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  • C'est quoi le pas de quantification ?

    L'intervalle de tension entre deux valeurs numériques binaires successives s'appelle le pas de quantification, pour le déterminer on divise l'intervalle de tension par la résolution.
  • Comment trouver le pas de quantification ?

    Le pas de quantification sera de q = E/(2n)= 8 / 8 = 1 V. Toutes les tensions comprises entre 0 et 8 V auront comme valeur binaire 000 et ainsi de suite jusqu'à 111 correspondant à la valeur maximale de la tension E, soit 8 V.
  • Quel est la différence entre la quantification et l'échantillonnage ?

    l'échantillonnage prélève, le plus souvent à intervalles réguliers, la valeur du signal ; la quantification transforme une valeur quelconque en une valeur prise dans une liste finie de valeurs valides pour le système ; le codage fait correspondre à chaque valeur valide pour le système un code numérique.
  • III. Comment fait-on la quantification ? La quantification consiste à affecter une valeur numérique à chaque échantillon prélevé. Le quantificateur détermine dans quel intervalle de quantification (de taille Q) l'échantillon se situe, et lui affecte une valeur qui représente le point central de cet intervalle.
TH

ESE POUR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEURTH

ESE POUR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEURDE L'UNIVERSIT

E DE MONTPELLIERDE L'UNIVERSIT

E DE MONTPELLIEREn Mathematiques et modelisation

Ecole doctorale I2S - Information, Structures, SystemesUnite de recherche UMR 5149 - IMAG - Institut Montpellierain Alexander Grothendieck

Groupes de dieotopie, algebres d'echeveauxGroupes de dieotopie, algebres d'echeveaux et quantication combinatoireet quantication combinatoire

Presentee par Matthieu FAITG

Le 16 septembre 2019

Sous la direction de Stephane BASEILHAC et Philippe ROCHE

Devant le jury compose de

St´ephane BASEILHAC Professeur Universit´e de Montpellier Directeur Damien CALAQUE Professeur Universit´e de Montpellier Examinateur Fran¸cois COSTANTINO Professeur Universit´e de Toulouse III Pr´esident du jury Charles FROHMAN Professeur University of Iowa Rapporteur Azat GAINUTDINOV Charg´e de recherche CNRS & Universit´e de Tours Rapporteur David JORDAN Professeur University of Edinburgh Examinateur

Philippe ROCHE Directeur de recherche CNRS & Universit´e de Montpellier Co-directeurarXiv:1910.04110v1 [math.QA] 9 Oct 2019

Mapping class groups, skein algebras

and combinatorial quantization

Remerciements

Remerciements

Faire une these n'est pas une mince aaire et y parvenir necessite le soutien d'un certain nombre de personnes, qu'il m'est agreable de remercier ici. Je souhaite en premier lieu remercier sincerement mes directeurs de these, Stephane Baseilhac et Philippe Roche. Merci de m'avoir accorde votre conance en me proposant ce sujet et merci pour votre disponibilite, votre competence, vos conseils avises, vos encouragements et votre grande sympathie. De facon generale, merci pour votre accompagnement de qualite pendant ces trois annees. Merci a Charles Frohman et Azat Gainutdinov d'avoir accete d'^etre les rapporteurs de cette these, ainsi qu'a Damien Calaque, Francois Costantino et David Jordan d'avoir accepte d'en ^etre les examinateurs. Un merci de plus a Azat pour ses nombreux commentaires et suggestions tres utiles concernant mes prepublications et ce manuscrit de these. Un grand merci collectif a tous les doctorants de l'IMAG (je ne prendrai pas le risque d'essayer de tous les citer) pour l'ambiance tres amicale et la bonne humeur que vous avez fait regner; vous avez ete un soutien tres important. Plus generalement je remercie tous les membres de l'IMAG pour leur bienveillance ainsi que tous les personnels administratifs du b^atiment 9 pour leur ecacite. Je remercie bien evidemment ma famille pour leur aide et leurs encouragements pendant toutes ces annees, malgre la nature hautement mysterieuse de cette activite pour un regard exterieur. Enn,

j'ai une pensee particuliere pour mes parents, qui nous ont quitte lors de ces annees de these; c'est

avec beaucoup d'emotion que je leur rend hommage et que je leur temoigne ma reconnaissance pour tout le soutien qu'ils m'ont apporte. 3

Resume - Abstract

Resume. Les algebresLg;n(H) ont ete introduites par Alekseev{Grosse{Schomerus et Buenoir{ Roche au milieu des annees 1990, dans le cadre de la quantication combinatoire de l'espace de modules desG-connexions plates sur la surface g;nde genregavecndisques ouverts enleves. L'algebre de HopfH, appelee algebre de jauge, etait a l'origine le groupe quantiqueUq(g), avec g= Lie(G). Dans cette these nous appliquons les algebresLg;n(H) a la topologie en basses dimensions (groupe de dieotopie et algebres d'echeveaux des surfaces), sous l'hypothese queHest une algebre de Hopf de dimension nie, factorisable et enrubannee mais pas necessairement semi-simple, l'exemple phare d'une telle algebre de Hopf etant le groupe quantique restreintUq(sl2) (ouqest une racine

2p-ieme de l'unite).

D'abord, nous construisons en utilisantLg;n(H) une representation projective des groupes de dieotopie de g;0nDet de g;0(ouDest un disque ouvert). Nous donnons des formules pour les representations d'un ensemble de twists de Dehn qui engendre le groupe de dieotopie; en particulier ces formules nous permettent de montrer que notre representation est equivalente a celle construite par Lyubashenko{Majid et Lyubashenkoviades methodes categoriques. Pour le tore 1;0avec l'algebre de jaugeUq(sl2), nous calculons explicitement la representation de SL2(Z) en utilisant une base convenable de l'espace de representation et nous en determinons la structure. Ensuite, nous introduisons une description diagrammatique deLg;n(H) qui nous permet de denir de facon tres naturelle l'application boucle de WilsonW. Cette application associe un element de L g;n(H) a chaque entrelac dans (g;nnD)[0;1] qui est parallelise, oriente et colorie par desH- modules. Quand l'algebre de jauge estH=Uq(sl2), nous utilisonsWet les representations de L g;n(H) pour construire des representations des algebres d'echeveauxSq(g;n). Pour le tore 1;0 nous etudions explicitement cette representation. Abstract. The algebrasLg;n(H) have been introduced by Alekseev{Grosse{Schomerus and Buenoir{Roche in the middle of the 1990's, in the program of combinatorial quantization of the moduli space of atG-connections over the surface g;nof genusgwithnopen disks removed. The Hopf algebraH, called gauge algebra, was originally the quantum groupUq(g), withg= Lie(G). In this thesis we apply these algebrasLg;n(H) to low-dimensional topology (mapping class groups and skein algebras of surfaces), under the assumption thatHis a nite dimensional factorizable ribbon Hopf algebra which is not necessarily semisimple, the guiding example of such a Hopf algebra being the restricted quantum groupUq(sl2) (whereqis a 2p-th root of unity). First, we construct fromLg;n(H) a projective representation of the mapping class groups of g;0nDand of g;0(Dbeing an open disk). We provide formulas for the representations of Dehn twists generating the mapping class group; in particular these formulas allow us to show that our representation is equivalent to the one constructed by Lyubashenko{Majid and Lyubashenkovia categorical methods. For the torus

1;0with the gauge algebraUq(sl2), we compute explicitly the

representation of SL

2(Z) using a suitable basis of the representation space and we determine the

structure of this representation. Second, we introduce a diagrammatic description ofLg;n(H) which enables us to dene in a very natural way the Wilson loop mapW. This map associates an element ofLg;n(H) to any link in g;nnD)[0;1] which is framed, oriented and colored byH-modules. When the gauge algebra is H=Uq(sl2), we useWand the representations ofLg;n(H) to construct representations of the skein algebrasSq(g;n). For the torus 1;0we explicitly study this representation. 4

Contents

1 Introduction7

1.1 Introduction en francais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

7

1.1.1 Quantication combinatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

7

1.1.2 Proprietes deLg;n(H), implementation de la contrainte de platitude . . . . . .11

1.1.3 Representations de groupes de dieotopie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

12

1.1.4Equivalence avec la representation de Lyubashenko . . . . . . . . . . . . . . .14

1.1.5 Calcul graphique et theorie d'echeveau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

15

1.1.6 Perspectives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

1 6

1.2 Introduction in english . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

18

1.2.1 Combinatorial quantization . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

18

1.2.2 Properties ofLg;n(H), implementation of the

atness constraint . . . . . . . .21

1.2.3 Representations of mapping class groups . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

22

1.2.4 Equivalence with the Lyubashenko representation . . . . . . . . . . . . . . . .

25

1.2.5 Graphical calculus and skein theory . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

26

1.2.6 Perspectives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 7

2 Notations and preliminaries 29

2.1 General notations and conventions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

29

2.2 Matrices and tensors . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 0

2.3 Braided Hopf algebras, factorizability, ribbon element . . . . . . . . . . . . . . . . . .

32

2.4 Heinsenberg double ofO(H) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36

2.5 Category mod

l(H), Reshetikhin{Turaev functor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38

3 The restricted quantum group

Uq(sl2)41

3.1 Properties ofUq. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42

3.1.1 Simple and projectiveUq-modules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42

3.1.2 Structure of the bimodule

UqUq

Uqand the center ofUq. . . . . . . . . . . .43

3.1.3 The braided extension of

Uq. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46

3.1.4 Matrix coecients forUq. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47

3.2 Symmetric linear forms and the GTA basis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

49

3.3 Traces on projectiveUq-modules and the GTA basis . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52

3.3.1 Correspondence between traces and symmetric linear forms . . . . . . . . . . .

52

3.3.2 Link with the GTA basis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

54

3.3.3 Symmetric linear form corresponding to the modied trace on Proj

Uq. . . . .56

3.4 Multiplication rules in the GTA basis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

57

4L0;1(H),L1;0(H)and representation of the modular groupSL2(Z)63

4.1 The loop algebraL0;1(H) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64

4.1.1 Denition ofL0;1(H) andH-module-algebra structure . . . . . . . . . . . . . .64

4.1.2 IsomorphismL0;1(H)=H. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67

4.2 The handle algebraL1;0(H) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69

4.2.1 Denition ofL1;0(H) andH-module-algebra structure . . . . . . . . . . . . . .69

5

Contents

4.2.2 IsomorphismL1;0(H)=H(O(H)) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72

4.2.3 Representation ofLinv1;0(H) on SLF(H) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73

4.3 Projective representation of SL

2(Z) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .78

4.3.1 Mapping class group of the torus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

78

4.3.2 Automorphismseaandeb. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .79

4.3.3 Projective representation of SL

2(Z) on SLF(H) . . . . . . . . . . . . . . . . .80

4.3.4 Equivalence with the Lyubashenko-Majid representation . . . . . . . . . . . .

83

4.4 The case ofH=Uq(sl2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .85

4.4.1 Technical details . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

85

4.4.2L0;1(Uq) andL1;0(Uq) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .86

4.4.3 Explicit description of the SL

2(Z)-projective representation . . . . . . . . . . .88

4.4.4 A conjecture about the representation ofLinv1;0(Uq) on SLF(Uq) . . . . . . . . .92

5Lg;n(H)and projective representations of mapping class groups 95

5.1 Denition and properties ofLg;n(H) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .96

5.1.1 Braided tensor product and denition ofLg;n(H) . . . . . . . . . . . . . . . .96

5.1.2 The Alekseev isomorphism . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

98

5.1.3Lg;n(H) as an algebra of functions and LGFT . . . . . . . . . . . . . . . . . .99

5.2 Representation ofLinvg;n(H) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .102

5.3 Projective representation of the mapping class group . . . . . . . . . . . . . . . . . .

105

5.3.1 Mapping class group of

g. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .106

5.3.2 Normalization of simple closed curves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

108

5.3.3 Lifting simple loops and mapping classes toLg;0(H) . . . . . . . . . . . . . . .111

5.3.4 Representation of the mapping class group . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

115

5.3.5 Discussion for the casen >0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .117

5.3.6 Explicit formulas for the representation of some Dehn twists . . . . . . . . . .

118

5.4 Equivalence with the Lyubashenko representation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

122

5.4.1 The Lyubashenko representation for mod

l(H) . . . . . . . . . . . . . . . . . .122

5.4.2 Equivalence of the representations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

125

6 Graphical calculus and relation to skein theory 129

6.1 Diagrammatic description ofLg;n(H) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .130

6.2 The Wilson loop map . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

137

6.3 Graphical calculus whenH=Uq(sl2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 5

6.4 Representation of the skein algebra at roots of unity . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

151

6.5 Explicit study of the representation ofSq(1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .153

6.5.1 Structure of the representation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

153

6.5.2 Relationship with the skein representation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

156
6

Chapter 1

Introduction

1.1 Introduction en francais

Soit g;nune surface compacte orientee de genregavecndisques ouverts enleves. \L'algebre de graphe"Lg;na ete introduite et etudiee par Alekseev [Ale94], Alekseev{Grosse{Schomerus [AGS95, AGS96] et Buenoir{Roche [BR95, BR96] au milieu des annees 1990, dans le cadre de la quantication combinatoire de l'espace de modules des connexions plates sur g;n. C'est une algebre associative (non commutative) denie par generateurs et relations, les relations etant donnees sous une forme matricielle. Le theme principal de cette these est d'appliquer ces algebres a la construction de representations quantiques des groupes de dieotopie et des algebres d'echeveaux des surfaces aux racines de l'unite. Dans la section 1.1.1 ci-dessous, nous expliquons le contexte et les idees de la quantication combinatoire et la denition de l'algebreLg;n. Puis de la section 1.1.2 a la section 1.1.5 nous enoncons et expliquons nos principaux resultats. Enn, la section 1.1.6 contient des conjectures et problemes qui peuvent ^etre le point de depart d'autres travaux.

1.1.1 Quantication combinatoire

Nous rappelons rapidement les principaux ingredients de la quantication combinatoire. SoitGun groupe de Lie algebrique (generalement suppose connexe et simplement connexe, par exempleG= SL

2(C)) et g;nune surface compacte orientee de genregavecndisques ouverts enleves. On considere

l'espace de modules desG-connexions platesMg;n=Af=G, ouA=

1(g;n;g) est identie avec

l'espace de toutes lesG-connexions,Afest le sous-espace des connexions plates, etG=C1(g;n;G)

est le groupe de jauge. Ces objets peuvent ^etre decrits de facon discrete et combinatoire, en utilisant

les holonomies le long des ar^etes d'un graphe remplissant. Il s'agit d'un graphe oriente plonge sur g;n(ses sommetsv2Vsont des points de g;net ses ar^etese2Esont des courbes simples orientees sur g;nqui relient deux sommets et qui ne se croisent pas entre elles) tel que g;nn est une reunion de disques ouverts. SoitAd=GE. Un element deAdest appele une connexion discrete; il doit ^etre pense comme la collection (he)e2Edes holonomies d'une connexion le long des ar^etes de . Si = (e1;:::;ek) est un chemin dans , on denit l'holonomie discrete d'une connexion discrete (he)e2Ele long comme etant le produithe1:::hek. Une connexion discrete est dite plate si son holonomie le long de toute face du graphe vaut 1. Ceci donne l'ensembleAdf Addes connexions discretes plates. Enn, le groupe de jaugeGagit par conjugaison sur l'holonomie le long d'une courbe d'une connexion dansA. Ainsi, nous denissons le groupe de jauge discret comme etantGd=GVet son action sur les connexions discretes est (hv)v2V(he)e2E= (heheh1 e +), oueest le point de depart deeete+est son point d'arrivee. Un resultat connu arme queAdf=Gd=Hom1(g;n);G=G(en

principe le quotient est a considerer dans le cadre de la theorie geometrique des invariants (quotient

GIT), mais ici la discussion est informelle). Donc cette construction est equivalente a la variete des

caracteres, qui est un modele pourMg;n. Pour plus d'informations sur l'espace de modules et sa 7

Chapter 1. Introduction

description combinatoire, une reference accessible est [Lab13]. Cette description est aussi appelee une theorie de jauge discrete,cf.[BFK98a]. L'espace de modulesAf=Gest muni de la structure de Poisson d'Atiyah{Bott{Goldman [AB83, Gol86], c'est-a-dire qu'on a un crochet de Poisson sur l'algebre des fonctionsC[Af=G] =C[Af]G. La structure de Poisson correspondante sur la discretisationAdf=Gda ete decrite par Fock{Rosly [FR93];

c'est un crochet de Poisson denit de facon matricielle sur l'algebre des fonctionsC[Ad] et qui induit

un crochet de Poisson surC[Adf]Gd(ou le groupe de jauge agit a droite sur les fonctions de facon evidente). L'algebreLg;nest une quantication deC[Ad]. Nous n'avons pas besoin de detailler plus ce fait puisque nous ne l'utilisons pas dans cette these. Dans la suite, nous expliquons simplement l'analogie entreLg;netC[Ad].

Ici nous utiliserons toujours le graphe =

g;ng;nqui a un seul sommet et dont les ar^etes forment un systeme de generateurs du groupe fondamental : g;n=fg;fb1;a1;:::;bg;ag;mg+1;:::;mg+ng:

Il est represente ci-dessous :b

iai1 ii+ 1g1 nj+ 1 m g+jjD c g;n On a g;nng;n=D, ouDest un disque ouvert. Ainsi, le voisinage tubulaire ferme de g;nest homeomorphe a g;nnD:[b1][a1][ bg][ ag][ mg+1][ mg+n]c g;n ou [x] denote la classe d'homotopie libre dex21(g;nnD). L'unique face du graphe g;nest la courbe induite par la suppression deD: c g;n=b1a11b11a1:::bga1gb1gagmg+1:::mg+n: Avec ce choix de graphe, une connexion discreteAd2 Adassocie un element deGa chaque generateur de1(g;nnD), et peut donc ^etre identiee avec une liste d'elements deG: A Une connexion discrete plateAd2 Adfassocie un element deGa chaque generateur de1(g;n) =

1(g;nnD)=hcg;ni. Il s'agit d'une listehb1;ha1;:::;hbg;hag;hmg+1;:::;hmg+nd'elements deGqui

verie que

Hol(Ad;cg;n) =hb1h1a

1h1 b

1ha1:::hbgh1a

gh1 b ghaghmg+1:::hmg+n= 1:(1.1) Le groupe de jauge discret est simplementGd=G(puisqueV=fg). L'action deh2Gsur une connexion discrete se fait par conjugaison : hhb1;ha1;:::;hbg;hag;hmg+1;:::;hmg+nquotesdbs_dbs35.pdfusesText_40
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