sont liés aux complications de l'HTA selon le dernier rapport de l'OMS 3 . Su r 100 AVC, 4 0 sont directement attribuables à l'HTA.UN OBJECTIF TENSIONNEL SIMPLIFIÉ
PAS<140 mmHg et PAD<90 mmHg
pour tous les hypertendus en consultation (qui correspond à PAS<135 mmHg et PAD<85 mmHg en automesure) Après 80 ans : PAS<150 mmHg sans hypotension orthostatique significative A ujourd'hui, 1 à 1,5 milliard de personnes sont hyperten dues 3OMS 2011.
4CFLHTA - Estimation du nombre des sujets traités pour une hypertension, un diabète ou une hyperlipidémie en France : étude
FLAHS 2002.
5Barnes DE, Lancet 2011.
Prévalence de
l'hypertension artérielleAméliorer le contrôle des hypertendus
traités : une impérieuse nécessité de 18 à 7 4 ans, par mi les h ypertendus traités, seuls 50,9% avaient une pression artérielle normalisée par le traitement. La normalisation des chiffres tensionnels était plus fréquente chez les femmes (58,5%) que chez les hommes (41,8%). Pour ces derniers, on obse rvait une diminution progress ive du contrôle tensionnel avec l'âge, de 46,8% entre 45 et 54 ans, à 33,9% entre 65 et 74 ans. Dans l'étude de la cohorte 3C menée chez des patients de 65 ans et plus, 69% des patients traités n'étaient pas contrôlés.Après une périod e de nette
amélioration du pourcentage des patients traités et contrôlés en France, ce ta ux est relati vement stagnant, al ors qu'il a continué de progresser aux E tats- Unis et dans des pays Européens voisins.De mult iples facteurs sont à l'origin e de
cette situatio n, certains associés aux patients : manque d'inform ati on sur la maladie hypertensive et perte de motivation au cours de la prise en charge chronique, mauvaise observance des tr aitements, déni ou craint es sur l es bénéfices des médicaments ; d'autres liés au corps médical : banalisation et désintérêt pour une maladie très fréquente avec une prise en charge apparaissant trop routinière, inertie des prescr ipteurs pour l'ajustement des traitements, non utilisation des nouvelles méthodes de mesure tension nelle. Enfin, d'autres sont liés aux autorités de santé : recommandations médicales inadaptées et/ou non applicables, contraintes médico-économiques avec effets contradictoires.
Toujours selon l'étude ENNS 2006 35,9%
des patien ts hypertendus non contrôl és n'étaient traités que par une seule classe d'antihypertenseurs, 41,4% par deux classes et 22,7% par trois classes. Il en résulte "une dette thérapeutique». En effet, lorsque la pression artérielle n'est pas contrôlée, il est recommandé de vérifier l'applica tion de s conseils hygiéno-diété tiques et d'ajouter un autre antihypertenseur, ce qui n'est pas habituellement mis en pratique selon cetteétude.
Les bénéfices du traitement des hypertendus
par les méd icaments a ntihypertenseurs sont pourtan t largement démontrés. Le niveau de preuve scientifique obtenu est un des plus élevés de la médecine. Ainsi, augmenter substantiellement le nombre d'hypertendus équilibrés apparaît être l'une des mesures les plus efficaces pour réduire la mortalité ca rdiova sculaire, les maladies handicapantes et inductrices de dépendance (AVC, Infarctus, In suffisance rénale terminale et démences).Intensifier le traitement antihyper tenseu r
chez les hyper tendus non contrôlés est indispensable pour améliorer la prise en charge de l'HTA en France. EEn Fran ce, selon l'Etude
Nationale Nutrition Santé (EN NS)
20066 po rtant sur des sujets 6 ENNS 2006 - http://www.mangerbouger.fr/pro/IMG/pdf/ENNNS.pdf Contrôle de la pression artérielle en automesure dans la population des hypertendus traités dans les études FLASH de 2004 à 2010 Enquête FLASHS 2010 - http://test.comitehta.org/wp-content/uploads/ objectif que chaque médecin peut atteindre si des actions plus précises sont appliquées
à certaines étapes de la prise en charge.
E viter la banalisation du suivi de l'hypertenduL'HTA est une mala die très f réquente a u
cours de la pratique médicale qui expose le méde cin au risque de banalisat ion.Montrer une préoccupation constante pour
la path ologie que présente l'hypertendu permettra à ce dernier d'adhérer au x propositions de prise en charge et d'observer les prescriptions. AAtteindre l'objectif tensionnel
chez plus de 70 % des hypertendus traités est unLa phrase récurrente " le traitement est à
vie » résume le traitement antihypertenseur à une contrainte très lourde à supporter.Apporter au patient une visio n posi tive
du traitement qui permet " de vivre plus longtemps et sans maladie handicapante » est un moye n qui f avorisera la prise e n charge durable.Les analyses de pratiques récentes prouvent
que les médecins n'adaptent pas toujours leurs prescriptions face à un hypertendu qui n'atte int pas l'objectif tensionnel (inertie thérapeutique). Plusieurs facteurs explicatifs ont été proposés : valeur informative limitée de la pression artérielle mesurée au cabinet, adhésion partielle aux objectifs tensionnels préconis és, absence de sché ma de traitement au-d elà de la bithérapie. Des programmes de formation au Cana da et en Grande-Bret agne on t démontré que simplifier le s schémas d'usage des traitement s permetta it d'améliorer le taux d'hypertendus contrôlés en méde cine générale. Nous rappel ons ici les gra nds princ ipes qui pourront s'appliquer à une majorité des situations cliniques rencontrées. 6 ENNS 2006 - http://www.mangerbouger.fr/pro/IMG/pdf/ENNNS.pdf 7NHANES 2008
L'objectif fixé de 70% d'hypertend us
équilibrés est ambitieux mais atteignable : lesEtats-Unis affichent ce taux depuis 2010
7 et les p atients in clus dans les essais thérapeutiques les plus récents ont atteint cet objectif. Les moyens sont disponibles, à nous de nous les approprier. Répondre positivement
à la durée du traitement
O ptimiser les stratégies de prise en chargeComment
y parvenir ? 1S'assurer du niveau tensionnel en dehors
de la consultationLes recommandations actuelles indiquent de
"mesurer la PA en dehors du cabinet médical pour confirme r l'HTA, avant le début du traitement antihypertenseur médicamenteux, mais aussi lors du suivi de l'hypertendu traité, en particulier lorsque la PA n'est pas contrôlée en consultation 8». L'usage des méthodes de
mesures ambulatoires (MAPA ou automesure) doit être sout enu pa r les prof essionnels de santé afin de titrer en toute sécurité les traitements antihypertenseurs.Ces outils p ermettent une augmen tation
sécurisée des traitements chez des patients dont la pression n'est authentiquement pas contrôlée en ambulatoire. 2Dépister la mauvaise observance des
traitementsLa mauv aise observance des trait ements
est plus fr équente que n e l'imaginent les médecins et se rencontre chez tous les types de pati ents. La recherche d'une obser vance imparfaite doit être active à l'oc casion de chaque consultatio n et doit au minimum comporter la question "avez-vous manqué un ou plusieurs de vos traitements depuis la dernière visite ?». De même, l'inobservance aux mesures diététiques pouvant jouer un rôle fav orable sur le contrôle de la pression artérielle doit être recherc hée en particulier lorsque celle- ci n'es t pas à l'objecti f (consomm ati on de sel, quantité d'alcool). Pour aider à dépister les princi pales raisons d'une mauvaise observance, l' intégration de questionnaires spécifiques doit être favorisée, dans le cadre habituel d e la consultation. Y s ero nt explorées les raisons fréquentes de mauvaise observance : le défaut d'organisation, le déni de la maladie, l'intolérance des traitements.La connaissance des causes de l'inobservance
est la première étape permettant de corriger ces obstacles. 3 Passer de la monothérapie à la bithérapie fixe en cas de non contrôle après le traitement initialUn seul principe pharmacologique ne permet le
contrôle que de 25% des hypertendus traités. Si un hy perten du traité n'est pas contrôlé par la mono thérap ie initiale, le pass age à une bithér apie sera plus efficace que le doublement de la dose de la monothérapie.Le choi x d'une combinais on sous la forme
d'une association fixe est à privilégier car elle permet de garder la simplicité de prescription d'un seul comprimé qui favorise l'observance du traitement. 4Proposer la prescription de la trithérapie
antihypertensive chez les patients non contrôlés par une bithérapieL'usage de trois classes p harma cologiques
en association est nécessaire pour permettre d'atteindre l'objectif tensionnel c hez les hypertendus non contrôlés par une bithérapie.Cette situation peut concerner jusqu'à 50%
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