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  • Comment expliquer l'intrication quantique ?

    L'intrication est un phénomène quantique dans lequel deux particules au moins partagent les mêmes propriétés. Quand on mesure l'état de l'une d'entre elles, les autres particules intriquées prennent instantanément la même valeur, indépendamment de la distance entre elles.
  • Quels sont les objets quantiques ?

    L'objet quantique, c'est d'abord tout élément de la structure microscopique de la matière et du rayonnement : atomes, électrons, photons, etc. Et on peut dire que notre monde est quantique parce que la théorie des quanta nous a fourni plus de clés sur la structure de la matière que tout le reste de la science.
  • Quelles sont les lois quantiques ?

    En physique quantique il existe un indéterminisme fondamental, un état physique peut être une superposition de plusieurs états différents. Par exemple un électron peut avoir une infinité de positions dans l'espace, un photon peut passer pas deux trous à la fois…
  • Nous pensons ici en particulier à la notion de potentialité qu'on retrouve chez l'un des pères fondateurs de la physique quantique, Werner Heisenberg.

JOURNAL DE PHYSIQUE

CoZZoque C2, supplément au n03, Tome 42, mars 1981 page C2-1 CADRE GENERAL DE LA MECANIQUE QUANTIQUE, LES OBJECTIONS DE EINSTEIN,

PODOLSKY ET ROSEN

("1 Laboratoire de physique, EeoZe Normale Supérieure, 24 me Lhomond, 75232 Paris

Cedex 05, France

Résumé.- Ce texte est celui d'une conférence d'introduction pour non-spécialistes au cadre général de la mécanique quantique, ainsi qu'aux objections

à cette théorie formulées par Einstein, Podolsky et Rosen. Après un rappel général, mais rapide, du formalisme de la mécanique quantique et de son interprétation dite de Copenhague, quelques exemples sont présentés

; on discute ensuite en détail le schéma expérimental imaginé par Einstein, Podolsky et Rosen, appli- qué au cas de deux particules de spin

1/2 corrélées, ainsi que ses implications concernant les éléments de réalité physique qui peu- vent être attachés au système. Pour insister sur quelques aspects inattendus du langage qu'emploie la mécanique quantique pour décri- re certains types de corrêlations, on présente une image macrosco- pique familière qui montre que les corrélations rencontrées dans la vie courante sont de nature différente (cause commune dans le passé). On discute enfin les notions de séparabilité, localité et déterminisme.

Abstract.- This text gives an introduction to the general structu- re of quantum mechanics and to the objections raised by Einstein, Podolsky and Rosen

(E.P.R.) ; it is intended to be accessible to non-physicists.

First, the general formulation of quantum nechanics is briefly presented, with the so called "Copenhagen

interpreta-

tion", and a few very simple examples are given. Then, the general experimental scheme imagined by Einstein, Podolsky and Rosen is discussed in

detail, for two correlated spin 1/2 particules, in terms of the elements of physical reality which can be attached to the system. A macroscopic analogue is given, in order to emphasize how strange the language of quantum mechanics may beconle when ap- plied to every day life phenomena, where al1 correlation phenomena are explained in

termsaEa common cause in the past. Finally, the notions of separability, locality and determinism are introduced.

On peut distinguer trois étapes dans le développement de la mécani- que quantique. La première d'entre elles est dominée par les noms de quelques grands physiciens : Planck, le premier à avoir introduit la constante h qui porte son nom, à l'occasion de l'étude théorique du rayonnement en équilibre thermique ("rayonnement du corps noir") ; Einstein, qui expli-

-(+) Cet article est issu d'une conférence d'introduction au sujet et il tente d'être accessible aux non-spécialistes

; il n'a évidemment aucune prétention

à l'originalité scientifique. Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphyscol:1981201

c2-2 JOURNAL DE PHYSIQUE que l'effet photoélectrique en termes de propriétés discontinues du rayonnement (notion de photon) ; Bohr, gui pour rendre compte de la sta- bilité des atomes (pourquoi les électrons ne "tombentv-ils pas sur les noyaux ?) introduit une "mécanique des quanta" dont plusieurs aspects préfigurent la mécanique quantique moderne. On a souvent insisté (l) sur l'influence probablement importante de courants philosophiques de l'époque (Kierkergaard,H$ffding W. James, Renouvier, etc ... ) sur Bohr et son entourage. Un certain nombre des concepts introduits en mécani- que des quanta ("sauts quantiques", rôle essentiel de l'observation, renoncement au dEterminisme) peuvent être rapprochés des courants d'i- dées en question (subjectivisme, attitude positiviste, finalisme, aban- don du réalisme, etc...).

La "mécanique des matrices" de Heisenberg

peut être rattachée à cette première étape ; contrairement à la théorie de Bohr, elle n'emprunte pratiquement aucune notion

à la mécanique clas-

sique. La deuxième étape est celle de la "mécanique ondulatoire'' ; elle commence en 1923, lorsque De Broglie introduit un lien entre ondes et quanta. Dès 1926, Schrodinger écrit sa célèbre équation, qui permet de calculer les niveaux d'énergie de l'atome d'hydrogène

à partir d'une

"fonction d'onde" $ (g) . Beaucoup de phénomènes physiques deviennent alors accessibles à la théorie (collision, oscillateur harmonique, etc..) et l'espoir à l'époque est grand de pouvoir ramener les problèmes phy- siques à l'étude de phénomènes de propagation d'ondes (discutés en dé- tail par les physiciens du siècle précédent). De ce point de vue, les particules seraient en fait des ondes, mais regroupées en "paquets d'on- des" minuscules qui paraissent ponctuels

à notre échelle.

Cependant, au cours de discussions diverses (contributions de Born, Einstein, Bohr, Heisenberg, etc...), en particulier aux célèbres congrès

Solvay, cette conception purement ondulatoire

apparait insuffisante. De ces discussions naît la mécanique quantique et son interprétation moder- ne, synthsse des deux étapes précédentes, où la fonction d'onde $ ($) se propage de façon déterministe, mais ne permet que de calculer des pro- babilités de résultats de mesure. Cette interprétation "orthodoxe", dont la présentation est le but du

6 1, est souvent appelée "point de vue de

Copenhague".

1. Le point de vue moderne "orthodoxe" (dit de Copenhague).-

1.1,Formalisme xég&&l.- L'état de tout système physique est d6crit par

un object mathématique noté traditionnellement I$>. Pour une particule sans spin (le spin sera défini au5 1.3 ci-dessous), l$> s'identifie à la fonction d'onde $(;) déjà introduite plus haut ; pour un système compre- nant plusieurs particules (éventuellement avec spin), ou des champs

(') Voir par exemple le 5 4-2 du livre de M. Jammer, "The conceptual de- velopment of quantum mechanics" (Mc Graw

E-Iill, 1966) .

(champ électromagnétique par exemple), )$> peut avoir une structure ma- thématique plus complexe qu'une simple fonction de r. Peu nous importent cependant ici les aspects mathématiques ou techniques du formalisme, le point essentiel est de savoir que

II/J> existe et que la mécanique yuanti-

que donne des règles qui précisent ses propriétés mathématiques ; d'au- tres règles permettent, connaissant [$>, de prédire les résultats four- nis par des mesures physiques effectuées sur le système.

La dénomination usuelle pour

)$> est celle de "vecteur d'état". Il existe en effet une certaine analogie entre cet être mathématique et un vecteur V de l'espace ordinaire à 3 dimensions. De même que 3 symbolise

3 nombres (les composantes de 3 sur 3 axes), de même I$> symbolise un

ensemble de nombres qui peuvent être appelés les composantes de ($> ('1. La mécanique quantique permet également de calculer l'évolution de I$> dans le temps, mais il faut distinguer deux cas : (a) Si le système évolue "librement" (il n'est l'object d'aucune observation ou mesure), le vecteur d'état évolue suivant l'équation de Schrodinger, généralisation de celle introduite plus haut pour la fonc- tion d'onde $(PI. Cette évolution est déterministe : connaissant )$> à l'instant to, on peut calculer )$> à tout instant ultérieur t (3). La situation est la même que pour la propagation d'ondes acoustiques ou lumineuses en mécanique classique, qui n'a aucun caractère aléatoire si les conditions de l'expérience sont bien définies. (B) Lorsqu'un observateur effectue une mesure, llévolut?on de II/J> n'est plusren général, calculable de façon certaine ; elle devient fon- damentalement indéterministe. Il en est de même du résultat fourni par cette mesure qui, lui aussilest aléatoire en général : la théorie ne peut prédire que la probabilité d'obtenir tel ou tel résultat, qui s'ex- prime mathématiquement en fonction du vecteur d'état /$> avant la mesu- re ; le vecteur d'état I$> après la mesure dépend, non seulement du ty- pe de mesure effectuée, mais aussi du résultat qui a effectivement été observé. Dans le cas particulier d'une particule (sans spin) décrite par un 3 "paquet d'ondes" $(r), la théorie prescrit une réduction brusque et aléatoire de $ ($) dans tout l'espace, lors d'une mesure de la position de la particule. On parle alors de "réduction du paquet d'ondes'', et, traditionnellement, cette expression désigne maintenant l'évolution in- déterministe de [$> pour un système physique et une mesure quelconques.

(2) L'ensemble des vecteurs d'états d'un système physique constitue un "espace vectoriel" dit "espace des états" (souvent de dimension infinie).

(3) DU moins, en principe. En pratique, ce calcul peut se révéler très difficile du point de vue des techniques mathématiques

; cependant, la difficvlté en question n'est pas de principe.

C2-4 JOURNAL DE PHYSIQUE

La figure 1 schématise ce qui vient d'être dit (+). L'évolution de I$> entre un instant initial to et un instant ultérieur t est donné par l'équation de Schrodinger ; cette évolution est déterministe et continue (pas de "saut"). Mais, à l'instant tm, on effectue une mesure ; il est alors impossible de prédire si

I$> va instantanément devenir )$> ou lw,

sous l'effet de la réduction du paquet d'ondes. Il y a alors évolution indéterministe et discontinue. Fig.1.- Schéma symbolisant l'évolution du vecteur dlGtat I$> à partir de sa valeur )$(to)> à l'instant initial t . Le schéma assimile I$> à

un vecteur 0% à deux composantes réelles, gien que )$> ait en réalité une structure mathématique plus compliquée (ses composantes sont comple- xes et peuvent être en nombre infini). Entre les instants t et

t, ,le vecteur d'état évolue de façon continue et déterministe, selon l'équa- tion de

Schrodinger. A l'instant t = tm ,on effectue une mesure, dont le résultat est aléatoire. Deux valeurs peuvent être obtenues et, selon cette valeur, le vecteur d'état devient juste après la mesure, soit

1$1> soit 1$2> (postulat de réduction du paquet d'ondes). Ensuite, tant que

l'on n'effectue aucune nouvelle mesure, ($> évolue à nouveau de fa- çon continue et déterministe (équation de

Schrodinger).

La figure 2 donne le même schéma, mais pour la mesure d'une autre quantité physique du système, effectuée au même instant tm. Le vecteur d' état obtenu par réduction du paquet d'ondes est alors, soit

1$1>, soit

I$l>. Remarque : Cette double possibilité d'évolution du vecteur I$>, suivant que le système est l'objet de mesure ou non, est une particularité assez curieuse de la mécanique quantique. Il existe bien sQr des cas semblables dans d'autres types de théo- ries. Par exemple, en théorie des probabilités, la densité de probabili- ('1 De tels schémas ne doivent pas être pris trop au pied de la lettre : I$> n'est pas simplement un vecteur se déplaçant dans un plan (espace

à deux dimensions).

té $relative à un système quelconque, dont les propriétés sont mal con- nues, est brusquement modifiée dès qu'on fournit une information supplé- mentaire sur le système. Ce type de discontinuité n'est pas étonnant, et il concerne en fait, non le système physique lui même, mais nos connais- sances relatives au système. L'analogie entre $et I$> est cependant ar- tificielle et ne facilite guère la compréhension du phénomène de réduc- tion du paquet dVondes.Par exemple, plusieurs observateurs ayant des connaissances diverses du système étudié lui attribueront tout naturel- lement des fonctions $différentes, alors qu'en mécanique quantique deux observateurs ne pourront attribuer au même système deux vecteurs d'état

II$> complètement différents (5).

Fig.2.- Ce schéma est analogue à celui de la figure 1, mais la mesure à l'instant t = tm porte sur une autre quantité physique, correspondant

à une observable incompatible avec celui de la figure 1. Les vecteurs d'état possibles après la mesure sont maintenant

11411, et 1 ;>, qui for- ment une base orthonormée distincte de celle constituée de

t$]> et 112'.

1.2.Exemple : part&c$&$-s~ns spin.- En mécanique classique, une particule

ponctuelle est décrite dans un référentiel donné par deux vecteurs,r et -f v, qui sont respectivement la position et la vitesse de la particule. Il est souvent commode de remplacer la vitesse % par l'impulsion p qui

(5) Les deux observateurs sont supposés utiliser le même référentiel d'espace-temps. La mécanique quantique introduit

égalemeni: un être mathématique appelé "opérateur densité"

p, qui correspond en quelque sorte à une synthèse entre les notions de distribution classique de probabilité

$et celle de vecteur d'état

($>. On pourrait parfaitement concevoir que deux ob- servateurs décrivent le même système par deux opérateurs

p différents, si leurs informations concernant le système sont différentes. c2-6 JOURNAL DE PHYSIQUE -f + lui est proportionnelle ( p = mv, où m est la masse de la particule). es équations de Newton permettent de calculer l'évolution temporelle de et

P, qui est déterministe.

3 -f En mécanique quantique, r et v sont remplacés, nous l'avons vu, par la donnée d'un vecteur d'état

II)>, ou (ce qui est équivalent) de la fonc-

tion d'onde $(r). Cette fonction d'onde est mathématiquement un être -t -+ beaucoup plus complexe que deux vecteurs, r et v ; elle s'étend sur une certaine région de l'espace. Examinons ce qui se produit si l'on mesure, soit la position, soit l'impulsion, de la particule. Pour simplifier, nous raisonnons en sup- 3 -+ posant que l'espace n'a qu'une dimension ; r devient alors x, p devient p et $ (?) devient $ (x) .

1. 2. 1 .Mesure de la position.- Sauf cas particulier, le résultat d'une

mesure de la position de la particule n'est pas certain. Les résultats possibles sont caractérisés par une certaine densité de probabilité Q(x) , facilement calculable à partir de $(x) (6). La figure 3a montre un exemple de courbe représentant

Q(x). Toute valeur de x correspondantà

la "bosse" de la courbe peut être obtenue avec une probabilité non né- gligeable lors de la mesure.

La largeur AX de la courbe donne une idée

de la dispersion des résultats possibles. En particulier, si

AX est ex-

trêmement petit, on peut dire qu'on est pratiquement certain du résultat que donnera la mesure.

1 . 2 . 2 ..Mesure de l'impylsfon (oy.fe.+a vitesse) .- La situation est

tout à fait analogue si l'on mesure la composante p de l'impulsion de la particule. Les probabilités des divers résultats possibles sont don- nées par une distribution de probabilité,y(p) qui peut être déduite de $(x). La figure 3b donne l'allure possible de la courbe représentant

9(p) . Sa largeur est notée AP.

Fig.3.- (a) Allure possible de la distribution de probabilité Q(x) as- sociée

à une fonction d'onde $(x). Lorsque l'on mesure la position X de la particule, la probabilité de trouver un résultat compris entre x et

x+dx est Q (x)dx par définition de Q. (b) Allure possible de la fonctiony(p) qui joue, vis à vis des mesures de l'impulsion P de la particule, le rôle de Q vis à vis de sa positionp. (=) On a simplement Q (x) = 1 $ (X) ( * i . 2 . 3. Relationsde Heisenberg.- Les règles de la mécanique quantique permettent d'établir l'insgalité : où fi est la constante de Planck. Si donc la fonction d'onde Ji(x) est choisie pour rendre la largeur AX très petite, AP sera nécessairement très grand (et réciproquement) En d'autres termes, si la courbe de la figure 3a est étroite, celle de la figure 3b est toujours très large (et vice-versa). 11 n'est donc jamais possible d'écrire une fonction d'onde $(x) qui donne une valeur parfaitement précise à la fois pour la position et l'impulsion de la particule (c'est-à-dire une fonction d'onde pour laquelle les deux lar- geurs

AX et AP soient arbitrairement petites).

En mécanique quantique, on appelle "observables incompatfbles" des grandeurs physiques qui, comme

X et P, ne peuvent jamais être 3 la fois

définies parfaitement : quel que soit l'état IJi> choisi, on ne peut an- nuler simultanément les largeurs des deux cdurbes de probabilité, et il y a nécessairement une dispersion des résultats possibles de mesure de ces deux grandeurs.

1 . 2 .4. Réduction du paquet d'ondes.- Supposons que l'on mesure la po-

sition de la particule, et que l'on obtienne un résultat a ; juste après cette mesure, la fonction d'onde $(x) devient, sous l'effet de la réduc- tion du paquet d'onde extrêmement localisée en x = a. Il en est de même de la fonction Q (fig. 4a) dont la largeur AX devient pratiquement nul- le. En conséquence, une seconde mesure de la position, effectuée juste après la première, redonnera le même résultat a avec certitude.(proba- bilité égale à 1). Lorsque AX est très petit, AP est très grand, c'est-à-dire que la fonction yest très large (fig. 4b), de sorte qu'une mesure de l'impul- sion donnera pratiquement n'importe quel résultat avec la même probabi- lité.

AX presque AP trés grand

Pig.4.- Allures des fonctions Q (fig.a) et 9 (fig.b) juste agrès une mesure de la position X de la particule, mesurk qui $i donné un résultat très proche de x . O c2-8 JOURNAL DE: PHYSIQUE Peut-on maintenant préciser à son tour l'impulsion en effectuant une mesure de cette grandeur ? Cette possibilité existe, mais alors on perd toute l'information antérieure sur la position de la particule. En effet, juste après cette nouvelle mesure, la réduction du paquet d'ondes s'est produite et la fonction d'onde a encore changé. C'est maintenant la fonction Pqui est devenue très étroite (AP 2 O), mais, inévitable- ment, Q est devenue très large (les figures 4a et 4b sont interverties). De façon générale, on ne peut jamais, en mécanique quantique, arriver par une suite de mesures à un état [@> du système où deux observables incompatibles correspondent

à des résultats certains, si elles sont me-

surées.

1.3.;k~~-~x~~pl_e : sein l/2.- Une autre particularité de la mécanique

quantique est de prédire l'existence d'un moment cinétique interne de rotation pour une particule ponctuelle (7) (en mécanique classique, la rotation d'un objet sur lui-même n'a de sens que si cet objet possède une certaine extension spatiale). Ce moment cinétique interne est appe- lé "spin" et nous le noterons 3. Comme tout moment cinétique, 3 est un vecteur, et nous noterons Sx, S et S, ses composantes sur un système d'axes orthonormé Oxyz (fig.5a). y + Si a est un vecteur quelconque de longueur unité, la composante de 2 sur 3 a est notée sa = a.3 Y Fig.5a.- Le spin 3 est un vecteur dont les composantes sont notées

Sx, S et S,. La

composante de 2 sur un+vecteur 3 quelconque de longueur unité est a.$. La mécanique quantique prévoit que la mesure d'une composante quel- conque de Ç ne peut donner qu'un certain nombre fini de valeurs "discrè- tes" ; par exemple, pour des particules de spin 1/2 (comme l'électron, le proton, le neutron), ces valeurs possibles sont au nombre de deux

(7) La mécanique quantique fait apparaître le spin comme une conséquen- ce très générale de la structure de l'espace-temps (groupe de Galilée ou de Poincaré).

conventionnellement, nous les noterons +1 et -1 dans la suite, mais leur valeur exacte est +fi/2 et -R/2 . Il s'agit donc d'un cas simple qui sera de discussion particulièrement aisée.

La figure

5 représente, très schématiquement, l'expérience célèbre

de Stern et Gerlach. Un jet d'atomes pénètre dans un système d'aimants qui leur impose une déviation vers le haut (ou vers le bas) suivant que l'on trouve + h/2 (ou - 5/2) pour la composante Sx du spin le long de la direction d'analyse Ox. On peut bien sûr tourner le système d'aimants dans une direction quelconque ; on mesure ainsi une autre composantequotesdbs_dbs27.pdfusesText_33
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