Létat du mal-logement en France 2019
1 févr. 2019 École d'Urbanisme de Paris : Jean-Claude Driant. ... B. La sortie de prison : sans logement quelle possibilité de réinsertion ? 65.
Une grande fête des spectacles et des animations originales pour
10 juin 2017 Là encore un moment d'échanges
N° 2424 ASSEMBLÉE NATIONALE RAPPORT DINFORMATION
29 juin 2005 Quelles disciplines étudier dans le cadre des enseignements artistiques ... départementaux de l'éducation nationale d'Ille-et-Vilaine.
LA MER POUR MEMOIRE DOSSIER DE PRESSE
LA MER POUR MEMOIRE. ARCHEOLOGIE SOUS-MARINE DES EPAVES ATLANTIQUES. Château des ducs de Bretagne – musée d'histoire de Nantes. 4 place Marc-Elder – 44000
RAA 534
1 oct. 2020 L'Etablissement Public Foncier de Bretagne représenté par sa ... Jean-Paul VERMOT ... Fédération d'animation rurale des Pays de Vilaine.
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d'association peuvent recevoir des bourses dans les mêmes condi- ticns que les élèves de l'enseignement public ». ÉCOLE LE LIKES QUIMPER.
RappoRt
Banques : Crédit COOPERATIF – Agence de Rennes – 3 Jean Claude neAU sarah PIrOtAIs ... d'un parc de véhicules d'animation depuis plusieurs années ont.
Telles furent nos jeunes années
Seul le livre fait foi. On peut le trouver chez les libraires castelbriantais ou au. +33 (0)9 77 81 55 98 au prix de 32 € port
DEPUIS 50 ANS
24 janv. 2020 L'École IA Micro- soft de Nantes accueille en ce moment sa première promotion de 17 appre- nants dans les locaux du. Crédit Agricole Atlantique.
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![Telles furent nos jeunes années Telles furent nos jeunes années](https://pdfprof.com/Listes/20/9053-20LivreMee.pdf.pdf.jpg)
1939-1945
Telles furent
nos jeunes annéesLe Pays Castelbriantais
sous l"Occupation (Deuxième édition, revue et enrichie)Des jours meilleurs
se lèveront demainRené Perrouault
Fusillé à Châteaubriant
Que ces témoignages,
en combattant l"oubli, servent la cause de la Liberté, de la Dignité humaine et de la PaixMarcel Letertre
Edition : Les dossiers de La Mée
Ceci est la copie du livre paru en octobre 2009. Il peut présenter quelques petites différences avec le texte original.Seul le livre
fait foi . On peut le trouver chez les libraires castelbriantais ou au +33 (0)9 77 81 55 98 au prix de 32 € port compris.1
Remerciements
Ce livre est un ouvrage collectif. Non pas une oeuvre d"historien, résultat d"une longue collecte de témoignages. De nombreuses personnes ont accepté de raconter, fouillant leur mémoire et leurs archives. Merci à tous ceux qui, d"une façon ou d"une autre, ont participé à la réalisation de cet ouvrage. Citons par ordre alphabétique, en espérant n"avoir oublié personne :Guy ALLIOT
Paulette et Jacques AVERBUCH
Henri BARON
Thérèse BARTHELEMY-PIETIN
Charles BESNARD
Yves BLAIS
Paulette BLOND-FONTAINE
Michèle BOISGARD-MIGLIORETTI
Denise BOISSEAU-GICQUEL
Jean et Evelyne BOLLEROT
Marie Louise et Jeanne BOUCHERIE
Joséphine BOUCHET
Jeanne BREMONT
Robert BROSSEAU
Georgette CASSIN
Madeleine et Marcel CHARRON
Michel CHARRON
Alexis CHEVALIER
René CHRETIEN
Gaby COSSON-LEROY
Yves COSSON
Michèle COTTREL-GICQUEL
Arthur DEROCHE
Célestin DEROCHE
Marc DROUET
Michel DUBLE
André DUFLAND
Sylvie ETIENNE-LEPRON
Carlos FERNANDEZ
Roland FEUVRAIS
Jacqueline FOURNIER
Jean GAUCHET
Marie-Françoise GICQUEL-COTTREL,
Jean GILOIS
(voir page 293)Raoul GIQUEL
Augustin GROSDOY
Hugo HERVE
Germaine et Paul HUARD
Daniel JOLYS
André et Denise LEBASTARD Solange LEROY et l"ALC Emile LETERTRE Marcel LETERTRE (fils) Marcelle MAIGNAN Robert MAISONNEUVE Maurice MARCHAND Auguste MARTIN Eric MICHAUX Quentin MIGLIORETTI Marcel MISERIAUX Odette NILES Paul ORDRONNEAU Christiane PALOU-BIGNON Fernande PASCAUD-BROSSEAU Yves PELON Michel PERRINEL René PHILIPPOT Paulette PILETTE-MARSOLLIER Monique de PONTBRIAND Bernadette POIRAUD
Rose MERRIEN-PUYBOUFFAT
Jacqueline REGIS
Jeannette RIALLAND-CHEVROLIER
Simone ROBERT
Paul ROUL
Emile ROUX
Michel RUCHAUD
Jean SIMON
André et Germaine SINENBERG
André SINOIR
Voici donc ce livre,
il est sûrement incomplet.Il peut rester des erreurs
et des oublis, involontairesQue les Historiens
reprennent le récit et l"analyse de cette période riche et troublée.La Mée, aoû
t 2009 2Avertissement
La seconde guerre mondiale
Et plus particulièrement la Résistance
Un sujet exaltant, mais "dangereux" à traiter
Tant sont encore vifs les souvenirs
Et les émotions
Tant d"années après,
il y a toujours des choses à ne pas dire,Et des choses à dire,
Mais peut-être à ne pas dire ici
Ou à ne pas dire comme cela.
La Mée prend le risque de remuer les mémoires,Tant qu"il est temps
Ce sera forcément incomplet
Voire frustrant pour quelques personnes.
La Mée prend le risque de décevoir
Mais ce risque n"est rien
A côté de celui que prirent les Résistants,Ces " soldats de l"ombre »,
Dans leur combat contre les nazis.
Ce livre n"est destiné, modestement,
Qu"à entretenir le souvenir
De la vie à Châteaubriant et région sous l"OccupationEt de perpétuer
L"admiration et le respect
Pour ceux qui luttaient
Pour la Démocratie.
Pour la Liberté.
Ne souhaitant pas voir retomber sur des familles entières le comportement de quelques individus, volontairement, La Mée ne parlera ni des quelques Castelbriantais qui pratiquèrent la collaboration avec l"ennemi ni de ceux qui ont eu un comportement interlope (il y en eut, hélas ! comme partout). 3Première partie :
Tourments
Les Allemands étaient chez moi
On m"a dit " Résigne-toi »
Mais je n"ai pas pu ...
Emmanuel d"Astier de la Vigerie
4-5Châteaubriant en 1939
En 1939, Châteaubriant, une cité de 8112 habitants, coule des jours tranquilles dans la Vallée de la Chère, au pied du Château érigé par Brient 1 er , au centre d"un cercle de forêts. Petite ville de province, elle a dépassé les caractéristiques d"un gros bourg rural. Sous-préfecture du département de Loire-Inférieure (alors partie de la Bretagne), elle tient le rôle de ville-centre par rapport aux bourgs environnants, elle offre de nombreux services administratifs (liés à la présence de la sous-préfecture), une gare SNCF-voyageurs et une gare SNCF-marchandises, une gare routière, un hôpital et un autre établissement hospitalier de renommée mondiale (où le docteur André BERNOU, assisté de Lucienne MARECAUX, réalise des miracles dans les soins donnés aux tuberculeux), un commerce bien développé, un gros marché le mercredi, une foire annuelle renommée, des banques, des écoles primaires, un Cours Complémentaire et même des bains-douches publics. D"un point de vue culturel, elle dispose d"une bibliothèque municipale, d"un cinéma, de deux hebdomadaires (le Journal de Châteaubriant et le Courrier de Châteaubriant). Protégée, mais non coupée du monde et de ses troubles, elle compte alors, selon le Sous-Préfet de l"époque, 900 ouvriers, 300 commerçants, 250 fonctionnaires (enseignement et PTT), 150 artisans et une centaine de professions libérales, contre seulement 125 exploitations agricoles. Les ouvriers travaillent essentiellement à l"usine Huard (machines agricoles et fonderie), à la fonderie Leroy et au dépôt SNCF. La vie sociale est importante : vie syndicale (forte implantation CGT à l"usine Huard, dans les fonderies et au dépôt SNCF), vie associative (harmonie municipale, groupes de théâtre, association d'Anciens Combattants, sociétés sportives et nombreuses autres associations, comme l"Amicale Laïque dont 29 militants seront victimes de la barbarie nazie), vie religieuse (Paroisses, Cercle Catholique, Voltigeurs, écoles ...). Le marché tient un rôle important, il diffuse les nouvelles et assure le lien entre ville et campagne. Chaque année en septembre, la Foire de Béré réunit tout le pays.Les premiers réfugiés : Espagnols
(voir aussi page230) " Certains jours il y eut 60 000 habitants dans les murs » raconte Alfred GERNOUX dans son excellent livre " Châteaubriant et ses martyrs » en présentant la période 39-45 à Châteaubriant. (ouvrage réédité, dont on en trouve encore quelques exemplaires,
notamment à la mairie de Châteaubriant) . Lorsqu"arrivent les premiers réfugiés espagnols fuyant le régime franquiste, au tout début du mois d"avril 1939, la Guerre d"Espagne retentit jusqu"à la cité de Françoise de Foix . " Je me souviens de leur arrivée, en train, à la gare de Châteaubriant, en cohortes lamentables » dit Yves Cosson. " Aussitôt, la cité devient vibrante, elle se penche vers toute cette misère humaine,elle ravitaille cette foule qui a faim, elle réchauffe ceux qui ont froid et met de la
tendresse au coeur de ces épaves » raconte Alfred Gernoux, enjolivant les faits, dans son livre " Châteaubriant et ses martyrs ». 6 Les quelque 110 Espagnols sont regroupés en hâte au rez-de-chaussée de la mairie transformé en centre d"hébergement pour un mois, puis dans la salle Lutétia (ancienne salle de bal) et en divers entrepôts de la ville où sont installées les cuisines et les couchettes. Le Maire Ernest BREANT fait acheter des couvertures, cuisinières, batteries de cuisine. Le Sous-Préfet Raymond ARNAUD, avec son épouse, gère les denrées alimentaires que la concierge de la sous-préfecture, Madame CASSIN, va porter aux Espagnols dans sa brouette. Les Castelbriantais sont plutôt réservés voire réticents, mais sous l"impulsion du Maire et du Sous-Préfet quelques-uns apportent du linge, en particulier pour les bébés, tout en regardant d"un drôle d"air ces " rouges » sûrement partisans du communisme. Mais la dignité des réfugiés, " leur attitude pleine de sagesse » comme dit le Sous-Préfet, impressionnent favorablement la population locale. Les autorités ecclésiastiques, " Le Journal de Châteaubriant » et même Le " Courrier de Châteaubriant », s"emploient à changer le regard des Castelbriantais. Diverses manifestations de solidarité, dont dessoirées dansantes et des représentations théâtrales, sont organisées au Marché
Couvert au bénéfice de ces malheureux.
Pendant ce temps-là, les autorités s"activent à préparer des camps (des planches pour faire des lits, 620 paillasses, 600 kg de paille) aux anciennes ardoisières de Juigné- les-Moutiers et aux anciennes Forges de Moisdon. A la fin mai 1939, environ 800réfugiés espagnols, venant de tout le département, y sont parqués et leur seule
présence (pourtant essentiellement des femmes et des enfants) effraie la population de Moisdon : dans ce milieu rural, les " rouges » ne pouvent être acceptés et, sauf exception, la population de Moisdon ne manifeste aucune sympathie pour les réfugiés (singulièrement, d"ailleurs, les habitants de Moisdon ne participeront guère, plus tard, à la Résistance contre l"Occupant). Les Espagnols ne restent pas longtemps dans la région : après l"entrée en guerre de la France, contre l"Allemagne, en septembre 1939, le gouvernement français organise l"expulsion progressive de ces réfugiés, sauf de ceux qui, comme Fernandez DIEZ, se sont engagés dans l"armée française. Les camps sont officiellement dissous à la fin du mois d"octobre 1939. Quelques Espagnols restent cependant à Châteaubriant, fréquentent ses écoles et ses clubs de football et y fonderont par la suite une famille. Certains seront enrôlés par l"Allemagne dans l"organisation Todt (qui construit le mur de l"Atlantique). D"autres réussiront à s"évader, à rejoindre les maquis et la FranceLibre.
Des réfugiés venus de partout
2 septembre 1939 : dans toutes les communes de France retentit le tocsin.
Mobilisation générale. Dans un message au Parlement, le Président Lebrun déclare : " Par delà les destins de la Patrie, c"est la liberté du monde et l"avenir de la civilisation qui sont en jeu ». Partout en France, les femmes et les enfants pleurent. Les enfants imaginent voir des morts dès le lendemain. Hommes et femmes, avides d"informations, lisent les grandes affiches réglementaires avec soin. Nul n"a plus le coeur à la fête. Les mères et les épouses confectionnent les baluchons. Les hommes partent au combat, bravement mais sans enthousiasme, pour peu de temps croient-ils. Chacun a en mémoire les horreurs que racontent les Anciens, ceux qui ont connu " la Grande Guerre », celle de 14-18. Et les coeurs se serrent. Les femmes restées seules aupays, savent que tout reposera sur leurs épaules : élever les enfants, assurer la
subsistance, travailler la terre, remplacer les hommes dans les usines. 7 D"autres réfugiés, fuyant la guerre, arrivent à Châteaubriant et dans les communes environnantes ; Sion-les-Mines comptera 500 réfugiés dans la période 1939-45, pour une population de 2500 habitants. Dès le 7 septembre un service d"hébergement desréfugiés est créé à Châteaubriant. Les nécessiteux y recevront un ravitaillement en
nature contrôlé à l"aide de fiches. Il est prévu d"héberger 100 à 150 personnes à
l"école publique de Béré et autant à l"école de la Vannerie. Des cantonnements sont envisagés à l"école St Joseph. Le 9 septembre 1939, il est demandé aux habitants de loger des familles. Quelques réfugiés trouvent abri au château : Mme CASSIN, la concierge de la sous-préfecture, apporte l"aide qu"elle peut. " Ma mère n"avait rien mais je l"ai toujours vu donner quelque chose, ne serait-ce qu"un peu de bois, ou lapossibilité de venir faire la toilette d"un bébé à la maison » dit sa fille Georgette.
Noëlle MENARD se souvient que M. TRENZ, procureur général de la our d"appel de Colmar logeait chez ses grands parents LEROY avec sa famille nombreuse. Parmi les réfugiés un petit homme est si bavard que bien des gens disent " il est de la cinquième colonne ». " La cinquième colonne » est une invention du Général Franco. Alors que les troupes fascistes, réparties en quatre colonnes, convergent vers Madrid, le Général Franco, pour démoraliser ses adversaires républicains, évoque l"intervention prochaine d"une cinquième colonne se trouvant déjà dans Madrid, dit-il. Cette trouvaille, annonciatrice de la guerre psychologique, crée un climat de suspicion.Voire de panique.
En mai-juin 1940, sur les routes de France, l"armée, engluée dans l"exode des civils,est en déroute. De bouche à oreille, une explication du désastre circule : " La
cinquième colonne nous a vendus ! ». Les nazis, convaincus que la démolition d"un pays quelconque n"est qu"une question d"argent et d"organisation, essaient d"influencer en leur faveur une partie de la presse et de l"opinion publ ique. Selon le Sous-Préfet LECORNU, des Parisiens du 18 arrondissement arrivent fin1939, à l"occasion de la campagne de Norvège. Un camp d"accueil est organisé en
forêt de Juigné, des maisons vides (et en piteux état !) sont réquisitionnées dans
diverses communes de l"arrondissement. Les réfugiés ont droit chaque quinzaine à une allocation mais leurs conditions de vie sont difficiles. En même temps des troupes anglaises s"installent en Forêt du Gâvre, avec armes, munitions et ravitaillement. C"est l"époque où arrive à Châteaubriant la famille juive AVERBUCH. Du personnel de santé militaire s"installe à l"école Aristide Briand, internat de jeunes filles, route deVitré, transformé en hôpital militaire le 18 octobre 1939 : l"internat reste à l"école
Aristide Briand, les classes sont transférées, les unes à l"école de garçons de Béré,
d"autres au château et à la poterie Roussel. Les internes se déplacent entre les
dortoirs et les salles de classes disséminées en ville. Les élèves externes sont priés,
elles, d"arriver un peu plus vite pour allumer le poêle de la classe. Des particuliers prêtent, qui leur cuisine, qui leur salle à manger, pour y assurer les classes. De jeunes scouts castelbriantais se relaient, dans l"ancienne chapelle du couvent des Ursulines, pour accueillir les réfugiés. Le 10 novembre 1939, le Conseil Municipal attribue des allocations à 130 réfugiés. Environ 250 officiers polonais arrivent en décembre 1939, fuyant l"invasion de leurquotesdbs_dbs32.pdfusesText_38[PDF] LIVRET D ACCUEIL LA PISCINE
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