REGLEMENT INTERIEUR DU COLLEGE SAINTE MARIE DE LA
ANNEXE AU REGLEMENT INTERIEUR DES ELEVES DU COLLEGE SAINTE MARIE DE LA PROVIDENCE -. ROCHEFORT SUR MER - à destination des parents.
Les Armées
1 janv. 1994 Délégué militaire départemental de la Charente-Maritime ... ÉCOLE ET COLLÈGE PRIVÉS SAINTE-MARIE DE LA PROVIDENCE.
Inventaire sommaire des archives du diocèse de La Rochelle
31 août 2019 Visite de Charles Frézeau à Rochefort 1698 (2 paroisses) ... 4 – Relation inédite sur sainte Jeanne d'Arc
CANDIDATURE A UN EMPLOI DANS UN ETABLISSEMENT D
21 juin 2022 STE MARIE DE LA. PROVIDENCE. 17300 ROCHEFORT. 0546990962 ce.0170113f@ac-poitiers.fr. 0170118L. COLLEGE PRIVE. SAINTE SOPHIE. 17400 ST JEAN D ...
2020_07_10_Compte Rendu_Conseil municipal 10 juillet 2020
10 juil. 2020 leurs délégués et suppléants au sein du collège électoral qui sera chargé de ... Considérant qu'en cas d'absence ou d'empêchement du Maire ...
Untitled
5 juin 2013 Collège Samuel Dumenieu - Montendre. Collège Sainte-Marie-de-la-Providence - Rochefort. Collège Pertuis d'Antioche - Saint-Pierre d'Oléron ...
1. ARRÊTÉS.........................................................
17 août 2010 départementaux des territoires et de la mer adjoints délégués à la ... Ecoles)
LA PARTICIPATION AU CONCOURS 2011-2012 EN CHARENTE
Peuvent participer au concours les élèves de 3ème et des lycées d' Lycée Bellevue - Saintes ... (Collège Sainte-Marie de la Providence –ROCHEFORT).
ARCHIVES NATIONALES
Voir aussi : Afrique équatoriale française Afrique occidentale française
Religion et irréligion à Rochefort au XIXe siècle
religion dans la vie publique et un fort vent d'anticléricalisme a soufflé l'église Saint-Louis élevée en 18387. ... maison tenue par Sainte-Marie de la.
livret collège Ste Marie La Providence
Collège Sainte Marie La Providence INFORMATIONS A CONNAITRE LES ENSEIGNANTS DE TA CLASSE : NOM DISCIPLINE TON PROFESSEUR PRINCIPAL : PARENTS DELEGUES DES ELEVES : 1- 2- LES SURVEILLANTS : 1- Philippes DESFOUGERES 2- Line GAUTIER 3- Isabelle KRUMMENACKER 4- Nadine BRIENNE LE DOCUMENTALISTE : - Frédéric MAYER
![LA PARTICIPATION AU CONCOURS 2011-2012 EN CHARENTE LA PARTICIPATION AU CONCOURS 2011-2012 EN CHARENTE](https://pdfprof.com/Listes/21/6300-21DossierdepresseCNRD2017-2018.pdf.pdf.jpg)
Concours de la Résistance
et de la Déportation en Charente-MaritimeDOSSIER DE PRESSE
THÈME NATIONAL 2017-2018 :
"S'engager pour libérer la France » Portraits de résistants réalisés par des élèvesCOMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le mercredi 30 mai se déroulera à 16 heures la cérémonie de remise des prix du Concours Scolaire de la Résistance et de la Déportation à la Préfecture. Cette réception, en l'honneur des lauréats du concours et de leurs professeurs rassemblera pour cette édition 2018, 174 jeunes filles et garçons, collégiens ou lycéens primés pour leurs travaux collectifs ou individuels sur le thème national " S'engager pour libérer la France »Ils seront récompensés en présence des autorités civiles et militaires du département,
des représentants des associations de résistants et déportés et des membres du jury du concours. Concours national de la Résistance et de la Déportation 2017-2018Le thème de travail proposé cette année aux collégiens et lycéens, "S'engager pour libérer
la France" bien qu'apparemment simple, n'a pas toujours été bien expliqué par les lauréats.
L'engagement, refus de ce qui est mis en place le 22 juin 1940, est aussi le désir d'agirautrement et dans ce cas précis, l'objectif est de libérer la France. Un choix totalement opposé
à celui du Maréchal Pétain qui, ayant signé l'armistice, avait décidé de mettre fin à la guerre et
acceptait les conditions très dures imposées par l'Allemagne nazie : occupation d'une partie du
pays, puis rapidement collaboration de l'Etat Français. Il est évident que tout opposant à cette
politique se retrouve dans l'illégalité et s'expose à la répression des polices aussi bien
française qu'allemande. Par ce thème, nous abordons les débuts de la Résistance, conséquence
de la désobéissance à l'Etat et de l'attachement à la République et à ses valeurs.Qu'est-ce qui pousse des Français à s'engager contre les décisions du gouvernement français
et à choisir comme guide un général inconnu, déserteur, condamné à mort par contumace en
août 1940 ? Pour quelles motivations ? Il est évident que chaque individu a les siennespropres en prise avec l'éducation reçue, le milieu parental, social, les séquelles de la Première
Guerre mondiale, mais le fond commun, quelle que soit la tendance politique, est
l'attachement aux grands principes de la République, valeurs transmises par l'école et par les poilus de la Première Guerre mondiale. Que de fois un résistant n'a-t-il pas évoqué soninstitutrice ou son instituteur ou les souvenirs de son grand père dans les tranchées rappelant
la devise de la France : Liberté, Egalité, Fraternité ?Vis-à-vis de qui, de quoi s'engage-t-on ? Est-ce une promesse que l'on se fait à soi-même ? A
quelqu'un d'autre ? Un papier que l'on signe ? L'action individuelle ne peut mener loin, pour être efficace il faut se grouper mais comment ? Pour beaucoup en 1940, le problème était là, trouver une porte d'entrée dans un groupe. Ceux qui quittent la France à partir de 1940, ont une notion d'engagement assez claire. A leurarrivée en Angleterre, ils ont signé un engagement, peut-être sans en mesurer véritablement
les conséquences comme le laisse entendre Philippe Béraud dans un de ses courriers : " Je suis déchu de la nationalité et mes quelques biens me sont théoriquement confisqués. LaFrance, aussi bien libre qu'occupée, m'est interdite sauf pour être exécuté..." C'est cependant
sans regret. De leur côté, les militaires qui décident de poursuivre l'aventure avec le général
de Gaulle, ce presqu'inconnu, et leurs officiers, connaissent les mêmes incertitudes.Pour les civils qui, à partir de l'été 1940, vivent avec l'occupant sous un régime policier, c'est
différent et dès le début, le refus de l'occupation domine mais que faire devant la forcemilitaire. Comme l'écrit Etiennette Gallon, on parle de gêner l'occupant : "... à l'origine,
l'idée première visait simplement à nuire à l'occupant tout en protégeant nos concitoyens,
petit à petit, l'engagement initial prit corps, au fur et à mesure que changeait le sort des armes, avec de plus en plus la volonté accrue de poursuivre jusqu'à libérer le pays du joug nazi et lui redonner ses libertés républicaines."La notion d'engagement a évolué et progressivement les manifestations de refus de
l'occupation et de la politique de Vichy, souvent individuelles, aboutissent à la formation de groupes plus ou moins organisés. On se retrouve entre amis, collègues, connaissances pour répondre aux urgences qui se présentent : faux papiers, caches pour des fugitifs. Etiennette poursuit : (...) j'ai fait ce que j'ai pu pour fournir des papiers et des tickets à ceux qui se 1trouvaient dans l'illégalité, j'ai caché chez moi ou ailleurs des réfractaires au STO ou des
gens recherchés par la gestapo, j'ai recueilli, hébergé et rapatrié des pilotes abattus, mais
j'aurais été incapable de me battre les armes à la main". En 1941-1942, les groupes se structurent, cherchant à rejoindre des mouvements importants en relations avec la France Libre. Ils ont des objectifs précis : sabotages, recherche derenseignements militaires sur l'occupant, défenses armées, très utiles pour les Alliés. Ces
femmes et ces hommes sont alors engagés au sens propre du terme. Ils sont immatriculés à Londres dans des mouvement ou des réseaux comme agents P1 ou P2. En 1943, on commence à parler de débarquement et les objectifs évoluent, les deuxrésistances extérieure et intérieure forment la France combattante et les résistants de l'Intérieur
doivent se préparer dans l'armée secrète, pour devenir efficace et pouvoir participer aux combats de la Libération. Au cours des cinq années d'occupation, des femmes, des hommes ont vécu un engagementdont le sens n'a cessé d'évoluer, les amenant à devenir plus efficaces, prenant toujours plus de
risques. N'oublions pas leur courage. Ils sont pour nous des exemples, nous qui vivons dans un monde apparemment apaisé alors que, par ailleurs, tant de drames sont alimentés par les oppositions religieuses et les oppositions d'idées.Je terminerai en saluant la mémoire de deux résistants aussi discrets qu'efficaces : Etiennette
Gallon et Yves Tricaud. Ils ont animé le CNRD pendant des années et nous ont aidé dans nos travaux de recherche.Nicole Proux
Présidente du Comité du Concours
2SOMMAIRE
Les origines du concours et les modalités de participation L'organisation et la préparation du Concours en Charente-Maritime La participation au concours 2017-2018 en Charente-Maritime Les sujets du concours 2017-2018 Palmarès des Lycées Palmarès des Collèges 3LES ORIGINES DU CONCOURS
Le Concours de la Résistance et de la Déportation est né progressivement de la volontédes associations de résistants et de déportés, relayés par les pouvoirs publics d'associer
les jeunes à la commémoration de la libération. Impulsés par un arrêté, signé par le ministre des Anciens Combattants en 1954, puis par la Confédération Nationale des Combattants Volontaires de la Résistance àlaquelle se sont joints la Fédération Nationale des Internés et Déportés de la Résistance
et le Réseau du Souvenir, des prix départementaux, comme celui de Charente-Maritime, virent le jour.
Mais ce n'est qu'en 1961, que le ministre de l'Éducation Nationale donna à ce prix un caractère officiel et une dimension nationale. Deux circulaires de 1964 et 1965 ont fixé le cadre de participation des établissements et les modalités du Concours Scolaire de la Résistance qui est devenu en 1973 le Concours National de la Résistance et de laDéportation.
Les modalités de participation
Peuvent participer au concours, les élèves de 3ème et des lycées d'enseignements général et technologique, des lycées professionnels et des lycées polyvalents, , établissements publics ou privés sous contrat ainsi que les élèves des établissementsd'enseignement agricole, des établissements du Ministère de la Défense, des
établissements français de l'étranger, des maisons d'éducation de la Légion d'honneur,
lycées professionnels aquacoles et maritimes, les CFA, les IMe, les écoles de la 2ème chance, , les institutions pour jeunes aveugles et jeunes sourds. Le concours se compose de deux épreuves (au choix des candidats) : un devoir individuel en temps limité ou un dossier collectif (deux catégories distinctes : dossier papier ou dossier audiovisuel). Les instances nationales choisissent un thème national qui est repris ou adapté par les jurys régionaux du concours pour chacune des catégories de devoirs. Les meilleurs devoirs récompensés sur le plan départemental sont sélectionnés pourêtre soumis au jury régional. Puis les meilleurs travaux régionaux sont envoyés à Paris
pour concourir au National. 4L'ORGANISATION ET LA PRÉPARATION DU
CONCOURS EN CHARENTE-MARITIME
L'organisation du concours en Charente-Maritime est assurée par le Comité départemental du Concours en liaison avec les services départementaux de l'éducation nationale. Les sujets sont rédigés au rectorat de Poitiers, pour l'ensemble de la région, par des membres de chacun des jurys des départements composant la région. Le comité départemental du concours comprend, quant à lui, en son sein un jury chargé de corriger les devoirs. En Charente-Maritime, le jury départemental du Concours regroupe une quarantaine de personnes et est placé sous la présidence de Monsieur le directeur des services départementaux de l'éducation nationale. Il est composé d'anciens résistants et déportés, de membres d'associations de résistants et déportés, d'enseignants, de la directrice de l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre de Charente-Maritime, du directeur des Archives départementales Une fois le palmarès établi par le jury, le comité du concours s'occupe de récompenser les lauréats départementaux.La Préparation du Concours :
Les élèves inscrits au concours sont préparés par leurs professeurs ou par des membres de l'équipe pédagogique, qui les soutiennent, les guident dans leurs recherches. Pendant plusieurs mois, ils approfondissent le thème de la session avant de rendre leurs " copies » soumises au jury. La préparation passe généralement pour ces jeunes par la rencontre avec d'anciensRésistants et Déportés. Cet échange est généralement très apprécié des lycéens et
collégiens.Les épreuves :
Les élèves peuvent choisir deux types d'épreuves, le devoir individuel sur table en temps limité ou la rédaction d'un mémoire en groupe 5LA PARTICIPATION AU CONCOURS 2017-2018
EN CHARENTE-MARITIME.
Cette année, 380 élèves, lycéens et collégiens, du département ont participé au Concours
Scolaire de la Résistance et de la Déportation.Nombre d'établissements ayant participé :
17 établissements, 4 lycées et 13 collèges
Nombre de lauréats : 172 lauréats dont deux lauréats primés en individuel et collectifÉtablissements ayant participé au CNRD :
Lycées :
Lycée Jean Dautet - La Rochelle
Lycée Fénelon - La Rochelle
Lycée Saint Exupéry - La Rochelle
Lycée Bellevue - Saintes
Collèges :
Collège de l'Atlantique - Aytré
Collège Les Vieilles Vignes - Cozes
Collège Albert Camus - La Rochelle
Collège Beauregard - La Rochelle
Collège Samuel de Missy - La Rochelle
Collège Aliénor d'Aquitaine - Le Château d'OléronCollège Samuel Dumenieu - Montendre
Collège de la Tour - Montguyon
Collège La Providence - Rochefort
Collège Emile Zola - Royan
Collège du Pertuis d'Antioche - Saint Pierre d'OléronCollège Jeanne d'Arc - Surgères
Collège Hélène de Fonsèque - Surgères 6SUJET DES LYCÉES
" S'engager pour libérer la France »SUJET N°1 : COMPOSITION
A l'aide de vos connaissance et en vous appuyant sur des exemples nationaux et locaux, vous montrerez comment des hommes et des femmes se sont engagés et progressivement organisés pour libérer la France entre 1940 et 1945.Chronologie indicative
18/06/1940 : naissance de la France Libre. Appel du général de Gaulle à tous les Français.
Début août 1940 : création des premiers réseaux de renseignements rattachés à la France
Libre (réseau Saint-Jacques) et aux Britanniques ou prise de contact avec des groupes déjà constitués (réseau polonais F2)26/08/1940 : ralliement du Tchad à la France Libre sous l'action de Félix Eboué.
11/11/1940 : à Paris, des milliers d'étudiants, lycéens et écoliers manifestent sur les Champs-
Élysées et devant l'Arc de triomphe de l'Étoile pour commémorer l'armistice du 11/11/1918.
15/12/1940 : parution du 1er numéro du journal Résistance, créé par le Réseau du musée de
l'Homme.16/02/1943 : loi sur le Service du Travail Obligatoire (STO) pour les jeunes nés entre 1920 et
192227/05/1943 : formation du Conseil National de la Résistance
03/06/1944 : Création du Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF)
06/06/1944 ; débarquement en Normandie des Alliés
23/11/1944 : libération de Strasbourg
08/05/1945 : libération de la poche de La Rochelle.
SUJET N°2 : ÉTUDE D'UN ENSEMBLE DOCUMENTAIREConsigne
A partir des informations prélevées dans les documents et de vos connaissances personnelles, vous montrerez les enjeux (motivations, modalités, risques) de l'engagement résistant. 7DOSSIER DOCUMENTAIRE
Document 1 : Extraits de " L'entrée en Résistance. Pourquoi et Comment ? » Comité du CNRD, Service départemental de l'ONACVG de Charente-Maritime, 2001.Etiennette Gallon, institutrice et secrétaire de mairie dans un village de Normandie, a résisté
avec son époux dans le mouvement " Résistance ». Après la guerre, elle a témoigné de son
engagement dans les écoles de La Rochelle." Si à l'origine, l'idée première visait simplement à nuire à l'occupant tout en protégeant nos
concitoyens, petit à petit l'engagement initial prit corps, au fur et à mesure que changeait le
sort des armes, avec de plus en plus la volonté accrue de poursuivre jusqu'à libérer le pays du
joug nazi et lui redonner ses libertés républicaines.(...) j'ai fait ce que j'ai pu pour fournir des papiers et des tickets à ceux qui se trouvaient dans
l'illégalité, j'ai caché chez moi ou ailleurs des réfractaires au STO ou des gens recherchés par
la gestapo, j'ai recueilli, hébergé, rapatrié des pilotes abattus, mais j'aurais été incapables de
me battre les armes à la main. » Document 2 : Extraits d'une lettre, mars 1941, adressée à Jeanne Moorson, rochelaise, épouse d'un armateur gallois, publiée dans " Portés disparus, Claude Raoul-Duval, Philippe Béraud, destins croisés, 1940-1943 » de Patrick Collet, aux éditions Heimdal,2014, pages 93-94.
Philippe Béraud (1919-1943). Originaire de La Rochelle, il obtient le brevet de pilotemilitaire à l'école d'Istres (Bouches du Rhône), le 30 mars 1939. Après une tentative ratée à
La Pallice, il embarqua le 23 juin à Saint Jean de Luz, dans la confusion, au milieu de Polonais et de Tchèques, il débarque le 26 juin à Liverpool et signe dès le 27 juin son engagement dans la " Légion de Gaulle » sous un nom d'emprunt (il retrouvera son identitéen avril 1942). Le 9 juillet, il est envoyé à Saint Athan (Pays de Galles). Pilote de chasse au
341 squadron " alsace », il participe à de nombreuses missions sur la France. Il disparaît au
combat, le 13 avril 1942 au dessus de Cuverville (Seine Maritime). " [...] Je suis maintenant le seul absent de la famille [...] Les parents m'aiment tellement que quand ils savent que je vole, ils sont heureux ; c'est toute ma vie de piloter et ils l'ont bien compris. [...] Je n'ai plus maintenant qu'une seule petite inquiétude, [...] ça me fait tellement de bien devous dire mes pensées. Cette inquiétude, c'est le regret que j'ai de n'avoir pas trouvé dans
leur lettre un seul mot pour me dire, sinon qu'on m'approuve, tout au moins qu'on ne medésapprouve pas. J'aurais été heureux de savoir que les miens étaient de mon côté... Ils ne
doivent pas savoir en France ce que c'est pour nous, si nous les sentons derrière nous. C'est tout ce qu'on leur demande. Nous sommes dans une situation tellement bizarre, voirecritique... Personnellement, je suis trois fois condamné à mort. Ce qui m'est du reste, tout à
fait égal. Mon nom s'accompagne des doux qualificatifs de déserteur et de mauvais Français,voire traître (pour avoir fait bombarder des usines en France). Je suis déchu de la nationalité
et mes quelques biens me sont théoriquement confisqués. La France, aussi bien librequ'occupée, m'est interdite sauf pour être exécuté. Enfin tout ceci n'a pas une très grosse
importance et n'a surtout rien de déshonorant. [...] Ce n'est pas déserter que d'abandonnerune armée qui dépose les armes. Ce n'est pas être mauvais Français que de vouloir chercher
le bien de son pays, dans ce qu'on croit être l'honneur. ». 8 Document 3 : " Un seul combat pour une seule patrie ». Affiche de la France Libre réalisée en Grande Bretagne en 1944. (Musée de l'Armée, Paris). Son auteur, Edouard Knopf est un citoyen suisse, engagé au sein de la France Libre en juillet 1940. 9 Document 4 : " Extraits du programme du Conseil National de la Résistance (15 mars1944), paru dans le journal clandestin Libération, n°46, mai 1944.
Plan d'action immédiate
Les représentants des organisations de résistance, des centrales syndicales et des partis politiques groupés au sein du C.N.R : Expriment leur angoisse devant la destruction physique de la Nation, que l'oppresseur hitlérien poursuit avec l'aide des hommes de Vichy, par le pillage, par la suppression de toute production utile aux Français, par la famine organisée, par le maintien dans les camps d'un million de prisonniers, par la déportation d'ouvriers français au nombre de plusieurs centaines de milliers, par l'emprisonnement de 300 000 Français et par l'exécution des patriotes les plus valeureux, dont déjà plus de 50 000 sont tombés pour la France.Ils proclament leur volonté de délivrer la patrie, en collaborant étroitement aux opérations
militaires que l'armée française et les armées alliées entreprendront sur le continent, mais
aussi de hâter cette libération, d'abréger les souffrances de notre peuple, de sauver l'avenir de
la France en intensifiant sans cesse et par tous les moyens la lutte contre l'envahisseur et ses agents commencée dès 1940. (...)Ils insistent auprès du Comité français de la Libération nationale pour qu'il mette tout en
oeuvre afin d'obtenir des armes et de les mettre à la disposition des patriotes. Ils constatentque les Français qui ont su organiser la Résistance (...) veulent faire la guerre, qu'ils veulent
et qu'ils doivent développer leur résistance armée contre l'envahisseur et contre l'oppresseur.
Ils constatent enfin que la multiplication des grèves, l'ampleur des arrêts de travail le 11novembre qui, dans beaucoup de cas, a été réalisé par l'union des patrons et des ouvriers,
l'échec infligé au plan de déportation des jeunes Français en Allemagne, le magnifique combat que mènent tous les jours, avec l'appui des populations, dans les Alpes, dans le Massif Central, dans les Pyrénées et dans les Cévennes, les jeunes Français des maquis,avant-garde de l'armée de la libération, démontrent avec éclat que notre peuple est tout entier
engagé dans la lutte et qu'il doit poursuivre et accroître cette lutte.Ainsi sera fondée une République nouvelle.
En avant donc, dans l'union des tous les Français rassemblés autour du général deGaulle !
10PALMARÈS LYCÉES
1ÈRE CATÉGORIE : DEVOIRS INDIVIDUELS
1 ER PRIX DÉPARTEMENTAL, SOUMIS AU JURY REGIONAL :
Cassandre GOLDSTEIN
(Lycée Bellevue - SAINTES)2 ÈME PRIX DÉPARTEMENTAL :
Lisa BALLANDRAS
(Lycée Antoine de Saint Exupéry - LA ROCHELLE)3 ÈME PRIX DÉPARTEMENTAL EX-AEQUO :
Clara GARROFE
Et Jade ALVES - - GABIRON(Lycée Antoine de Saint Exupéry - LA ROCHELLE)PRIX SPÉCIAUX :
Tiziana NOGAJ(Lycée Dautet - LA ROCHELLE)
Pauline SAQUET(Lycée Bellevue - SAINTES)
Oscar VAULET(Lycée Fénelon - LA ROCHELLE)
112ÈME CATÉGORIE MÉMOIRES COLLECTIFS
1 ER PRIX DÉPARTEMENTAL, SOUMIS AU JURY REGIONAL :
Hamza AMALLOUK, Louise CHAPITREAU, Marine DIXNEUF, Fatine EL IDRISSI, Abdallah EL KOULALI, Jade FAYANT, Lysa LAMIAU, Rémy MENARD, Zakaria NACHET, Mylène PIGA, Maël PREVOT, Alan PRUNIER, Mattys RAPIN, Tony REUTIN, Mathias RIBEIRO, Louis ROUSSEAU, Julie ROUX, Sanae SADEQ, Arnaud SIMONNET, Dalila TAHRI, Malcolm TECHER, Arthur TONNAY(22 élèves - Lycée Antoine de Saint Exupéry - LA ROCHELLE)2 ÈME PRIX DÉPARTEMENTAL :
Muse COTEDESOUX, Hector GEFFARD, Thomas GUEGUEN, FantinLEROY, Edouard MAUMONT, Tanguy O'NEIL, Oscar VAULET (7 élèves - Lycée Fénelon - Notre Dame - LA ROCHELLE)
3 ÈME PRIX DÉPARTEMENTAL :
Clara ANDRIEUX, Luce ARVENNE, Maëlle AUGE, Marine BEAUVOIS, Adèle BENOIST, Louise BONKESTOTER, Sara DEMERON, Sarah DERBYSHIRE, Abel GASSUAUD, Nathan GELINEAU, Elisa GILLIUM, Stéphanie HRISTOV-SOTIROV, Juliette LAGABRIELLE, Mélody LITTIERE, Léa MACHEFAUX, Sania MEDJESI, Luna MOINET, Aigue-Marine MONNOU, Marie-Alix MONTPEYROUX, Tziana NOGAJ, Julien PARRICK, Claudia PINTO, Romane PONTET, Lice RIHARD, Loïcia SOULARD, Coraline SUIRE, Anthéa VINCENDEAU BASTARD(27 élèves - Lycée Jean Dautet - LA ROCHELLE)quotesdbs_dbs32.pdfusesText_38[PDF] BILAN MOISSONS DE L'EMPLOI EDITION 201 4
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[PDF] SEANCE DU 28 SEPTEMBRE 2015
[PDF] Nouveau site Internet
[PDF] AUX MAITRES D OUVRAGE PUBLICS RELATIVE A LA GESTION DES DECHETS DE CHANTIERS DU BATIMENT