Recueil 4-2017 du 4 avril
04.04.2022 Arrêté préfectoral du 24 mars 2017 portant agrément de M. Charles ... 2017 de la Communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne ; ...
Recueil 11-2013 du 13 novembre
13.11.2021 du renouvellement des conseils municipaux de mars 2014. - Arrêté préfectoral du 17 octobre ... le centre hospitalier de Châlons en Champagne.
RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS
07.07.2009 Page 67 – ARRETE 2009 DDASS – SEV n° 091406 – du 24 JUIN 2009 ... BONNAL née TESTA le 11 octobre 1935 à Chalons en Champagne (51) 10.
Recueil 3ter-2013 du 28 mars
28.03.2022 p 24. - Arrêté préfectoral du 19 mars 2013 portant extension de périmètre de la communauté de communes Epernay Pays de Champagne aux ...
Raa n°13 du 12 juillet 2004 (131 pages)
12.07.2004 n° 04 DAI EXP 031-Arrêté préfectoral déclarant d'utilité publique les ... 2004 DDASS CA n° 24- Modification de la composition du conseil ...
Recueil 1bis-2013 du 24 janvier (p1 à 52)
24.01.2022 intercommunale issu de la fusion de la communauté d'agglomération ... régionale des finances publiques de la région Champagne-Ardenne.
DEPARTEMENT DE LA MARNE COMMUNE DE MORANGIS
24.01.2019 EMPORTANT MISE EN COMPATIBILITÉ DU PLAN LOCAL D'URBANISME. DE LA COMMUNE DE MORANGIS. ENQUETE PUBLIQUE du 13 mars au 12 avril 2019. RAPPORT.
Plan Départemental dAction pour le Logement et lHébergement
La loi n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et un un représentant de la Communauté d'Agglomération de Châlons-en-Champagne (CAC).
DEPARTEMENT DE LA MARNE COMMUNE DE MORANGIS
24.01.2019 ^ Localisation du site concerné sur la commune de MORANGIS (51). Projet d'antenne relais. Page 6. N° E19000009/51 du 24/ ...
CONSEIL SUPÉRIEUR DHYGIÈNE PUBLIQUE DE FRANCE
30.03.1989 ancien vice-président M. Denis Ballay décédé le 17 mars 2004. ... les ressources en eau potable de la Communauté d'Agglomération d'Amiens-.
SECTION DES EAUX
______RAPPORT D'ACTIVITÉ POUR L'ANNÉE 2004
2 3 CONSEIL SUPÉRIEUR D'HYGIÈNE PUBLIQUE DE FRANCESECTION DES EAUX
RAPPORT D'ACTIVITÉ POUR L'ANNÉE 2004
SOMMAIRE
PAGEINTRODUCTION
5Hommages à MM. Denis Ballay et Jean Aurouze7
1. LES EAUX DESTINEES A LA CONSOMMATION HUMAINE ET LEURS
RESSOURCES
1.1 Projets de textes réglementaires11
1.1.1 Ressources en eau et leur protection11
1.1.2 Eaux destinées à la consommation humaine14
1.2 Demandes d'autorisation de prélèvement d'eau24
1.2.1 Demandes d'autorisation de prélèvement d'eau et d'instauration des
périmètres de protection des captages241.2.2 Demandes d'autorisation exceptionnelles d'utilisation d'eau29
1.2.3 Demandes d'autorisation exceptionnelles d'utilisation d'eau et plans de
gestion de la ressource en eau321.3 Systèmes d'alimentation en eau potable et filières de traitement
531.4 Divers58
2. LES EAUX DE LOISIRS
2.1 Procédés et produits de traitement des eaux de piscine59
2.2 Autres63
3. L'ASSAINISSEMENT ET LES REJETS D'EAUX RÉSIDUAIRES
3.1 Schémas d'assainissement, stations d'épuration et rejets d'effluents67
3.2 Assainissement non collectif77
3.3 Divers81
4. LE CLASSEMENT DES COMMUNES
815. DIVERS
5.1 Rejets liquides et gazeux des centres nucléaires de production d'électricité (CNPE)83
5.2 Autres87
CONCLUSION
93ANNEXE 1 : Composition de la section des Eaux du Conseil supérieur d'hygiène publique de France 94
ANNEXE 2 :Activité de la section des Eaux en 2004 au travers de quelques chiffres 95
ANNEXE 3 :Groupes de travail en activité en 2004 96
4 5
INTRODUCTION
La section des Eaux du Conseil supérieur d'hygiène publique de France est une instanced'expertise et de réflexion scientifique et technique qui apporte une aide à la décision à
l'administration française. Pour chaque dossier qui est soumis pour avis à la section, le président propose un ouplusieurs rapporteurs qui examinent en toute indépendance les divers éléments et aboutissent à
un rapport présenté en séance et un projet d'avis qui sera discuté. La version finale résultant des
débats et élaborée avec les différents membres de la section deviendra l'avis du Conseil rendu
public et consultable sur le site du ministère chargé de la santé.L'eau est un déterminant majeur de la santé publique et elle doit être étudiée sous ses
différents aspects et tout au long de son cycle et de ses nombreux usages. De la ressource aurobinet du consommateur et de son point d'usage à son rejet dans l'environnement, sa qualité et
sa quantité doivent être maîtrisés pour garantir la sécurité sanitaire de tous. La dégradation de la
qualité des ressources liée aux pollutions diffuses ou ponctuelles entraîne des actions deprévention, la mise en oeuvre de filières de potabilisation de plus en plus complètes et nécessite
des besoins de gestion des évolutions des paramètres physico-chimiques et biologiques dans les réseaux jusqu'aux points de distribution.C'est pourquoi, la section des Eaux du CSHPF et le Comité d'Experts Spécialisés "eau" de l'Agence
Française de Sécurité Sanitaire des Aliments plus spécialement en charge de l'évaluation des
risques sanitaires liés aux eaux destinées à la consommation humaine assurent leurs réunions
mensuelles en commun. Les experts des deux assemblées savent ainsi, par un partenariatconstructif et de grande qualité, bénéficier de toutes les informations nécessaires sur le cycle
complet de l'eau. Les interventions de la section dans le domaine de l'eau se font à trois niveaux : - elle examine les principaux projets de textes communautaires, réglementaires et administratifs relatifs à l'hygiène publique, - elle est consultée obligatoirement lors de l'instruction de certains dossiers particuliers dont les conséquences sont de grande ampleur ou qui, en raison des difficultés techniques, se placent aux limites des connaissances disponibles, - elle peut se saisir de tout sujet lui paraissant important et faire des propositions. Dans le cadre de ce que l'Organisation Mondiale de la santé (O.M.S.) nomme la " santéenvironnementale », l'activité de la section des Eaux s'exerce dans le secteur que constitue l'eau
sous ses différents aspects (ressources en eau et milieux récepteurs, eaux résiduaires etassainissement, divers usages de l'eau) et cette instance intervient à titre d'expert dans l'étude
de projets. Son avis est recueilli notamment : - sur les projets d'adduction d'eau destinée à la consommation humaine, y compris la mise en place des périmètres de protection des captages, - sur les demandes d'approbation des procédés ou de produits de traitement des eaux destinées à la consommation humaine, - sur les projets d'assainissement pour les grandes agglomérations, - sur les demandes de rejet d'eaux usées dont le flux polluant est élevé ou qui s'effectuent dans des zones sensibles, - sur les demandes d'autorisations de dispositifs autonomes de traitement ou d'élimination des eaux usées, - sur les demandes émanant des collectivités pour le classement en stations thermales, climatiques, balnéaires, touristiques ou de sports d'hiver. En complément des saisines, la section travaille également sur des thèmes émergents et comporte des groupes de travail spécialisés. 6Au cours de l'année 2004, la section des Eaux a été amenée à examiner de très nombreux
dossiers dans des degrés d'urgence parfois importants ce qui a impliqué une mobilisation et une
grande efficacité des rapporteurs comme par exemple pour les nombreux dossiers des plans de gestion. Création du Haut Conseil de la Santé Publique : La Loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique annonce ladisparition du Conseil supérieur d'hygiène publique de France et la création du Haut Conseil de la
Santé Publique.
" Art. L. 1411-4. - Le Haut Conseil de la Santé Publique a pour missions :1° de contribuer à la définition des objectifs pluriannuels de santé publique, notamment en
établissant le rapport mentionné à l'article L. 1411-2, d'évaluer la réalisation des objectifs
nationaux de santé publique et de contribuer au suivi annuel de la mise en oeuvre de la loi prévue à l'article L. 1411-2 ;2° de fournir aux pouvoirs publics, en liaison avec les agences sanitaires, l'expertise nécessaire à
la gestion des risques sanitaires ainsi qu'à la conception et à l'évaluation des politiques et
stratégies de prévention et de sécurité sanitaire ;3° de fournir aux pouvoirs publics des réflexions prospectives et des conseils sur les questions de
santé publique.Il peut être consulté par les ministres intéressés, par les présidents des commissions
compétentes du Parlement et par le président de l'Office parlementaire d'évaluation despolitiques de santé sur toute question relative à la prévention, à la sécurité sanitaire ou à la
performance du système de santé.»Les présidents des différentes sections du CSHPF ont été amenés à présenter leurs
propositions au cours de réunions de travail et d'assemblées au sein du ministère chargé de la
santé jusqu'à fin 2004. Les propositions ont cherché à apporter les éléments les plus constructifs
pour aboutir à une structure qui permette à la nouvelle assemblée d'offrir les meilleurescompétences pour l'aide à la gestion, en sachant réunir l'indépendance, la meilleure rapidité de
réponse, l'analyse de thèmes généraux tout en maintenant ses capacités à réagir aux situations
d'urgence.Dans l'attente des textes qui définiront la nouvelle structure et ses rôles, il a été rappelé
la reconnaissance indispensable envers la qualité, la motivation et la compétence des experts qui
ont permis au CSHPF d'être un partenaire le plus efficace possible pour la tutelle et envers les pétitionnaires. A ce titre, le présent bilan de l'année 2004, débute par deux hommages à ceux qui nous ont quittés. 7HOMMAGE À M. DENIS BALLAY,
VICE-PRESIDENT DE LA SECTION DES EAUX DU CSHPF
La section des Eaux du Conseil supérieur d'hygiène publique de France a rendu hommage à son ancien vice-président, M. Denis Ballay décédé le 17 mars 2004.M. LEVI a prononcé l'allocution suivante :
" Chers collègues,Permettez moi de rendre hommage à la mémoire de notre collègue et vice-président du Conseil supérieur
d'hygiène publique de France Denis BALLAY. Denis BALLAY était un homme remarquable à plusieurs points de vue : Remarquable par sa carrière professionnelle tout à fait exemplaire :- Ancien élève de l'Ecole Polytechnique (1962) et ingénieur du GREF, il exerce tout d'abord son activité
de 1969 à 1975 comme ingénieur à la division "qualité des eaux, pêche et pisciculture" du Centre
National d'Etudes et de Recherches pour l'Agriculture, la Forêt et l'Equipement Rural à Paris notamment en réalisant des recherches appliquées sur le traitement des eaux usées,- Il est ensuite chef du service de l'hydraulique à la DDA de Seine Maritime à Rouen de 1976 à 1980,
- Il entre ensuite à l'administration centrale du Ministère de l'agriculture en prenant la responsabilité de
sous-directeur des équipements collectifs puis de sous-directeur de l'eau et des équipements publics
jusqu'en 1987, - Il met ensuite ses compétences, pendant 5 ans, au service du CEMAGREF en tant que directeur scientifique et directeur des programmes, - Il sera alors amené à diriger l'Ecole Nationale du GREF de 1992 à 2000,- Depuis cette date il est ingénieur général et chargé de mission au Conseil général du GREF.
Remarquable par ses nombreuses autres fonctions :
Il exerce de nombreuses responsabilités collectives dans le secteur de l'eau dont notamment :La présidence du Comité des Programmes de l'Association Internationale de la Qualité de l'Eau (IAWQ)
puis est élu membre du comité exécutif de l'International Water Association (IWA). Il anime la réalisation
de son premier congrès mondial tenu à paris en 2000,A l'AFNOR, il préside le Comité d'Orientations Stratégiques pour la normalisation dans le cycle de l'eau,
Il préside le GIS des sciences de l'eau et donne toute l'impulsion nécessaire pour animer ce groupe et
développer la revue des sciences de l'eau,En 2000-2001 il est rapporteur général de l'évaluation de la politique de préservation de la ressource en
eau destinée à la consommation humaine, 8Son accident de santé vient trop tôt l'empêcher de poursuivre son rôle de président de l'AGHTM, de
membre du Conseil Scientifique et Technique du CEMAGREF et nous prive, depuis de trop longs mois, desa présence et de ses compétences au sein du CES " Eaux » de l'AFSSA et à la vice-présidence du CSHPF.
Denis BALLAY était aussi un homme remarquable par ses capacités de dialogue et d'écoute qui,
associées à son expérience, lui permettaient de nous apporter, très fréquemment, les mots qui permettent
d'unir les avis et de réaliser la synthèse que le débat cherchait à établir.L'honneur qui m'avait été fait de me proposer la présidence de notre Conseil, l'était aussi de pouvoir
travailler avec notre vice-président ce qui était, pour moi, une garantie de pouvoir apprendre et progresser
aussi bien sur le plan humain que professionnel.Comme plusieurs d'entre nous, j'ai pu constater son remarquable sens du service public qui, associé à ses
qualités scientifiques et techniques, ont apporté énormément à tous et en particulier à cette "école
française de l'eau" qu'il a su faire rayonner en particulier en organisant le 1 er congrès mondial de l'IWA àParis en l'an 2000.
Je voudrais ajouter à cet hommage un témoignage personnel en vous indiquant comment il était ainsi
capable d'agir et se mobiliser pour aider ses collègues. J'ai ainsi eu la chance, il y a quelques années, de
pouvoir bénéficier, à un moment difficile de ma carrière, de son aide totalement désintéressée et
merveilleusement efficace pour un jeune chercheur industriel qu'il connaissait à peine. Je lui en garde une
profonde reconnaissance ainsi que tous ceux qui ont pu bénéficier de son soutien et de ses conseils
toujours avisés.Je nous revois aussi, pendant quelques jours de travail du comité de rédaction de la Revue des Sciences de
l'Eau qu'il avait organisé dans un centre de loisirs, où il prenait toutes les attentions à organiser à la fois
nos journées de travail mais aussi à veiller à l'excellence de tous les instants de convivialité avec nos amis
Québécois pour que chacun reparte avec un excellent souvenir de ce groupe de travail et de l'accueil de la
France.
Denis BALLAY nous a montré un exemple de compétences scientifiques, techniques et humaines, et un
exemple de motivation pour le service public et collectif.Il va profondément nous manquer et manquera profondément au service public français de l'eau.
En complément au courrier que je leur ai envoyé en notre nom à tous, je voudrais que nous associons
également nos pensées pour son épouse et ses enfants. Je passe la parole au Président M. Gilbert ALCAYDE. »M. ALCAYDE a prononcé l'allocution suivante :
" C'est lors de ma nomination au Conseil, il y a maintenant plus de vingt ans, que j'ai fait la connaissance
de Denis BALLAY. Peu de temps après il m'avait demandé de l'aider pour la partie hydrogéologique en vue
d'une campagne nationale d'information sur la protection des ressources en eau à destination des services
de l'Etat.Nous avons fait pour cela un tour de France et, à cette occasion, j'ai été très impressionné par ses
immenses qualités : rigueur, capacités d'analyse et de synthèse hors du commun et sens de la formule. J'ai
vraiment appris à son contact ce qu'était l'efficacité. Par la suite j'ai été, grâce à lui, à bonne école pour la
rédaction des textes réglementaires.Je pense que les anciens membres du Conseil se souviennent que lorsque qu'au moment de la rédaction
de nos avis nous avions des difficultés à trouver la formule adéquate, il ne tardait pas à lever son stylo
pour demander la parole et pour dire " je peux proposer une rédaction ». Et suivait la formulation
lumineuse que tout le monde attendait. 9Je voudrais également rappeler le rôle déterminant qu'il a joué lorsqu'il s'est agi de définir les domaines
d'activité respectifs du Conseil supérieur d'hygiène publique et du Comité d'experts spécialisé " Eaux » de
l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments. Je lui avais à l'époque demandé ainsi qu'à Jean
BONTOUX de m'aider dans les démarches délicates qu'il fallait conduire et j'avais trouvé auprès de lui un
soutien sans faille et un apport déterminant pour la rédaction des courriers qui avaient été adressés, au
nom du Conseil, au Directeur général de l'AFSSA. Sans lui, le domaine de l'eau aurait été scindé de façon
arbitraire et les choses ne se seraient ce qu'elles sont actuellement.Il a joué un rôle similaire pour le devenir du Conseil. Quatre jours avant son premier accident de santé.
Yves LEVI et moi-même, rédigions avec lui une lettre au Directeur général de la santé pour lui faire part de
nos observations et réflexions. Le sort n'a pas voulu qu'il suive l'évolution de cette affaire.
Son sourire, son humour et son expérience vont cruellement nous manquer et nos pensées vont vers sa
famille si cruellement touchée par sa disparition ».M. LEVI invite les membres du Conseil à observer une minute de silence à la mémoire de M. Denis BALLAY.
10HOMMAGE A M. JEAN AUROUZE PAR M. GILBERT ALCAYDE
" Chers collègues,J'ai le regret de vous faire part du décès de notre collègue Jean Aurouze survenu le 30 avril dernier, des
suites du cancer qui l'affectait. Il était dans sa soixante dix septième année.C'était un homme extrêmement discret pour tout ce qui le concernait et malgré nos relations amicales, je
ne sais que peu de choses sur le début de sa carrière, choses que j'ai du reste apprises par son épouse,
elle aussi décédée de suites d'un cancer en juillet 2003.C'est ainsi que j'ai appris, avec surprise, qu'il avait été un violoniste de talent et qu'adolescent, il avait
même envisagé de devenir concertiste.Au début de sa carrière de géologue et d'hydrogéologue de terrain il a travaillé durant plusieurs années à
Madagascar. Il en avait gardé un excellent souvenir.Sa carrière universitaire a débuté dans les années soixante avec sa nomination comme maître de
conférences à l'université de Nancy et à l'Ecole nationale supérieure de géologie. C'est là que j'ai fait sa
connaissance en 1963 lors de ma nomination dans cette université. Il était alors bien connu non seulement
pour sa grande compétence mais aussi pour son franc parler.Par la suite, il a succédé au professeur Schoeller dans la chaire d'hydrogéologie de l'université de Bordeaux
et il y a terminé sa carrière. Il a connu à ce moment là une grande déception car lors de son départ à la
retraite son poste a été requalifié et il n'a pu avoir de successeur.Lorsqu'il avait été sollicité pour entrer au CSHPF, il n'avait pas hésité et durant deux mandats il a été un
expert assidu. Les anciens se souviennent sans doute de la rigueur scientifique dont il faisait preuve et de
la façon méticuleuse dont il analysait les dossiers qui lui étaient confiés.C'est à sa demande que son mandat d'expert n'avait pas été renouvelé car son état de santé limitait ses
possibilités de déplacement. Il a cependant continué à expertiser de nombreux dossiers et à présenter ses
rapports. Je peux affirmer que son travail était toujours accompli avec la plus extrême rigueur.
Son expérience, son intégrité morale et sa franchise vont nous manquer. Sa fin a été rapide, comme il
m'avait dit le souhaiter. Pour ma part, je perds non seulement un collègue estimé mais également un ami.Mesdames, Messieurs, je vous demande d'observer une minute de silence à la mémoire de notre collègue
Jean AUROUZE. »
111- LES EAUX DESTINEES A LA CONSOMMATION HUMAINE ET
LEURS RESSOURCES
1.1 Projets de textes réglementaires
1.1.1 Ressources en eau et leur protection
PRESENTATION DE LA DIRECTIVE EUROPEENNE SUR LA PROTECTION DES EAUX SOUTERRAINES CONTRE LA POLLUTION - Version de septembre 2003Séance du 3 mars 2004
La présentation rappelle l'objectif à long terme de la directive cadre qui est d'obtenir un bon état
écologique et chimique des eaux de surfaces couplé à un bon état quantitatif et chimique des eaux
souterraines grâce à une inversion des tendances, quel que soit le type de pollutions (ponctuelles ou
diffuses). Le programme d'action envisagé pour atteindre ces objectifs, vise des actions de protection des ressources, la révision périodique des autorisations et des possibilités de dérogation.Concernant le bon état chimique des masses d'eaux souterraines, les critères de base sont définis
dans l'annexe V de la DCE, les seuils par polluants doivent être établis par les Etats membres et des
normes de qualités européennes pour les nitrates, les phytosanitaires et les biocides sont fixées par la
directive " fille » sur les eaux souterraines. La commission européenne pourra, dans un souci d'homogénéité, faire des propositions complémentaires.L'annexe II.2 de la DCE précise la nécessité d'établir un lien entre les "pressions" et les "impacts"
pour les eaux "à risques". Pour prévenir et limiter les pollutions, un cadre est établi pour prendre en
compte les rejets directs, les rejets indirects et le suivi et le contrôle des tendances.Une analyse de l'impact économique de la mise en place de cette directive a été réalisée. Elle
prend en compte le coût du contrôle et le coût de la réhabilitation des nappes. Ce bilan montre que la mise
en place de normes et d'un suivi sur l'ensemble des masses d'eau aurait un coût très élevé ce qui implique
que les états membres se polarisent sur les nappes à risque. DEMANDE D'AVIS SUR LE PROJET DE DECRET RELATIF A L'OUVERTURE DES TRAVAUX MINIERS ET DE STOCKAGE SOUTERRAIN ET A LA POLICE DES MINES ET DES STOCKAGES SOUTERRAINS ET SUR LE PROJET DE DECRET RELATIF AUX TITRES MINIERS ET DE STOCKAGE SOUTERRAIN - Dossier N° 040062Séance du 7 septembre 2004
La loi n° 2003-8 du 3 janvier 2003, relative aux marchés du gaz et de l'électricité et au service
public de l'énergie, par son Titre V (art. 28 à 30) intitulé " Le stockage souterrain », a rendu applicables aux
stockages souterrains de nombreuses dispositions du Code minier. Le projet de décret relatif aux titres miniers et de stockage souterrain reprend la plupart desdispositions du décret n° 95-427 du 19 avril 1995 modifié en les actualisant et en précisant celles qui sont
applicables aux stockages souterrains. La nouveauté essentielle qui intéresse les eaux utilisées ou
susceptibles d'être utilisées pour la production d'eau de consommation humaine est la référence (art. 2,
4ème
alinéa) aux eaux souterraines avec obligation de consulter le CSHPF : " Sont soumises à l'avis du
Conseil supérieur d'hygiène publique de France les demandes tendant à l'institution ou à l'extension d'une
concession de stockage souterrain de gaz naturel en nappe aquifèreLes rapporteurs rappellent que la loi n° 2003-8 du 3 janvier 2003, (Titre V, art. 28 à 30) a rendu
applicables aux stockages souterrains de nombreuses dispositions du Code Minier. Ces stockagesconcernent le gaz naturel, les hydrocarbures liquides, liquéfiés ou gazeux, ainsi que les produits chimiques
à destination industrielle.
Ils estiment à ce titre qu'il serait particulièrement important que l'avis du CSHPF soit requis non
seulement dans le cas d'un stockage de gaz, mais aussi dans celui d'un stockage souterrain de produits
chimiques, dans la mesure où les recherches et l'exploitation sont susceptibles de rencontrer ou d'interférer
avec une nappe d'eau souterraine exploitée ou exploitable pour la consommation humaine. 12Le Conseil supérieur d'hygiène publique de France, ses rapporteurs entendus et après discussion,
émet un avis favorable :
- au projet de décret relatif aux titres miniers et de stockage souterrain,- au projet de décret relatif à l'ouverture des travaux miniers et de stockage souterrain et à la police des
mines, sous réserve :1- d'introduire, dans le projet de décret relatif aux titres miniers et de stockage souterrain (art. 2,
4ème
alinéa), la mention suivante : " Sont soumises à l'avis du Conseil supérieur d'hygiène publique de
France, les demandes tendant à l'institution ou à l'extension d'une concession de stockage souterrain de
gaz naturel en nappe d'eau souterraine, et de toute autre demande de titres concernant des rechercheset exploitations susceptibles de rencontrer ou d'interférer avec une nappe d'eau souterraine exploitée ou
exploitable pour la consommation humaine2- de compléter le projet de décret relatif à l'ouverture des travaux miniers et de stockage souterrain et à
la police des mines (art.9, 2°) en demandant les éléments suivants dans le dossier de demande
d'autorisation :- les caractéristiques géologiques, géométriques et hydrogéologiques de l'aquifère concerné,
- les conditions d'exploitation de la nappe concernée,- la modélisation numérique de l'influence prévisible de la mise en stockage de gaz sur la piézométrie,
- la capacité de dissolution et de diffusion du gaz ou des produits chimiques dans la nappe et dans les
terrains (aquifère et encaissants) avec leur répercussion prévisible sur la qualité de l'eau (modélisation
nécessaire). PRESENTATION DE L'AVANT-PROJET DE LOI SUR L'EAU - Dossier N° 040111Séance du 7 septembre 2004
L'avant-projet de loi sur l'eau est présenté notamment sur les points suivants :Il repose sur la nécessité de :
- se donner les outils pour atteindre les objectifs de la directive cadre ; - améliorer le service public de l'eau et de l'assainissement ; - moderniser l'organisation de la pêche en eau douce. De nombreuses dispositions concernant l'ensemble du milieu aquatique sont prévues, visant notamment à : - assurer le bon entretien des milieux aquatiques ; - rétablir la continuité écologique des cours d'eau ; - réduire les effets des éclusées sur les cours d'eau ;Par ailleurs, pour préserver la qualité de l'eau, l'avant-projet met l'accent sur la lutte contre les
pollutions diffuses. Il prévoit ainsi la possibilité d'instaurer des servitudes dans les zones d'alimentation des
captages d'eau. En outre, l'avant-projet prévoit des mesures pour : - assurer la traçabilité des ventes de produits phytosanitaires et des biocides ; - contrôler la mise sur le marché et le mode d'utilisation de produits phytosanitaires ; - contrôler les pulvérisateurs ;- lutter contre les pollutions accidentelles (en conférant des missions publiques à l'association CEDRE).
En matière d'assainissement, l'avant-projet de loi vise à :- accroître les compétences des communes en matière de contrôle des dispositifs d'assainissement
collectif et privé ; - créer un fonds de garantie des boues d'épuration domestiques et industrielles ; - créer une redevance sur l'assainissement pluvial en faveur des communes. 13 DEMANDE D'AVIS SUR L'AVANT-PROJET DE LOI SUR L'EAU ET LES MILIEUXAQUATIQUES - Dossier N° 040099
Séance du 7 décembre 2004
Par courrier du 3 mai 2004, le ministère de l'écologie et du développement durable (MEDD) a soumis à consultation un avant projet de loi sur l'eau et les milieux aquatiques.Le projet de loi comporte 61 articles relatifs à la préservation des ressources en eau et des milieux
aquatiques, à la planification et à la gouvernance en matière d'eau. Les innovations institutionnelles
concernent notamment la modernisation des organismes de bassin hydrographique et les outils pouratteindre le bon état écologique des eaux au sens de la directive cadre sur l'eau (renforcement des
dispositions relatives aux schémas d'aménagement et de gestion des eaux). Une dispositionconstitutionnelle est relative aux redevances des agences de l'eau désormais soumises au Parlement. Une
capacité décisionnelle est réservée cependant aux comités de bassin (vote de la programmation,...).
Le Conseil supérieur d'hygiène publique de France, ses rapporteurs entendus et après discussion,
considérant : - le texte de l'avant-projet de loi sur l'eau et les milieux aquatiques en date du 19 octobre 2004,- l'état actuel des milieux aquatiques en général, et l'ampleur de la pollution par les nitrates et les
pesticides en particulier, - l'eutrophisation des milieux aquatiques provoquée par les excès de phosphore,- la réglementation actuelle applicable pour la préservation des milieux aquatiques et notamment le code
de l'environnement,1- prend acte de l'avant-projet de loi pour l'amélioration de la qualité de l'eau et des milieux aquatiques
et en souligne l'intérêt ;2- souligne l'importance des dispositions des articles suivants :
a. article 18 qui prévoit un plan d'action contre les pollutions diffuses,b. article 19 qui assure la traçabilité des ventes des produits antiparasitaires à usages agricoles
et des biocides, ce qui devrait permettre de mieux connaître leur impact potentiel sur les milieux aquatiques, c. article 20 qui instaure un contrôle obligatoire des pulvérisateurs, d. article 24 créant un fonds national de garantie pour les boues d'épuration, e. article 25 relatif à l'information de l'acquéreur sur l'assainissement d'un immeuble en cas d'assainissement non collectif, f. article 40 qui renforce la portée juridique des schémas d'aménagement et de gestion des eaux ;3- regrette néanmoins :
g. l'abandon de la redevance " azote », alors que la pollution diffuse d'origine agricole des eaux
tant superficielles que souterraines reste très préoccupante, h. l'absence de prise en compte du phosphore d'origine agricole dans la lutte contre l'eutrophisation des eaux douces, i. l'absence de mesures concernant la lutte contre les pollutions microbiologiques, j. l'absence de prise en compte des conditions d'élimination des matières de vidange ;4- estime que :
a. à propos de l'article 19, l'arrêté d'application devra prévoir une synthèse des données par
bassin versant, b. à propos de l'article 20, le décret d'application devra imposer notamment une limitation au strict minimum du volume des fonds de cuve ainsi que des dispositifs permettant le rinçage des cuves au champ, c. il conviendrait d'introduire dans un code (code de la santé publique ou code de l'urbanisme) les dispositions de l'article 25,d. du fait de la suppression de la redevance " azote », des pénalités devraient être prévues pour
les agriculteurs ne respectant pas les bonnes pratiques en s'appuyant notamment sur les mesures de reliquats d'azote en automne ; 145- approuve la possibilité donnée au préfet (par le projet d'ordonnance relative à la simplification en
matière de police de l'eau et de police de la pêche et du milieu aquatique) de s'opposer, moyennant
certaines conditions, à une déclaration d'installations, ouvrages et activités incompatibles soit avec les
dispositions du schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux, soit avec le schémad'aménagement et de gestion des eaux, soit encore si elles portent atteinte aux intérêts mentionnés à
l'article L.211 du code de l'environnement d'une gravité telle qu'aucune prescription ne serait de nature à y
remédier.1.1.2 Eaux destinées à la consommation humaine
DEMANDE D'AVIS SUR LE PROJET D'ARRETE RELATIF AUX CONDITIONS D'ECHANTILLONNAGE DU PLOMB, DU CUIVRE ET DU NICKEL DANS L'EAU DESTINEE A LA CONSOMMATION HUMAINE PRIS EN APPLICATION DE L'ARTICLE R.1321-20 DU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE ET SA CIRCULAIRE D'APPLICATION - Dossier N° 030074Séance du 6 janvier 2004
Cette circulaire :
- vise à préciser les modalités d'application de l'arrêté du 31 décembre 2003 relatif aux conditions
d'échantillonnage du plomb, du cuivre et du nickel dans l'eau, pour lequel le Conseil a émis un avis
favorable lors de sa séance du 9 décembre 2003,- a fait l'objet d'une première présentation devant le Conseil lors de sa séance du 9 décembre 2003 et
que la version du 18 décembre 2003 prend en compte les observations émises à cette occasion.
Le projet de circulaire proposé a pour objectifs :- de définir la stratégie d'échantillonnage à mettre en oeuvre pour mesurer les teneurs en plomb, en
cuivre et en nickel dans les eaux destinées à la consommation humaine dans le cadre du contrôle
sanitaire ;- de fournir des éléments d'information aux DDASS pour l'interprétation et l'exploitation des résultats de
ce contrôle ; - de préciser l'information à diffuser aux consommateurs ;- de formuler des recommandations pour l'évaluation de l'exposition individuelle au plomb d'origine
hydrique.Le Conseil supérieur d'hygiène publique de France, ses rapporteurs entendus et après discussion,
quotesdbs_dbs43.pdfusesText_43[PDF] EXAMEN PROFESSIONNEL POUR L ACCES AU CORPS INTERMINISTERIEL D ATTACHE D ADMINISTRATION DE L ETAT AU TITRE DE L ANNEE 2016
[PDF] INSCRIPTION EN PREMIERE GENERALE Doublement
[PDF] Pour bien commencer avec le Cloud
[PDF] Le régime de prévoyance Petit risque
[PDF] DOSSIER DE CANDIDATURE au MASTER Management de la Sécurité Alimentaire des Villes (MSAV)
[PDF] 7 avril 2009 Divulgation de données : mise en place du chiffrement au sein des PME
[PDF] Comité Technique Régional de l Autisme (CTRA)
[PDF] Décrochage et raccrochage scolaires. Les filles, c est pas pareil
[PDF] Déploiement de la démarche qualité à l A.N.P.A.A. Elodie Crochet, chargée de mission prévention A.N.P.A.A. - siège national.
[PDF] CODE DU TRAVAIL PRINCIPAUX EXTRAITS RELATIFS AUX OBLIGATIONS LIEES A L HYGIENE ET LA SECURITE DU PERSONNEL
[PDF] ***Orienter d abord la clientèle vers leur médecin de famille
[PDF] 3 repères d évaluation du «Savoir nager» à l école primaire
[PDF] La Sécurité Routière dans l'aisne Tableau de bord mensuel
[PDF] NOTE D INFORMATIONS PRÉCONTRACTUELLES. EsPRIT LIBRE RéféREncE/InITIaTIvE