[PDF] Internationalisation et localisation des services : une analyse





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ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 426, 200967

* doctorante à l'école d'économie de paris - université� paris1

** économiste senior à la conférence des nations unies pour le développement (cnuced, genève)

Les auteurs tiennent à remercier tout particulièrement thierry mayer, matthieu crozet, fabrice defever, Lionel fontagné, sandra poncet

et farid toubal pour leurs conseils avisés. Les commentaires et suggestions des trois rapporteurs anonymes ont également grandement

contribué à améliorer ce travail. ils ne sont, bien sûr, aucunement responsables des erreurs qui pourraient subsister. Les auteurs tiennent

également à remercier l'Afii (Agence française pour les investissements internationaux) pour avoir mis à leur disposition les données de Ĕ

FDI in Services (FDIS) », s'est également avéré précieux.

Internationalisation et localisation

des services : une analyse sectorielle Les investissements internationaux de services ont connu un essor considérable ces vingt dernières années. Ce mouvement s'observe au niveau sectoriel

à travers l'internationa-

lisation de secteurs de services, mais aussi au niveau fonctionnel, à travers l'implanta- tion à l'étranger de fonctions de services : quartiers généraux, centres de recherche et développement, sites de distribution, bureaux commerciaux, prestations de services ou centres d'appels et de services en ligne. aux secteurs des services (par rapport au secteur manufacturier) et aux fonctions de services (par rapport aux sites de production). L'analyse économétrique s'appuie sur au cours de la période 2002-2006. important dans la localisation des secteurs de services et suggère que les économies les fonctions de services

alors que les considérations de coûts affectent davantage celle des sites de production. Cependant, ces résultats ne valent pas pour toutes les fonctions de services, en particu-

lier pour les centres d'appels et de services en ligne. De plus, l'existence de complé- mentarités dans les logiques de localisation suggère qu'à terme, les fonctions de services pourraient suivre le mouvement de redéploiement international des sites de production

ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 426, 200968

d epuis les années 1990, les Investissements connu un essor considérable. D'une part, les mesures de libéralisation ont largement contri- bué à l'internationalisation des secteurs de services. D'autre part, la baisse des coûts de communication et de coordination a incité les entreprises à fragmenter internationalement les différentes étapes de leur chaîne de valeur, favorisant aussi l'internationalisation de fonc- tions de services (1). Actuellement les services

2004, 2009).

De nombreux Investissement Directs Étrangers

de services se font pour accéder à un mar- ché mais l'internationalisation des services peut également être motivée par la recher- che d'une réduction des coûts de production.

L'internationalisation des entreprises n'est pas

un phénomène nouveau, elle touche depuis longtemps les activités de production manu- facturière. Cependant, l'extension de ce phéno- mène aux activités de services a la particularité d'exposer à la concurrence internationale des secteurs et des travailleurs qui étaient considérés jusqu'ici comme relativement à l'écart de cette tendance (Amiti et Wei, 2005). Les progrès réa- lisés dans les technologies de l'information et de la communication ont en effet permis l'in- ternationalisation d'activités jusqu'ici considé- rées comme non localisables à l'étranger. Cette tendance affecterait ainsi de nombreux emplois dans les secteurs de services (services informati-

Welsum, 2004)), qu'il s'agisse de travail quali-

donc les craintes associées aux conséquences potentiellement négatives de la mondialisation sur les économies, en particulier dans les pays développés.

Deux approches complémentaires peuvent per-

mettre d'appréhender les effets de cette inter- nationalisation des services sur les économies. La première consiste à essayer d'estimer direc- tement les effets de l'offshoring (2) sur l'emploi question (Amiti et Wei, 2005 et 2006 ; Grossman et al., 2009). dérations d'accès au marché par rapport aux considérations de coût dans les décisions de localisation.

La question des choix de localisation des entre-

prises a suscité l'apparition d'une abondante littérature (Mayer et Mucchielli, 1999 ; Crozet et al., 2004 ; Head et Mayer, 2004). Cependant, peu d'études se sont intéressées jusqu'ici à la localisation des services. Certaines études ont analysé les critères de localisation des secteurs Schwellnus, 2010). D'autres études se sont inté- ressées à la localisation de fonctions de services dans le cadre de la fragmentation internationale de la chaîne de valeur. Davis et Henderson lysent les déterminants de la localisation des et Chassagneux (2007) étudient les facteurs

Devefer et Mucchielli (2005) et Defever (2006)

comparent les critères de localisation de cinq fonctions (quartiers généraux, centres de R&D, sites de production, logistique, bureaux com- merciaux) mais pour des entreprises apparte- nant au secteur manufacturier uniquement. L'originalité de cette étude est d'examiner les critères de localisation des services en intégrant la double dimension - sectorielle et fonction- nelle - de ces activités. Il s'agit d'une part de secteurs de services. Il s'agit d'autre part d'analyser les critères de localisa- tion des fonctions de services dont les logiques de localisation peuvent être relativement indé- pendantes de l'appartenance sectorielle de l'en- treprise. 1 2 Cette étude empirique est réalisée à partir de l'analyse de 13

902 décisions de localisa-

1. La fragmentation internationale de la chaîne de valeur décrit la tendance observée des entreprises à séparer et à localiser les différentes étapes ou fonctions de leur processus de production nales de prix des facteurs. Ainsi, même dans les secteurs indus- triels, l'activité de production manufacturière n'est qu'une étape de la chaîne de valeur qui peut intégrer aussi des fonctions de services en amont (centres de décision, recherche et développe- ment) ou en aval (distribution, bureaux commerciaux). offshoring » fait référence à des activités qui sont réali- sées à l'étranger par sous-traitance ou par investissement direct à l'étranger et dont le produit est importé dans le pays d'origine l'activité était au préalable réalisée dans le pays d'origine. Elle a donc une acceptation plus large que celle des délocalisations au sens strict. Voir Fontagné et Peeters (2007) pour une syn- thèse des enjeux actuels des délocalisations. Voir en particulier Grossman et Helpman (2002), ou Antràs et Helpman (2004) pour une analyse du choix entre sous-traitance et intégration verti- cale.

ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 426, 200969

est l'une des régions les plus attractives en termes d'investissements internationaux. cependant, multinationales. de nombreux pays, jusqu'ici préoccupés par la disparition progressive de leurs industries manufacturières, s'inquiètent à présent de voir disparaître aussi leurs activités de services. dans ce contexte, il est apparu inté- ressant de s'interroger sur les critères de locali- U l'importance des investissements interna- tionaux de services et suggère qu'il existe des

Les données individuelles de localisation

chaque année, l'Agence française pour les investissements internationaux (Afii) (4) collecte des données sur les projets d'inves-

élargie

(5). Les données utilisées dans cette étude couvrent la période 2002-2006, pendant laquelle près de 14

000 décisions d'investis-

nationales originaires de 91 pays. 55 % de ces investissements proviennent des pays européens eux-mêmes (principalement d'Allemagne, de et 10 % d'Asie (dont la moitié du Japon, 10 % de chine et d'inde). Les données enregistrées concernent uniquement les créations (pour deux tiers) et les extensions de site (un tiers), dits res- pectivement " greenfields » et " brownfields ». La base de l'Afii présente l'avantage de conte- nir des informations détaillées concernant la nature sectorielle et fonctionnelle des projets (encadré

1). Les projets sont en effet classés,

d'une part selon le secteur d'activité principal la fonction principale du site concerné (quartiers généraux, centres de r&d, sites de production, distribution, bureaux commerciaux, prestations de services, centres d'appels et de services en ligne). internationaux de services Le débat sur l'internationalisation des entrepri- ses, autrefois focalisé sur les seules activités de production manufacturière, s'est récemment étendu aux secteurs de services. de plus, dans le contexte de la fragmentation internationale de la chaîne de valeur, les entreprises tendent à sépa- rer les différentes étapes de celle-ci dans diffé- rents pays et à internationaliser aussi un certain nombre de fonctions de services qui entourent importante de ce phénomène est que la concur- rence internationale, qui avait lieu entre des présent des travailleurs individuels réalisant les

2006). il devient alors important de s'intéresser

à la localisation de ces fonctions de services. or dont l'activité principale est attachée au secteur manufacturier, s'engagent également dans des fonctions de services (appelées aussi fonctions d'appui tertiaire) qui supportent le processus

2006).

3 4 5 de fait, selon les données de l'Afii, alors que certaines fonctions sont très concentrées dans un secteur particulier (comme les sites de pro- duction pour le secteur manufacturier, ou les prestations de services pour le secteur des ser- vices), d'autres, tels que les quartiers généraux et centres de services partagés ou les centres de

R&D, sont importantes dans les deux secteurs

(cf. tableau 1). deux mesures des activités de services sont donc retenues dans cette étude. La première, défini- tion stricte des services, regroupe les investis- sements appartenant au secteur des services. La seconde, définition large, fait référence à toutes 3. Plusieurs études se sont intéressées à la localisation des entre- prises multinationales en Europe, à l'échelle des pays (Disdier et

Mayer, 2004

; Defever et Mucchielli, 2005 ; Defever, 2006), ou des régions (Basile et al., 2008) mais pas pour des investissements réalisés sur une période aussi récente. 4. Agence nationale chargée de la promotion, de la prospec- tion et de l'accueil des investissements internationaux en France, placée sous la tutelle du ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi et des ministres chargés de l'Aménagement du territoire et de l'environnement. 5. Il s'agit des 27 pays membres de l'Union européenne (UE), à l'exception de Chypre, et de trois pays non membres (la Suisse, la Norvège et l'Islande). Dans la suite de cette étude, les pays de l'Ouest regrouperont les pays entrés dans l'UE avant 2004 plus la Suisse, la Norvège et l'Islande, les pays de l'Est regrouperont les nouveaux pays membres depuis 2004 et 2007, à l'exception de Chypre.

ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 426, 200970

Encadré

1

Les données de

L'Agence frAnçAise pour Les investissements internAtionAux

Les données de l'AFII

L'observatoire de l'Agence française pour les

Investissements Internationaux (AFII) collecte

annuellement des données sur l'ensemble des projets d'investissement internationaux réalisés en Europe. Cette base de données est constituée par examen de la presse économique internationale et comparaison avec d'autres bases de données de ce type (Ernst & Young's European Investment moni- tor, IBM-PLI's world base GILD), montre une assez bonne compatibilité des données, et suggère que les problèmes de non-exhaustivité sont limités. Pour chaque projet d'investissement, la base contient des informations très détaillées : source de l'information, lisation en Europe, année de l'investissement. En investisseuse et la fonction principale du site sont renseignés.

La nomenclature sectorielle de la base AFII

Les projets sont classés selon le secteur d'acti- 19 secteurs dont cinq de services : services opé- rationnels aux entreprises, logiciels et prestations informatiques, opérateurs télécoms et internet, port, stockage, BTP.

La nomenclature fonctionnelle de la base AFII

Les projets sont également classés selon la fonction principale des sites Quartier général, centre de service partagé : un quartier général (QG) est un centre de décision de l'entreprise, mondial ou régional. Un centre de service partagé (ou de service administratif interne) est un site autonome chargé de mener à bien une activité de support admi- nistratif interne à l'entreprise (Comptabilité, Trésorerie,

Assurance, etc.).

Centre de recherche et développement : site ayant pour mission l'avancement des connaissances scien- technologies et de produits.

Production, manufacture, assemblage

: site dédié à la fabrication physique d'un bien.

Distribution, logistique, conditionnement

: site contri- buant à l'acheminement et au stockage des produits.

Bureau commercial ou de liaison

: site ayant pour mis- sion principale la représentation de l'entreprise et le contact avec la clientèle (hors vente directe).

Prestations de services

: site ayant pour mission la fourniture de services marchands aux clients (indivi- dus ou entreprises). Centre d'appels et de service en ligne : site spécialisé où sont regroupés des moyens permettant de fournir

à travers une relation à distance.

Tableau

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