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FACULTÉ DE DROIT ET DE SCIENCE POLITIQUE
EA N°4224 CENTRE DE DROIT ÉCONOMIQUE
Recherche sur le droit du financement
des entreprises sociales et solidaires Thèse en grade universitaire de docteur en droit privé Présentée et soutenue publiquement le 13 décembre 2018 parKristina RASOLONOROMALAZA
Devant le jury de soutenance composé de
Directeurs de recherche Bastien BRIGNON
Maître de confér-
Marseille
Thierry GRANIER
-MarseilleSuffragantes Caroline COUPET (rapporteur)
Eva MOUIAL-BASSILANA (rapporteur)
ntipolisUNIVERSITÉ -MARSEILLE
ÉCOLE DOCTORALE N°67 SCIENCES JURIDIQUES ET POLITIQUESFACULTÉ DE DROIT ET DE SCIENCE POLITIQUE
EA N°4224 CENTRE DE DROIT ÉCONOMIQUE
Recherche sur le droit du financement
des entreprises sociales et solidaires Présentée et soutenue publiquement le 13 décembre 2018 parKristina RASOLONOROMALAZA
Devant le jury de soutenance composé de
Directeurs de recherche Bastien BRIGNON
Maî-
Marseille
Thierry GRANIER
-MarseilleSuffragantes Caroline COUPET (rapporteur)
Eva MOUIAL-BASSILANA (rapporteur)
sité Nice Sophia Antipolis VIAvertissement
Ln'entend donner aucune approbation aux opinions émises dans les thèses : celles- ci sont propres à leurs auteurs. VII VIIIRemerciements
À mes directeurs de thèse, le Professeur Thierry GRANIER et Monsieur Bastien BRIGNON,pour leur enthousiasme dès la naissance de ce projet. Je vous suis très reconnaissante pour votre
constante réactivité, votre grande disponibilité, votre écoute, votre franchise, votre exigence,
vos conseils, votre relecture attentive. Aux Professeurs Caroline COUPET et Eva MOUIAL-BASSILANA t , le Centre de droit économique (CDE), et en particulier aux Professeurs Denis MOURALIS et Fabrice RIZZO, à Madame Isabelle GROSSI et Monsieur Vincent PERRUCHOT-TRIBOULET pour leurs apports constructifs et leurs encouragements en séminaire doctoral comme en comité de suivi.À Messieurs Frédéric RUEL et Lionel PARIS, Chefs successifs du Département de Gestion des
entreprises et des administrations nstitut universitaire et technologique de Marseille, qui donné ma chance et renouvelé leur confiance pour ma première expérience -attachée temporAu Réseau interuniversitai
onomie sociale (AÉS), au Centre international de recherches et d'information sur l'économie publique, sociale et coopérative (CIRIEC), à Dynamu, asso -Marseille Université et à Sabine GARROY (Université de Liège) pour leurs confraternelles stimulations.À ma famille.
t témoigné un indéfectible soutien, et qui, je l, se reconnaîtront. IX X Liste des principaux sigles, acronymes et abréviations ACPR : Autorité de contrôle prudentiel et de résolutionAct. : actualité
Actes prat. ing. sociétaire : Actes pratiques. Ingénierie sociétaireADIE : Association pour le
ADPIC : aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerceAÉS
AFEP : Association française des entreprises privéesAff. : affaire
AFIJ sertion professionnelle des jeunes diplômésAFP : Agence France Presse
AJDA : Actualité juridique de droit administratif AMAPAMF : Autorité des marchés financiers
ANSA : Association nationale des sociétés par actions APCE APDE : Association promotion et défense des étudiants APECArt. : article
ASBL : association sans but lucratif
BODACC : Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales BOFiP-Impôts : Bulletin officiel des finances publiques-ImpôtsBPIFrance
Bull. : bulletin
Bull. Joly : Bulletin mensuel Joly d'information des sociétés c/ : contre CAC.com. : Code de commerce
C.éduc.
C.mut. : Code de la mutualité
C.patr. : Code du patrimoine
C.rech. : Code de la recherche
C.rur. : Code rural et de la pêche maritime
C.serv. nat. : Code du service national
C.sport : Code du sport
C.transp. : Code des transports
C.trav. : Code du travail
CAA CAE Cass. 1ère civ. : Première Chambre civile de la Cour de cassation Cass. 3ème civ. : Troisième Chambre civile de la Cour de cassation Cass. ch. réun. : arrêt rendu par les Chambres réunies de la Cour de cassation Cass. com. : arrêt rendu par la Chambre commerciale de la Cour de cassation Cass. crim. : arrêt rendu par la Chambre criminelle de la Cour de cassation Cass. soc. : arrêt rendu par la Chambre sociale de la Cour de cassationCCH : Code de la construction et de l'habitation
CCI CDBF : Cour de discipline budgétaire et financière XICDI : contrat à durée indéterminée
CECE Plén.
CESE : Conseil économique, social et environnementalCET : contribution économique territoriale
Cf. : du latin confere, qui signifie " se référer à » ; confer, " reportez-vous à »
CFE : cotisation foncière des entreprises
CGCT : Code général des collectivités territoriales CGEFi : Contrôle général économique et financierCGI : Code général des impôts
CGPPP : Code général de la propriété des pers. publiquesCIC : Community interest company
CIRIEC
et coopérative CJCE : Cour de justice des communautés européennes (qui devient la " CJUE » à compter du1er décembre 2009)
CJF : Code des juridictions financières
CJUE CLAIE : Coopérative locale et appui aux initiatives dansCLG : Company limited by guarantee
CMF : Code monétaire et financier
CMP : Code des marchés publics
CNCRES : Conseil national des Chambres régionales de l'économie sociale et solidaire coll. : collectionComm. : commentaires
CONFESAL : Confederación Empresarial de Sociedades Laborales de EspañaCons. conc. : Conseil de la concurrence
Cons. const. : Conseil constitutionnel
Contrats, conc. consom. : Contrats Concurrence Consommation CRESS : Chambres régionales de l'économie sociale et solidaire CSESSCSP : Code de la santé publique
CUI : c
CUMA : coopérative
CVAE : cotisation sur la valeur ajoutée des entreprisesD. : Recueil de jurisprudence Dalloz
DC : décision du Conseil constitutionnel dans le cadre du contrôle de constitutionnalité des lois
Del. Ch. : Delaware Court of Chancery
Dir. : directeur de la publication
Dr. sociétés : Revue de droit des sociétés (LexisNexis) DTI : U.K. Department of Trade and Industry (Ministère britannique du Commerce et deIndustrie)
DTUéd. : édition
EEE : Espace économique européen
EPIC : établissement public à caractère industriel et commercialESS : économie sociale et solidaire
ESUS : entreprise solidaire d'utilité sociale
et al. : et alii en latin, qui signifie " et autres » XII et s. : et suivantsETI : entreprise de taille intermédiaire
EuSEF : European social entrepreneurship funds
FAGE : Fédération des associations générales étudiantesFasc. : fascicule
FDVA : Fonds pour le développement de la vie associative FEDER : Fonds européen de développement économique régionalFIA : fonds d'investissement alternatif
FISO :
1. 2. FRISFSE : Fonds social européen
GAEC : groupem
Gaz. Pal. : la Gazette du Palais
GECESGFA : groupement foncier agricole
GIEGRET : Groupe de recherche et
HCVA : Haut Conseil à la vie associative
HLM : habitation à loyer modéré
HT : hors taxes
Ibid. : du latin ibidem, qui signifie " au même endroit » ; renvoie à la référence dans la note de
bas de page précédenteIGAENR : Inspection ale et de la recherche
IGAS : Inspection générale des affaires socialesIGF : Inspection générale des finances
IFI : impôt sur la fortune immobilière
INSEE : Institut national de la statistique et des études économiquesIR : impôt sur le revenu
IS : impôt sur les sociétés
ISF : impôt de solidarité sur la fortune
ISR : investissement socialement responsable
JA : Juris associations
JAC : Juris art etc.
J.-Cl. : encyclopédie Jurisclasseur
JCP : Jurisclasseur périodique (La Semaine Juridique) JCP E. : Jurisclasseur périodique édition entreprise et affaires JOANJSS : Journal des sociétés
L. : loi
L3C : Low-profit limited liability company
Lamy Conc. : Revue Lamy de la concurrence
LCES : loi-
LEED : Local Economic and Employment Development
LIENS : Liste indépendante des étudiants non syndiquésLLC : Limited liability company
LMDE : La Mutuelle des étudiants
LPA : Les Petites Affiches
LPF : Livre des procédures fiscales
XIIIMEDEF : Mouvement des entreprises de France
MER : Mutuelles étudiantes régionales
MESIS : m
Mich. : Michigan Supreme Court
MINEFI : Ministère de l'Économie des Finances et de l'Industrie MNEF : Mutuelle nationale des étudiants de FranceMt. : Évangile selon Matthieu
NEF : Nouvelle économie fraternelle
Obs. : observations
OCDE : Organisation de coopération et de développement économiquesOMC : Organisation mondiale du commerce
ONG : organisation non gouvernementale
ORIAS : Organisme pour le registre des intermédiaires en assuranceOSBL : organisation sans but lucratif
p. : pagePAC : politique agricole commune
PACA : Provence-Alpes-
PACTE : Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises PIAPME : petites et moyennes entreprises
PRI : Program-related investments
PTCE : pôle territorial de coopération économiquePUAM : Presses universitaires -Marseille
PUF : Presses universitaires de France
PUG : Presses universitaires de Grenoble
PUR : Presses universitaires de Rennes
QPC : décision du Conseil constitutionnel en réponse à une question prioritaire de
constitutionnalitéR. : règlement
RCS : registre du commerce et des sociétés
RD banc. fin. : Revue de droit bancaire et financier RDAI : Revue de droit des affaires internationales International Business Law JournalRDSS : Revue de droit sanitaire et social
Recma Rép. civ. : Répertoire de droit civil DallozRép. min. : réponse ministérielle
Rép. pén. : Répertoire de droit pénal et de procédure pénale Dalloz Rép. soc. : Répertoire du droit des sociétés DallozRev. sociétés : Revue des sociétés
RFDA : Revue française de droit administratif
RID éco. : Revue internationale de droit économique RIODD : Réseau international de recherche sur les organisations et le développement durableRIUESS : Réseau interuniversi
RLDA : Revue Lamy de Droit des Affaires
RRJ : Revue de la recherche juridique- droit prospectif RSE : responsabilité sociétale et environnementale RTD Com. : Revue trimestrielle de droit commercial RTD Eur. : Revue trimestrielle de droit européenRTDF : Revue trimestrielle de droit financier
RTES : Réseau des collectivités territoriales pour une économie solidaire XIV SAPO : société anonyme à participation ouvrièreSAS : société par actions simplifiée
SASU : société par actions simplifiée unipersonnelleSCI : société civile immobilière
SCIC : s
SCM : société civile de moyens
SCMO : société coopérative de main-
SCOP : société coopérative de production
SCP : société civile professionnelle
Sect. : section du contentieux du Conseil d
SFS : société à finalité sociale
SIAE : structures d'insertion par l'activité économique SICAV : sociétés d'investissement à capital variable SIEG SIFASIS : société d'impact sociétal
SMIC : salaire minimum interprofessionnel de croissanceSMS : short message system
SOCODEN
SOSE : société à objet social étendu
Sous-sect. réun. sous-sections réunies
SSIG SUIR : société unipersonnelle d'investissement à risque t. : tomeTA : Tribunal administratif
TFUE TOBTPE : très petite entreprise
TUETVA : taxe sur la valeur ajoutée
UDI : Union des démocrates indépendants
ULESSUNEF : Union nationale des étudiants de France
UNI : Union nationale interuniversitaire
USD : dollar américain
VMP : valeur mobilière de placement
v. : du latin versus, qui signifie " contre »Vol. : volume
XV XVISommaire
INTRODUCTION GENERALE
FFET DES NORMES IMPERATIVES SUR LA
PERFORMANCE FINANCIERE DES ENTREPRISES DE L
TITRE IER. EFFET DES NORMES IMPERATIVES SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DES FORMESJURIDIQUES SOCIALES ET SOLIDAIRES PER SE
historique au besoin de performance financière historique au besoin de performance financière TITRE II. EFFET DES NORMES IMPERATIVES SUR LA PERFORMANCE FINANCIERE DESSTRUCTURES HYBRIDES
Chapitre I. Les sociétés hybrides, des
performance financièreFET DU CHOIX DE LA FORME JURIDIQUE SUR LA
CAPTATION ET LA CAPITALISATION DES RESSOURCES FINANCIERES TITRE IER. LES RESSOURCES FINANCIERES DES ENTITES NON LUCRATIVES Chapitre I. Les aides et libéralités, des ressources vitales à sécuriserChapitre II. Les produits -fonds propres :
des ressources plus maîtrisables TITRE II. LES RESSOURCES FINANCIERES DES ENTITES LUCRATIVES Chapitre I. Les fonds propres et quasi-fonds propres pouvant être réunis aux différents stades Chapitre II. Le résultat des sociétés de soutenu par un potentiel économique et financier structurellement fortCONCLUSION GENERALE
XVII 1Introduction générale
" Nous visons à substituer la solidarité à la concurrence, la récupération au gâchis, la
mutualisation à l'appropriation individuelle, la gestion collective à la verticalité, l'objectif du
bien-être des membres au gain, la répartition des gains à l'accaparement par quelques-uns, la production de biens et services à la spéculation financière, le réinvestissement à l'accumulation, l'aide aux plus faibles à leur exploitation ». Déclaration finale des 7èmes Rencontres du Mont-Blanc - Forum International des Dirigeants1. postmoderne. - Dès la fin des années 1960 (époque de
ainsi que des droits économiques, sociaux et culturels1, des chocs pétroliers, ge de masse, des premières dysfonctions des débuts de la mondialisation) e " », analysée par les sociologues, politologues, philosophes, économistes, sciences humaines et sociales. -moderne2, Jacques CHEVALLIER, publiciste et politiste, définit la société post des deux caractéristiques occidentale (dès la fin du XVème siècle avec la , la fin du système féodal, la Réforme et la Renaissance) e, " qui rend les hommes maîtres de leur destin ; guidéspar leur seule raison, ceux-ci sont censés disposer de la capacité nécessaire pour parvenir à
une vie meilleure » individu, " placé au c et politique ». , ces deux principes ont conduit post- incontournables, à la déliquescence , et à lamétamorphose de la société sous de nouveaux traits saillants : hyper-individualisme, repli sur
1 La Déclaration universelle des droits de l'homme adoptée le
Nations Unies est complétée par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et le Pacte
international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels signés le 16 décembre 1966.
2 CHEVALLIER, J., -moderne, 4ème édition, coll. Droit et société. Série politique, n°35, Issy-les-
Moulineaux, LGDJ, 2014, p. 12-19.
2soi, " obsession de soi-même et de son corps »3, exhibition de soi, hédonisme, délitement des
liens sociaux (y compris le lien de citoyenneté), refus des contraintes, culte de la performance,présentisme. Cette crise des valeurs affecte non seulement les individus et la société civile mais
également les institutions.
2. Le tiers secteur postmoderne. - Les rapports du tiers secteur (plus tard,
" solidaire »4) avec les deux autres secteurs, -à-dire le , au sens large. la crise de l'État providence. Soumis par les citoyens est tenu de rendre des comptes sur les coûts de fonctionnement de ses services, sur la qualité 5. Tout c6, l ne doit désormais intervenir dans la sphère socialequ'à titre subsidiaire. Il remet en question la pertinence de son intervention face à celle des
collectivités territoriales7 rémunère ou défraie simplement lesacteurs sociaux qui lui suppléent8. Il borne son action dans le temps9. Il rationalise ses dépenses
3 DUPUY, J.-P., " », in AUDARD, C. (Dir.)
Individu et justice sociale. Autour de John Rawls, Paris, Le Seuil, coll. Points-Politique, 1988, p. 73-74.
4 Cf. infra n°3.
5 CHEVALLIER, J., préc., p. 82.
6 ée) :
" En vertu du principe de subsidiarité, dans les domaines qui ne relèvent pas de sa compétence exclusive, l'Union
intervient seulement si, et dans la mesure où, les objectifs de l'action envisagée ne peuvent pas être atteints de
manière suffisante par les États membres, tant au niveau central qu'au niveau régional et local, mais peuvent
l'être mieux, en raison des dimensions ou des effets de l'action envisagée, au niveau de l'Union ».
7 les collectivités territoriales de la République sont les communes,
les départements, les régions, les collectivités à statut particulier et les collectivités d'outre-mer [ ».
8 ara, dans la circulaire du 25 mai
1988 (NOR : PRMG8800029C) relative à la méthode de travail du gouvernement :
" Au fur et à mesure que les acteurs sociaux, économiques et culturels se révèlent aptes à se saisir de tâches
État doit passer de la gestion directe au , du
tation à la définition des règles du jeu ».9 Dans la même circulaire, Michel ROCARD poursuivit en affirmant :
" de tous les maux, en vous efforçant de modeler, dans chaque domaine, sans parti pris ni dans ce que doitêtre
quand son ne et doit en revanche se redéployer dans un autre ». 3 ex ante, en cours et ex post des politiques publiques10. Il devient stratège en cherchant rer davantage dans une démarche préventive visant à traiter le mal à la racine par des mesures correctives structurelles11. Il assimile ainsi de nouvelles prati new public management (" nouvelle gestion publique ») : i mise en concurrence12. Dans le premier cas, les entités du tiers secteur deviennent de mise en e des politiques étatiques, typiquement dans les domaines de la solidarité internationale, du médico-social, insertion, de la ville, environnement, éducation, de la formation, emploi, de la culture, du sport. Dans le second cas, les entités du tierssecteur se font concurrence, et parfois même entrent en compétition avec des sociétés pour
appel à projets. En toute hypothèseats, puisque lui-même doit rendre des comptes. Concomitamment, les organismes sans but lucratif voient les collectivités territoriales recourirà leur tour à la collecte de fonds via les dons, les legs et le mécénat13, nécessairement facilitée
par des moyens de communication plus importants. Pire, le Haut Conseil à la vie associative (HCVA)14 ainsi que le cabinet de conseil EY15 rapportent que les pouvoirs publics déduisentfréquemment des subventions accordées aux associations les excédents réalisés par ces
10 Dans la circulaire du 23 février 1989 relative au renouveau du service public (NOR: PRMX8910096C), Michel
ROCARD mit à la charge de ses ministres un " devoir d'évaluation des politiques publiques ».
11 AVENEL, C., BOISSON-COHEN, M., DAUPHIN, S. e cial : quelle stratégie pour la
France ?, La Documentation Française, Paris, novembre 2017, p. 20-21. En ligne : (consulté le 19 avril 2018).12 WILSON-COURVOISIER, S., " Une ou des politௗ
politiques et administratifs », Recma, 2012, n°325, p. 79.13 " En 2015, 26 % des entreprises mécènes soutiennent des structures publiques (collectivités ou autres
institutions) ; contre 13 % en 2013 ». VLIET (VAN), N., " », JA n°569/2017, 1er décembre 2017, p. 19.quotesdbs_dbs43.pdfusesText_43[PDF] MODALITES & AVANTAGES
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