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Au gré des années peut-être des modes l'un ou l'autre de ces termes est plus prégnant De nouveaux concepts apparaissent aussi pour évoquer des aspects
C'est quoi un mode de coordination ?
Coordination (modes de)
La supervision directe : elle correspond à l'intervention d'un responsable qui supervise un ensemble d'opérateurs, leur donne directement des instructions et contrôle les réalisations. Exemple : le chef d'atelier indique aux ouvriers le travail qu'ils doivent effectuer.Quels sont les moyens de coordination ?
Les conjonctions de coordination sont : et, ou, ni, mais, car, or, donc. Elles servent à relier deux éléments de fonctions différentes. Je pense que tu peux gagner le match . Quelques conjonctions de subordination : que, puisque, comme, si, quand, lorsque, quoique,.Quel est le principal mode de coordination dans les entreprises ?
Pour ces deux auteurs, la coordination est le mode de collaboration institué entre les services et les départements de l'entreprise. La hiérarchie et la supervision directe demeure pour eux le principal mécanisme de coordination, le deuxième mécanisme étant l'ajustement mutuel.- Selon H. Mintzberg , il existe 5 modes principaux de coordination pour articuler les t?hes qui ont été divisées et réparties : la supervision directe : elle correspond à l'intervention d'un responsable qui supervise un ensemble d'opérateurs, leur donne directement des instructions, contrôle les réalisations.
MASTER METIERS DE LENSEIGNEMENT, DE
LEDUCATION ET DE LA FORMATION
Ecole supérieure du professorat et de léducationAcadémie dAix Marseille
Année universitaire 2013 2014
MEMOIRE PROFESSIONNEL
Sciences Economiques et Sociales
Létude du concept de coordination en sciences
économiques et sociales
Présenté par Osenda, Margaux
Directeur de mémoire : Beitone, Alain
Soutenu le 04/06/2014
Dédicace et remerciements
Je souhaite adresser mes remerciements à
mon directeur de mémoire, Monsieur A.Beitone pour ses précieux conseils et sa
disponibilité.Je remercie également Monsieur J. Gervasoni
pour mavoir prêté les manuels scolaires sur lesquels jai travaillé.Sommaire
SOMMAIRE 3
PARTIE I : LETAT DES SAVOIRS SAVANTS SUR LE CONCEPT DE COORDINATION 4 I. LES APPROCHES DE LA COORDINATION EN SCIENCE ECONOMIQUE 5 I.1.LA COORDINATION : UNE PORTEE HEURISTIQUE INCONTESTABLE 5I.1.1. Introduction 5
I.1.2. De la coordination par le marché 6
I.1.3. A la coordination centralisée 9
I.1.4. Vers une troisième voie : la coordination communautaire 12PARTIE II : LA TRANSPOSITION DIDACTIQUE EN SES 15
I. DE " LOBJET A ENSEIGNER » A " LOBJET DENSEIGNEMENT ». 16I.1. ANALYSE COMPARATIVE DES MANUELS SCOLAIRES 16
I.1.1. Introduction 16
I.1.2. " Quest-ce quun marché ? » 17
I.1.3. " Comment les rapports sociaux sorganisent-ils au sein de lentreprise ? » 20 PARTIE III: PROPOSITION DUNE SEQUENCE DAPPRENTISSAGE 26I. APPRENTISSAGE DU CONCEPT DE COORDINATION 27
I.1. PROJET DE COURS SUR LA COORDINATION PAR LE MARCHE 27I.1.1. Introduction 27
I.1.2. Phase de sensibilisation 28
I.1.3. La coordination par le marché 29
I.1.4. Les limites de la coordination par le marché 35I.1.5. Lévaluation formative 37
Conclusion 39
BIBLIOGRAPHIE 41
SITOGRAPHIE 42
ANNEXE 44
4Partie I : Létat des savoirs savants sur
le concept de coordination 5I. Les approches de la coordination
en science économique I.1.La coordination : une portée heuristique incontestableI.1.1. Introduction
Comment les décisions de millions de personnes muent par la poursuite de leurs intérêts
personnels peuvent-elles être cohérentes ? Quelle procédure permet de rendre compatible les
actions décentralisées des individus ? Ce questionnement qui est à la base de la définition de la
coordination en économie a suscité mon intérêt, cest pourquoi le thème de mon mémoire porte sur
létude de ce concept. De surcroît, la coordination est un concept central dans le programme de
sciences économiques et sociales. Il est donc important que les élèves puissent se lapproprier. Pour
cela il est nécessaire que les enseignants connaissent les différentes approches de la coordination en
sciences sociales. Ceci ma amené à faire dans une première partie, létat des connaissances
scientifiques sur ce sujet. En effet la coordination a été étudiée dès le 18
ème
siècle par lesphysiocrates. Par la suite ce concept a fait lobjet de nombreux écrits de la part des économistes
classiques, parmi lesquels on peut classer K. Marx, et néoclassiques. Les travaux récents dE.Ostrom
ont ouvert de nouvelles voies sur ce thème. Ainsi, en montrant limportance de ce terme il maensuite paru pertinent détudier quelles sont les attentes qui figurent dans les programmes scolaires,
et de quelle manière les manuels abordent ce concept. La seconde partie portera donc sur lanalysede la " transposition didactique », de la coordination. La transposition didactique est définie par le
sociologue M.Verret comme " la transmission dun savoir acquis. Transmission de ceux qui savent àceux qui ne savent pas. De ceux qui ont appris à ceux qui apprennent. » (Verret. M, " Le temps des
études » 1975, Page 140). Létude des manuels scolaires ma amené a proposé dans une troisième
partie un projet de séquence de cours sur lapprentissage de ce concept. 6I.1.2. De la coordination par le marché
De nombreuses recherches en économie ont pour objectif de comprendre les procédures quipermettent aux agents économiques prenant des décisions de façon décentralisées de se
coordonner. Dès le départ, les économistes ont considéré que le marché qui est un lieu fictif ou réel
où se confrontent une offre et une demande pour aboutir à des échanges à un prix déquilibre, est
sous certaines conditions, un système de coordination efficace. On peut à ce titre faire référence aux
travaux dAdam Smith, qui exposait dans son ouvrage " Recherches sur la nature et les causes de larichesse des nations » (Smith. A, 1776), la thèse de la main invisible. A travers celle-ci, Smith explique
que le marché est une réponse efficace au problème dharmonisation des intérêts personnels et
conduit à une allocation optimale des ressources. Ces travaux seront repris et approfondis par les
économistes néoclassiques et les autrichiens qui insisteront sur le rôle des prix comme vecteur
dinformation et dincitation permettant de rendre cohérentes les décisions des différents acteurs
intervenant sur le marché. Néanmoins, il existe une distinction importante entre ces deux courants
de pensées. A la différence des économistes néoclassiques, les autrichiens considèrent le marché
comme un processus de découverte. Laccent nest pas mis sur léquilibre économique mais sur la
capacité du marché à gérer les déséquilibres inhérents à la dynamique économique. De surcroît, une
place importante est accordée à la prise en compte du temps et aux choix des agents entre le présent et le futur, c'est-à-dire aux arbitrages inter temporels.Le modèle de base de la théorie néoclassique qui considère que linformation est parfaite vise à
rendre compte de la coordination décentralisée des agents et de la façon dont cette coordination via
les prix débouche sur une situation déquilibre. En ce sens, les agents prendront des décisions en
fonction du système des prix. Si un choc doffre ou de demande modifie les prix alors les décisions
des agents seront modifiées. Par exemple, si pour des raisons climatiques la production de café
diminue, le prix de ce bien va augmenter car la demande va être temporairement supérieure àloffre. Par la suite, cette hausse de prix va inciter les consommateurs à consommer moins de café et
plus de thé car le prix relatif de ce bien substituable est moins onéreux. Les prix jouent donc un rôle
central dans ce mode de coordination décentralisé. De manière générale, lorsque lélasticité prix de
la demande dun bien ou dun service est élevée, une variation des prix aura des conséquencesimportantes sur les quantités demandées par les consommateurs, ce qui conduira à un nouvel
équilibre. En revanche, si lélasticité prix de la demande est faible, une modification des prix naura
que peu deffets sur les quantités demandées. Cest le cas du pétrole. Ainsi, les économistes ont
montré que les prix influencent les choix des consommateurs, ce qui permet de rendre compatibleleurs actions. De surcroît on peut constater que la modification du prix dun bien conduit à une
7modification des équilibres sur les différents marchés car ces derniers sont interdépendants. En effet,
si les prix des billets davion augmentent alors les voyageurs seront incités à utiliser dautres moyens
de transport. Ceci a notamment été mis en exergue par les travaux de L.Walras relatifs à léquilibre
général. Il nous faut préciser que ce modèle rend compte de la coordination horizontale des agents
économiques sur la base de cinq hypothèses restrictives qui sont les suivantes :- La condition datomicité selon laquelle il doit exister une multitude dacheteurs et de
demandeurs, de taille comparable, de telle manière quaucun dentre eux ne puisse influencer la détermination du prix du bien- La condition de fluidité selon laquelle il faut quil y ait une libre entrée et une libre sortie du
marché- La condition dhomogénéité qui affirme que les produits disponibles sur les marchés doivent
être standardisés
- La transparence selon laquelle les agents disposent dune information parfaite et gratuite sur les prix des biens - La mobilité des facteurs de production.Ainsi, sous ses hypothèses qui caractérisent le modèle de concurrence pure et parfaite, le marché
assure une allocation optimale des ressources, et tout équilibre est un optimum de Pareto, ce quisignifie quà léquilibre il nest pas possible daméliorer la situation dun individu sans détériorer
celle dau moins un autre agent économique. Cependant, il est important de préciser que lathéorie néoclassique ne se limite pas à ce modèle, il existe dautres développements plus récents.
Les économistes à linstar dA.C. Pigou ont mis en évidence des défaillances de marché, qui sont
des situations dans lesquelles le marché ne permet pas de coordonner les actions des individus demanière efficace. Selon P.Krugman, prix Nobel déconomie en 2008, une défaillance de marché
est une situation où " la poursuite individuelle de ses intérêts personnels, plutôt que de
contribuer à promouvoir les intérêts de la société peut en fait détériorer la situation de cette
société » (Krugman P et Wells R " Microéconomie »2013, Page 4). Ceci montre que la thèse de la
main invisible dA.Smith nest pas toujours vérifiée. Il existe plusieurs défaillances de marché : les
externalités, les biens collectifs, les situations de monopole naturel et les asymétries
dinformation. Nous allons maintenant présenter ces différentes défaillances de marché.Une externalité est une conséquence positive ou négative de lactivité dun agent économique qui
nest pas prise en compte par le système des prix. La pollution est un exemple dexternaliténégative. En effet lorsquune entreprise rejette du dioxyde de carbone pour réaliser sa
production, cette pollution qui constitue un coût social nest pas prise en compte par le système
8des prix. Ainsi, dans le cadre dune externalité négative, les prix ne véhiculent pas un signal
pertinent car ils ne permettent pas de réduire la consommation et ou la production de biens ouservices dont le coût social est supérieur au coût privé. Une externalité positive se caractérise
quant à elle par un rendement social supérieur au rendement privé. Cest le cas par exemple de la
vaccination. En effet lorsquune petite partie de la population est vaccinée, les risques de
transmission des maladies sont beaucoup plus faibles. Les prix nétant pas représentatifs de cela,
ils nincitent pas les agents économiques à augmenter leur consommation et ou leur production de biens et services qui accroissent le bien être collectif.Le concept de bien collectif a été introduit par P. Samuelson. Ce dernier les défini à laide de deux
critères : - La non rivalité qui implique que la consommation dun bien ou service par un individu ne prive pas autrui de lusage de cette même unité de bien ou service. - La non exclusion. Un bien ou un service est dit non excluable lorsquil nexiste aucune procédure permettant de subordonner lutilisation de ce bien ou service au paiement dun prix.Lorsquun bien est non excluable, les agents économiques sont le plus souvent incités à adopter
un comportement de passager clandestin, c'est-à-dire quils vont bénéficier de lusage de ce bien
sans participer à son financement. Le phare maritime et la défense nationale sont des exemples de biens collectifs. De ce fait le risque est grand que le bien ou le service ne soit pas produit puisquaucun producteur ne va produire un bien ou un service que personne nest disposé àpayer. Par ailleurs, le coût marginal étant nul, le prix déquilibre lest aussi. En effet, le fait que la
défense nationale protège un habitant supplémentaire nentraîne aucune augmentation du coût
de production. Cela nécessite donc lintervention de lEtat ou dune structure collective. Le monopole naturel est un autre exemple de défaillance de marché. Nous sommes en présencedun " monopole naturel sur un marché si le coût minimal dun bien est obtenu lorsque la totalité
de la production est assurée par une seule firme » (Sharkey.W " The theory of Natural
Monopoly »1982). Cette situation sexplique par limportance des coûts fixes supportés par
lentreprise et lexistence déconomies déchelle. En effet, plus un producteur a un volume de production important, plus le coût unitaire de production baisse, ce qui lui permet dabaisser ses prix et donc dévincer ses concurrents. Du fait de sa situation de monopole le producteur va produire des biens en quantité insuffisante du point de vue des consommateurs, afin de maximiser son profit. Dans une telle situation il serait cependant irrationnel dimposer lexistencede plusieurs entreprises sur ce marché car le coût de production supporté par lensemble de ces
organisations productives serait plus élevé. Ainsi, en présence déconomies déchelle, les
9mécanismes de marché conduisent au rejet de la concurrence, ce qui abouti à une situation sous
optimale.Les asymétries dinformation illustrent également le fait que la recherche de lintérêt personnel
conduit à une dégradation du bien être collectif. Les économistes parlent dinformation
asymétrique lorsque, dans le cadre dun contrat, un agent économique détient plus dinformations quun autre. Par exemple, dans le cas dun contrat salarial, lemployeur nestjamais certain du comportement quadoptera le salarié lorsquil laura recruté. Or, il est difficile
dévaluer le coût et le bénéfice lié à chaque action lorsque linformation est imparfaite. En ce
sens, pour que lallocation des ressources soit optimale, il faut que les consommateurs puissent anticiper la satisfaction quils vont retirer de la consommation dun bien et les investisseurs larentabilité anticipée de chaque projet. Lincertitude liée à linégale répartition des informations
vient annihiler lefficacité des mécanismes de marché. Ainsi la coordination des agents
économiques devient défaillante. Afin dillustrer ces propos, nous pouvons reprendre lexempledu marché des tacots de léconomiste et prix Nobel en 2001 : George Akerlof. Sur ce marché, les
acheteurs savent quil y a des voitures de bonne qualité et des tacots. Sachant que le vendeur delautomobile na pas toujours intérêt à révéler le surplus dinformation dont il dispose, les
acheteurs potentiels se fixent un prix qui ne reflète pas celui des voitures de bonne qualité. Ainsi
les particuliers qui ne vendent pas des tacots seront incités à se retirer du marché. La qualité
moyenne des voitures vendues aura tendance à décroître ce qui poussera les prix à la baisse et
conduira à la sortie progressive de tous les vendeurs de voiture de qualité. Ainsi, les asymétries
dinformations rendent la coordination des agents économiques plus complexes.Du fait de ces défaillances de marché, la puissance publique intervient afin de modifier lallocation
des ressources, ce qui nous amène maintenant à étudier un second idéal-type de coordination : la
coordination centralisée.I.1.3. A la coordination centralisée
La coordination verticale est celle qui est assurée par la hiérarchie et qui repose sur une gestion
centralisée de linformation. Dans la littérature économique elle est justifiée par lexistence des
défaillances de marché. Par exemple, la théorie néoclassique considère que lorsque le marché ne
conduit pas à une situation optimale lEtat doit intervenir pour corriger ces défauts de coordination
afin de garantir lintérêt collectif, ce qui a donné lieu a un débat au sein de la communauté
scientifique relatif à la place et au rôle de lEtat dans lactivité économique. Pour A.C Pigou, en
présence deffet externe négatif, lEtat doit intervenir pour internaliser lexternalité. Selon lui, celui
10ci doit mettre en place une taxe dont le montant doit correspondre à lécart entre le coût social et le
coût privé. Ainsi, plus lécart est grand plus le montant de la taxe doit être élevé. De surcroît, pour
que cette taxe soit efficace il faut que son prix soit inversement proportionnel à lélasticité prix de la
demande. En effet, plus lélasticité prix de la demande est faible plus le montant de la taxe devra être
élevé pour être efficace. En revanche, si lélasticité prix de la demande est forte, la taxe naura pas
besoin dêtre importante pour influer sur les incitations des agents économiques. Ainsi, la fiscalité est
une modalité dintervention de la puissance publique mais ce nest pas la seule. LEtat peut
également utiliser des instruments réglementaires comme les normes de pollution, linterdiction de
la production de certains biens tels les lampes à incandescence . Ces instruments permettant
dassurer la coordination centralisée des activités ne font cependant pas lunanimité. En effet, pour
léconomiste et prix Nobel en 1991 R.Coase, le rôle de lEtat doit se limiter à la définition des droits
de propriétés. Dans le théorème qui porte son nom, il montre que lorsque les coûts de transaction
sont nuls et les droits de propriété clairement définis alors le marché assure une allocation optimale
des ressources. Dans la problématique du développement durable, il est alors possible de définir un
niveau optimal de pollution. Ainsi certains débats portent à la fois sur le mode de coordination à
adopter et sur les modalités dintervention de lEtat lorsque le choix de la coordination centralisé a
été privilégié.
La planification est une forme de coordination centralisée qui suppose un horizon temporel,
lélaboration dobjectifs et une programmation des moyens destinés à atteindre ces objectifs. Ces
derniers doivent être cohérents entre eux et conduire à lutilisation optimale des ressources
disponibles. Il existe plusieurs formes de planification, comme la planification impérative qui a été
mise en place en Russie peu de temps après la nouvelle économie politique, et la planification
indicative qui est un système mis en place dans certaines économies de marché comme au Japon et
en France. Nous pouvons illustrer nos propos par des exemples de plan plus ou moins récents tels le
" plan calcul » qui a pour origine la prise de conscience de limportance de linformatique et le " plan
cancer ». Ce dernier plan, lancé en 2003 a posé les bases de loffre de soin et a développé la
prévention et le soutien à la recherche. Par la suite deux autres " plan cancer » ont vu le jour. Dans
le cadre des études relatives à la planification, nous pouvons également citer louvrage de P. Massé
intitulé : " Le plan ou lanti-hasard » (Massé.P, 1991). Dans un système planifié, léconomie est gérée
par un plan central qui fixe les quantités à produire ainsi que les prix. Cela a donné lieu à une
controverse entre L.Von Mises et O. Lange. Selon léconomiste autrichien, labsence de mécanismede marché, c'est-à-dire de prix révélant les préférences des consommateurs rend tout calcul
économique impossible et conduit nécessairement à une mauvaise allocation des ressources. En
revanche, pour O. Lange, le plan permet par interaction entre le planificateur central et les
11entreprises de découvrir le système de prix qui assure léquilibre entre les ressources disponibles et
les divers usages possibles de ces ressources. La planification peut sappliquer à plusieurs niveaux.
Par exemple, on parle de planification stratégique à propos des entreprises.Au sein des organisations productives la justification de la coordination par la hiérarchie a été
mise en évidence par Ronald Coase. Dans un article de 1937 intitulé " The nature of the firm », Coase
posa la question suivante : Pourquoi les entreprises existent telles ? En ce sens, si le marché assure
une coordination efficace par les prix, comment expliquer que toutes les opérations ne fassent pas
lobjet de transaction sur le marché ? A linverse, si lentreprise est un mode de coordination
centralisé efficace, pourquoi nexiste-t-il pas une seule entreprise ? La réponse à ce questionnement
réside dans la comparaison des coûts de transaction et des coûts organisationnels. En effet,
lorsquun agent économique réalise des opérations sur un marché, celles-ci impliquent des coûts qui
sont liés à la recherche dinformations, à la négociation du contrat commercial, à la surveillance et au
contrôle du bon déroulement du contrat. Ainsi, le principal avantage de la firme est déconomiser les
coûts de transaction. Néanmoins, la coordination verticale implique des coûts dorganisation liés à la
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