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courbes intensité-potentiel ou densité de courant-potentiel Le dispositif mis en œuvre pour tracer des courbes intensité-potentiel est un montage



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On se propose de tracer séparément les deux courbes (cathodique puis anodique) avant de faire leur somme en additionnant les deux courants ? Pour le tracé de 



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On fait varier la tension délivrée par le générateur et on trace l'intensité du courant circulant dans l'électrode de mesure par rapport au potentiel de celle- 



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L'intensité du courant parcourant la cathode est directement liée à la vitesse de la Le tracé des courbes intensité- potentiel (i = f(E)) ou densité de 



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Objectifs : - Tracer expérimentalement des courbes intensité-potentiel à La mesure de l'intensité du courant traversant l'électrode est une mesure de la 



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– si cette tension est négative le courant entre dans la solution par C E et en sort par E T qui devient la cathode si`ege de la réduction a Ox + ne? ? b 



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L'équation de courant de GHK (voir chapitre I-A-4-e page 10) permet de tracer la courbe courant- potentiel de ces canaux qui n'obéissent qu'à la loi de 



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Pour obtenir la courbe courant–potentiel du système étudié on impose une valeur constante E = ET à l'électrode de travail et on mesure l'intensité du courant i 



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Tracer l'allure de courbes courant-potentiel à partir des données suivantes : potentiel standard du couple concentrations et surtensions « seuil »



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Le tracé des courbes intensité-potentiel nécessite un montage à trois électrodes En effet l'électrode associée au couple électrochimique étudié 



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Bien que l'intensité du courant d e (en valeur absolue) le potentiel appliqué à l'électrode ne (la courbe i = f (E) présente une branche asymptotique) e 



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?Tracer la courbe obtenue ; la commenter et y décrire ce qu'on peut en déduire ?Tracé de la courbe cathodique : ?Additionner les deux courants pour chaque 



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En général pour tracer des courbes intensité-potentiel on utilise un système voltampérométrique qui pouvant être programmé par un ordinateur prend 



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1 4 Exemples d'utilisation des courbes intensité-potentiel Par convention on admettra que l'intensité algébrique I du courant électrique traver-



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Le but est de relever la courbe intensité – potentiel d'une réaction électrochimique relative à une électrode donnée c'est-à-dire le graphe du courant i 

  • Comment tracer une courbe courant potentiel ?

    Pour obtenir la courbe courant–potentiel du système étudié, on impose une valeur constante E = ET à l'électrode de travail et on mesure l'intensité du courant i qui la traverse après obtention d'un état stationnaire. On peut à l'inverse imposer le courant puis mesurer ET – Eréf.
  • Pourquoi utiliser un montage à trois électrodes ?

    a. Montage à trois électrodes Ce montage permet d'étudier la cinétique des réactions électrochimiques sur une électrode. La solution est soit une solution de chlorure d'argent de concentration connue, soit une solution saturée.
  • Quel est le travail électrochimique maximal pour la réaction ?

    Elle est maximale lorsque la pile est neuve, ou lorsque l'accumulateur est rechargé, puis elle décroît progressivement lorsque la pile débite. Par exemple, la force électromotrice d'une pile alcaline neuve est d'environ 1,5 V.
  • Le palier n'est pas observé pour une esp? présente en grande quantité à l'électrode ou au voisinage de l'électrode : il s'agit de l'oxydation ou de la réduction du solvant, ou des oxydations engageant la substance constitutive de l'électrode.

C25 Julien Durero

C25 - Courbes intensité-potentiel

Les rĠactions d'odžydorĠduction ont de nombreuses applications. Elles peuǀent entrer en jeu dans des synthğses,

servir à des dosages ou encore décrire le fonctionnement des électrolyses et l'utilisation des piles. Dans chacun de

ces cas les courbes intensité-potentiel permettent d'Ġtudier les réactions. Au cours de ce montage, nous

commencerons par tracer des courbes intensité-potentiel. Nous verrons de quoi leur tracé dépend et des

1. SYSTEMES RAPIDES ET SYSTEMES LENTS

L'odžydorĠduction, Jean Sarrazin

distinction repose sur la cinétique de la réaction se produisant à l'Ġlectrode ĠtudiĠe.

1.1. Un couple lent ͗ l'eau

On souhaite tracer la courbe intensité-potentiel associĠe ă l'eau. Pour ce faire, on utilise un générateur de tension continue réglable, un voltmètre, un ampèremètre et trois électrodes.

La premiğre est l'électrode de référence. On ne peut pas mesurer un potentiel directement. On utilise donc une

de potentiel entre l'Ġlectrode ĠtudiĠe et celle de rĠfĠrence, on peut en dĠduire le potentiel de la premiğre. On

travaille ici avec une électrode au calomel saturé (E°=248mV à 25°C). Les deux autres électrodes sont en carbone :

On fait varier la tension délivrée par le générateur et on trace l'intensitĠ du courant circulant dans celle-ci. Dans un premier temps on trace la partie positive de la courbe puis on inverse les bornes du générateur pour tracer la partie négative. Deux couples oxydant/réducteur entrent ici en jeu. Ce sont les couples de l'eau. Le premier est H2/H+ et a pour potentiel standard E°(H2/H+) = -0,40V (à pH=7). A ce potentiel, l'intensitĠ du courtant est dihydrogğne. On obserǀe l'apparition de bulles sur l'Ġlectrode. -100 -50 0 50
100
-6-4-20246

Intensité en mA

Potentiel en V

Eau sur électrode de graphite

C25 Julien Durero

Le second couple est H2O/O2 de potentiel standard E°(H2O/O2) = 0,82V (à pH=7). Quand on regarde la partie positive

certaine surtension au-delà du potentiel standard (à environ 1,9V soit une surtension de 0,7V).

Cette surtension (courte pour H2/H+ et beaucoup plus importante pour H2O/O2) est liée uniquement à un facteur

cinétique. On qualifie les deux couples de couples lents.

1.2. Un couple rapide : Fe3+/Fe2+

En général, pour tracer des courbes intensité-potentiel, on utilise un système voltampérométrique qui, pouvant être programmé par un ordinateur, prend automatiquement toute une série de points. On utilise toujours une électrode au calomel saturé comme référence mais deux électrodes de platine pour faire circuler le courant à mesurer. Dans un réacteur (récipient dans lequel on va réaliser la d'ions ΀Fe(CN)6]4-. Ceci permet d'aǀoir un potentiel égal au

leur concentration élevée, vont permettre de négliger les courants de migration. En effet en prĠsence d'une

plus importante, qui se déplace majoritairement. On peut ainsi négliger le phĠnomğne de migration dans l'Ġtude.

On réalise des mesures pour un potentiel

ă l'Ġlectrode de platine ǀariant entre -50 courant est nulle lorsque E = 197 mV.

Normalement, si les concentrations sont

bien égales, on devrait trouver le potentiel standard du couple, c'est-à-dire

E°([Fe(CN)6]3-/[Fe(CN)6]4-) = 0,36 V. On

cependant est en dessous de cette valeur.

On peut attribuer cela ă l'Ġlectrode de

saturé ne donne un potentiel stable que si

des cristaudž de KCl sont prĠsents ă l'intĠrieur. Les cristaudž peuǀent disparaŠtre si on ne range pas l'Ġlectrode dans

de la solution. -25 -15 -5 5 15 25
35
-5050150250350450550

Densité de courant en µA/cm²

Potentiel en mV

[Fe(CN)6]3- / [Fe(CN)6]4-

C25 Julien Durero

trop rapidement ă l'Ġlectrode et l'enǀironnement immĠdiat de celle-ci s'appauǀrit en rĠactif ([Fe(CN)6]3-). Ainsi

même si on augmente le potentiel, cela n'influe plus beaucoup sur l'intensitĠ.

déposant une goutte de colorant dans de l'eau : le colorant se diffuse même sans agitation mécanique). Le second

observer est appelé palier de diffusion. Il est dû à la limitation associĠe au premier phĠnomğne. L'intensitĠ continue

potentiel du dispositif de mesure. En effet les mesures Ġtant prises rapidement, on n'est pas nĠcessairement ă l'Ġtat

fait varier le potentiel imposé à l'Ġlectrode, on a immĠdiatement l'apparition d'un courant relatiǀement important

aussi que le potentiel du couple est parfaitement bien défini quand le courant ne circule pas. On peut attribuer la

1.3. Influence des électrodes de mesure

On recommence l'Ġtude de l'eau aǀec le systğme voltampérométrique et les électrodes de platine. Cela va permettre une comparaison avec la courbe obtenue précédemment. Outre le fait que la courbe est elle aussi décalée, on constate que le plateau pour la seconde courbe s'Ġtend sur enǀiron 1V alors couples avec le graphite. Pour être plus précis, on couple lent mais que le couple H+/ H2 est à présent un couple rapide. La nature des électrodes influence donc l'allure de la courbe intensitĠ-potentiel. On peut platine offre une bien meilleure conduction que l'Ġlectrode de carbone. Elle facilite ainsi la rĠaction. Ceci a son importance quand on étudie des réactions d'oxydoréduction. En effet, on souhaite -100 -50 0 50
100
150
-2003008001300

Densité de couran en µA/cm²

Potentiel en mV

Eau sur électrode de platine

-60 -10 40
90
-2003008001300

Densité de courant en µA/cm²

Potentiel en mV

[Fe(CN)6]3- / [Fe(CN)6]4-

C25 Julien Durero

généralement éviter que le solvant entre en jeu dans la réaction. Or la courbe ci-dessus délimite le domaine de

potentiel dans lequel on peut travailler. On peut ainsi reprendre l'Ġtude du couple [Fe(CN)6]3-/[Fe(CN)6]4- et l'Ġtendre

sur une plus grande plage de potentiel. On retrouve la courbe en bleu du couple et les paliers de diffusion qui la

limitaient se terminent par une brusque variation de l'intensitĠ liĠe audž couples de l'eau (parties rouge pour H+/H2 et

verte pour O2/H2O). Yuand on arriǀe ă ces niǀeaudž, on constate d'ailleur un dĠgagement gazeudž au niǀeau des

niǀeau de l'Ġlectrode.

2. APPLICATIONS AUX COURBES INTENSITES POTENTIEL

2.1. Protection par électrode sacrificielle

L'odžydorĠduction, Jean Sarrazin

a) Corrosion d'un clou dans l'Agar-Agar concentrée, le métal commence à se corroder. Il réagit en effet au dioxygène dissout dans la solution. On peut expliquer le phénomène en étudiant sur un même graphique la courbe intensité-potentiel de la réduction du dioxygène en ion hydroxyde sur le fer et la courbe de l'odžydation du fer lui-même. Les deux couples suivent les demi-équations de réaction suivantes : (1) O2(aq) + 2 H2O(l) + 2 e- = 4 OH-(aq) et (2) Fe(s) = Fe2+(aq) + 2 e-

On constate que les deux courbes partagent un domaine de potentiel dans lequel le courant est non nul. On repère

sur le graphique le pour lequel les courants anodique (oxydation du fer) et cathodique (réduction du dioxygène) sont

de même intensité (en vert sur le graphique). trouver sur le fer et diminue la surface où a lieu la réaction. Dans 100mL d'eau, on ajoute deudž spatules de chlorure de sodium, quelques gouttes de phénolphtaléïne et une petite spatule de obtenir un mélange homogène puis on arrête le chauffage. On obtient ainsi un gel qui va solidifier. On place un clou bien dĠcapĠ (pour Ġliminer la couche d'odžyde et maximiser la surface) dans une coupelle. On y verse le gel pour recouvrir

C25 Julien Durero

la totalité du clou. Aprğs plusieurs heures, on obserǀe l'apparition d'une coloration d'une coloration bleue sur une partie et rose sur une autre. La couleur bleue correspond aux ions ferricyanure qui forment avec les ions fer II un complexe bleu ( [Fe7 (CN)18ڄ corrosion. La couleur rose est quant à elle due à la prĠsence d'ions HO- résultant de l'odžydation du diodžygğne. Les parties les plus exposées sont plus prônes à la corrosion. Dans un clou cela correspondrait normalement à la pointe et à la tête. Dans le cas de l'image ci-contre, le clou était rouillé et la partie qui a été le plus donc la coloration bleue du complexe. La tête joue alors de rôle de la cathode. b) Protection du clou par un morceau de zinc

(expérience réalisée simultanément avec la première car elle prend plusieurs heures et le gel doit être versé chaud)

Aǀec l'Agar-Agar restant, on recommence l'edžpĠrience aǀec un second clou. Cette

de l'edžpĠrience, on n'obserǀe plus de coloration bleu ͗ le fer n'a pas ĠtĠ odžydĠ.

Par contre la coloration rose est toujours présente aux extrêmités du clou et on obserǀe un prĠcipitĠ blanc autour du morceau de zinc. Il s'agit d'un prĠcipitĠ de

Zn(OH)2 rĠsultant de l'odžydation du Zinc.

Zn(s) + 2 OH-(aq) = Zn(OH)2(s) + 2e-

On qualifie ici le zinc d'anode sacrificielle car la corrosation a lieu sur ce métal au

lieu du fer avec lequel il est en contact. On se sert de cette méthode pour protéger des métaux contre la corrosion.

On retrouve de telles électrode sur certaines carcasses de voiture par exemple. courbe de réduction du dioxygène sur le zinc. donc sur celle fer qui est ainsi protégé.

C25 Julien Durero

2.2. Evolution des courbes intensité-potentiel au cours d'un dosage

100 Manipulation de chimie générale et analytique par J. Mesplède

On se propose d'Ġtudier le dosage suivant :

I-(aq) + Ce4+(aq) ї ½ I2 + Ce3+(aq)

On travaille à partir de solutions décimolaires d'iodure de potassium et de sulfate de cérium pour préparer plusieurs solutions à étudier à tour de rôle. On verse à chaque fois dans le réacteur un volume constant d'iodure de potassium (3mL) et des volumes différents de sulfate de cérium (voir tableau). Il faut aussi rajouter 10 mL d'une solution d'acide

Courbe Volume de CeSO4

versé

Volume de KI versé Espèces des couples

rédox en solution

Position vis-à-vis de

Courbe 1 0 mL 3 mL I- Dosage non commencé

Courbe 4 3 mL 3 mL I2, Ce3+ Equivalence

Exploitation des courbes :

augmente le potentiel, on finit par oxyder les ions iodures en diiode. Cela se traduit part une augmentation brutale

de l'intensitĠ puis d'un palier de diffusion. -100 -50 0 50
100
150
200

0,10,20,30,40,50,60,70,8

Densité de courant en µA/cm²

Potentiel à l'élelectrode de platine (en V)

Evolution des courbes intensité-potentiel au cours d'un dosage courbe 1 courbe 2 courbe 3 courbe 4 courbe 5

C25 Julien Durero

Courbes 2 et 3 : Cette fois le dosage a débuté mais les ions cérium IV sont en défaut. On retrouve le saut

d'intensitĠ mais en plus il edžiste un palier de diffusion ă une intensitĠ nĠgatiǀe. Ceci correspond ă la rĠduction du

diiode formé par le dosage. Plus le volume de sulfate de cérium versé est important et moins la concentration en

ions iodures dans la solution est importante. Le palier de diffusion positif diminue avec cette concentration.

Inversement, la concentration en diiode croît et le palier négatif augmente en intensité.

Courbe 4 : Yuand on atteint l'intensitĠ, il n'y a plus d'ions iodure. Le palier de diffusion positif disparaŠt

et le courant est nul. On observe cependant toujours le palier négatif à présent maximal.

aussi à une intensité moindre. On peut expliquer cela par la faible solubilité du diiode dans la solution.

consommés et le diiode se retrouve sous sa forme solide. On peut vérifier la nature du solide en en plaçant une

faible quantité dans du cylohexane. Il s'y dissout facilement et donne ă la solution une coloration ǀiolette.

CONCLUSION

Les potentiels standards d'odžydorĠduction sont beaucoup utilisĠs en chimie. Ils permettent de connaître la faisabilité

d'une rĠaction d'un point de ǀue strictement thermodynamique. Ils ne donnent par contre aucune indication sur sa

cinétique. Les courbes intensité-potentiel sont en ce point plus complètes. Le matériel pour les obtenir est certe plus

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