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– si cette tension est négative le courant entre dans la solution par C E et en sort par E T qui devient la cathode si`ege de la réduction a Ox + ne? ? b 



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Pour obtenir la courbe courant–potentiel du système étudié on impose une valeur constante E = ET à l'électrode de travail et on mesure l'intensité du courant i 



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Bien que l'intensité du courant d e (en valeur absolue) le potentiel appliqué à l'électrode ne (la courbe i = f (E) présente une branche asymptotique) e 



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1 4 Exemples d'utilisation des courbes intensité-potentiel Par convention on admettra que l'intensité algébrique I du courant électrique traver-



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Le but est de relever la courbe intensité – potentiel d'une réaction électrochimique relative à une électrode donnée c'est-à-dire le graphe du courant i 

  • Comment tracer une courbe courant potentiel ?

    Pour obtenir la courbe courant–potentiel du système étudié, on impose une valeur constante E = ET à l'électrode de travail et on mesure l'intensité du courant i qui la traverse après obtention d'un état stationnaire. On peut à l'inverse imposer le courant puis mesurer ET – Eréf.
  • Pourquoi utiliser un montage à trois électrodes ?

    a. Montage à trois électrodes Ce montage permet d'étudier la cinétique des réactions électrochimiques sur une électrode. La solution est soit une solution de chlorure d'argent de concentration connue, soit une solution saturée.
  • Quel est le travail électrochimique maximal pour la réaction ?

    Elle est maximale lorsque la pile est neuve, ou lorsque l'accumulateur est rechargé, puis elle décroît progressivement lorsque la pile débite. Par exemple, la force électromotrice d'une pile alcaline neuve est d'environ 1,5 V.
  • Le palier n'est pas observé pour une esp? présente en grande quantité à l'électrode ou au voisinage de l'électrode : il s'agit de l'oxydation ou de la réduction du solvant, ou des oxydations engageant la substance constitutive de l'électrode.

S´ebastien Bourdreux

Agr´egation de Physique

Universit´e Blaise Pascal - Clermont-Ferrand

Courbes intensit´e-potentiel

Applications `a l"´electrolyse

janvier 2004

Table des mati`eres

1 Pr´esentation des courbes i-E 4

1.1 Lien entre cin´etique et intensit´e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

1.1.1 Approche qualitative et conventions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

1.1.2 Aspect quantitatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

1.1.3 Facteurs cin´etiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

1.2 Relev´e exp´erimental des courbes i-E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

1.2.1 Principe du montage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

1.2.2 Exploitation des mesures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

1.3 Des syst`emes rapides et lents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

1.3.1 Caract´erisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

1.3.2 Surtensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

1.3.3 Paliers de diffusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

1.4 Exemples d"utilisation des courbes intensit´e-potentiel . . . . . . . . . . . . . . . 12

1.4.1 G´en´eralit´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

1.4.2 Action des acides sur les m´etaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

2 R´eactions d"´electrolyse 16

2.1 Quelques g´en´eralit´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

2.2 Pr´evisions thermodynamiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

2.3 Utilisation des courbes intensit´e-potentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

2.3.1 Mise en ´evidence des surtensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

2.3.2 Choix des r´eactions effectives : ´electrolyse du chlorure stanneux . . . . . 20

2.4 Exemple : ´electrolyse du sulfate de zinc acidifi´e . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

2.4.1 R´eactions aux ´electrodes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

2.4.2 Utilisation des courbes intensit´e-potentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

2.5 Applications industrielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

2.5.1 L"´electrolyse du chlorure de sodium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

2.5.2 La c´ementation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

2

Introduction

Enjeu industriel des r´eactions chimiques.

Beaucoup de synth`eses = compromis entre param`etres (temp´erature, pression, quantit´es de mati`ere, etc...)

Pr´evisions thermodynamiques tr`es importantes, r´ealisables par les ´el`eves, mais pas toujours les

plus int´eressantes, voire r´eelles.

Importance de la cin´etique de r´eaction

R´eactions´electrochimiques (notamment´electrolyses) tr`es utilis´ees (int´erˆets m´etallurgie,´energie,

simplicit´e...), cin´etique d´ecrite par courbes i-E.

D"o`u l"int´erˆet de leur ´etude...

3

Chapitre 1

Pr´esentation des courbes i-E

1.1 Lien entre cin´etique et intensit´e

1.1.1 Approche qualitative et conventions

La demi-´equation ´electronique caract´eristique d"un couple r´edox correspond, en g´en´eral, `a

une r´eaction fictive puisque les ´electrons n"existent pas `a l"´etat libre en solution. En revanche,

elle d´ecrit un processus r´eel appel´er´eaction ´electrochimiquelorsque cet ´echange d"´electrons se

d´eroule `a la surface d"un solide conducteur qui peut accepter ou c´eder des ´electrons. aOx+ne-?bRed

Le sens "→" est celui de la r´eduction (gain d"´electrons), l"autre celui de l"oxydation (perte

d"´electrons). Par convention, on admettra quel"intensit´e alg´ebrique I du courant ´electrique traver- sant l"interface ´electrode-solution est compt´ee positivement dans le sens ´electrode- solution.

Ainsi, si l"´electrode fonctionne enanode, c"est-`a-dire qu"elle est le si`ege d"uneoxydation, les

´electrons lib´er´es par le r´educteur sont capt´es par l"´electrode : une chargedq <0 traverse l"in-

terface solution-´electrode, donc l"intensit´e correspondante estpositive.

En revanche, si l"´electrode fonctionne encathode, ie. qu"elle est le si`ege d"uner´eduction, des

´electrons passent de l"´electrode vers l"esp`ece oxydante en solution : une chargedq <0 traverse

l"interface ´electrode-solution et l"intensit´e correspondant `a ce transfert estn´egative.

1.1.2 Aspect quantitatif

La quantit´e d"´electrons mise en jeu pendant la dur´eedtau cours de laquelle l"avancement varie dedξestndξ. Il lui correspond une charge alg´ebrique dq=ndξ NA.(-e) =-nFdξ 4

LC 40 - Courbes intensit´e-potentiel5

o`uFest la constante de Faraday1. Puisqu"on consid`ere la r´eaction de r´eduction, cette charge

traverse formellement l"interface ´electrode-solution dans ce sens, et

I=dqdt=-nFdξdt=-nF V

o`uVd´esigne la vitesse globale de la r´eaction. Puisque V red=? -1adn(Ox)dt? red =?1bdn(Red)dt? red et V ox=?1adn(Ox)dt? ox -1bdn(Red)dt? ox on obtient

V=dξdt= (Vox- Vred)

Finalement, on obtient

I= +nF(Vox- Vred)

L"intensit´e traversant une´electrode est proportionnelle `a la vitesse des processus´electrochimiques

qui s"y d´eroulent. En comptant positivement l"intensit´e rentrant dans la solution, on obtient

que - I est positive si l"´electrode est une anode (si`ege d"une oxydation) - I est n´egative si l"´electrode est une cathode (si`ege d"une r´eduction)

I=Iox+Ired

1.1.3 Facteurs cin´etiques

Le milieu r´eactionnel ´etant h´et´erog`ene, la r´eaction est localis´ee au voisinage de l"interface

´electrode-solution et met donc en jeu

- l"approche de l"´electrode par les r´eactifs - les transformations, localis´ees dans une zone appel´eedouble coucheet pouvant comporter plusieurs ´etapes : transferts de protons ou de ligands, r´eactions de surface (adsorption, cristallisation, d´esorption...), transferts d"´electrons - l"´eloignement ´eventuel des produits de la r´eaction de l"´electrode

La vitesse globale de la r´eaction ´electrochimique d´epend de l"ensemble de ces ´etapes, parall`eles

ou successives; les deux premi`eres constituent un passage oblig´e et repr´esentent souvent les

´etapes cin´etiquement limitantes de la r´eaction globale.

Les facteurs cin´etiques d"une r´eaction´electrochimique sont les mˆemes que ceux d"une r´eaction

h´et´erog`ene ordinaire : concentration des esp`eces dissoutesci, temp´eratureT, nature de l"´electrode,

aireSde l"interface ´electrode-solution et ´etat de cette interface.

Cependant, un facteur suppl´ementaire intervient : le potentiel ´electrique de l"´electrode (ou, plus

exactement, la diff´erence de potentiel entre l"´electrode et la solution). En modifiant ce potentiel,11F= 96500C.

6LC 40 - Courbes intensit´e-potentiel

on peut agir sur la vitesse des processus ´electrochimiques se d´eroulant sur l"´electrode, et sur la

vitesse du transfert des ´electrons. Ainsi,

I=f(T,S,ci,V)

Les courbes repr´esentant les variations deIen fonction deV, aux grandeursT,Setcifix´ees,

sont appel´ees courbes intensit´e-potentiel (i-E) du coupleOx/Redpour l"´electrode consid´er´ee.

Remarque.

V redetVoxsont des grandeursextensives. Il est parfois plus commode de d´efinir une vitesse de r´eaction intensive, en l"occurrence une vitesse surfacique, obtenue en divisant la vitesse de r´eaction par la surfaceSde l"interface o`u se d´eroule la r´eaction. j=nF(vox-vred) =jox+jred

Les courbesj(V) sont notamment utiles pour l"´etude de ph´enom`enes sur une seule ´electrode, en

s"affranchissant de son aire; en revanche, l"´etude des dispositifs r´eels (toujours `a deux ´electrodes)

est faite `a l"aide des courbesI(V) permettant de traduire la conservation de la charge ´electrique.

1.2 Relev´e exp´erimental des courbes i-E

1.2.1 Principe du montage

L"´etude des courbes i-E se fait par un montage `a trois ´electrodes.L"´electrode ´etudi´ee, appel´ee´electrode de travail(E.T.), peut ˆetre en position de cathode ou

d"anode suivant la tension appliqu´ee.

Une deuxi`eme ´electrode, en m´etal inerte, appel´eecontre-´electrode(C.E.), permet la circulation

LC 40 - Courbes intensit´e-potentiel7

du courant ´electrique. Nous ne nous int´eresserons pas aux r´eaction qui s"y produisent.

Une derni`ere ´electrode, appel´ee´electrode r´ef´erence(E. r´ef.), est par exemple une ´electrode au

calomel satur´e. Pour jouer son rˆole de r´ef´erence des potentiels, elle doit ˆetre travers´ee par une

intensit´e n´egligeable 2. Un g´en´erateur G permet enfin d"imposer une diff´erence de potentiel (VET-VCE) continue et stable entre l"´electrode de travail et la contre-´electrode. - si cette tension est positive, le courant I entre dans la solution par E.T. qui est donc l"anode si`ege de l"oxydationbRed→aOx+ne-, et sort par C.E. jouant donc le rˆole de cathode - si cette tension est n´egative, le courant entre dans la solution par C.E. et en sort par E.T. qui devient la cathode si`ege de la r´eductionaOx+ne-→bRed

Le courant est d´ebit´e dans une r´esistance R et on mesure son intensit´e I au moyen d"un milli-

amp`erem`etre. Un millivoltm`etre permet de mesurer la tensionUentre E.T. et E.R´ef. La solu-

tion ´electrolytique est maintenue homog`ene par agitation m´ecanique. La dur´ee de l"exp´erience

est suppos´ee suffisamment courte pour que la concentration de chaque esp`ece soit consid´er´ee

constante et ´egale `a sa valeur initiale. La temp´erature du syst`eme est maintenue elle aussi

constante.

1.2.2 Exploitation des mesures

Dans tous les cas, les potentiels sont mesur´es par rapport `a l"ESH. En particulier, le potentiel

que prend l"´electrode de r´ef´erence par rapport `a l"ESH est par d´efinition son potentiel r´edox

E ref=Eo+RTnFlogaoxared On arrive finalement `a la conclusion que le potentiel de l"´electrode de travail par rapport `a l"ESH est

V=U+Eref

Si (VET-VCE) est nulle, l"´electrode est abandonn´ee `a elle-mˆeme et prend un ´etat d"´equilibre

´electrique. Le courant I qui la traverse est alors nul et le potentiel qu"elle prend par rapport `a

l"ESH est caract´eristique de son ´etat d"´equilibre : c"est le potentiel r´edox du couple ´etudi´e

(V)I=0= (U)I=0+Eref=EOx/Red=EoOx/Red+0,06nlnaoxared

Si (VET-VCE) est non nulle, le courant I `a travers E.T. est g´en´eralement non nul et le potentiel

V n"est plus ´egal au potentiel d"´equilibre du coupleOx/Red.

1.3 Des syst`emes rapides et lents

1.3.1 Caract´erisation

On appellera dor´enavantsyst`eme ´electrochimiquel"ensemble d"un couple r´edox et de l"´electrode

au contact de laquelle se d´eroule la r´eaction ´electrochimique correspondante.2Le voltm`etre utilis´e dans le montage a une tr`es grande imp´edance, si bien que la quasi-totalit´e du courant

passe dans E.T.

8LC 40 - Courbes intensit´e-potentiel

Selon l"allure des courbes i-E obtenues, on peut distinguer deux types de syst`emes. a - Syst`emes rapides

D`es que (V-EOx/Red) est diff´erent de 0, l"intensit´e I qui traverse E.T. est importante, positive

si cette d.d.p. est positive, n´egative sinon.La pente de la courbeI=f(V) au voisinage du point d"´equilibre est tr`es grande.

L"´electrode peut ˆetre parcourue par un courant important, mˆeme si son potentiel est proche de

son potentiel d"´equilibreEOx/Red. Ceci traduit la rapidit´e des ´echanges ´electroniques du couple

sur l"´electrode, d"o`u le nom donn´e `a ces syst`emes. b - Syst`emes lents

Les ´echanges ´electroniques du couple sur l"´electrode sont lents. Quand (V-EOx/Red) cesse d"ˆetre

nul, les ´echanges deviennent un peu plus rapides, mais le courant ´electrique reste ind´ecelable;

en augmentant|V-EOx/Red|on augmente la vitesse de ces ´echanges et on finit par obtenir un courant mesurable. Il existe donc une plage de (V-EOx/Red) pour laquelle l"intensit´e I qui traverse E.T. reste quasi-nulle. La pente de la courbeI=f(V) au voisinage du point d"´equilibre est quasi-nulle.

LC 40 - Courbes intensit´e-potentiel9En somme, le caract`ere lent ou rapide est caract´eristique d"un syst`eme ´electrochimique -

couple r´edoxet´electrode - : un mˆeme couple r´edox peut avoir des comportements diff´erents sur

des ´electrodes diff´erentes. N´eanmoins, lorsque la r´eaction ´electrochimique s"accompagne d"im-

portantes modifications de structure, le couple r´edox est souvent lent, quelle que soit l"´electrode

utilis´ee.

Pour le couple (H3O+/H2), les ´echanges sont deux millions de fois plus rapides sur une ´electrode

de platine que sur une ´electrode de mercure. Quelle que soit l"´electrode utilis´ee, le couple (O2/H2O) est lent.

Seuls les syst`emes rapides ont un potentiel d"´equilibre - ie. `a courant nul - bien d´efini : c"est

pour cela que les ´electrodes de r´ef´erence sont toujours constitu´ees de syst`emes rapides comme

le couple (H3O+/H2) sur platine de l"ESH.

1.3.2 Surtensions

La quantit´e (V-EOx/Red) est appel´eesurtensionpour le syst`eme consid´er´e : elle d´epend

de l"intensit´e qui traverse l"´electrode, et selon le signe de cette d.d.p., on distingue deux cas,

- si E.T. est une anode, elle est le si`ege de l"oxydationbRed→aOx+ne-, la quantit´e (V-EOx/Red) est positive et appel´eesurtension anodiqueηa. - si E.T. est une cathode, si`ege de la r´eductionaOx+ne-→bRed, la quantit´e (V- E Ox/Red), n´egative, est appel´eesurtension cathodiqueηc. Pour obtenir une tensionIM, il faut porter l"´electrode au potentielVMtel que V

M=EOx/Red+η(IM)

o`uη(IM) est la surtension pour l"intensit´eIM. Par convention, la surtension anodiqueηaest positive alors que la surtension cathodiqueηcest n´egative.

10LC 40 - Courbes intensit´e-potentielLe comportement des surtensions `a la limiteI→0 permet de diff´erencier syst`emes lents et

syst`emes rapides. Pour ces derniers,ηs"annule lorsque le courant I s"annule. En revanche, pour

un syst`eme lent,ηaetηcpeuvent ˆetre non-nulles mˆeme si l"intensit´e I est nulle.On appelle parfois surtensions `a vide (not´eesηo) les valeurs extrˆemes de (V-EOx/Red)

permettant d"obtenir une intensit´e mesurable. Les valeurs deηod´ependent alors de l"intensit´e

du courant d´etectable, c"est-`a-dire de l"appareil de mesure choisi...quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40
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