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Introduction

2I.IntroductionLatoileduWEBestunvasteterritoire.L'éducationaumédiaquilasous-tendégalement.Parseméedezonescurieusespourcertainsourisquéespourd'autres,latoileetsesusagesincitentàdesitinéraireséducatifsdiversifiés,ciblésmaisaussiadaptésauxusagers.Prendredurecul,avoirunevued'ensemblepermettentsouventdemieuxcirconscrireceterritoireetd'ytrouverplusfacilementsonchemin.Lacartographieoffrel'avantagedereprésenterunespaceetd'identifierlesliaisonsprenantviedanscelui-ci,dequelquemanièrequecesoit.C'estpourquoi,leprojeteuropéenBelgianBetterInternetConsortitum(B-BICO)s'estfixépourobjectifderéaliserunecartographieprésentantàlafoisdesrepèresmaisaussidestendancesàproposdesactionsmenéesenBelgiquedansledomainedel'éducationauxmédiasenligne.Parceque,silesinitiativesportantsurl'éducationaumédiaInternetfleurissentçàetlààtraverslaBelgique, ellessontpourtantp eurépertorié es.LeprojeteuropéenB-BicocoordonnéparChildFocuset,plusprécisément,lesenquêtesréaliséesàceteffetparImindsetMédiaAnimationremplissentcetobjectif.CartographierlesactivitésInternetmenéesenBelgiqueetdécelerlesthématiques ,lespublicsetlesméthodeslesplusappro chésactuellementsontlesfinalitésdecerapportenvuedelacréationd'unconsortiumpourun"meilleurInternet».Eneffet,dansundeuxièmetemps,cerapportseracomplétéparunesériederecommandationspourlacréationdececo nsortium (missions ,omposition,,organisation).Cerapporteststructuréenquatreparties.D'abord,uneprésentationsuccincteduprojetB-Bicoainsiqu'uneprésentationdelaméthodologiemiseenplacepermettrontdecerneraumieuxlecontextegénéraldecesenquêtes.Lesrésultatsdel'enquête,depuisladescriptionjusqu'àl'interprétation,occuperontensuitelamajeurepartiedurapport.Ilssedéclinerontensous-partiesreprenantlesrésultatsgénéraux,lesrésultatsd escroisementsentrefréquences,publicsetméthodesparthématiqueainsiquelesrésultatspropresàcertainstypesd'organismesayantprispartauxenquêtes.Enfin,uneconclusionclôtureracerapport.PourreprendrelaphrasecélèbredeAlfredKorzybski,pèredelasémantique,"lacartenefaitpasle territoire ».Nousnepréten donsàauc uneexhaustivitédesinitiativeset des enjeuxdel'éducationaumédiaInternetauseindecerapport.Nousosonscroirecependantqu'ilfournitdenombreusesindicationsquantauxcheminsdéjàbalisésetceuxàdéfricher.

Contexteduprojet

3II.ContexteduprojeteuropéenB-BicoRéunirdiversacteursbelgesdel'éducationaumédiaInternetauseind'unconsortium,telétaitledéfiduprojetB-Bico(BelgianBetterInternetCo nsortium),financéparl'UnionEu ropéenne .Ils'agi tdoncdefavoriserdesusagesrespons ablesetcitoye nsdel'Internet,maisaussicréatifsetcritiques.Lasécuritéenligneetlapromotiond'unInternetplussûrpourlesenfantssontégalementdesobjectifsdeceprojet.Puisquel'ambitionestdecouvrir l'ensembleduterritoire belge,l 'équipedeceprojetcoordonnéparChildFocusrassemble:- unacteurfédéral(leCERT) - unacteurflamandderéseau(IMinds) - deuxacteursfrancophones:und eréseau (leCSEM)etun centre deress ources(MédiaAnimation).LeprojetB-Bicocomportedifférentesmissionsconfiéesàchacundesesacteurs,parfoismêmeconjointeme nt.Ainsi,dixmissionsrépartiesen"workpackage(WP)»ont étédistribuées:- LeWP1viseàétablirlacoordinationduprojetB-Bicoetendéfinirtouslesaspectsàsavoirlesobjectifs,lesvisions,lesressources,leplanning,etc.- LeWP2apourobjectifultimelacréationd'unconsortiumd'experts,impliquésdansledomainedel'e-safetyetdel'éducationaumédiaInternet.Ilcomprendcommetâcheprincipalelaréalisationdecetteenquête.- LeWP3vi seàimpliquerlespartenaires del'industrieprovenanttantduniveaunationalquerégional,maisaussiinternational.- LeWP4consisteàlamiseenplaced'unecampagnedesensibilisationconcernantlacyber-sécuritéauprèsdesjeune s.TâcheconfiéeàCe rt.bequiaconsacréce ttecampagneauthèmedelasécuritédesmotsdepasse.1- LeWP5voitMédiaAnimation développeretdiffuserunoutilp édagogiquedesensibilisationenlienaveclesrésultatscetteenquête.Finalement,c'estlathématiqueduliensocialdanslafamilleàtraverslesmédiasdigitauxquiseral'objetdecetoutil.1Pourplusd'infossurlacampagnedeCert.beconcernantlasécuritésurInternet:www.safeonweb.be

4- LeWP6assureunprogrammedeformationsconce rnantl'éducationauméd iaInternet.- AuseindesWP7&WP8:ChildFocussevoitconfiercommemissionsl'installationd'unpointdecontactpermettantàchacundesignalerdesimagesdepornographieinfantileainsiqu'unpointdesoutienrelayantdesconseilsenlamatière.- LeWP9viseàfavoriserlacoopérationentrecoordinateursetmembresduréseaueuropéen.- LeWP10veilleàlaparticipationetl'implicationdesjeunesauseindeceprojet.Acetteoccasion,uncomitéd ejeunes aétémisenpl aceafinde travaillersurledéveloppementd'outilsetdecampagnespourunInternetplussûr.L'enquêtedontilestquestiondanscerapportestunepremièreétapeduworkpackage2etquivise,commeditprécédemment,lamiseenplaced'unconsortiumd'expertsdontletravailporterasurlesenjeuxfutursd'unInternet"meilleur».Dansunpremi ertemps, uneenquête aétéélaboréeafind'identifierlesacteursetinitiativesd'éducationàInternetmenéesauseindesdeuxgrandescommunautésdeBelgique.Cettemissionaétéconfiée,d'unepart,àIMindspourl'extractiondesdonnéesconcernantlaFlandretandisqueMédiaAnimationaprisenchargelacarto graphiedelaFédé rationWallonie-Bruxelles.Rendrecomptedelavariétédesacteursetactions,delamultiplicitédesthématiquesetdeladiversitédespublicsciblesetapprochesviaunecartographie,c'estl'objectiffixé.Ensuite,51acteursdel'éducationaumédia,répartisengroupesdediscussions,onttravaillésurlesenje ux,actuelse tfuturs,del'éducationaumédiaInternet.Thémati queso ubliées,publi csdélaissésetméthode sàpréconiserétaientaucentredesdébats.Alafindecerapport,desrecommandationsserontformuléesàl'attentionduconsortiumd'expertsàpropoosdesesenjeux,sesmissions,sacompositionetsonorganisation.

Méthodologie

5III.MéthodologiePointdedépartEnFlandreetenWallonie,denombreuxacteurstravaillentàlasensibilisationetl'éducationdescitoyensauxusagesd'Internet.Chacunasespublics,sesméthodes,sesobjectifsetsesimpacts.Sansvouloirlesrassembler,lesconfondreetencoremoinsleshomogénéiser,ilestapparucrucialauxpartenairesduprojetB-BICOdedresserunétatdeslieuxbelgedecesinitiativesd'éducationauxmédiasnumériques.Lavolontéétantdes'appuyersurcettediversitépouridentifierlestendanceséducativesmajeuresmaiségalementlespublicsetlesméthodesrécurrentsdecesinitiatives.Quellessontlesthématiqueslespluslargementoulesmoinsabordées?Quelssontlespublicsprincipalementtouchés?Al'inverse,quelssontceuxquisontoubliés?Quenousdisentégalementlesméthodes?Cesontàcesquestionsquecetteenquêtetenteraderépondre.MéthodologiedifférenciéeDesacteursnéerlandophonesavaientdéjàpartiellementréponduàcesquestionsgrâceàleurtravailvisantàl'élaborationd'unebasededonnéesenéducationauxmédiasauseindeleurcommunauté.Al'inverse,pareillecartographien'existaitpasauseindelacommunautéfrancophone.C'estpourquoi,malgrélepointde départcomm unàcetteenquête ,laméthodologiemiseenplacenefutpastoutàfaitidentiqueaunordetausuddupays.• En2013,avantderejoindreleprojetB-Bico,IMindsréalisaitunebasededonnéescouvrantlesacteursnéerlandophonesetlesinitiativesentermed'éducationauxmédiasausenslarge,tantauniveaudesmédiasclassiquesquedesmédiasdigitaux.EnvuederencontrerlesobjectifsduprojetB-BICO,cettebasededonnéesfutréduiteauxacteursetactionsrelatifsauxmédiasnumériquesetuntravaild'interprétationaétémenéspécifiquementpourrencontrerlesobjectifsdecerapport.• MédiaAnimation,partenairefrancophoneduprojetB-BICOaprisconnaissancedelabasededonnéesenéducationauxmédiasréaliséepariMindsen2013pourélaborerlaméthodologiepropreauprojetB-BICO,àsavoirlacartographiedesinitiativesauxmédiasnumériquesenFédérationWallonie-Bruxelles.Lacartographiemiseenplacerendcomptedetroisdimensions:lesthématiquesabordées,lespublicstouchésetlesméthodesadoptéesauseindesinitiatives.Etudierlesrelationsentrecestroisvariablesétaitégalementuno bjectif.Dèslors,etcep ourchaqu ethématique

6étudiée,desindicateursontétéidentifiésetorganisésdansunquestionnaireenligneadministréàtoutacteursesentantconcernéparl'objetdecetterecherche.Lestableauxsuivantsprésententlesdifférentsindicateursprisencompterespectivementdanslabasededonnéesflamande(tableaun°1)etdansl'enquêtefrancophone(tableaun°2).Malgrécetteméthod ologiediffé renciéeetgrâceàlacoopérationentrel esauteurs,cerapportréussitàcorréleretàinterpréterlesrésultatsissusdesdeuxcommunautées,avecplusoumoinsdedéveloppementsselonladisponibilitédesdonnéesdedépart.Nousverronseneffetcommel escomparai sonsentreles deuxcommunautésson tsouventpossibleetpermettentauseindecerapportdefaireunétatdeslieuxàunniveaunationaletnonpasseulementcommunautaire.

7VariablesThématiquesPublicsMéthodesIndicateurs-Outils(feuillesdecalculs,outilsdeprésen tation,moteursderecherche,applicationsphotoetvidéo,rése auxsociaux,e-mail,les sitesdebookmarkingsocial,outilsdeCloudpourlepartage,applications...)-Services(E-commerce,banqueélectronique,e-gouvernement...)-L'utilisationstratégiquedesmédias(sécuritéenligne,relationsenligne,créerdesmédias,compétencesd'information,postulerenligne...)-Certainsthèmesdefond(Publicité,littératureenligne,actualitésetjournalisme,droitd'auteur,vieprivée,cyberintimidation,sexting,jeux,éducationàl'image...)-Enfants-Jeunes-Adultes-Seniors-Parents/Grands-parents-Familles-Femmes-Hommes-Personnesporteusesd'unhandicapphysiquePersonnesporteusesd'unhandicapmental-Personneprécarisée-Migrants-Minoritésethniques&culturelles-Personnesissuesdel'enseignementcourtoupeuqualifié-Demandeursd'emploi-Employés-Professionnels-Fournituredematériel physique(parexemple,lesordinateur s,les systèmesderadio,projecteurs,lo giciels,etc.)-Formation/encadrement-Fournirunsoutienenmatérieldecontenus(matérieldidactique,parexemple.publications,matérieldecampagne,manue ls,etc.)Tableau1:Présentationdesindicateurspartypesdevariablesrelevéspourlarecherchenéerlandophone

10ActionssondéesQu'ellessoientàpe titeouàgrande éc helle,occasionnel lesoupermane ntes,local es,régionalesounationales,touteslesinitiativesd'éducationaumédiaInternetainsiquelesacteurslesmettantenplaceontétésusceptiblesd'intégrercettecartographie.Touteslesinitiativespédagogiques,que l'approchesoittechnique,critique,créati ve,informativ e,préventivetantdansleurdimensiontechniquequedansleursusages,étaientenmesured'êtrereprisesdanscerapporttantqu'ellesétaientrelativesàl'objetétudié.L'intentionétantderes pecterce ttediversité,touteparticipationfutjugéeintéressanteau seinduprojetB-Bico.Decefait,aucuntyped'échantillonnagen'aétéprédéfinipourréalisercesenquêteslaissantjouer,volontairement,lefacteurdel'aléatoire.EnFédérationWallonie-Bruxelles,bonnombredesecteursetdetypesd'organismesétaientconcernéesparcerapport:- Personnesphysiques:ils'agitdetoutesformesd'initiativesindividuelles.- Associationssansbutlucratif- Fédérationsd'associations- Fondations- Entreprisesprivées:lessociétésouentreprises,entreautrescommerciales.- Organismesouétablissementsprivés:cettecatégoriefaitréférencenotammentauxécolesprivées,hôpitauxprivés...- Organismesouétablissementspublics:ils'agitplutôtdesécolespubliques,hôpitauxpublics...- Administrationsouservicespublics:leséchevinsetleurscommunes,lesCPASouencorelesEspacesPublicsNumériques(EPN)constituentenpartiecettecatégorie.- Autoritéspubliques:cettecatégorierenfermenotammentleszonesdepolice,lesministres...- Institutions:organismestelsquelescommissions,etc.Aufinal,160acteursfrancophonesissusdesdifférentestypesénoncésci-dessusontprispartàl'enquête.AunorddelaBelgique,labasededonnéesélaboréeen2013étantouverteàtoutorganismeetinitiativetravaillantdanslechampdel'éducationauxmédias,unlargepanoramadestypesd'acteurssesontégalementmanifestéslorsdel'enquête,àsavoirdes:- Associationsdefait- A.S.B.L- Fédérationsd'associations- Fondations- Autorités- Entreprisesgouvernementales

11- Sociétéscommerciales- PersonnesmoralesAprèsavoirréaliséunesélectionafindeneretenirquelesrésultatspropresauxacteursdel'éducationaumédiaInternet,111organismesontétéretenussurles222quicomposaientl'échantilloninitial.OutilsdecollectededonnéesAfinderécolteraumieuxlesdonnéesnécessairesàcettecartographie,troistypesd'outilsontétéutilisés.Chacundecesoutilsrenfermaituneviséepropre.Dansunpremiertemps,uneenquêtesousformedequestionnaireenligneaétélancéepourrécolterdesdonnéesprincipalementquantitatives.Dansunsecondtemps,untravailplusqualitatifaétéaccomplivial'interview.Enfin,cestravauxquantitatifsetqualitatifsontétéenrichisparl'organisationdegroupesdediscussions.Ducôtéfrancophone,cesontfinalementplusde160réponsesauxquestionnairesquiontétérécol tées,complétéespar22interviewsetapprofondiespartroisgroupesdediscussions.Ducôténéerlandophones,111réponsescomplètessontcomptabilisées,enrichiespardeuxtablesdediscussions.Pourchaquetyped'outilsmisenplace,ImindsetMédiaAnimationonttoutefoiseffectuéleurtravailunpeudifféremment.A. Enquêtedutype"questionnaireenligne»Au sud de la Belgique Afindesatisfaireuntravaild'abordquantitatif,l'enquêtedutype"questionnaireenligne»aété choisiecommeoutildecoll ectededonnées .Troisp artiesconstituaientcequestionnaire(cfr.Researchguidelines).Lepremiervolettraitaitlesinformationsgénéralesdel'organ isme(nom,statut,zoned'intervention... )tandisqueletroi sièmecolle ctaitlescoordonnéesdel'organisme.Lasecond eetprin cipalepartieduquestionnaireexploraittreizethématiquesliéesàl'Internetautraversdetroisaxes:lafréquencedesactivitéssurcethème,le(s)public(s)atteint(s)etle(s)méthode(s)adoptée(s).Autotal,18à74questionscomposaientlequestionnaireen fonctiond unombredethématiquestraitéesparl'organismerépondant.Ils'agissaitprincipalementdequestionsferméespourlaplupartdetype"choixmultiples»etno nexcl usifs.Chaqu eorganismepouvaitcocherplus ieursréponsesàlafois.Cechoixdequestionsferméessejustifieparlefaitqu'ellesfacilitentletraitementd'ungrandnombrededonnées etleurco mparaison.Toutefois,quel ques

12questionsrestaientouvertesafinderecueillirdesréponsesplusspécifiques(parexemple,laquestionrelativeàl'explicationdel'objetsocial).Unchamp"autre»étaitaussiproposéauseindeschoixmultiplespourpermettreauxorganismesd'encoderdesréponsesnondéfiniespréalablement.Celaacependantrequis,pourlaplupartdesréponsesencodéesdans"autre»,unreclassementlorsdutraitementdesrésultatsplutôtqu'unapportdenouvellespropositionsderéponses.Suiteàunecontraintedetemps,lecontenuetleformatdel'enquêten'ontpasfaitl'objetdepré-testetn'ontpasconnudevariationsencoursd'administration,sicen'estl'ajoutdequelquescommentairesexplicatifsàproposdesthématique spourfaciliterleurcompréhension.Acontrario,lalongueurduquestionnaire,parfoisremiseenquestion,n'apuêtrerevue.Entermepratique,lequestionnaireaétéadministréauxorganismesentrele12juinet31juillet2015vialelogiciellibred'enquêtesenligneLimeSurvey,hébergésurlesserveursdeMédiaAnimation.Unecampagnedecommunicationenligneafavorisésadissémination(newsletter,bannières,badges,page web,e-mails)etatouchéun large pub licgrâcenotammentàdesacteur sd eréseauetdes fédérationstel squeleCSEM,ChildFocus,culture.be,enseignement.be,etc.

13 Au nord de la Belgique Danslesoucideréaliseruntravailquantitatifsousformedebasededonnées,iMindsaégalementoptépouruneenquêtedetype"questionnaireenligne»afindecollecteraumieuxlesdonnées.L'enquêteportaitsurdesinformationsfactuellesetnonsurlavisionetlesopinionsdesorganismes.Lequestionnairesecomposaitdetroisparties.Lapremièreavaitpourbutderécolterlesinformationsgénéralespropresàl'organismeàsavoirsonnom,sescoordonnées,sonstatutetsaforme.Ensecondlieu,lerôleetlaplacequetenaitl'éducationauxmédiasauseindel'organismeétaitétudiéetcettepartiequestionnaitdoncl'organismesursesobjectifs,pub licscibles, fonctionnem ent,focusetinitiativesliéesàl'éducationauxmédias.Latroisiè meparties efocalisaitsurl'aspec tfinanc ierdel'organisationetdesesprojets.ElleavaitunevaleurindicativepourImindspuisqueenaucuncas,cesinformationsnedevaientêtredivulguées.Cettepartienefaisantpasl'objetdel'étudeduprojetB-Bico,elleaétéexcluedesrésultatsdecerapport.Autotal,24questionscomposaientlequestionnaire.L'essentieldesquestionsétaientformuléesdemanièr efermé,sousformedechoixmultiplesetnonexclusifs.Lesorganismespouvaientdonccocherplusieurschoixconjointement. Toutefois,etcep ourlapl upartdeschoixmul tiples,lesorganismesavaientensuitelapossibilitédepréciserleurréponsesoitviaunsecondchoixmultiplesoitviaunequestionouverte.Deplus,lequestionnaireprévoyaitaussi,pourlaplupartdesquestions,unchamp"autre»afinquelesorganismespuissentencoderuneréponsenondéfiniepréalablementparl'enquête.Avantd'êtremiseenligne,cetteenquêteaétérevueettestéepardifférentsgroupesdepersonnesdontentreautreslescollaborateursd'Imindsetlesmembresd'uncomitédesoutien.Unefoisadapté,lequestionnaireaalorsétépubliéenlignedurantdeuxmoisetdemi.Deseptembreànovembre2013,lesorganismesontpurépondreàl'enquêtemiseenlignevialelogicielQualtrics.Pouratteindrelargementlepublic,unecampagnedecommunicationaétélancéeviadifférentscanaux(pageweb,e-mail,réseauxsociaux...)afind'enassurerladissémination.Deplus, d'autresorganismes telsqueSocius,DeAm brassade,TelenetFoundation,MicrosoftouencoreBelgacomontétésollicitésafindejouerunrôlederelaisdel'information.B. InterviewsAusuddelaBelgique,danslecadreduvoletqualitatifdel'enquête,desinterviewsontétéréaliséesafindecollecterd esdonnées plusconc rètessurcertainsorganismesayantparticipéauquestionnaireenligne.L'entretienvisaitàéclairciretapprofondirlesréponsesdel'organismeselonquatreaxes:le(s)public(s)atteint(s),lesthématique(s)traitée(s),les

14méthode(s)adoptée(s)etladémarched'éducationauxmédias.Letypedequestionposéeétaitouvertpuisquel'intérêtétaitderecueillirdesdonnéespropresàchaqueorganisme.N'ontétécontactésquelesorganismesdontlesrésultatsprésentaientsoituncaractèreatypique(tantauniveaudeleur(s)public(s)quedeleur(s)thématique(s)etméthode(s))soitnécessitaientdescomplémentsd'informationspourpouvoirêtreinterprétés.Pratiquement,lesentretiensontétélan césàlami-juinetsesont clôturé sàlami-septembre.Deuxtypesd'interviewsontétémenés:interviewstéléphoniquesetinterviewsécrites(cfr.Researchguidelines).Chaqueorganismecontactépourcettephasechoisissaitletyped'intervi ewqu'ilpréféraitenfonctiondes esdispon ibilités.L' intervieworaled'unetrentainedeminutesavaitpouravantagedepouvoirapprofondirchaquepointdediscussiontandisquel'interviewécritepermettaitauxorganismesderépondredansuncontexteplusposé.Finalement,douzeinterviewstéléphoniquesetdixinterviewsécritesontétéréaliséessuiteaucontactprisavec41organismes(tauxderéponsede50%).EnFlandre ,aucuneinterviewn'aété réaliséepourappro fondirlesrésultats.Lefaitd eproposerauxrépondantsdereprécisersystématiquementleurréponse,s'ilslesouhaitaient,étaitdéjàunemanièredecompléterleursdonnéesetd'avoiralorsaccès,pourIminds,àdesréponsesplusconcrètesetpersonnelles.C. GroupesdediscussionsDeconcert,lesdifférentspartenairescollaborantauprojetB-Bicoontjugépertinentderéunirdesacteursengroupesdediscussionssurbasedespublicsauxquelsilsadressentleursactionsd'éducationauxmédias numériques.Ainsi,lesenjeuxp ropresdel 'éducation àInternetàdestinationdecertainspublicsciblesplusprécisontétédiscutésenséances.L'organisationdesfocusgroupesaétérépartieentrelesdifférentspartenaires.Afindedébattredesenjeuxd'unmeilleurInternetetd'approfondirunenouvellefoislesrésultatsdesenquêtes,cinqgroupesdediscussionsconstituésd'organismesayantparticipéàl'enquêteontétéréunisletempsd'uneaprès-midi.L'organisationdecestempsdetravailvisaittroisobjectifs.Lesdeuxpremiersavaientpourbutdetraiterdesenjeuxactuelsetfutursdel'éducationaumédiaInternetpourcinqpublicsprécis:- Lesenfantsetlesjeunes,comprenantégalementlesétudiantsetparricochet,lesparents- Lespublicsvisésparlafractu renumérique(sen iors,dem andeurs d'emploi,personnesenréinsertionsociale...)- Lespublicsplusfragilisés(personnesporteusesd'unhandicap,migrants,minorités...)- Lesacteursdusecteursocio-culturel- Lesacteursdusecteurdel'éducation

15RéfléchiràlacréationduconsortiumB-Bico,tantdanssaformequedanssonfondetsesmissions,étaitletroisièmeobjectif.Aufinal,cesontplusde51intervenantsquiontparticipéauxcinqgroupesdediscussionsorganisésenBelgique.L'organisationdecestablesdediscussionsaétéréaliséecommesuit:- MédiaAnimationaorganiséunfocusgroupe,le6octobre2015àNamur,concernantlesenjeuxpropresauxpub licsdelafracturenuméri que(seniors,demandeursd'emploi,personnesenréinsertionsociale...)quiarassembléhuitparticipants.- MédiaAnimation amisenplace,le8octob re 2015àBr uxelles,unetabledediscussionsportantsurlesenjeuxdel'éducationaumédiaInternetpourlesenfantsetlesjeunesàlaquellequatorzeintervenantsontparticipé.- ChildFocus, le2no vembre2015àBruxelles,apro pos éunerencontreafindediscuterdesenjeuxconcernantlespublicsplusfragilisés(personnesporteusesd'unhandicap,migrants,minorités...).Septparticipantsyétaientfinalementprésents.- IMindsacoordonné,le19octobre2015,àBruxelles,ungroupedediscussionayantpoursujetl'e-inclusionauquelhuitintervenantsontparticipé.- IMindsacoordonné,le20octobre2015àBruxelles,ungroupedediscussionsurlesenjeuxdel'éducationaumédiaInternetpourlesacteursdusecteurdel'éducationauquelquatorzeacteursontparticipé.Pourmeneràbie ncesgroupesde dis cussions,uneméthodolo giedediscussionaétéproposéepourl'ensembledespartenaires.AprèsuntempsdeprésentationgénéraleduprojetB-Bicoetunaperçudecertainsrésultatsdel'enquête,plusparticulièrementceuxconcernésparleurspublicscibles(lesjeunes,lespublicsfragilisés,etc.) ,deuxtempsdediscussionsontétéorganisés.LepremiertempsportaitsurlesenjeuxactuelsdupublicviséparrapportàInternet.Lesintervenantsdevaientalorsréfléchirauxraisonspourlesquellesilsmettaientenplacedesactivitéssurtelleoutellethématique,àquoiilsvoulaien trépondrecommeobjectifset besoins.Dansuns econdtemps,laréflexionétaitcentréesurlesenjeuxfutursetobstacles.LesintervenantsdevaientalorsidentifierleséventuellesprioritésetobstaclesauxquelsilfaudraitêtreattentifdanslefuturetquiguideraientlesrecommandationsadresséesparlasuiteauconsortiumB-Bico.Méthodologiquementetce,afindecréerleplusd'i nteractionspossible,l améthoded'animationsélectionnéefutcelledumap-it2.Enquelquesmots,unecarteavecdescodescouleursreprésentantlesrésultatsdel'enquêtepropresauxpublicsvisésétaitprésentéeauxintervenantsquidevaientlacommenter,selonunscénario(cfr.Researchguidelines),à2Latechniquedumap-itviseàgéreretfavoriserlesinteractionsentreparticipantsàpartird'unecartecentraleconçuespécifiquementpourladiscussion.Surcettecarte,desstickersrecueillantlesavisetpropositionsdesintervenantssontapposésetformentainsilelangagecommunauxparticipantsprovenantsouventdesecteursbiendifférents.Plusd'infos:http://www.map-it.be/

16l'aided'étiquettes.Aprèsuntempsderéflexionpersonnelle,uneséancedediscussionétaitalorsentaméesurbasedespropositionsapposéessurlacarte.Dansuntroisièmetemps,cestablesdediscussionsétaientconsacréàunéchangesurlesmissionsetlaformeduconsortiumbelgequiseracrééàl'issueduprojet.Latechniqueutiliséeicifutcelleduphotolangage.Parmiunelargecollectiond'unecentainedephotos,lesparticipantsétaientinvitésàchoisiretàdonnersensauximagesquiillustrent,seloneux,lesmissionsoul'organisationquececonsortiumbelgepourunmeilleurInternetdevraitsedonner.Lecinq uièmefocusgroupen'apassuiv iexactementcettemé thodologie. Elleaétéremplacéeparlatechniquedubrainstormingenfocalisantlesdiscussionsprincipalementsurlaconceptiondufuturconsortiumd 'expertsB -Bicoapprofondi ssantalorslesrecommandationsquelesintervenantsavaientàformuleràproposdesaconstitutionetsesmissions.

Résultats

18IV.RésultatsRemarquespréliminairesAvantlaprésentationderésultats,plusieursremarquesdoiventêtrefaitesafindeleslireetd'interpréterentouteco nnaissancede cause.Dansunpremi ertemps, lesremarquespropresàl'enquêtemenée en FédérationWallonie-Bruxellesserontexposées.Sui vrontensuitecellesspécifiquesàl'enquêtenéerlandophonepuisque,commenousl'avonsvuplushaut,laméthodologiedeleurenquêtefutdifférente.Unemarged'interprétationdesquestionsestinhérenteàtouttravaild'enquête.Etcelui-cineferapasexception.Cettemarged'interprétation,etlesdifférentschoixposéslorsdel'élaborationdel'enquête,influencelacompréhensionetdonclesrésultatsdecetravail.Ilfautlesmentionnerenpréalable.Toutd'abord, lesdonnéessontrécoltées surbasedéclarati ve.Ene ffet,ce sontlesorganisationselles-mêmesquiontréaliséunesortedecompte-rendudeleursactivitésenrépondantauxquestions.Unécartentrecequel'organisationditfaireetcequ'ellefaitréellementpeutdoncapparaitre.Ensuite,nousavonsdéjàrelevéquecertainescatégoriesontétéconçuesselonlafonctionqu'assurelepublicalorsqued'autresontétédéfiniesparleurtranched'âge.Unemêmepersonnepeutdoncseretrouverdansplusieurscatégories:êtredemandeurd'emploietparent;oubienêtreétudiantetmigrant.Decettemanière,lescatégoriesconstruitessurbased'unefonctionnesontapprochéesquedanslecadredecettefonctionalorsqu'untravaild'éducationauxmédiaspourraitêtreengagéau-delàdecerôle.Parexemple,lesparentssontapprochésessentiellementpourleurfonctiond'éducateurvis-à-visdesjeunesetnonpourleurspropresusagesd'Internet.Al'instardelacatégorisationdespublics,lescatégoriesdesdifférentesthématiquessontperméables.Eneffet,unthèmec ommelanetiquette peutseclass erautantdans lathématique"Citoyenneté,respect&discrimination»que "Droits&Ethique».Afindelimiterceproblème,nousavonsajoutéunenoteexplicativerelativeàchaquethématique.Deplus,nousavonsobservéauprèsdecertainsorganismesuneconfusionpossibleentred'unepart,lespublicsciblesetlespublicsatteintset,d'autrepart,lespublicsciblesetlesbénéficiairesfinaux.Lapremièreconfusions'expliqueparledécalagequ'ilpeutyavoirentrelepublic quel'organismesouhaiteraitatteindre(parexemple, lesadolescentsetleursparents)etlepublicqu'ilatteinteffectivement(lesparents).Parconséquent,ilsepeutque

19certainsorganismesaientcochédespublicsquineparticipentpasvéritablementàleursactivitésmalgréquel'organismealavolontédeles impliquer.Unesecond econfusionpossibleprovientdel'identificationdesbénéficiairesfinaux(àquil'activitébénéficieaufinal)plutôtquedupublicdepremièreligne(ceuxavecquil'organismetravaille).C'estpourquoi,ilarrivequedesorg anisationsd'éd ucationperman entementionnentlesenfantsou lesadolescentscommepublicsciblesparcequ'ilssontlesbénéficiairesfinauxdesinitiativesmenéesauprèsdesparentsoudeséducateurs.Lesrésultatsdecetteenquêtepeuventdoncrefléterautantdesintentionsquedesfaits,despublicsdepremièreoudesecondeligne.Cetteobservationneposepasparticulièrementproblèmepuisquenousnesommespasicidansl'évaluationdesobjectifsetdesactivitésdesorganismesmaisdanslesdéclarationsdesrépondantsencecomprisleursintentions.Commedanstouteenquête, lesrésultatsdépendentclai rementdespr ofilsetdelareprésentativitédesrépondants.Toutefois,mêmesil'enquêteaété dif fuséepar bonnombred'associations-relais,ilestclairquedenombreuxacteurs,notammentpluslocaux,n'ontpas étéatteints oun'yo ntpasrépondu.Deplus,lesgrandes commelespetitesorganisationsontétéévaluéesdelamêmemanière.Leurtaillen'estdoncpaspriseencomptedanscesanalys esetinterpr étations.Enfin,nous remarquonsune fortereprésentativitédecertainstypesd'organisme sparrapp ortàd'autres.D'unecer tainemanière,l'ensembledesrésultatsestdoncinfluencéparcesproportions.Ilfautdoncenavoirconscienceetentenircomptelorsdelalecturedesrésultats.Lequestionnaireétantconstruitsurbasedechoixmultiplesetnonexclusifs,lesrépondantsavaientlapossibil itéde cocherplusie ursréponsesconjointement.Par conséquent,deuxsortesdepourcentagesapparaissentdanscerapport:l'unliéauxnombresderépondantsetl'autreauxnombresderéponses.Danscertainscas,iln'estdoncpasanormaldevoirquelasommedesrésultatsdépasseles100%.Pourterminer,ilnousfautpréciserquecetteenquêteinvitaittoutorganismedéveloppantdesinitiativesd'éducationaumédiaInternet.Etparcela,MédiaAnimationentendaiticitouteslesinitiati vespédagogiq ues(quel'approchesoittec hnique,cri tique,créative,informative,préventive)quisontrelativesaumédiaInternet,aussibiendanssadimensiontechnologiquequesesusages.MédiaAnimation aoptépourune cartographielarg eenconsidérantquetouteinitiativerel ativeaumédi aInternetpouvaitê trevalidée,mêmelorsqu'ils'agissaitd'uneinitiation,dumomentqu'ellecomportaitunevaleuréducative.LafrontièreestdoncfineentreéducationaumédiaInternetetéducationparlemédiaInternet.Parmicelargeéchantillond'initiatives,lescompétencescritiquespropresàl'éducationauxmédiassontdéveloppéesàdesdegréstrèsdiversmaisleurévaluationnefaitpaspartiedesobjectifsdecetteenquête.Delamêmefaçon,certainesréponsessemblaientconcernerlasphèremédiatiquede façonlarge(ex:prod uctiondevidéos)plutôtqueles médiasnumériquesenparticulier.Certainesréponsesontfinalementétéexcluessoitparcequ'elles

20rentraientpasdanscescritères(exemple:serviced'infographiepoursitesweb)soitparcequ'ellesétaientincomplètes(ounon-identifiables).ProfilsdesrépondantsA. AuniveaufrancophoneAfind'interpréteraumieuxlesrésultats,ilestessentieldedresserleprofildesorganismesayantprispartàl'enquête.Defait,nousnepouvonsélargirnosobservationsàl'ensembledesacteursbelgesenéducationauxmédiasnumériquespuisquelaparticipationàl'enquêtes'estfaitesurbasevolontaire(cfrméthodologie).Pourautant,letauxélevéderéponsescomplètes(160)ind iqueuneréellemobilisationpourcetteenq uêtequenous pouvonsqualifier,sipasdereprésentative,àtoutlemoinsdesignificative." Typesd'organismes,secteursd'activités&intérêtpourl'éducationauxmédiasPlusdelamoitiédesrépondantssontdesassociationssansbutlucratifsdontunquartsontdescentresdeformationoud'insertionsocioprofessionnelletelsquelesOISP,CISP,ALE...Ensecondepositionseplacentlesadministrationsetservicespublics(avecnotammentunefortereprésentativitédesEspacesPublicsNumériques)quireprésententprèsd'unquartdesorganismesparticipants.

21Lesautrescatégoriesn'atteignentpaslabarredes10%.Lesorganismesouétablissementpublicsreprésentent7%del'échantillon,composéd'environuntiersdehautesécolesetd'écolesprimaires(5èmeet6èmesurtout).Les personnesphysiquesreprésentent4%,lesentreprisesprivées3%,demêmequelesinstitutions(majoritairementdeshautesécolesetuniversités).Lesfédérationsd'associationsreprésentent2%del'échan tillonavecprincipalementdesfédérationsd'associationsdeparentsetsecondairementdejeunes.Sontquasimentabsenteslesfondations(1%)ettotalementabsenteslesautoritéspubliquesetorganismesouétablissementsprivés.Ceschiffresdoiventêtrenuancéscarcertainsrépondantspouvaientsesituerdansplusieurscatégories.Ainsi,uneécolesupérieurepouvaitseconsidérersoitcommeinstitution,soitcommeunétablissementpublic.Cependant,nouspouvonsacterlaforteprésencedesassociationssansbutlucratifs(asbl)etdesadministr ationsouservicespublicsdanslepaysage del'éducationauxmédiasnumériques.Al'inverse,nousidentifionslafaibleprésencesipasl'absence:- desentreprisesouinstitutionsprivées:lesentreprisesdetélécommunicationoulesservicesdetypeGoogle,Fac ebook,etc. parexempl eneseson tsansdoute passentiesconcernéesparl'enquête,etdoncparl'éducationauxmédias.- desdifféren teszonesetéchelon sdel apolicequidisentqu 'ilsprocèdentàde sinterventionsdanslemilieuscolaire afind'assurerlaprév entionauxd angersde l'Internet.- del'enseignement:lesécolessontégalementpeuprésentesdansnotreéchantillon.Sileséc olesprimaire ssontsous-représentées,lesécolessecondairesso nt,elles,totalementabsentes.Lecalendrieretlerespectdeséchéancesn'ontsansdoutepasfavoriséleurpartic ipationenpériod eestivales.Quantauxécolessupérieurese tuniversités,ellessesontbienmanifestéesmaissontégalementpeureprésentées.Eneffet,leurprincipaledifficultérésidedanslefaitdelivrerunevisionglobaledesactivitésliéesàl'éducationau xm édiasnumériquespourdesétabliss ementsoùl'offreestlargeetlesactionssouventdisparates.Laprés ence(etl'absence)decertains typesd'organismescoïncidentaveclessecteursd'activitésmentionnés.

22Lesecteurdel'éducationetdelaformationseplaceentêteavec55,28%desorganismesrépondants.LesecteurdesTIC,médiasetcommunicationainsiquelesecteursocialsuiventavec38,51%.Unquartdesorganismes(25,47%)sesituedanslesecteurculturelet/oudanslesecteurdelajeunesse.Lesautressecteurssontassezpeureprésentés.Celacoïncideaveclesrésultats desautrescatégories.Par exe mple,les ecteurcommercial(0,62%)estquasimentabsent.Fortementprésents,lesasb louadministrationsetservice spublicspr oviendraient doncprincipalementdessecteursdel'éducation,desmédiasetdelacommunicationainsiquedusecteursocial.Ilsconstituentdoncaufinalleprofiltypedecetteenquêteetdoncl'acteurtypiquedel'éducationauxmédiasnumériques.Celainfluenceradèslorségalementlespublicsprincipalementtouchésparlesinitiatives.

23Encequiconcernelaplacedel'éducationauxmédiasauseindesorganismesparticipants,troistierssedessinentclairement.Lepremiertiers(39,38%)placel'éducationauxmédiasaucentredesesactivités,lesecond(31.25%)luidonneuneplacesecondairetandisqueledernier(29.38%)déclare proposerdesactivitésd'éduc ationauxmédias demanièreoccasionnelle.Al'intérieurdechacunedecespositions,noustrouvonsdefaçonéquilibréelesdifférentescatégoriesd'organisationsprincipales,oscillantautourdes30%.Citonscependanttroisexceptionsàcetterépartitionéquilibrées.Pourlespersonnesphysiquesmettantenplacedesinitiativesd'éducationauxmédiasnumériques,ils'agitd'uneactivitécentrale.Pareilconstatpourles administrationsets ervicespub lics.Al'inverse,pourlesfédérati ons

39,38%31,25%29,38%

24d'associations,l'éducationauxmédiasnumériquesestunedimensionoccasionnelledeleursmissions.Enfin,lesorganismeslesplusreprésentésauseindel'enquêtenesontpasceuxpourquil'éducationauxmédiasnumériquesestaucentredeleurobjetsocial.L'enquêteadonctouchéunegrandepluralitéd'acteurs." CouverturegéographiqueLesorganismessesituent,pourplusd'untiers,danslaprovinceduHainaut(35%)et,plusdeunquart,danslaprovincedeliège(26,25%)etlarégiondeBruxelles-Capitale(26,25%).Ilssesituenetensuitedanslestroisautre sprovinceswal lonnes.Ene ffet,plusde 1/6èmedesorganismessesituentdanslaprovincedeNamur(17,50%)etunpeumoinsde1/6èmedanslaprovinceduBrabantwallon( 15%)et/oudanslaprovinceduLuxembourg(13,13%).Lacatégorieautresimplémentations(0,63%)faitréférenceàlaréponse"Monde»fournieparunparticipantdontl'initiativeestunoutilenligne.Globalement,lesrésultatstraduisentuncertainéquilibredanslacouverturegéographiquedelaFédérationWallonie-Bruxelles,bienquetroisprovinces,cellesduHainaut,deLiègeetdeBruxelles-Capitalesontlégèrementsprépondérantes.

CouverturegéographiquedesiniJaJves

25Sinousn ouspenchonss urleniveaud' actiongéographiquedecesor ganismes,nou sobtenonslegraphesuivant:Lamoiti édesorganismes( 50,63%)décl aremenerdesactionsau moinsauni veaucommunal.Un peumoinsde lamoitié(48,13%) disentinterveniraumoin saunive aurégional.Leszoneslocales(24,38%)et/ouprovinciales(23,13%)sontinvestiesparunpeumoinsd'unquartdesorganismes.Lesactionsmenéesauniveaunationalsontproposéesparplusde1/6èmedesorganismesalorsqu'unpeumoinsde1/6èmedeceux-cisituentleursactionsauniveaueuropéen(14,38%)et/ouinternational(13,75%).Lerayond 'actiondesorgan ismessembledoncse situermajori tairementàunniveaucommunaletrégional.B. AuniveaunéerlandophoneSil'enquêtenéerlandophone,soumiseégalementàuneparticipationvolontaire,n'estpasnonplusreprésentative,les111réponsescomplètesrecueilliespermettentdereleverdestendancessignificatives." Typesd'organismes,secteursd'activités&intérêtpourl'éducationauxmédias

Echelled'acJons

26Lesécolesetacteursdel'éducation(27,3%)puislesorganisationsdusecteursocio-culturel(24,2%)ontétélesplusnombreuxparticipantsàl'enquêtenéerlandophone.Lescentresd'expertisesetinstitutionsderecherches(20,5%)constituen tletroisièmetyped'organisationslesmieuxreprésentées.Lesservicespublicssontégalementassezprésents(21,9%)avecuneparticipationaccruedesbibliothèquespubliques.Jouentégalementunrôleactif,maisdansune moindremes ure,lesfédération sd'organisations(7,3%).Quantauxautrestypesd'organismesetsecteurs,ilsn'atteignentpaslabarredes10%.C'estlecasdesentreprisesprivées(6,8%),lesorganis ationsdebie n-être(3%),or ganisationspourlepatrimoineculturel(2,3%)etlesfondations(2,3%).

0%5%10%15%20%25%30%

Typesd'organismes

27AunorddelaBelgique,lamajeurepartiedesorganismes(55%)déclarequel'éducationauxmédiasfaitpartieinté grantedel euractivitémais n'estpaspourautantaucentre .Cependant,unquartdesorganismes(25%)placel'éducationauxmédiasaucentremêmedeleursactivités.Uncinquièmedesorganismes(19%)identifiel'éducationauxmédiascommesecondairealorsque1%laconsidèrecommeoccasionnelle." Echelled'actiongéographique

25%55%19%1%

AcJongéographique

28EnFlandre,laplupartdesorganisationssontactivessurleplanrégionaletau-dessus.Siellesdéclarenttravailleràcesniveaux,nouspouvonség alementsupposerquecertai nestravaillentégalementà un niveaulocalouprovinc ial.D'ail leurs,prèsdeunquartde sorganismessituesesactivitésàunniveauprovincial(23,4%)ouàl'échelledelacommuneoudelaville(21,2%).Parcontre,peudecesorganisationssituentleursactivitésuniquementdanslazoned'unquartier.Enfin,ilsembleque lesactivi tésd'éducationauxmédi asdesorganis mesaientune répartitionégaleàtraverslaFlandresetBruxelles.D. Comparaisonentreprofilsfrancophonesetnéerlandophones" Typesd'organismesetsecteursd'activitésAunordcommeausud,ilapparaitquelesassociationsetservicespublicsfontpartiedestypesd'organismeslesplusprésentsdanslechampdel'éducationauxmédias.Ducôténéerlandophone,lacatégorieservicespublicsa étéfor tementinvestiesparlesbibliothèques,alorsqueducô téfrancophone ,ellel'aétéparl esEspace sPublics Numériques.Lesecteurdel'éducation etlessec teurssocio-culturelsonttousdeuxdessecteursfortsconcernés parcedomaine.E tonnamment,lesacteursdumonded elarecherchesesontsentisplusconcernésparl'enquêtenéerlandophonequefrancophone.Enfin,lesentreprisesprivéessonttrèspeutouchéesparl'éducationauxmédiasetce,danslesdeuxpartiedupays." Placedel'éducationauxmédiasauseindesorganismesAunorde tausud,l'intér êtdes organis mesayantparticipé auxenquêtessepartagedifféremment.EnFédérationWallonie-Bruxelles,unéquilibres'opèreentrelesorganismesportantunintérêti mportant,secondaireetoccasionneltandisque,enF landre,les organismesoùl'éducationauxméd iasoccupe uneplaceimportantemaisnoncen traleprennentl'avantage.Toutefois,lesenquêtesrévèlentque,danslesdeuxpartiesdupays,l'éducationauxmédiasintéressefinalementunpeutouslestypesd'organismesetsecteursetnonuniquementceuxdontl'objetcentralestl'éducationauxmédias." Zonesd'interventionEnFlandreetenWallonie,lesorganismessemblentmenerleursactivitésprincipalementauniveaurégional.Toutefois,lesorganismesfrancophonessontactifségalementauniveaucommunal(50,63%)cequiestmoinslecaschezlesnéerlandophones(21,2%).

29

32RésultatsgénérauxDansunpremiertemps,seulslesrésultatsgénérauxserontprésentésafindedégagerlestendancesgénéralesquisedessinentsurl'ensembleduterritoirebelge.Uneannexeauprésentrapportapprofonditlesanalysesetinterprétationsconsacréesauxrésultatsdescroisementsentrefréquences,publicsetméthodesparthématiquepourlapartiefrancophonedupays.A. LesthématiquesAu sud de la Belgique Surl'ensemb ledesthématiquessondées,quatred'entreellesseplacent entête.Lathématiqueportantsurlesusagessociauxetidentitairesd'InternetetdesréseauxsociauxestlapluspopulaireauseindesactivitésInternetavecplusdestrois-quartsdesorganismes(83,13%)quidéclarentabordercesujet.Ensuite,celleportantsurlarecherche&fiabilitédel'informationsepositio nneensecondeposition:80,63%desrépondants l'abordent.Lathématiqueutilisationtechniqued'Interne toccupelatroisièmepl acedu classementpuisqueprèsdestrois-quartsdesorganismes(75%)affirmentvisercettethématique.Enfin,

33lathématiqueconcernantlasécuritéfinaliselequatuorpuisque73,75%desorganismesl'examinent.Encequiconcernelesthématiqueslesmoinspopulairesauseindesinitiativesd'éducationaumédiaInternet,nousenrelevonsquatreégalementpuisquequasimoinsd'untiersdesrépondantsdisentlesaborder:lesthématiquesmédiasalternatifs&journalismecitoyen(26,88%),pornographie&sexting(31,88%)etlesjeuxenligne(36,88%).Lesautresthém atiquessemblentêtrepluspartagées .Miseàpartcell e concernant lacitoyenneté,respectetdiscriminationquiestquandmêmeabordéeparunpeuplusde60%desrépondants(60,63%),lesautresontunepopularitéplusmitigéedel'ordredu50-50:droits&éthique(55%),productiondecontenu(s)(53,13%),consommation&partagedecontenusaudiovisuels(52,50%),définitionettypologiedessit esetservi cesenligne(51,25%)etenfin,publicité&e-commerce(47,50%).Lesinformationsfournieslorsdesinte rviewspermettentdemieux cernerpourchaque thématiquegénéralequellessontlessous-thématiquesquelesorganismesabordentplusprécisémentlorsdeleursactivitésInternet.1. Définition&typologiedessitesetservicesenligne:Définitiondedifférentsconcepts(web,siteweb,mo teurderech erche,application ,logiciel,navigate ur,systèm esd'exploitation,réseausocial,cloud,...)passantparl'explicationdecequilescompose,leurfonctionnem ent,leurfinalitéetutili té,le urspécificité,leurs avantagesetinconvénients,lesrisquesliésàcertainsd'entreeux,etc.Biensouvent,lepublicprendconnaissanced'unepanoplied'outilsquisontcomparésparl'animateur.Parexemplelessystèmes LinuxetUbuntuencomparai sonàceuxdeWindowsetMacOSpouraborderlaquestiondesalternativesauxlogicielspayantsouencoreFacebook,TwittercomparésàSnapchat,Instagram,G oo gle+,Skypepourperme ttreaupublicdecomprendrequelréseausociallu iconvient.Ilpeut égalementêtre questionduréférencementdesmoteursderechercheenlescomparantouenexpliquantcommentbienréférencersesprojetsweb.Aucoursdesonanimation,ilarrivequeleformateursecentresurlesser vicesd'entreprisesGoogle(Gmail,Goog leImages,Goo gleMaps,GoogleDrive,Google Traduction,Goo gleBooks...)afin,parexempl e,d'entrevoirlamanièredontlepublic peuts'ens ervirdans lecadreprofessionnel.Lesoutilsnumériquesquipeuventfavoriserlarecherched'unjobsontégalementexplorés.2. Utilisationtechniqued'Internet:Lesorganisme squitraitentde cettethématiqueabordentleB.A.BAdel'internetetsonutilisation(souventmainauclavier)avecunpublicdébutant:web,url,navigateur,moteurderecherche,boitee-mail,parfoismêmedesaspectsdudomaineinformatique(compositiond'unordi,périphériques,transfertd'images...).L'animateurabordeaussilessystèmesd'exploitation(Windows,MacOS,

34Linux,Ubuntu,Androi d...)ensepenchantsur leurcaractèrelibreounon, leursspécificités,leur savantagesetinconvén ients, etc.Cesorganis mesdéclarentaussitravaillerlaquestiondesoutilsutilesàlacommunication(mail,réseauxsociaux...)etdeleurutilisation,entreautres,danslecadreprofessionnel.L'utilisationd'outilsaidantàlarecherched'unemploiestégalementunesous-thématiqueabordéeparcertains.Lestechnologiesausenslarge,commele smartpho neetlatablette,s ontégalementabordées.3. Usagessociauxetidentitairesd'Internetetdesréseauxsociaux:usagesdesréseauxsociaux,principalementcommuniqueretpartager,enévoquantleséventuelsrisques.Etlaquestiondelalimiteentrelavieprivéeetpublique.D'autressous-thèmescommel'usurpationd'identité,e-réputation,l'identiténumériqueengagéenotammentparlapublicationdephotosetdestraces laissées parlesinternautess ontpar foisvisées. L'animateurabordeaussilaquestiondescommentaires,decequ'onpeutdire,faireoupubliersurInternetetdequellemanière.Auniveaurelationnel,l'usagedesréseauxdanslarelationparents-enfantsouautrestypesderelationsetcontacts(professionnels-privés,enseignant-élève)estabordé.Demanièreplusgénérale,cettethématiqueestl'occasiondecomprendrecequ'estunréseausocialplusglobalement:quelssontlesdifférentstypes,quellessontleurspécificitésetfinalités,lequelutiliseretpourquoi,lesrisques,comments'inscrire ,etc.Laquestiondes réseauxsociauxdanslecadreprofessionnelestparfoisaussitraitéeavecnotamm entdesréfl exionsautourdelacréationd'unepageplutôtqu'uncompte,delarelationàentreteniravecsonaudience,oudesqu estionsdéonto logiquesquipourraientyêtr eliées.Plusrarement,l ephénomènedubuzzetdespartagessontégalementabordés.4. Jeuxenl igne:Pourcettethématiqu e,ladécouv ertededifférentstypesdej euxnotammentparl'initiationestsouventévoquée.Lejeuvidéoesttraitésoustoutessescoutures,notammentvialacréationmêmed'unjeu.Enséance,l'animateurabordeégalementlaquestiondesrisquesetdesusagesexcessifs,voireproblématiques.Laquestiondesaptitudesdéve loppéesparl ejeuainsiquel'appo rtdesjeuxdansledomainedel'éducation sontdeux sous-thématiquesparfoisévoquéesp arlesorganismes.Plusrarement,cettethémati queestégalemen tl'occasiondedécouvrir l'histoiredujeuélectroniquedepuissonapparitionjusqu'àaujourd'hui.5. Productiondecontenus:Viacettethématique,lesorganismesdéclarentexplorerlamanièredontilfautrédiger,mettreenformeetpublierducontenusurleweb,parexemple,surunwiki.Danscertainscas,lesorganismestravaillentégalementlaquestiondelacompositiond'unmédia,lesdifférentesétapesdecréationetsonutilisation:siteinternet,jeuvidéo, blog,mini-application,forum...Pourcertains, c'estégalementl'occasiondevoircommentcréerd'autrestypesdemédias(son,vidéo,images)quiservirontàalimenterunsite,blogouautres.Plusrarement,lesorganismesayantpour

35publiclesenseignantsabordentégalementlaconceptionetutilisationd'unblogdanslecadrescolaire.6. Citoyenneté,respect&discrimination:Auseindecettethématique,noustrouvonspêle-mêledifférentes approchesdesconceptsdecitoyenn eté,derespectetdediscrimination.Celaconcerneleslogici elslibresetleurdimensionc itoyennesous-jacente,laneutralitéduweb,etc.Maisc'estégalementauseindecettethématiquequ'aétéréper toriéela questionducyberh arcèlement.Plusrarement,lasous-thématiqueayanttraitàl'acces sibilité numérique de ssitesetservicespourlespersonnesporteusesnotammentd'unhandicapestsoulevéeparcertains.Demanièreplusgénérale,ilestquestionicidelafracturenumériqueetdesinégalitéssocialesquelesusagesd'Internetpeuventsusciter.Leconceptdelibertéd'expressionestégalementabordéautraversdel'exempledesforums,descommentairesetdeleurmodération,etdesdifférentesformesderacismeenligne.Lescomportementssurlenetsontaussitraitésvialaquestiondelanétiquette.Certainsorganismesmettentégalementdanscettethématiquelaquestiondudroitàl'imagevialerespectdel'imagedesautresetlademandedeleurautorisation.7. Publicité&E-commerce:Lathémati quedelapublicitéestabordée àtrav ersdeuxdimensions:soitlamanièredontlepublicpeutréalisersapub,sedonnerdelavisibilité,êtreréférencédanslecadreparexempleprofessionnel,soitlefonctionnementdespublicitéssurlenetetleur caractèrepotentiellementintempestif.Elleabordelaquestiondesdroitsdesimages,l'utilisationdesprofilsdesréseauxsociauxdansdescampagnesmarketingoulapublicitéciblée.Quantàl'E-commerce,c'estprincipalementlesachatsenligneetl'e-bankingquisontvisés.Pourl'achatenligne,ilsexplorentlesdifférentssitesd'achats(Ebay,Amazon,2ememain,Kapaza...),modesdepaiement,avecleursavantagesetinconvénie nts,ar naquespotentielles...Ilarriveégalementquel'animateurprocèdeàl'achatouvented'unproduitpourendévoilerlefonctionnement.Lefonctionnement,lasécurité,lespaiementssécurisésnotammentviaPayPalsontlessous-thématiquesportantsurl'e-banking.8. Pornographie&Sexting:laconceptiondel'amouretdusexeàtraverslemultimédia,lespublicatio nsd'imagessurlenet(notammentvi aleréseausocialSnapchat), ducyberharcèlementetdesrendez-vousvirtuel sviawebcam.Ilarriv equel'animateurtraitedelamanièredontilfautsécurisersonordinateurpourempêcherl'accèsàdesimagesouvidéoschoquantes.9. Recherche&fiabilitédel 'infor mation:Laques tiondesmoteursdereche rcheestsouventévoquéedanscettethématique,leurfonctionnement,leurréférencement,leprincipedesmots-clés,etc.L'animateurabordeégalementlescritèresdesélectionetdefiabilitédel'information,l'importancedevérifieretcomparerlessources.C'estdoncla

36recherche"efficace»d'informationsquiesticisouventviséeàtoutlemoinsdanslecadrescolaire.Dansuncadrenonscolaire,larecherched'infospourdesservicesprécisestprivil égiée:achatd ebillet detrainoud'avio n,réser vationd'unlogement,acquisitiond'imageslibresdedroits,etc.Certainsorganismespositionnentégalementdanscettethématiquelarecherched'emploiaveccommesous-thématiqueslasélectiond'offrescorrespondantàson profil,larecherched'offres viale sréseauxso ciaux(Linkedin,parexemple)ouviadesbasesdedonnéesenligne(surlesiteduForem,parexemple).Laque stiond elapubl icationd'informationsintervientaussidanscettethématiqueavecnotammentdesréflexionssurlapossibilitédepublierlesinformationssurlenetmêmesiellesontuncaractèreerroné.10. Consommation&partagedecontenusau diovisu els:Lesorganisme sengagentlaréflexionsurlaconsommationviadessujetscommel'addictionàInternetouauxjeuxainsiquel'adoptiondelogicielslibres.Ilestégalementquestiondespratiquesetenjeuxdutéléchargementetdelavisi onenstreaming:quelleestlad iffére nce?quelleméthodeestlégaleouillégale?quelsdangerscomportent-ils?commenttélécharger?Lescontenusaudiovisuelsconcernéssemblentautantêtrelesmusiques,vidéos,filmsquelesjeux.LescasdeSpotifyetYoutubeysontsouventévoqués.Certainsanimateursentrentégalementdansl'explicationdesméthodesdepartage(P2P,serveurs,torrent...)avecleurfinalité.Laquestiondelasécuritéestégalementparfoistraitéeaveclepublicsuiteauxextensionsoupluginsannexésàcertainfichierstéléchargés.11. Médiasalternatif&journalismecitoyen:pourcettethématique,c'estessentiellementl'aspectdujournalisme citoyenquiestabordé evialacréati onde médiascommunautairesquipermettentd'envisagerdesformesdecollaborationsurlenetetd'examinerl'offredesitescollaboratifs.12. Droits&Ethique:Globalement,cettethématiquerenfermedeuxsous-thématiques:ledroitd'auteuretledroitàl'image.Pourcesdeuxsous-thématiques,lesorganismesexplicitentlesdroitsetleurjustification.Danslepremiercas,lesorganismesdéclarentdiscuterplusconcrètementduphénomènedepropriété,duconceptdecopyright,delaproblématiquedecitationdessources,d'imagesetmusiqueslibresdedroit,etc.Auniveaududroitàl'image,lapublicationdephotosetleurpartageainsiquelesconseilsàadopteravantunepublication(demanded'autorisation...)sontbiensouventabordés.Demanièreplusgénérale,lesanimateurstraitentdesacteslégauxouillégauxquisontposéssurlenet(téléchargement,utilisationd'imagesnonlibresdedroit...)13. Sécurité:Enbref,cettethématiquegénéraleestévoquéeparlesorganismesautraversdesdangersetrisquesencourussurlenetetd'éventuellessolutionsouconseilsquipeuventêtreproposés pourseprotéger.Lesorganismesévo quentdoncla problématiquedesvirus,desspamsouhoax,lesarnaquesetfraudes,lesphénomènes

37depiratage,hackingetphishing.Lagestiondescontactsetrencontresvianotammentlesréseauxsociauxestégalementtraitée.Dansuneautremesure,lecasdefauxprofil,fausseidentitéetvo ld'identitéfontaussil 'obje tdecettethémati que.Deplus,les thématiquesliéesauxabus,excèsetparfoismêmeàl'isolementsocialsontévoquées.Maisdefaço ngénéral e,cettethématique estconsidéréecommetransversaleaux thématiquesprécédentesquitraitentdel'utilisationtechnique,desusagesdesréseauxsociaux,delagesti ondesrelations,durespect,descontenu sàcar actèrepornographique,dudroitàl'imageetdesdroitsd'auteurs.Au nord de la Belgique LaplupartdesorganisationstravaillentlesquestionsliéesàlasécuritésurInternetetàlarecherche&fiabilitédel'information(occurrencesrevenues334fois).D'autresthèmessontmentionnésparplusdelamoitiédesorganismes(55.7%).Cesontentreautreslavieprivée,lecyberharcèlement,l'informationetlejournalisme,lecopyrightetledroitàl'image.Lesoutilscommelesmédiassociaux,lesmoteursderecherches,lese-mails,etc.sontaussitravaillésparprèsdelamoitiédesorganismes(47,8%)danslecadredeleursactivités.Lacatégorie"services»n'esttraitéequeparuncinquièmedesorganismes(15.7%).Auseindecettecatégorie,lathématiquedel'e-governementestsouventplusabordéequecellesdel'e-commerceetdel'e-banking.Demanièreplusprécise,certainschiffrentnouspermettentdemieuxcernerpourcertainesthématiquegénéralequellessontlessous-thématiquesprivilégiéesparlesorganismesaucoursdeleursactivitésd'éducationauxmédias.1. Utilisationtechniqued'Internet:Laplupartdesorganismes(82.6%)abordentl'utilisationdel'ordinateur,del'internetetmédiassociaux.Lamoitiédesorganismes(50%)consacresesactivitésauxmédiasmobilesetplusdeuntiers(40%)auxapplicationsetlogiciels.Prèsd'untiers(28.8%)traitelaquestiondelapresseetlesjournaux.Enfin,uncinquième(22.7%)secentresurle sjeux.Lap articipationaccruedesbibliothèqu esàl'enquêteinfluencelescoreplutôtélevédesactivitésd'éducationauxmédiasportantsurleslivres.2. Usagessociauxetidentitairesd'Internetetdesréseauxsociaux:Prèsdedeuxtiersdesorganismes(65.21%)secentrentsurlesmédiassociauxentantqu'outils.Plusd'untiers(35.75%)abordelesmédiassociauxdem anièregénérale.Prèsdeunquart (22.71%)consacresesactivitéssurlarelationenligneàtraverslesmédiassociaux.3. Jeuxenl igne:Très peud'organismes(38organismes)abordentlaque stiondesjeuxmalgrélapossibilitéd'utiliserlesjeuxdanslemilieuéducatifpourtraiter,par,exemplede

38sujetstelsquelasécuritéenligne.Moinsdeundix ièmedes organismes (7.73%)fournissentdesjeuxéducatifs.4. Productiondecontenus:Plusd'unquartdesorganismes(28%)sefocalisesurlacréationdecontenuscommecompétencetechniquedel'informationetdecommunication.Unquart(25.6%)secentreplutôtsurlaproductiondemédiacommedémarched'utilisationstratégiquedesmédias.5. Citoyenneté,respect&discrimination:Près delamoitiéde sorganism es(46 .38%)utilisentlesmédiasdansleursactivitésafind'encouragerlaparticipation,l'activisme,laprised'autonomiee tl'inclusiondescitoyens.Par exemp le,plusdeuntiers (38.2%) d'entreeuxviseàfav oriserunusageresponsable desmédias via,entreautres, l'utilisationdelanetiquette.6. Publicité&E-commerce:Seuluncinquièmedesorganismes(21.73%)visedansleursactivitéslesservices,etprincipalementceuxdel'e-governementplutôtquel'e-commerce.Toutefois,plusd'undixièmedesorganismes(15.9%)déclarevouloirtravaillerdavantagesurl'e-commerceàl'avenir.Enfin,13.53%desorganismesabordentlaquestiondelapublicité.7. Pornographie&Sexti ng:Près d'undixièmedesorgan ismes(9.66 %)dittrav aillerlaquestiondusexting.8. Recherche&fiabilitédel'information:Seulundixièmedesorganismes(12.9%)abordelaquestiondelarecherched'informationsimple.Toutefois,prèsd'unquartsefixepourbutdedonneraupublicunemeilleureperceptiondelamanièredontlesmédiareprésententlaréalité.9. Consommation&partagedecontenusaudiovisuels:Partagerdesapplicationsestunenjeud'uncinquièmedesorganismes(22.22%).Parexemple,ceux-cimentionnentdesapplicationscommeDropbox,WeTransfer,etc.Cen'estdoncpastantlaquestiondupartagedecontenusaudiovisuelsqu'ilsvisentmaisplutôtlepartaged'outils.

39Commentaires sur les résultats des thématiques Ilapparaî tassezclairement quelesthém atiquesdelas écuritéetdelarechercheetcompréhensiondel'information,laquestiondesoutilsetdoncdel'utilisationtechniqueetcelledesréseauxsociauxsontdesquestionslesplusabordéesàunniveaunational.Encontraste,lesenjeuxdelapornographie,dujournalismecitoyenoudesjeuxsonttrèspeutraités.Cesrésultatsreflètentsanstropdesurprise"l'agenda»desprioritésdusecteuretmêmepluslargementdespolitiqueséducativespubliquesmisesenplace.Eneffet,l'ancragedesréseauxsociauxdanstoutessphèresdelavie(sociales,commerciales,politiques,économiques...) expliquelesnombreusesinitiativesdesensibili sationetd'analyse,voirmêmedeproductionenvuede"leurbonusage».Cettethématiqueusagessociauxetidentitaired'Internetetdesréseauxsociauxcomprendaussibienuneinitiationàleurfonctionnement,auxusagesproblématiques,auxenjeuxdelasociabilitéenlignequelesnotionsd'identiténumériqueoudesavoirscollaboratifs.Cettethématiqueestpointéeparlesorganisme scommeétantunethématiquelarge auseindelaquelle s'intègre ntd'autresthématiques.Lesuccèsdestroisautresthématiquespositionnéesenhautduclassementsecomprendàtraversuneautrelecture,pluspolitiquequefonctionnelle.Ayregarderdeplusprès,cesthématiquescontiennentenfiligraneunproblèmequelesorganismes,parleursinitiatives,tententdesolutionner.Parexemple,ils'agitdelaproblématiquedelarechercheetdutrid'informationauseind'initiativesportantsurlarecherche&fiabilitédel'information.Atraverslathématiqueutilisationtechniqued'Internet,lesorganismestententderéduirelafracturenumérique.Enfin,lesrisquesetdesdangersencourussurlewebsontlessujetsprincipauxdelathémati quesécurité.Laci nquièmepositionqu'occupelath ématiquecitoyenneté,respect&discriminationrenforcecetteidéecarelleabordeprincipalementlecyberharcèlement.Cettepremièrelectureconfirmeunevisionsécuritairedel'éducationaumédiaInternet.Cecis'observed'ailleursdanslesintitulésoulesrésumésdesprogrammesd'activitésproposésàtitred'exempl e.L'utilisationdetermescomme"risques»,"dangers»,"protection»,"conseils»,parfoismême"menaces»revientassezfréquemment.Commentexpliquerlepeud'intérêtaccordéauxthématiquestellesquepornographie&sexting,jeuxenligne,etmédiasalternatifsetlejournalismecitoyen?Uneméconnaissancedesusagesetpratiquesdelapornographiepeuventconstituerunfreinàsoninvestigation.Deplus,lescentrespsycho-médicauxsociauxoudesantémentale,souventplusaptesàtraitercegenredethématique,sontpeureprésentésdansl'échantillon.Ilenestdemêmepourlesjeuxenligne.Pourtant,desrecherchesetinitiativessedéveloppentdeplusenplus

40endenom breuxdo maines(santé,économie,ens eignement).Ilssembl entcependantconfinésàunpublic"averti»,àsavoiraucercledesgamers.L'aspectludiqueetdonc"non-sérieux»de cettethématiq ueinfluenc esansdouteaussil'offre.L athé matiquemédiasalternatifs&journalismecitoyenfaitaussipartiedesthématiquespeuinvesties.Serait-ceparcequecespratiquesrestentconfinéesàdespublicsrestreinttelsqueceuxdelamilitance?Encomplémentdeceshypothèses,lesparticipantsauxfocusgroupesexpliquentlesfaiblesscoresdecertainesthématiquesparlefaitqu'ellesseraient"secondaires»parrapportauxthématiques"prioritaires».Seloneux,cesthématiquesnesontpasàl'originedelacréationd'uneactivitéàparten tièremaisseraient travailléesenfonctiondesop portunités. Parexemple,laquestiondes"médiasalternatifs»s'incluraitdans"larecherche&fiabilitédel'information»tandisquelesquestionsde"lapublicitéetpornographie»s'inviteraientlorsd'uneanimationsurlesréseauxsociaux.Enbref,selonlesorganismes,cenesontpasdesthématiquesoubliéesentantquetellespuisqu'ellessontabordées.Ellessontseulementmoinsprioritaires.B. LespublicsciblesAu sud de la Belgique

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41Afindebiencomp rendrelesrésultatso btenusàproposdespublic sciblesdesactivitésd'éducationaumédiaInternet,nousdevonspréciserquel'unitédemesuren'estpasuneproportionenpourcentagemaisunesommedesoccurrences,c'estàdirelenombretotaldefoisqu'untypedepublicaétémentionnécommebénéficiairedesinitiativesd'éducationauxmédiasnumériques,toutes thématiquesconf ondues.Etcela, parcequeles organismespeuventpourunemême thématiqueatteindre plusieursp ublicssimultané ment.Enmoyenne,troiscatégoriesdepublicsciblesétaientcochésparthématiqueabordée.Surl'ensembledespublicsidentifiéspourcetteenquête,quatretypesdepublicssemblentêtreleplussouventlesciblesdesinitiativesd'éducationaumédiaInternetproposéesparlesorganismesparticipantsàl'enquête:lesparents,lesdemandeursd'emploi,lesadolescentsetlesseniors.Ilscomptabilisentplusde400mentions,cequisignifiequ'ilssontmentionnésplusd'unefoissurtrois.Lespublicsobtenantmoinsde100mentionsetdoncauxquelslesorganismess'adressentlemoinssontaunombredetrois:lesenfantsâgésde0à6ans,lespersonnesporteusesd'unhandicap(mentalouphysiqu e)etles "autrespublics»,nonprécisém entdéfinisparl'enquête.Auseindecettedernièrecatégorie,prèsd'unedizainederépondantanotifiélepubliclarge,voireabs traitdu"grandpublic»ou" touspublics »,c'està diresansidentificationprécisedesbénéficiaires.Nousyretrouvonségalementlessansdomicilefixe(SDF)oulesadultesnonoupeuscolarisés.Huitautrestypesdepublicsontfaitl'objetdecetterecherche.Parmieux,quatrepublicsseplacentcôteàcôtedansleclassement.Ils'agitdesétudiantssuivisdesenfantsde10-12ans,desprofessionnelsainsiquedesadultesenformationcontinueoupromotionsociale.Avecplusde300mentions,ilspeuventêtrequalifiésdepublicsciblesd'uneéducationaumédiaInternet.Lespublicsdesenfantsde7-9ans,desmigrantsainsiquedesminoritésethniques&culturelles(moinsde200mentions)s'assimilentplutôtauxpublicsnégligés.Au nord de la Belgique

42Commedanslacommunautéfrancophone,laquestiondel'enquêteportantsurlespublicsvisésparlesorganismesétaitformuléesousformedechoixmultiplesdanslacommunautéflamande.Unorganismepouvaitdoncciblerplusieurspub licsconjointementlorsdesactivitésqu'ilsproposent.L'enquêtenéerlandophoneidentifieégaleme ntquatrepublicsdavantagevisésparlesorganismesayantréponduàl'enquête:lesadultes(163),lesjeunes(138),lesseniors(113)etlesenfants(106).Parcontre,lespublicslesmoinsatteintssontlespersonnesavecunhandicapphysique(57)et/oumental(55).Toutefois,deuxnuancesdoiventêtreapportées:lapremièreconcernelacatégoriegénéraledes"adultes»présentedanscetteenquêteetpouvantrecouvrird 'autrescatégories(lesparents,le sdemandeursd'emploi ,etc.).Lasecondeconcernelesrésultatspropresauxorganisationsquitravaillent,d'uncôté,surleplanrégionaletnationalet,del'autre,local.Peud'organisationslocaless'adressentauxprofessionnels.Ilstouchentplutôtlespersonnesprécarisées.Commentaires sur les résultats des publics cibles Demanièreunanime,lespublicsdesadolescents,desseniorsetdesadultessontlespublicslesplusatteintparles activitésd'é ducationauxmédias enBelgique.Néan moi ns,àcomparerlesrésultatsdesdeuxrégions,nousconstatonsunesensible.Aunorddupays,les

1061381631138560908757559991778679587229

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43enfantssontfortementcitésàladifférencedusuddupaysoùuneattentionparticulièreestréservéeauxparentsetauxdemandeursd'emploi.Parcontre,lepublicdespersonnesporteusesd'unhandicapmentalouphysiquesembledanslesdeuxrégionsêtrefortoublié.NoussouhaitonsrevenirsurlesquatrepublicslesplustouchésenFédérationWallonie-Bruxellesquesontlesparents,lesdemandeursd'emploi,lesadolescentsetlessenior.Cespublicssontprobablementlesplustouc héscarcesontpo urlesquelslesbesoinssontprobablementlesplusévidents.Prenonspourcommencerlesdemandeursd'emploi.Parlanaturemêmedeleurstatut,lesbesoinsidentifiéspourcetypede publicsesituent autourdesliensentrel'Internetet recherched'emploi.Deuxbesoinsprin cipauxsontdonc épingléspoureuxàsav oirledéveloppementdecompétencesnumériques dansuncadre professi onnel(utilisation deboitemail,gestiondesonprofil,utilisationdelogiciels,etc.)etlarecherched'unemploivialenet(délimitationdeprofil,rechercheetsélectiond'offresadaptées,gestiondesonprofil,etc.).L'importancedupublicdesdemandeursd'emploidanscetteenquêtesouligneuneapprocheutilitaristedel'éducationaumédiaInternet.L'éducationaumédiaInternetviseledéveloppementdecompétencesutilitaires,fonctionnellesauseindelasphèrenumérique.Al'inverse,encequiconcernelesadolescents,cesontmoinslescompétencesetlessavoirs-fairetechniquesquecellesd'analysecritiquequisontsollicitées(acontrariodesseniors).Considéréscomme"digitalnative»,ilsutiliseraientintuitivementlemédiaInternetmaisprendraientpeudereculetferaientpreuvedepeuderéflexioncritique.Ledéveloppementdenombreusesinitiativesd'éducationaumédiaInternetàleurintention(3educlassement)reflètelapréoccupationd'uneéducationcritiqueauxusagesdel'Internetnotammentàproposdesréseauxsociaux,dudroitàl'image,desnotionsdevieprivéeoupublique,deréputationenligne,d'identiténumérique,derecherche&fiabilitédel'information.Entantquetel,les adolescentss ontconsidéréscommevuln érablesdupointde vuedel'espr itcritique.Cepointd evueestétayéparquelq uesexem plesd'usagesproblématiques del'Internetoudesréseauxsociauxpardesadolescents.Etpuis,parcequel'adolescenceestunepérioded'âgepropiceàl'expérimentation,àlamiseenquestiondesrepèressociauxetaffectifsetdel'affirmationidentitaire,ilestconsidérécommeessentieldesensibiliserlesjeunesaux"bonsusages»del'Internet.Acôtédecescompétencescritiques,lebesoind'impliqueretdefaireparticiperestvalorisédansuneperspectivecitoyennepuisqu'ilssontlesfuturscitoyensdelasociété.Beaucoupd'organismespointentdoncl'importancepourlesjeunesd'expérimenter,decréerpourcomprendreets'investir.Al'autreboutdelachaîne,lesseniors,eux,sontmoinsimpactésparlapénétrationdel'Internetdansdenombreusessphèresdelavie.Parfoiscomplexésetsouventdéphasésparrapportauxusagesde leursen fantsetpetits-enfants,ilsdemandenten réalitéàêtre

44rassurésetentourés.L'accompagnementnumériquedecesperso nnessemb leundes besoinsprimordiauxdecepublic.D'ailleurs,lesorganismesrelèventquatrebesoinspourlesseniors:unbesoindesécurité(éviterfraudeetarnaques),d'autonomie,decommunicationetd'information.Silesorganismess'accordentàdirequelesseniorsontsurtoutbesoindedévelopperdessavoir-faire,d'autresajoutentqu'untravaild'éveilcritiquedoitnéanmoinsaquotesdbs_dbs24.pdfusesText_30

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