DOSSIER LVLR / FFVL.pages
C'est à l'initiative de la Ligue de Vol Libre de la Réunion et de son l'initiation au pilotage de cerfs-volants acrobatiques dans le cadre d'une ...
Le Cerf-Volant acrobatique – La synthèse !
15 sept. 2007 Ce document est plutôt un recueil d'idées personnelles basé sur mes souvenirs d'ancien débutant
le carnet de plans du NCB
Nous publions ci-après les plans de divers cerfs-volants qui ont déjà La plupart des nouveaux membres ne possèdent pas ces anciens numéros aussi nous.
Dossier de presse
25 août 2019 Le Cerf-Volant. C'est une discipline ancienne et universelle offrant une large palette de modèles (monofil combattant
Catalogue 19-05-2020
CHALLENGE LOSIRS & JEUX ANCIENS cerfs-volants acrobatique 2 lignes ou voile de ... Rencontres arbitrées par un de nos animateurs
Berck-sur-Mer
27 juin 2019 et des cerfs-volants; au rond-point ... 3 réunions publiques ont été organisées par la Communauté ... acrobatique d'humour et.
caLonnois
contres internationales de cerfs-volants jeudi 11 avril. mières Rencontres de la jeunesse à Calonne-Ricouart. ... Anciens d'AFN
Fiction et autofiction antillaises: la poétique énonciative de Patrick
littérature des « anciennes colonies » francophones ou anglophones. à l'Université de la Réunion
Atlas 2015 des éducateurs sportifs déclarés
DIPLÔMES ANCIENS SKI : BREVET D'ÉTAT DE SKI MONITEUR DE SKI ALPIN POUR ENFANTS MONTAGNE KEN CQP MONITEUR DE ROLLER SKATING OPTION «ROLLER ACROBATIQUE».
Untitled
CERF-VOLANT. BOOMERANG. SITES. SÉCURITÉ. VOL passion. Ce numéro de Vol Passion utilise des codes QR pour vous simplifier l'accès aux pages web et vidéos.
UNIVERSITE DE LA REUNION
UFR DE LETTRES ET SCIENCES HUMAINES
ECOLE DOCTORALE LETTRES ET SCIENCES HUMAINES ED 541.LCF- EA 4549 : LANGUES, TEXTES ET COMMUNICATION
DANS LES ESPACES CREOLOPHONES ET FRANCOPHONES
Fiction et autofiction antillaises :
La poétique énonciative de Patrick Chamoiseau.Volume 1
Par BOURHANE MAOULIDA Ahamada
Thèse de Doctorat en Langue et Littérature françaises Dirigée par Monsieur le Professeur Jean-Claude Carpanin MARIMOUTOU Présentée et soutenue publiquement le 15 février 2013Devant un jury composé de :
Mme Martine MATHIEU-JOB, Professeure de Littératures Française et Francophone, Bordeaux III M. Lambert-Félix PRUDENT, Professeur de Sciences du Langage, Université des Antilles et de GuyaneM. J.-C. Carpanin MARIMOUTOU, Professeur de Littérature Française, Université de La Réunion
M. Jean-Philippe WATBLED, Professeur de Sciences du Langage, Université de La Réunion, Président du jury
1A toi, maman Salima.
2REMERCIEMENTS :
Je tiens à remercier Monsieur le Professeur Jean-Claude Carpanin Marimoutou qui, pendant plusieurs
années, a su faire preuve de patience pour m'accompagner dans l'épreuve de la recherche et de la rédaction
d'une thèse. Ma gratitude est d'autant plus grande que c'est grâce à lui, au bout de mon année de Licence de
Lettres, que j'ai redécouvert la littérature antillaise, à travers l'écriture originale du " Marqueur de paroles »,
Patrick Chamoiseau.
Je ne peux non plus oublier de remercier le Professeur Michel Carayol qui, après mon DEA et dans l'attente
d'un corpus conséquent, m'a encouragé à poursuivre, en thèse, mes réflexions sur la poétique de cet auteur
martiniquais.J'exprime ma reconnaisance à mon collègue Thierry Pérou pour sa contribution dans la traduction du
résumé, à tous les acteurs du Laboratoire LCF qui, lors de nos différents séminaires et échanges impromptus,
m'ont fourni conseils et avis contradictoires pour étoffer mes recherches. Un merci tout particulier à l'adresse
du Directeur du Laboratoire LCF, Michel Watin, pour son soutien et sa disponibilité...Un grand merci à Jean-Michel Clain, à Philippe Maillot de la Bibliothèque universitaire et à leurs collègues
pour le coup de main lorsqu'il fallait commander un document, effacer mes multiples pénalités de retard pour
l'emprunt du caisson ou des ouvrages...Merci à Malik El Amouri, à Karel Plaiche, à Didier Vitry, à Angélique Gigan pour le conseil technique dans
la gestion matérielle du tapuscrit, pour nos échanges autour des robinsonnades, de la " sociolinguistique du
contact », de la littérature francophone ou créolophone, pour le mot de réconfort ou d'encouragement...
Enfin, une pensée toute chargée d'amour et de gratitude à toute ma famille, à mes enfants surtout, pour
avoir supporté mes absences et à qui je livre, avec le sourire, ces quelques mots de Nietzsche :
" [Celui qui agit] oublie la plupart des choses pour en faire une seule. Il est injuste envers ce qui est derrière
lui et il ne connaît qu'un seul droit, le droit de ce qui est prêt à être. Ainsi tous ceux qui agissent aiment leur
action infiniment plus qu'elle ne mérite d'être aimée. » 1 Oui, au bout de ce travail, j'en prends énormément conscience... Que vous soyez, mes amours, remerciés à tout jamais pour votre patience !1 Nietzsche, 1988, Seconde Considération intempestive, De l'utilité et de l'inconvénient des études historiques
pour la vie, (1 ère publication : 1874), Traduction de Henri Albert, Flammarion, p.82. 3SIGLES UTILISES :
CSM = Chronique des sept misères ; SM = Solibo Magnifique ; T.= Texaco ; LVHM = L'Esclave vieil homme et le molosse ; BDG= Biblique des derniers gestes ; UDAC= Un Dimanche au cachot ; A.E= Antan d'enfance ; C.E= Chemin-d'école ; ABE = A Bout d'enfance ; EPD = Ecrire en pays dominé ; LNCM= Les Neuf consciences du Malfini ;LEAC= L'Empreinte à Crusoé
4SOMMAIRE
REMERCIEMENTS : ........................................................................................................................................................ 2
SIGLES UTILISES : ........................................................................................................................................................... 3
1.INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................................. 5
ECONOMIE GENERALE DES ROMANS ................................................................................................................... 30
2.PREMIERE PARTIE : UNE CONSTRUCTION REFERENTIAIRE DU RECIT ROMANESQUE ..... 80
2.1. LA PERSISTANCE DU DISCOURS DU REGARD ............................................................................................... 81
2.2. LE DISCOURS RECURRENT DE LA DEVEINE ................................................................................................ 109
2.3. UNE ENONCIATION IDENTITAIRE DU LIEU. ................................................................................................ 126
2.4. UNE AUTRE REPRESENTATION DU CORPS .................................................................................................. 139
2.5. CONCLUSIONS DE LA PREMIERE PARTIE ............................................................................................. 175
3.DEUXIEME PARTIE : LA MISE EN SCENE DE LA PAROLE DU MARQUEUR ............................ 179
3.1. MISE AU POINT CONCEPTUELLE............................................................................................... 180
3.2. LES VOIX NARRATIVES : UNE ESTHETIQUE DU MILAN ITERATIF. ...................................................... 184
3.3. LE DISCOURS INTERIEUR : UNE INTERIORITE TOUJOURS OPAQUE ? ................................................ 187
3.4. QUEL DISCOURS RAPPORTE ? .......................................................................................................................... 241
3.5. LES JEUX AVEC LES TEMPS : DESORDRE OU DIALOGUE DES TEMPS .................................................. 288
3.6. UNE METAFICTION .............................................................................................................................................. 316
3.7. CONCLUSIONS DE LA DEUXIEME PARTIE :.................................................................................................. 398
4.TROISIEME PARTIE : UN PACTE AVEC LA MEMOIRE OU AUTOFICTION ............................. 401
4.1. QUELQUES APPROCHES DE L'AUTOBIOGRAPHIE .................................................................................... 402
4.2. LE RECIT D'ENFANCE ANTILLAIS .................................................................................................................. 412
4.3. ECONOMIE GENERALE DES TROIS RECITS D'ENFANCE ......................................................................... 420
4.4. AUTOFICTION OU ROMAN AUTOBIOGRAPHIQUE ? .................................................................................. 459
4.5. LES MEMOIRES ..................................................................................................................................................... 486
4.6. CONCLUSIONS DE LA TROISIEME PARTIE ................................................................................................... 501
5.CONCLUSION GENERALE .................................................................................................................. 504
ANNEXE ..................................................................................................................................................... 531
BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................................................... 864
INDEX DES AUTEURS ............................................................................................................................ 908
TABLE DES MATIERES .......................................................................................................................... 922
5 1.INTRODUCTION GENERALE
6 L'espace convoqué dans la fiction de Patrick Chamoiseau renvoie souvent à la Martinique quil'a vu naître en 1953. Mais cet espace dépasse très vite les limites de cette île française pour
se confondre avec le cadre spatial, historique et culturel des Antilles et des Caraïbes, qu'il soit
francophone ou pas. Le choix de l'épithète " antillaises », pour caractériser la fiction et
l'autofiction chamoisiennes, obéit à la récurrence d'une toponymie qui ancre les événements
dans cette partie du monde, où ont fusionné, non sans heurts, depuis la fin du XVème siècle,
cultures locales et cultures ataviques, c'est-à-dire celles des autochtones et celles des
nouveaux arrivants : conquérants européens, esclaves et engagés. Du XVème siècle à ce jour, cette fusion perdure et l'Eloge de la créolité2 en reprend les
grandes étapes pour définir une identité toujours en devenir, marquée par un substrat de
souffrances et d'épreuves (l'essai Ecrire en pays dominé3 parlera de " dominations ») :
indigènes décimés, esclavage, engagisme, colonisation, chômage, alcoolisme, consumérisme
effréné, aliénation culturelle, ethnocide culturel... Autant de " marqueurs » de douleurs, de
révolte, d'interrogations que l'auteur met en scène dans son écriture, dans un idiome de
référence duquel émerge le créole, comme langue, vivre-dire, " être-au-monde ». C'est pourquoi la Martinique du " marqueur de paroles »4, en tant que premier lieu de son
énonciation, ne peut seulement s'envisager dans ses limites insulaires, comme nous lesignalions plus haut, mais se conçoit aussi au-delà, c'est-à-dire dans l'espace archipélique des
Petites et Grandes Antilles, jusqu'aux côtes des deux blocs continentaux américains, du Sud ou du Nord, baignés par la Mer des Antilles. Le " Tout-monde » glissantien, concept que le marqueur auteur intègre volontiers dans sestextes (quels que soient les genres, les types et les enjeux), est un aboutissement de ce
2 Jean Bernabé, Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant, 1989, Eloge de la créolité, Paris, Seuil.
3 Patrick Chamoiseau, 1997, Ecrire en pays dominé, Paris, Seuil.
4 C'est ainsi que l'auteur, qui s'invite comme personnage dans sa propre fiction, se désigne. Nous proposerons
plus loin (cf. p.180-4 de notre étude : " Mise au point conceptuelle »), dans la partie consacrée à la mise en scène
de la parole, une définition plus complète de cette notion de " marqueur de paroles ». 7 dépassement initial de la propre " drive »5 du locuteur chamoisien, d'un certain chauvinisme
martiniquais, en ce sens que les lieux de l'action, même si c'est souvent dans l'onirisme, convoquent tous les continents et toutes les cultures, soit pour éluder une vision doudouiste du lieu natal, soit pour illustrer, dans l'écrit fictionnel, le concept (pendant ou synonyme du" Tout-monde ») de " créolisation ». Un dernier concept qui supplante celui de " Créolité »
65 Voir le " Lexique chamoisien », en annexe (p.531). Le substantif, dans une approche dénotative, rentre dans la
définition de l'errement, du vagabondage auquel sont soumis les protagonistes. La Martinique est une île, c'est
pourquoi elle engendrerait naturellement la " drive ». Selon Affergan (1983, p.15), toute île renfermerait
" l'empreinte psycho-sociale primordiale [...] : l'enfermement. Autant les Blancs (Métropolitains et Békés) que
les Antillais descendants d'esclaves et les Mulâtres réagissent à l'encerclement de l'île par la mer et à
l'étouffement des rapports humains qui s'en déduit, par des comportements d'évitement, de recherche d'identité
ou d'attitudes sado-masochistes dans la mesure où l'Autre ne peut s'échapper même s'il devient indésirable. La
contrainte de vivre ensemble crée paradoxalement des gestes de fuite et de repli, signes de vie communautaire. Il
arrive très souvent, par exemple que les hommes parcourent l'île en voiture durant de longues heures sans but, et
refassent les mêmes circuits à toute vitesse comme pour échapper à quelque chose de terrifiant : c'est ce qu'on
appelle driver en créole. De même, tout Antillais, un jour ou l'autre, même s'il est " nationaliste », éprouve le
besoin violent et irrépressible de voyager à Paris pour respirer étrangement l'air libre de la métropole qui
colonise. [...]. Ce caractère asilaire peut se percevoir encore mieux chez la femme qui, elle, ne drivant pas à
cause des multiples interdits draconiens et tacites qui pèsent sur elle et qu'elle a intériorisés, se contente, pour
échapper à l'île et aux autres, de se réfugier en elle-même, dans sa chambre par exemple, et de refuser
obstinément de se montrer durant plusieurs semaines.».Mais cette double acception négative de la " drive », se transforme en une poétique positive de " l'errance ». La
déveine des personnages, certainement liée à une temporalité et à une spatialité mal appréhendées, à des soucis
économiques et psychosociaux, cède progressivement la place à une esthétique de " l'errance » vécue sous
l'angle d'une relation à soi et à l'Autre plus méliorative, plus proche de " la pensée de l'errance » dont parle
Glissant (2009, p.61). Une pensée qui tend à la créolisation du monde où " l'Être [...] se révèle l'être-comme-
étant », celle qui tend aux " enracinements solidaires et (aux) racines en rhizome. ». Dans cette vision du monde,
la répétition, consubstantielle à la drive, n'est plus mièvrerie, platitude, catalogue ou banalisation du réel, mais
plutôt source d'une nouvelle esthétique qu'il faut donner à lire constamment dans la littérature antillaise. Une
esthétique - du fait de ses propres procédés d'écriture, de ses " variations accumulées » - qui rappelle clairement
celle des " poètes et des conteurs » (Ibid., p.62).6 Le débat sur les termes de créolité/créolisation, oscillant entre le rejet affiché d'une essentialisation identitaire
et le désir d'une ouverture à l'autre, a longtemps interessé Chamoiseau et son mentor Glissant. Ce réajustement
identitaire où s'exprime une double solidarité géopolitique (Caraïbe) et " anthropologique vis-à-vis des peuples
8qui semble plus faire référence à du repli identitaire, à du " bricolage identitaire », comme
peuvent l'entendre les détracteurs de Chamoiseau, qui sont souvent ceux des coauteurs del'Eloge de la Créolité. La créolisation ainsi énoncée est donc un dépassement des différents
courants littéraires ou idéologiques qui ont marqué les Antilles depuis la fin de la Seconde
guerre mondiale, depuis tout au moins l'émergence de la Négritude césairienne jusqu'à
l'Antillanité de Glissant et l'avènement de la Créolité de Chamoiseau.L'intertextualité qui fait constamment référence à des auteurs cubains, mexicains, guyanais,
brésiliens, voire de l'Amérique du Nord, souligne l'existence (pour cet auteur de la Créolité et
convaincu par l'Antillanité de Glissant, qui a éclaté ses propres frontières) du même type de
trauma transnational. Même les différences nationales constatées çà et là, dans la conquête
territoriale, dans la colonisation et la décolonisation, semblent être dépassées pour imposer
une unité dans l'ambiance du vivre-dire que le texte donne à lire. Les " contextes médians »
dont parle à juste titre Milan Kundera témoignent de cette réalité historique et culturelle. Des
africains marqués par la colonisation » est explicité dans les articles de Dominique Chancé (la " Créolisation »)
et Beniamino (la " Créolité ») que l'on peut lire dans l'ouvrage collectif sur le Vocabulaire des études
francophones (2005). Mais cette double solidarité n'exhibe pas clairement (cf. Ludwig et Poullet, 2002, p.169) la
particularité de toutes les aires créolophones, en l'occurrence celle de l'Océan Indien qui, ouvertement, ne
s'aligne pas sur les aspects globalisants de la définition identitaire des Elogistes, tout comme l'observent
d'ailleurs les écrivains haïtiens, en tête desquels René Depestre. Beniamino (2005, p.55) observe " ainsi [que] les
écrivains réunionnais se réfèrent soit à la Créolie (définition identitaire proposée par les écrivains Gilbert Aubry
et Jean-François Samlong mais limitée à la Réunion ou au Sud-Ouest de l'Océan Indien) soit à la Réunionnité,
sans que la Créolité soit une référence, bien au contraire. De la même manière, les écrivains haïtiens se situent
très à la marge de cette perspective et souvent même s'y opposent du fait même de la scénographie de la
Créolité. ».
Les différences signalées dans le peuplement, le trauma des uns et des autres, les interactions entre individus
issus d'horizons divers, conduisent à la commune constatation du processus de créolisation: la subalternité
imaginée des sujets antillais et des sujets india-océaniques a pour conséquence, en réalité, la pratique constante
d'une négociation qui créolise langues, attitudes, spiritualités, malgré leur porosité, leur " inachèchement », leur
incessante " réélaboration » (Marimoutou, 2013, p.404), soit centrée sur une stratégie (voir V. Magdeleine-
Andrianjafitrimo, 2013, pp.379-98) de collaboration pour le vivre-ensemble ou sur celle du
contournement/évitement/affrontement permettant la survie, le " réglage » des identités - même essentialisées -
en présence. 9" contextes médians » qui sont autant de dénominateurs communs que Chamoiseau peut
retrouver chez le Colombien Garcia Marquez, le Cubain Wilfriedo Lam, l'Américain Faulkner, le Mexicain Carlos Fuentes, le Trinidadien Derek Walcott, les Haïtiens Roumain,Frankétienne et Alexis ou bien chez Damas, Maryse Condé, Perse... Et qu'il réinvestit
régulièrement dans ses romans, malgré le fort ancrage dans le Lieu natal qu'est la Martinique.
C'est certainement la proximité affective avec ces " univers médians »7 qui ont motivé le
choix de cette étude sur Chamoiseau, et donc sur la littérature antillaise. D'autant que les thématiques mises en exergue, le travail de la langue interpellaient une connivence avec une littérature francophone dite alors négro-africaine8 dont nous voulions approfondir la
connaissance après la Licence. Les motivations qui ont conduit à la réalisation de ce travail sont multiples et ne sont pas uniquement subordonnées aux écrits de Chamoiseau.Notre scolarité antérieure (collège et lycée), pour ne pas dire notre enfance et notre
adolescence, au lendemain de la décolonisation aux Comores, privilégiait plus les auteurs africains que français. Enseignants d'Afrique (Maghreb et Afrique subsaharienne), de Canada et de Belgique ont vite pris, dans le secondaire, le relais des enseignants français. Par le truchement de l'ACCT9, les oeuvres francophones (Antilles et Afrique) ont déferlé, auxquelles
quotesdbs_dbs24.pdfusesText_30[PDF] CERGY (Textes) :" Ville nouvelle de Cergy Pontoise, Etudes et
[PDF] Cergy - Trail des Aubins - Achats
[PDF] CERGY PONTOISE - Anciens Et Réunions
[PDF] cergy, soit ! # 18
[PDF] Cergy-Pontoise : le centre-ville - Centre de documentation de l
[PDF] Cergy-Pontoise Assainissement - Commercialisation
[PDF] Cergy-Pontoise Natation - Anciens Et Réunions
[PDF] CERI-programme 6 mars
[PDF] Cerise (Prunus cesarus) Origine - France
[PDF] cerise - Association Wallonne de l`Elevage
[PDF] Cerise - Les Scic - Énergie Renouvelable
[PDF] Cerise Griotte - Centre Hospitalier Spécialisé Saint
[PDF] Cerise Le Grand Chemin - Domaine du Grand Chemin
[PDF] Cerisier - Lallemand Plant Care