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Comité Scientifique de l’ANCCLI Contribution à l’analyse du Dossier de déclaration de modification au titre de l’Article 26 du Décret n°2007-1557 du 2 novembre 2007 relatif aux rejets et aux prélèvements d’eau du site du Bugey et des Projets de décision de l’Autorité de sûreté nucléaire



LE COMITE SCIENTIFIQUE DE L’ANCCLI

Le Comité Scientifique de l’ANCCLI est composé de 15 personnalités indépendantes dont la compétence couvre les différents domaines liés au nucléaire : sûreté (technologie nucléaire facteur humain) rejets et déchets contamination de l’environnement impact sur



le Comité Scientifique de l’ANCLI - anccliorg

- de la plate-forme de modélisation et de l’intégration des données à différentes échelles - des hypothèses simplificatrices et des incertitudes retenues concernant l’évolution possible des propriétés pétrophysiques et hydrauliques de l’environnement géologique sur des périodes

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1 Les demandes d'autorisation de prélèvements d'eau et de rejets dans l'environnement (DARPE) : le regard des CLI Suzanne GAZAL Expert nucléaire Spécialiste en Psychologie du risque Conseil en Gestion des risques Comité scientifique de l'ANCCLI 2003-2017 Introduction La réglementation1 prévoit notamment que les prescriptions projetées par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à l'occasion du dépôt par un exploitant d'une demande de modification des autorisations de prélèvement d'eau et de rejets (DARPE) soient transmises aux CLI concernées, assorties d'un rapport de présentation - les CLI disposant d'un délai de trois mois pour faire part à l'ASN de leurs éventuelles observations. C'est ainsi que pl usieurs CLI auprès de CNPE ont solli cité le Comité scientifique de l'ANCCLI ou nous ont sollicitée au cours des dernières années pour les conseiller et les assister dans leur démarche d'expertise : Golfech, Cruas-Meysse, Fessenheim, Bugey, Paluel-Penly. Le regard des CLI Dans le cadre de ces expertises et au terme d'une démarche rigoureuse, des points de vigilance ont été identifiés concernant les différents aspects de la DARPE. Il est intéressant d'en donner quelques exemples. La modific ation de règles d'exploitation2 : quels sont l'objectif et/ou la justification des traitements proposés pour les circuits de réfrigération des condenseurs (Bugey 2 à 5) ? Quel est le retour d'expérience (REX) en matière de contamination biologique des circuits et de l'environnement ? Comment a-t-il été pris en compte pour justifier les traitements projetés par l'exploitant/proposés par l'ASN, et quelle information en est faite habituellement à la CLI ? Quel est l'impact sanitaire des m icroorganismes pathogènes (légionnelles, amibes pathogènes) présents dans les circuits de refroidissement ? Pourquoi les amibes pathogènes du genre Acanthamoeba sont-elles exclues de la surveillance exercée par l'exploitant ?... 1 Décret du 2 novembre 2007 relatif aux installations nucléaires de base et au contrôle, en matière de sûreté nucléaire, du transport de substances radioactives - Articles 18 et 26. 2 Dans les DARPE étudiées, la modification de règles d'exploitation a concerné le traitement anti-corrosion des circuits secondaires de refroidissement ainsi que les traitements biologique et anti-tartre des circuits de refroidissement des condenseurs (pour les centrales en circuit fermé).

2 Au sujet des rejets... ¿ Les rejets thermiques n'ont pas d'impact direct sur l'homme, mais du fait de leur impact potentiel sur la faune aquati que, ils font l'objet d'une attention parti culière. Les limites demandées/proposées sont une limite de température à l'aval du rej et et une limi te d'échauffement amont/aval, données dans les deux cas après mélange. La question a été posée par exemple d'une valeur au rejet plutôt qu'en aval en cas d'éloignement de la zone de bon mélange, ou de limites horaires moyennes voire de limites instantanées plutôt que de limites moyennes journalières, eu égard à la sensibilité de cert aines e spèces pis cicoles à des variations rapides de température. ¿ On s'att ardera sur le cas des limit es de rejets radioactifs, dont la justification peut interroger à plusieurs niveaux. Quels sont les radionucléides qui font précisément l'objet de ces limites ? Sur quelles bases sont-elles établies, notamment comment le retour d'expérience du site est-il pris en compte et quel est l'impact sanitaire attendu aux limites demandées/proposées ? On a ainsi observé des limites de rejets qui sont 30 à 200 fois plus élevées que le REX du site pour de nombreuse s catégories de radionuclé ides telles que le s iodes, les gaz rares, les produits de fission ou d'activa tion émetteurs bêta ou gamm a, et 20 fois supéri eures aux moyennes de rejets enregistrés sur le parc des 900 MWe (CNPE de Fessenheim) Quant à l'impact sanita ire des rejets aux limite s demandées, les études d'impact de l'exploitant présentent une évaluation de l'impact dosimétrique des rejets sur l'homme (calcul de la dose effica ce) qui est (à juste titre ) mise en perspe ctive avec les limites annue lles maximales admises par la réglementation (1mSv). Mais l'évaluation de l'impact sanitaire ne se réduit pas à l'évaluation de l'impact dosimétrique. Une évaluation des effets aléatoires attendus aux doses efficaces calculées devrait figurer dans les dossiers d'impact (et/ou dans les rapports de présentat ion des projets de prescriptions ) et les nombre uses incertitudes associées à ces évaluations explicitées. Celles-ci sont relatives notamment à la relation dose-effet (effet des faibles dos es, des fai bles débits de dose et des faibles énergies )3 et aux coefficients de dose (relation activité incorporée-dose efficace), ainsi qu'aux effets sanitaires pris en compte. Cette question est d'autant plus pertinente que l'exposition aux rejets d'un CNPE en situation de routine est une exposition prolongée à de faibles doses et faibles débits de dose, et que les radionucléides rejetés sont pour une part importante de faible (iode 131, chlore 36, gaz rares...) voire de très faible énergie (tritium, carbone 14, nickel 63, chrome 51, iode 129 ...). En amont de l'évaluation de l'impact dosimétrique, la question peut être posée des hypothèses qui sont retenues pour évaluer le transfert jusqu'à l'homme des radionucléides rejetés dans les différents compartiments de l'environnement. Ainsi, quelle est la ration alimentaire retenue pour les populations potentiellement exposées4 ? Où se situe la zone de bon mélange des effluents dans le milieu - sachant que les limites sont fixées " après mélange » ? Pourquoi ne pas tenir compte des dépôts et de la fixation des radionucléides sur les sédiments, à l'origine d'une contamination des organismes benthiques5 et de phénomènes de contamination 3 Cf. Gazal et Amiard (coord). Le tritium - Actualité d'aujourd'hui et de demain, 2010, chap. 6) et Gazal et al. Les Plans particuliers d'interven tion en situation d'urgence nucléaire - Mesures de protection , Rayons d'intervention, Distribution préventive d'iode stable. Comité scientifique de l'ANCCLI. 2016 (Annexe 7). 4 Cette ration est à préciser de manière réaliste et précise (espèces, parties consommées). 5 Ensemble des organismes aquatiques qui vivent dans les eaux côtières et continentales au niveau du substrat et en dépendent pour leur subsistance, tels les poissons de fond : brochet, carpe, sandre...

3 secondaire de l'eau (par remise en suspension des radionucléides par exemple) ? etc... Des points de vigilance peuvent également apparaître au sujet des codes de calcul utilisés6. ¿ En ce qui concerne les rejets chimiques7 on peut par exemple mentionner la gestion des produits de conditionnement des circuits de refroidissement primaire et secondaires que sont l'acide borique (recyclable) et l'hydrazine (très toxique et dont diverses techniques permettent de réduire considérablement les rejets). Les autorisations de prélèvements d'eau posent quant à elles une question dont l'importance ne va cesser de croitre avec le changement climatique : celle de l'évolution de la ressource en eau, dont dépendent à la fois les capacités de refroidissement du site et la préservation des usages de l'eau en aval (le " débit réservé »). La question de la surveillance de l'environnement Cette surveillance pe rmet de suivre le marquage de l'environne ment en temps réel, d'en suivre l'évolution (établissement de séries chronologiques), d'alerter sur d'éventuels écarts, de suivre l'évolution de paramètres biologiques témoins de l'état de santé de populations et de valider les calculs de transferts réalisés dans le cadre du calcul de l'impact dosimétrique des rejets. Les protocoles de surveillance mis en oeuvre par l'exploitant donnent lieu à de nombreuses questions d'ordre méthodologique. Ce point a été dével oppé lors du Sémina ire " La radioactivité dans l'environnement et ses effets sur santé » des 26-27 novembre 20158. On ne pe ut clore cette prése ntation sans me ntionner la volonté de l'Autorité de sûret é nucléaire d'abaisser les limites de rejets existantes (radioactifs, chimiques) voire demandées par l'Expl oitant (ex : triti um gazeux / hydrazine à Paluel, acide borique à Fessenheim), l'introduction de nouvelles catégories de limites radioactives, la prescription à l'adresse de l'exploitant d'études complémentaires, etc... Sur l'expertise des CLI Trois points sont à souligner, qui concernent L'objet de l'expertise des CLI L'expertise de la CLI peut porter sur les projets de décision stricto sensu (CLI de Paluel-Penly). Elle peut également s'appuyer sur une étude du dossier de demande de modification déposé par l'Exploitant (CLI de Golfech, Cruas, Bugey). Dans ce dernier cas, elle peut se dérouler en trois temps : étude du dossier DARPE, étude des projets de Décisions puis des Décisions de l'Autorité de sûreté nucléaire (CLIS de Fessenheim). 6 On a ainsi relevé un manque de rigueur concernant le calcul du transfert du tritium et du carbone 14 dans la chaine alimentaire (codes BLIQID et MIRRAGE) ou l'application d'un facteur de transfert unique pour tous les radionucléides (DARPE Cruas, Fessenheim).. 7 On distingue habituellement plusieurs types de rejets chimiques : les substances rejetées avec les effluents radioactifs (résultant par exemple du conditionnement des circuits de refroidissement primaire et secondaire), les anions et cations, les résidus et sous-produits de traitement des circuits de refroidissement des condenseurs, les rejets de sédiments consécutifs au dragage du canal d'amenée. 8 S. Gazal. L'analyse des demandes de modification des autorisations de prélèvements d'eau et de rejets par les CNPE de Fessenheim et de Bugey (2012-2013) - Surveillance de l'environnement - Evaluation de l'impact sanitaire des rejets. Séminaire ANCCLI-IRSN, 26-27 novembre 2015.

4 Ses modalités La CLI peut solliciter un expert extérieur pour construire un avis sur l'ensemble du dossier ou pour simplement bénéficier d'un soutien technique et méthodologique. Les prérequis Les CLI doivent anticiper leurs demandes, afin de pouvoir disposer de suffisamment de temps pour s'organiser en interne (constitution d'un groupe de travail,..), pour étudier le dossier DARPE et/ou les projets de décision de l'Autorité de sûreté qui leur sont soumis, et pour éventuellement solliciter l'appui d'experts extérieurs. A cett e fin, les dossiers doive nt leur être communiqués suffi samment en amont, et le s éventuelles modifications de celui-ci portées à leur connaissance. La prise en compte des observations et recommandations des CLI La question se pose naturellement de savoir dans quelle mesure les observations des CLI sont prises en compte par l'Autor ité de sûreté nucléaire. L'e xpérience de la DARPE de Fessenheim est à cet égard exemplaire : si toutes les observations et recommandations de la CLIS n'ont pas é té intégrale ment mises e n oeuvre, elles ont tout de même été en pa rtie entendues - créditant ainsi la démarche en trois temps mise en place par la Commission locale d'information et de surveillance9. 9 Voir CLIS de Fessenheim, site Internet, rubrique " Expertises ».

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