[PDF] La pie voleuse locloise et ses illustres devanciers

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MARDI 31 MAI 2011| www.arcinfo.ch | N

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19 JUIN

OUI!

SylviePerrinjaquet

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DenombreuxsoubresautsagitentNeuchâtelXamaxMONTAGNESGillette la pie voleuse n"est pas le seul oiseau qui s"est taillé une jolie

réputation dans le Haut. Ainsi, Piwi, la corneille qui avait volé chez Girard-Perregaux, mais qui était chère au cœur de certains Chaux-de-Fonniers...

PAGE 7

JURA

Moratoirecontre

leséoliennes auxGenevez

PAGE 11

UNIA

Etlepire

employeur ducantonest...

PAGE 8

La pie voleuse locloiseet ses illustres devanciers

ÉLEVAGE

Montées

àl"alpage

etsécheresse

PAGE 9

FANNY NOGHERO

MƒTƒO DU JOUR

pied du Jura ˆ 1000m

13¡14¡15¡18¡ÉPIDÉMIETrente ans déjà que le sida s'est mis à tuerPAGE 17

SOMMAIRE

FeuilletonPAGE 12

CinémaPAGE 14

TélévisionPAGE 29

CarnetPAGES 30-31

9HRLEMB*aihaaa+[M\K\A\C\C

DAVID MARCHON

L'ÉDITO

NICOLAS WILLEMINnwillemin@limpartial.ch

Chagaev faitle ménageà Xamax

Xamax, le propriétaire tchétchène Bulat

dakov annonçaient, le cœur sur la main, qu"ils entendaient travailler avec les gens qui étaient là, en particulier au niveau de l"encadrement. Concernant les effectifs sur le terrain, ils renvoyaient toute discussion aprèslafinaledelaCoupedeSuisse.

Visiblement,ilsn"ontpasattendulafindu

match pour commencer à faire le ménage.

Dèslami-temps,danslesvestiairesduparc

rations rassurantes. Outre quelques gestes brutaux, Bulat Chagaev aurait même pro- noncé, dans son anglais de cuisine, une pe- titephrasequiachoquéplusieursmembres del"équipe,"Iwillkillyouall!».

La défaite consommée, les têtes ont com-

danscesconditions,n"estpasvraimentune surprise,leslimogeagesquifrappentlestaff technique et administratif et les rumeurs qui circulent autour des joueurs en inquiè- tentplusd"un.

Certes, il faut probablement du sang neuf

chez les "rouge et noir». Et un portefeuille bien garni pour le financer. Mais ce n"est tales et de licenciements que l"on construit les. Les nouveaux patrons de Xamax ins- du club. Espérons qu"ils s"en rendent vite compte,avantquetoutnedégénère!

NOUVEL ENTRAÎNEURBernard Challandes

ne coachera pas Neuchâtel Xamax la saison prochaine. C"est l"ancien buteur servettien Sonny Anderson qui lui succédera.MÉNAGELes dirigeants font place nette.

De nombreux joueurs ne devraient plus faire

partie de l"effectif et le staff administratif, y compris les employés de ProImax vont partir.COUP DE SANGA la mi-temps de la finale de la Coupe de Suisse, dimanche, Bulat Chagaev s"en serait pris à un joueur et aurait dit

à ses joueurs qu"il allait tous les "tuer».

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L'EXPRESS-L'IMPARTIALMARDI31MAI2011

2FORUM

Un vote populairepeut-il mettre finà la "Questionjurassienne»?

Participation: 223 votes

ÉNERGIE ÉOLIENNE

Pour lavenirde nos paysages

Les articles parus ces derniers

temps dans "LExpress» et "LImpartial» sur les éoliennes sont alarmants et mencoura- gent à vous exprimer ma réac- tion. (...) Après le désastre de

Fukushima le moment des op-

tionsfondamentalesestvenu:le nucléaire jusquà la fin du délai dutilisation, lhydraulique, le photovoltaïque, le géothermi- que et la bioénergie. Le canton de Genève a opté pour le géo- thermique, cest un signal pour noustous.Laproductiondeséo- liennesesttropdérisoire,lesdé- gâts durables infligés à notre beau patrimoine naturel trop importants. Aucun aspect du projetéoliennestsoutenable,ni laspect financier, ni laspect

énergétique, ni laspect écologi-

que,nilaspectsocial.Ilfautsor- tirdeléolienleplusvitepossible avantdetolérerlaréalisationdu projet. La mission du Conseil dEtat est désormais la sauve- garde de notre paysage. Il faut quil soutienne non les promo- teurs,maislapopulationquiap- prouvedeplusenpluslaprisede position de Pro Crêtes. Cest le devoir du Conseil dEtat de dire

Pour linstant le renoncement

léolien apparaît à bien des gens comme complètement insensé etpolitiquementimpensable.Et pourtant cest notre devoir de lutterpourlavenirdenotrepay- sage, promouvoir des sources dénergie moins destructrices et de mettre fin définitivement au programmeéolien.Ernest Gfeller (Les Geneveys-sur-Coffrane)

FISCALITÉ

Ethiquementindéfendable

(A propos de la rubrique "L"Invité»du20mai)

Thierry Obrist, avocat et docto-

rant à luniversité de Neuchâtel, sestexprimésurlaconcurrence fiscaleetsoutientlaréformedela fiscalité des entreprises en vota- tion le 19 juin prochain. Faut-il porter des titres universitaires pour asséner des contre-vérités pareilles? Thierry Obrist com- charges fiscales neuchâteloises sont traditionnellement parmi lespluslourdesdeSuisse.Si cetteaffirmationestexactepour les impôts des personnes physi- ques, elle est fausse pour ceux des personnes morales. Notre canton se trouve en fait légère- ment au-dessus de la moyenne nue par affirmer que la fiscalité est un élément important pour la relocalisation des entreprises. Pourtant, Philippe Monnier, di-recteur de Greater Geneva

Berne Area, le disait sur le por-

tail PME de la Confédération, que ce critère nintervient quen

5eposition.Dureste,enmatière

decréationdentreprises,lecan- ton de Neuchâtel nest pas en reste,entre2001et2008,ilsest créé 6000 emplois alors que la population neuchâteloise na augmenté que de 3200 person- gagnantsdecettelutteinterétati- que sont les capitaux dits mobi- voir la concurrence fiscale et lappauvrissement des Etats comme positifs car ils représen- tent"uneincitationàrenoncerà desdépensesmoinsutiles»!Evi- demment, si soccuper de nos malades et de nos jeunes et sou- tenir la culture sont des dépen- ses inutiles, il y a encore beau- coup à économiser pour permettreauxentreprisesdaug- menter leurs bénéfices et en- graisser leurs actionnaires! (...)

La concurrence fiscale est non

seulementinutileetdangereusepour nos sociétés mais éthique-

Laurent Debrot, député,

(Fontainemelon)

SOLIDEMENTINSTALLÉCe grèbe huppé a installé son nid sur une place d"amarrage au portd"Avernier. On ignore tout du montant des taxes portuaires.

PHOTO ENVOYÉE PAR CÉDRIC PIGNAT, DE CORCELLES bouleversements sociétaux qui allaient suivre, contenait en elle cet espoir de rendre meilleur lhumain, à lexemple de de 1911, pensait vraiment que lart était susceptible damélio- rerlhomme. Pendant la Seconde guerre mondiale, on vit à loeuvre le mi- ungrandamateurdelartdelaRenaissance. Aujourdhui, lart est tellement lié à largent que les derniers nest pas en mesure délever lâme dans le sens éthique du terme. Tout au plus, il apporte cette joie inégalable qui apaise lespritpouruncourtinstant. deux millions, non?» En général, je nesquive pas ces ques-

surtout à un moment ou un "bon Picasso» fait "facilement»(quel adjectif douteux dans ce contexte) 20 à 30 millions et

il a fait toute sa carrière à Paris, les années difficiles de la Se- condeguerremondialecomprises)estvendu, dans ce quon prend pour ses meilleures sculptures, pour 100 millions, que même des artistes encore relativement jeunes comme

Eh bien oui, aujourdhui, le tout économi-

que a passé par-là. Vous ne pouvez plus sépa- rer lappréciation dune oeuvre dart de son prix. Il est là, guettant le spectateur de der- moi,prends-moi,jevaudraiplusdemain. Une jeune clientèle aisée samuse à ce jeu et accepte "dinvestir» dans des "valeurs» pas

rosité vis-à-vis de ce pauvre artiste qui en a tant besoin. Léco-nomisation de la culture, du point de vue de quelquun qui a

vécu la révolution paisible des moeurs des années 1960 et 70, est une peste qui va changer les rapports sociaux jusque dans liales, dans nos rapports parents-enfants par exemple, où le moindre service, le moindre coupdepoucecommenceàsentirlepognon!

Maisjeconstateenmêmetempsquelesnou-

Ils "maîtrisent» comme ils disent: "pas de

souci!» est le mot à la mode. Alors quoi? Dé- bat de petit vieux ou enjeu de société? Pour gent de partout où je peux. Sinon, il ny aura bientôt plus de bénévolat, alors que nous sa- notresociété. liardsparannée!

Léconomisation de la culture, une peste

L'INVITÉ

WALTER

TSCHOPP

CONSERVATEUR

AU MUSÉE

D'ART

ET D'HISTOIRE

DE NEUCHÂTELLetout

duneœuvredart desonprix.

COURRIERDES LECTEURS

LE CLIN D'OEIL

LAQUESTIOND"HIER

OUI46%

NON 54%

RÉACTIONS

Où sont les commentaires?

Suissesenontpar-dessuslatêtedecette

"question-là».

Maurice Bardet (Saint-Aubin-Sauges)

Ras-le-bol

question.Toutaétédit!

Francis Matthey (Cormondrèche)

Vox populi, vox Dei

populi,voxDei!Pointfinal!

Michel Ritzi (Cernier)Pour nous joindre:Rédaction de L'Express, Pierre-à-Mazel 39, 2001 Neuchâtel - E-mail:redaction@lexpress.chRédaction de L'Impartial, Rue Neuve 14, 2300 La Chaux-de-Fonds - E-mail: redaction@limpartial.ch

INFO+

SIGNATURESLes textesdoivent être signés (nom etlieu). Ils seront accompagnésd'un numéro de téléphoneauquel la rédaction pourra

joindre l'auteur. La rédactionne publie pas de courriers anonymes. LONGUEURLestextesserontlimités à 1500 signes maximum (espaces inclus). RÉSERVESLes injures,attaques personnelles,accusations sans preuves et

lettres à caractèrediscriminatoire serontécartées. La rédaction nepublie ni poèmes, ni lettres de

remerciements.

RAPPEL

MARDI31MAI2011L'IMPARTIAL

GROS PLAN3

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JUSTICE55% des condamnations pénales font suite à une infraction à la LCR.

Si la route était décriminalisée...

SANTITEROL

Symbole de prospérité de no-

tre société moderne, la voiture est omniprésente. Elle rend d"énormes services à ses utilisa- teurs. Pour autant que les con- ducteurs respectent la très com- plète loi sur la circulation routière(LCR).Danslecascon- traire, l"amende d"ordre ou, de plusenplussouvent,lasanction du juge attendent au coin de la route l"automobiliste fautif. La multiplication des dénoncia- tions pénales (voir l"infographie ci-dessous) et la montagne de travail que représente le traite- ment de chaque dossier pous- sent certains experts à deman- derlarévisiondecesystèmequi congestionne les tribunaux en proposant tout simplement de décriminaliser la circulation routière. "Aujourd"hui,lesinfractionsàla

LCR représentent les 55% du tra-

vail des juges pénaux. Or, il serait parfaitement possible d"en retirer les dispositions pénales et réaliser deréelleséconomies», assure An- dré Kuhn. Le professeur de cri- minologie et de droit pénal aux universités de Neuchâtel, Lau- sanne et Genève constate, par exemple,que"ledroitpénalaété incapable d"éradiquer l"alcool au volant».

Dans son argumentaire déve-

loppé au cours d"un colloque lié au droit de la circulation rou- tière, André Kuhn insiste sur le devoir de prévention en vue deréduire les infractions. Et de ci- ter le "Traité des délits et des peines»,untexterédigéen1764 par Beccaria. Le juriste italien

écrivait:"La punition d"un crime

ne saurait être juste ou néces- saire...tantquelaloin"apointem- ployé, pour les prévenir, les meilleurs moyens possibles dans les circonstances où se trouve la nation.»Auxyeuxducriminolo-gue neuchâtelois, le constat est clair:"Nous n"avons pas mis en

œuvretouteslesformesdepréven-

tion»avant de songer à déférer devant les juges les conducteurs qui ne savent pas adopter un comportement raisonnable sur les routes. La sanction aurait ainsi progressivement rempli le rôle originellement dévolu à la prévention.

Pourcequitoucheàl"alcoolau

volant,AndréKuhnsuggèreque les transports publics circulent encore après l"heure de ferme- ture des bars et discothèques, "tout en rendant obligatoire unsystème d"allumage du véhicule couplé à un éthylomètre. La voi- ture ne se mettrait pas en marche aprèsavoirbudel"alcool.»Drasti-que, cette solution parmi d"au- tres réglerait une partie du pro- blème, assure le professeur An- dréKuhn.

Avec un GPSmuni d'un dispositif adapté, les conducteurs pourraient être spontanément avisés d'un dépassement de vitesse; le système pourrait

aussi réduire automatiquement la vitesse du véhicule, rendant inutiles les contrôles radar, défend, par exemple, le professeur André Kuhn.

KEYSTONE

=L'AVIS DE

PIERRE AUBERTANCIEN JUGE ET, DÈS

DEMAIN, PROCUREURGÉNÉRAL DU CANTON

DE NEUCHÂTEL

Vision différente

dans la pratique ´Je nêai jamais portÈ de rÈflexion sur cette question. Mais, comme homme delarue,jeconstatequêilÈtaitimpos- sible de marcher sur les trottoirs, il y a une vingtaine dêannÈes, ‡ cause de voituresquilesoccupaient.Lapeurde la contravention reste un ÈlÈment es- sentiel pour le respect des rËgles. Ceci dit, la prÈvention et lêinformation sont des aspects dÈterminants, mÍme si certains prÈfËrent payer une amende de temps ‡ autre plutÙt que de gent assez rapidement en matiËre de loisurlacirculationroutiËre(LCR).Moi, je ne suis pas pour la distribution dêamendes ‡ tous crin, mais il ne faut pas croire quêune autre alternative rÈ- glerait facilement la situation.ª

Quant à l'engorgement des tribu-

nauxquesupposentlesaffairesde

LCR, Pierre Aubert relativise l'im-

portance de ces dossiers.´Je ne conteste pas les statistiques, mais constate que le nombre dêaffaires ne reflËte pas le temps qui leur est consacrÈ. Lêimmense majoritÈ est reprÈsentÈe par des ordonnances pÈnales, qui, pour la plupart, sont rÈglÈes en quelques minutes. Cette charge de travail est certainement la plus rentable des dossiers quiquotesdbs_dbs18.pdfusesText_24

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