[PDF] Fiction et autofiction antillaises: la poétique énonciative de Patrick





Previous PDF Next PDF



DOSSIER LVLR / FFVL.pages

C'est à l'initiative de la Ligue de Vol Libre de la Réunion et de son l'initiation au pilotage de cerfs-volants acrobatiques dans le cadre d'une ...



Le Cerf-Volant acrobatique – La synthèse !

15 sept. 2007 Ce document est plutôt un recueil d'idées personnelles basé sur mes souvenirs d'ancien débutant



le carnet de plans du NCB

Nous publions ci-après les plans de divers cerfs-volants qui ont déjà La plupart des nouveaux membres ne possèdent pas ces anciens numéros aussi nous.



Dossier de presse

25 août 2019 Le Cerf-Volant. C'est une discipline ancienne et universelle offrant une large palette de modèles (monofil combattant



Catalogue 19-05-2020

CHALLENGE LOSIRS & JEUX ANCIENS cerfs-volants acrobatique 2 lignes ou voile de ... Rencontres arbitrées par un de nos animateurs



Berck-sur-Mer

27 juin 2019 et des cerfs-volants; au rond-point ... 3 réunions publiques ont été organisées par la Communauté ... acrobatique d'humour et.



caLonnois

contres internationales de cerfs-volants jeudi 11 avril. mières Rencontres de la jeunesse à Calonne-Ricouart. ... Anciens d'AFN



Fiction et autofiction antillaises: la poétique énonciative de Patrick

littérature des « anciennes colonies » francophones ou anglophones. à l'Université de la Réunion



Atlas 2015 des éducateurs sportifs déclarés

DIPLÔMES ANCIENS SKI : BREVET D'ÉTAT DE SKI MONITEUR DE SKI ALPIN POUR ENFANTS MONTAGNE KEN CQP MONITEUR DE ROLLER SKATING OPTION «ROLLER ACROBATIQUE».



Untitled

CERF-VOLANT. BOOMERANG. SITES. SÉCURITÉ. VOL passion. Ce numéro de Vol Passion utilise des codes QR pour vous simplifier l'accès aux pages web et vidéos.

UNIVERSITE DE LA REUNION

UFR DE LETTRES ET SCIENCES HUMAINES

ECOLE DOCTORALE LETTRES ET SCIENCES HUMAINES ED 541.

LCF- EA 4549 : LANGUES, TEXTES ET COMMUNICATION

DANS LES ESPACES CREOLOPHONES ET FRANCOPHONES

Fiction et autofiction antillaises :

La poétique énonciative de Patrick Chamoiseau.

Volume 1

Par BOURHANE MAOULIDA Ahamada

Thèse de Doctorat en Langue et Littérature françaises Dirigée par Monsieur le Professeur Jean-Claude Carpanin MARIMOUTOU Présentée et soutenue publiquement le 15 février 2013

Devant un jury composé de :

Mme Martine MATHIEU-JOB, Professeure de Littératures Française et Francophone, Bordeaux III M. Lambert-Félix PRUDENT, Professeur de Sciences du Langage, Université des Antilles et de Guyane

M. J.-C. Carpanin MARIMOUTOU, Professeur de Littérature Française, Université de La Réunion

M. Jean-Philippe WATBLED, Professeur de Sciences du Langage, Université de La Réunion, Président du jury

1

A toi, maman Salima.

2

REMERCIEMENTS :

Je tiens à remercier Monsieur le Professeur Jean-Claude Carpanin Marimoutou qui, pendant plusieurs

années, a su faire preuve de patience pour m'accompagner dans l'épreuve de la recherche et de la rédaction

d'une thèse. Ma gratitude est d'autant plus grande que c'est grâce à lui, au bout de mon année de Licence de

Lettres, que j'ai redécouvert la littérature antillaise, à travers l'écriture originale du " Marqueur de paroles »,

Patrick Chamoiseau.

Je ne peux non plus oublier de remercier le Professeur Michel Carayol qui, après mon DEA et dans l'attente

d'un corpus conséquent, m'a encouragé à poursuivre, en thèse, mes réflexions sur la poétique de cet auteur

martiniquais.

J'exprime ma reconnaisance à mon collègue Thierry Pérou pour sa contribution dans la traduction du

résumé, à tous les acteurs du Laboratoire LCF qui, lors de nos différents séminaires et échanges impromptus,

m'ont fourni conseils et avis contradictoires pour étoffer mes recherches. Un merci tout particulier à l'adresse

du Directeur du Laboratoire LCF, Michel Watin, pour son soutien et sa disponibilité...

Un grand merci à Jean-Michel Clain, à Philippe Maillot de la Bibliothèque universitaire et à leurs collègues

pour le coup de main lorsqu'il fallait commander un document, effacer mes multiples pénalités de retard pour

l'emprunt du caisson ou des ouvrages...

Merci à Malik El Amouri, à Karel Plaiche, à Didier Vitry, à Angélique Gigan pour le conseil technique dans

la gestion matérielle du tapuscrit, pour nos échanges autour des robinsonnades, de la " sociolinguistique du

contact », de la littérature francophone ou créolophone, pour le mot de réconfort ou d'encouragement...

Enfin, une pensée toute chargée d'amour et de gratitude à toute ma famille, à mes enfants surtout, pour

avoir supporté mes absences et à qui je livre, avec le sourire, ces quelques mots de Nietzsche :

" [Celui qui agit] oublie la plupart des choses pour en faire une seule. Il est injuste envers ce qui est derrière

lui et il ne connaît qu'un seul droit, le droit de ce qui est prêt à être. Ainsi tous ceux qui agissent aiment leur

action infiniment plus qu'elle ne mérite d'être aimée. » 1 Oui, au bout de ce travail, j'en prends énormément conscience... Que vous soyez, mes amours, remerciés à tout jamais pour votre patience !

1 Nietzsche, 1988, Seconde Considération intempestive, De l'utilité et de l'inconvénient des études historiques

pour la vie, (1 ère publication : 1874), Traduction de Henri Albert, Flammarion, p.82. 3

SIGLES UTILISES :

CSM = Chronique des sept misères ; SM = Solibo Magnifique ; T.= Texaco ; LVHM = L'Esclave vieil homme et le molosse ; BDG= Biblique des derniers gestes ; UDAC= Un Dimanche au cachot ; A.E= Antan d'enfance ; C.E= Chemin-d'école ; ABE = A Bout d'enfance ; EPD = Ecrire en pays dominé ; LNCM= Les Neuf consciences du Malfini ;

LEAC= L'Empreinte à Crusoé

4

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS : ........................................................................................................................................................ 2

SIGLES UTILISES : ........................................................................................................................................................... 3

1.INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................................. 5

ECONOMIE GENERALE DES ROMANS ................................................................................................................... 30

2.PREMIERE PARTIE : UNE CONSTRUCTION REFERENTIAIRE DU RECIT ROMANESQUE ..... 80

2.1. LA PERSISTANCE DU DISCOURS DU REGARD ............................................................................................... 81

2.2. LE DISCOURS RECURRENT DE LA DEVEINE ................................................................................................ 109

2.3. UNE ENONCIATION IDENTITAIRE DU LIEU. ................................................................................................ 126

2.4. UNE AUTRE REPRESENTATION DU CORPS .................................................................................................. 139

2.5. CONCLUSIONS DE LA PREMIERE PARTIE ............................................................................................. 175

3.DEUXIEME PARTIE : LA MISE EN SCENE DE LA PAROLE DU MARQUEUR ............................ 179

3.1. MISE AU POINT CONCEPTUELLE............................................................................................... 180

3.2. LES VOIX NARRATIVES : UNE ESTHETIQUE DU MILAN ITERATIF. ...................................................... 184

3.3. LE DISCOURS INTERIEUR : UNE INTERIORITE TOUJOURS OPAQUE ? ................................................ 187

3.4. QUEL DISCOURS RAPPORTE ? .......................................................................................................................... 241

3.5. LES JEUX AVEC LES TEMPS : DESORDRE OU DIALOGUE DES TEMPS .................................................. 288

3.6. UNE METAFICTION .............................................................................................................................................. 316

3.7. CONCLUSIONS DE LA DEUXIEME PARTIE :.................................................................................................. 398

4.TROISIEME PARTIE : UN PACTE AVEC LA MEMOIRE OU AUTOFICTION ............................. 401

4.1. QUELQUES APPROCHES DE L'AUTOBIOGRAPHIE .................................................................................... 402

4.2. LE RECIT D'ENFANCE ANTILLAIS .................................................................................................................. 412

4.3. ECONOMIE GENERALE DES TROIS RECITS D'ENFANCE ......................................................................... 420

4.4. AUTOFICTION OU ROMAN AUTOBIOGRAPHIQUE ? .................................................................................. 459

4.5. LES MEMOIRES ..................................................................................................................................................... 486

4.6. CONCLUSIONS DE LA TROISIEME PARTIE ................................................................................................... 501

5.CONCLUSION GENERALE .................................................................................................................. 504

ANNEXE ..................................................................................................................................................... 531

BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................................................... 864

INDEX DES AUTEURS ............................................................................................................................ 908

TABLE DES MATIERES .......................................................................................................................... 922

5 1.

INTRODUCTION GENERALE

6 L'espace convoqué dans la fiction de Patrick Chamoiseau renvoie souvent à la Martinique qui

l'a vu naître en 1953. Mais cet espace dépasse très vite les limites de cette île française pour

se confondre avec le cadre spatial, historique et culturel des Antilles et des Caraïbes, qu'il soit

francophone ou pas. Le choix de l'épithète " antillaises », pour caractériser la fiction et

l'autofiction chamoisiennes, obéit à la récurrence d'une toponymie qui ancre les événements

dans cette partie du monde, où ont fusionné, non sans heurts, depuis la fin du XVème siècle,

cultures locales et cultures ataviques, c'est-à-dire celles des autochtones et celles des

nouveaux arrivants : conquérants européens, esclaves et engagés. Du XVème siècle à ce jour, cette fusion perdure et l'Eloge de la créolité

2 en reprend les

grandes étapes pour définir une identité toujours en devenir, marquée par un substrat de

souffrances et d'épreuves (l'essai Ecrire en pays dominé

3 parlera de " dominations ») :

indigènes décimés, esclavage, engagisme, colonisation, chômage, alcoolisme, consumérisme

effréné, aliénation culturelle, ethnocide culturel... Autant de " marqueurs » de douleurs, de

révolte, d'interrogations que l'auteur met en scène dans son écriture, dans un idiome de

référence duquel émerge le créole, comme langue, vivre-dire, " être-au-monde ». C'est pourquoi la Martinique du " marqueur de paroles »

4, en tant que premier lieu de son

énonciation, ne peut seulement s'envisager dans ses limites insulaires, comme nous le

signalions plus haut, mais se conçoit aussi au-delà, c'est-à-dire dans l'espace archipélique des

Petites et Grandes Antilles, jusqu'aux côtes des deux blocs continentaux américains, du Sud ou du Nord, baignés par la Mer des Antilles. Le " Tout-monde » glissantien, concept que le marqueur auteur intègre volontiers dans ses

textes (quels que soient les genres, les types et les enjeux), est un aboutissement de ce

2 Jean Bernabé, Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant, 1989, Eloge de la créolité, Paris, Seuil.

3 Patrick Chamoiseau, 1997, Ecrire en pays dominé, Paris, Seuil.

4 C'est ainsi que l'auteur, qui s'invite comme personnage dans sa propre fiction, se désigne. Nous proposerons

plus loin (cf. p.180-4 de notre étude : " Mise au point conceptuelle »), dans la partie consacrée à la mise en scène

de la parole, une définition plus complète de cette notion de " marqueur de paroles ». 7 dépassement initial de la propre " drive »

5 du locuteur chamoisien, d'un certain chauvinisme

martiniquais, en ce sens que les lieux de l'action, même si c'est souvent dans l'onirisme, convoquent tous les continents et toutes les cultures, soit pour éluder une vision doudouiste du lieu natal, soit pour illustrer, dans l'écrit fictionnel, le concept (pendant ou synonyme du

" Tout-monde ») de " créolisation ». Un dernier concept qui supplante celui de " Créolité »

6

5 Voir le " Lexique chamoisien », en annexe (p.531). Le substantif, dans une approche dénotative, rentre dans la

définition de l'errement, du vagabondage auquel sont soumis les protagonistes. La Martinique est une île, c'est

pourquoi elle engendrerait naturellement la " drive ». Selon Affergan (1983, p.15), toute île renfermerait

" l'empreinte psycho-sociale primordiale [...] : l'enfermement. Autant les Blancs (Métropolitains et Békés) que

les Antillais descendants d'esclaves et les Mulâtres réagissent à l'encerclement de l'île par la mer et à

l'étouffement des rapports humains qui s'en déduit, par des comportements d'évitement, de recherche d'identité

ou d'attitudes sado-masochistes dans la mesure où l'Autre ne peut s'échapper même s'il devient indésirable. La

contrainte de vivre ensemble crée paradoxalement des gestes de fuite et de repli, signes de vie communautaire. Il

arrive très souvent, par exemple que les hommes parcourent l'île en voiture durant de longues heures sans but, et

refassent les mêmes circuits à toute vitesse comme pour échapper à quelque chose de terrifiant : c'est ce qu'on

appelle driver en créole. De même, tout Antillais, un jour ou l'autre, même s'il est " nationaliste », éprouve le

besoin violent et irrépressible de voyager à Paris pour respirer étrangement l'air libre de la métropole qui

colonise. [...]. Ce caractère asilaire peut se percevoir encore mieux chez la femme qui, elle, ne drivant pas à

cause des multiples interdits draconiens et tacites qui pèsent sur elle et qu'elle a intériorisés, se contente, pour

échapper à l'île et aux autres, de se réfugier en elle-même, dans sa chambre par exemple, et de refuser

obstinément de se montrer durant plusieurs semaines.».

Mais cette double acception négative de la " drive », se transforme en une poétique positive de " l'errance ». La

déveine des personnages, certainement liée à une temporalité et à une spatialité mal appréhendées, à des soucis

économiques et psychosociaux, cède progressivement la place à une esthétique de " l'errance » vécue sous

l'angle d'une relation à soi et à l'Autre plus méliorative, plus proche de " la pensée de l'errance » dont parle

Glissant (2009, p.61). Une pensée qui tend à la créolisation du monde où " l'Être [...] se révèle l'être-comme-

étant », celle qui tend aux " enracinements solidaires et (aux) racines en rhizome. ». Dans cette vision du monde,

la répétition, consubstantielle à la drive, n'est plus mièvrerie, platitude, catalogue ou banalisation du réel, mais

plutôt source d'une nouvelle esthétique qu'il faut donner à lire constamment dans la littérature antillaise. Une

esthétique - du fait de ses propres procédés d'écriture, de ses " variations accumulées » - qui rappelle clairement

celle des " poètes et des conteurs » (Ibid., p.62).

6 Le débat sur les termes de créolité/créolisation, oscillant entre le rejet affiché d'une essentialisation identitaire

et le désir d'une ouverture à l'autre, a longtemps interessé Chamoiseau et son mentor Glissant. Ce réajustement

identitaire où s'exprime une double solidarité géopolitique (Caraïbe) et " anthropologique vis-à-vis des peuples

8

qui semble plus faire référence à du repli identitaire, à du " bricolage identitaire », comme

peuvent l'entendre les détracteurs de Chamoiseau, qui sont souvent ceux des coauteurs de

l'Eloge de la Créolité. La créolisation ainsi énoncée est donc un dépassement des différents

courants littéraires ou idéologiques qui ont marqué les Antilles depuis la fin de la Seconde

guerre mondiale, depuis tout au moins l'émergence de la Négritude césairienne jusqu'à

l'Antillanité de Glissant et l'avènement de la Créolité de Chamoiseau.

L'intertextualité qui fait constamment référence à des auteurs cubains, mexicains, guyanais,

brésiliens, voire de l'Amérique du Nord, souligne l'existence (pour cet auteur de la Créolité et

convaincu par l'Antillanité de Glissant, qui a éclaté ses propres frontières) du même type de

trauma transnational. Même les différences nationales constatées çà et là, dans la conquête

territoriale, dans la colonisation et la décolonisation, semblent être dépassées pour imposer

une unité dans l'ambiance du vivre-dire que le texte donne à lire. Les " contextes médians »

dont parle à juste titre Milan Kundera témoignent de cette réalité historique et culturelle. Des

africains marqués par la colonisation » est explicité dans les articles de Dominique Chancé (la " Créolisation »)

et Beniamino (la " Créolité ») que l'on peut lire dans l'ouvrage collectif sur le Vocabulaire des études

francophones (2005). Mais cette double solidarité n'exhibe pas clairement (cf. Ludwig et Poullet, 2002, p.169) la

particularité de toutes les aires créolophones, en l'occurrence celle de l'Océan Indien qui, ouvertement, ne

s'aligne pas sur les aspects globalisants de la définition identitaire des Elogistes, tout comme l'observent

d'ailleurs les écrivains haïtiens, en tête desquels René Depestre. Beniamino (2005, p.55) observe " ainsi [que] les

écrivains réunionnais se réfèrent soit à la Créolie (définition identitaire proposée par les écrivains Gilbert Aubry

et Jean-François Samlong mais limitée à la Réunion ou au Sud-Ouest de l'Océan Indien) soit à la Réunionnité,

sans que la Créolité soit une référence, bien au contraire. De la même manière, les écrivains haïtiens se situent

très à la marge de cette perspective et souvent même s'y opposent du fait même de la scénographie de la

Créolité. ».

Les différences signalées dans le peuplement, le trauma des uns et des autres, les interactions entre individus

issus d'horizons divers, conduisent à la commune constatation du processus de créolisation: la subalternité

imaginée des sujets antillais et des sujets india-océaniques a pour conséquence, en réalité, la pratique constante

d'une négociation qui créolise langues, attitudes, spiritualités, malgré leur porosité, leur " inachèchement », leur

incessante " réélaboration » (Marimoutou, 2013, p.404), soit centrée sur une stratégie (voir V. Magdeleine-

Andrianjafitrimo, 2013, pp.379-98) de collaboration pour le vivre-ensemble ou sur celle du

contournement/évitement/affrontement permettant la survie, le " réglage » des identités - même essentialisées -

en présence. 9

" contextes médians » qui sont autant de dénominateurs communs que Chamoiseau peut

retrouver chez le Colombien Garcia Marquez, le Cubain Wilfriedo Lam, l'Américain Faulkner, le Mexicain Carlos Fuentes, le Trinidadien Derek Walcott, les Haïtiens Roumain,

Frankétienne et Alexis ou bien chez Damas, Maryse Condé, Perse... Et qu'il réinvestit

régulièrement dans ses romans, malgré le fort ancrage dans le Lieu natal qu'est la Martinique.

C'est certainement la proximité affective avec ces " univers médians »

7 qui ont motivé le

choix de cette étude sur Chamoiseau, et donc sur la littérature antillaise. D'autant que les thématiques mises en exergue, le travail de la langue interpellaient une connivence avec une littérature francophone dite alors négro-africaine

8 dont nous voulions approfondir la

connaissance après la Licence. Les motivations qui ont conduit à la réalisation de ce travail sont multiples et ne sont pas uniquement subordonnées aux écrits de Chamoiseau.

Notre scolarité antérieure (collège et lycée), pour ne pas dire notre enfance et notre

adolescence, au lendemain de la décolonisation aux Comores, privilégiait plus les auteurs africains que français. Enseignants d'Afrique (Maghreb et Afrique subsaharienne), de Canada et de Belgique ont vite pris, dans le secondaire, le relais des enseignants français. Par le truchement de l'ACCT

9, les oeuvres francophones (Antilles et Afrique) ont déferlé, auxquelles

quotesdbs_dbs24.pdfusesText_30
[PDF] Cerfs-volants du monde Résumé Durée estimée Matériel requis - France

[PDF] CERGY (Textes) :" Ville nouvelle de Cergy Pontoise, Etudes et

[PDF] Cergy - Trail des Aubins - Achats

[PDF] CERGY PONTOISE - Anciens Et Réunions

[PDF] cergy, soit ! # 18

[PDF] Cergy-Pontoise : le centre-ville - Centre de documentation de l

[PDF] Cergy-Pontoise Assainissement - Commercialisation

[PDF] Cergy-Pontoise Natation - Anciens Et Réunions

[PDF] CERI-programme 6 mars

[PDF] Cerise (Prunus cesarus) Origine - France

[PDF] cerise - Association Wallonne de l`Elevage

[PDF] Cerise - Les Scic - Énergie Renouvelable

[PDF] Cerise Griotte - Centre Hospitalier Spécialisé Saint

[PDF] Cerise Le Grand Chemin - Domaine du Grand Chemin

[PDF] Cerisier - Lallemand Plant Care