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Bernard BAYLE

http://eavr.u-strasbg.fr/~bernard

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Table des matières

Introduction 1

1 Introduction à l"Automatique 1

1.1 Notion de système et de système asservi . . . . . . . . . . . . . . . . .

1

1.2 Modélisation, analyse et commande d"un système . . . . . . . . . . . .

2

1.3 Objectifs et cadre de l"étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2

1.3.1 Objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2

1.3.2 Mise en oeuvre analogique ou numérique ? . . . . . . . . . . .

2

1.3.3 Commande linéaire ou non linéaire . . . . . . . . . . . . . . .

3

2 Modélisation 5

2.1 Mise en équation d"un système physique . . . . . . . . . . . . . . . . .

5

2.1.1 Premier exemple : moteur à courant continu . . . . . . . . . .

5

2.1.2 Deuxième exemple : suspension . . . . . . . . . . . . . . . . .

7

2.1.3 Troisième exemple : régulateur de niveau . . . . . . . . . . . .

8

2.1.4 Quatrième exemple : échangeur thermique . . . . . . . . . . .

10

2.2 Propriétés des systèmes à temps continu . . . . . . . . . . . . . . . . .

12

2.3 Représentations temporelles des systèmes . . . . . . . . . . . . . . . .

13

2.3.1 Représentation externe par une équation différentielle . . . . . .

13

2.3.2 Représentation d"état du système . . . . . . . . . . . . . . . . .

14

2.4 Représentation par fonction de transfert . . . . . . . . . . . . . . . . .

16

2.4.1 Transformée de Laplace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

16

2.4.2 Fonction de transfert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

16

2.5 Correspondances entre représentations . . . . . . . . . . . . . . . . . .

20

2.5.1 Passage de la représentation d"état à la fonction de transfert . .

20

2.5.2 Passage de la fonction de transfert à la représentation d"état . .

22

3 Réponses des systèmes à temps continu 25

3.1 Réponse temporelle des systèmes à temps continu . . . . . . . . . . . .

25

3.1.1 Calcul de la réponse de la représentation d"état . . . . . . . . .

25

3.1.2 Calcul de la réponse à partir de sa représentation externe . . . .

28

3.1.3 Réponse impulsionnelle et réponse indicielle . . . . . . . . . .

28

3.1.4 Réponse temporelle des systèmes élémentaires . . . . . . . . .

29

3.2 Réponse harmonique des systèmes à temps continu . . . . . . . . . . .

36

3.2.1 Représentations et caractérisation de la réponse harmonique . .

36
ii Table des matières

3.2.2 Réponse harmonique des systèmes élémentaires . . . . . . . . .

38

3.3 Simplification d"un système continu . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

43

4 Analyse des systèmes à temps continu 47

4.1 Commandabilité et observabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

47

4.1.1 Commandabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

47

4.1.2 Observabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

49

4.2 Stabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

50

4.2.1 Stabilité interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

50

4.2.2 Stabilité BIBO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

53

5 Systèmes asservis à temps continu 57

5.1 Les différents types d"asservissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

57

5.2 Asservissement classique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

58

5.2.1 Schéma d"un système asservi . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

58

5.2.2 Expression de la fonction de transfert . . . . . . . . . . . . . .

59

5.3 Asservissement par retour d"état . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

61

5.3.1 Schéma d"un système asservi par retour d"état . . . . . . . . . .

61

5.3.2 Expression de la représentation d"état du système corrigé . . . .

61

6 Analyse des systèmes asservis à temps continu 65

6.1 Stabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

65

6.1.1 Critère de Nyquist . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

65

6.1.2 Critère du revers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

69

6.1.3 Marges de stabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

70

6.1.4 Lieu des racines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

73

6.2 Précision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

77

6.2.1 Expression de l"erreur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

77

6.2.2 Précision statique et précision dynamique . . . . . . . . . . . .

77

6.2.3 Expression générale de l"erreur . . . . . . . . . . . . . . . . .

78

6.2.4 Dualité stabilité-précision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

79

6.2.5 Influence des perturbations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

79

7 Commande des systèmes à temps continu 81

7.1 Cahier des charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

81

7.2 CorrecteursPID. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .82

7.2.1 Correcteur PID idéal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

82

7.2.2 Propriétés des actions proportionnelle, intégrale et dérivée . . .

82

7.2.3 Adéquation correcteur/système à asservir . . . . . . . . . . . .

83

7.3 Méthodes harmoniques de synthèse de correcteur . . . . . . . . . . . .

86

7.3.1 CorrectionPI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .86

7.3.2 Correction à avance de phase . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

86

7.4 Méthode du lieu des racines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

89

7.5 Méthodes empiriques de synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

93

7.6 Synthèse de correcteur par retour d"état . . . . . . . . . . . . . . . . .

94

7.6.1 Détermination de la loi de commande . . . . . . . . . . . . . .

94

7.6.2 Formule d"Ackerman . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

97

Table des matières iii

Annexes 99

A Correspondance des termes en anglais 100

B Compléments mathématiques 101

B.1 Transformée de Laplace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
B.2 Transformée de Fourier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104

C Table de transformées 105

D Lieu des racines (lieu d"Evans) 106

Bibliographie 109

Index 111

Chapitre 1

Introduction à l"Automatique

1.1 Notion de système et de système asserviLe motsystèmefait référence étymologiquement à un ensemble organisé. En Au-

tomatique, on définit unsystème dynamique1en considérant un procédé de nature quelconque (physique, biologique, économique, ...) qui évolue sous l"action d"entréeset dont l"évolution est caractérisée par sessorties. On appelleasservissementd"un système le bouclage effectué lorsque l"on ajuste l"entrée du système en réaction aux informations de sortie. Pour saisir la notion de système asserviousystème avec contre-réaction, supposons que l"on vient de finir en sueur un match de rugby. Plusieurs cas de figure se présentent selon que vous jouez au fin fond du Cantal ou au Stade Toulousain : premier cas (le Cantal profond...) : la douche est rustique et par conséquent équipée d"un simple bouton qui laisse couler l"eau à la température prévue : une fois l"eau chaude (s"il y en a) arrivée dans le circuit, la température se stabilise à peu près. Qu"elle soit à votre goût ou non, vous n"avez pas de possibilité de réglage de l"entrée en fonction de votre perception ; après la douche brûlante de la semaine passée (cas précédent) vous testez les nouvelles douches de votre club. Celles-ci disposent de deux robinets : un d"eau chaude et un d"eau froide. L"eau chaude ayant coulé depuis assez longtemps, vous commencez déjà à vous brûler : vous ajustez alors la température en agissant sur l"arrivée d"eau froide. L"eau se refroidit, vous réajustez, elle est trop chaude, vous réajustez, et ainsi de suite, jusqu"à la température espérée ; arri vela consécration : les douches a vecthermostat de v otreclub professionnel. Plus besoin de passer votre temps à régler la température en passant de la douche écossaise à la brûlure. Vous ajustez la valeur souhaitée sur le bouton gradué du thermostat, vous vous rendez sous la douche et la température monte rapidement à la valeur souhaitée : vous avez découvert la régulation automatique. Ces trois scènes de la vie "courante» illustrent parfaitement la notion decontre-réaction.

Le deuxième cas est particulièrement intéressant : en réponse à une information de sortie

(la température de l"eau), l"utilisateur réajuste l"entrée (le débit d"eau froide ou chaude)

pour amener la sortie à la valeur désirée ou autour de celle-ci. C"est le principe même

de la contre-réaction. Dans le troisième exemple, la régulation est réalisée de manière

automatique : c"est le but de ce cours ! Le premier cas illustre quant à lui un système1. Le termedynamiqueest souvent omis.

2 1. Introduction à l"Automatique

douche+douché sans possibilité de contre-réaction.De manière plus générale, l"asservissement d"un système est effectué en comparant

une grandeur de consigne, image de ce qui est désiré, et une grandeur de mesure, image de la grandeur réellement obtenue. L"intérêt de l"asservissement d"un système, outre de suivre la consigne de la manière spécifiée, est de le prémunir des perturbations dues aux différentes imperfections : mauvaise modélisation, mauvaise mesure ou toute autre élément non modélisable. En effet, le réajustement permanent de la commande du procédé pour obtenir la sortie souhaitée a pour effet de donner une certaine robustesse vis-à-vis des perturbations : sous la douche, si le débit d"eau chaude diminue alors que celui de l"eau froide reste constant, vous agirez à coup sûr...

1.2 Modélisation, analyse et commande d"un système

L"objet de l"Automatique est de déterminer les propriétés d"un système et d"utili- ser cette connaissance pour obtenir du système à la fois les performances voulues par l"utilisateur et une immunité accrue aux perturbations. La première tâche consiste à

caractériser le système. Samodélisationpeut être obtenue par l"écriture des lois de la

physique, lorsque les paramètres du système sont relativement bien connus. Alterna- tivement, en particulier lorsque l"on ne sait pas mettre le système en équation, on a recours à l"étude de la réponse du système à diverses excitations, pour en construire un modèle paridentification. Dans les deux cas, à partir du modèle obtenu, la phase

d"analyseconsiste à déduire les différentes propriétés caractéristiques du système. Ceci

permet finalement d"asservir le système, c"est-à-dire d"élaborer son entrée afin que sa sortie ait les propriétés temporelles et fréquentielles requises. Le calcul d"uncorrecteur remplissant cette fonction et sa mise en oeuvre sont appeléscommandedu système.

1.3 Objectifs et cadre de l"étude

1.3.1 Objectifs

L"objet de ce premier cours d"Automatique est de sensibiliser de futurs ingénieurs aux problématiques de la modélisation, de l"analyse et de la commande des systèmes à temps continu, qui concernent un grand nombre de disciplines de l"ingénieur : mécanique, électronique, électrotechnique, physique,etc.Par souci de simplicité et de pédagogie, on se limitera au cas dessystèmes monovariables, c"est-à-dire possédant une seule entrée

et une seule sortie.Malgré cette restriction, les éléments présentés ici constituent aussi,

pour le futur spécialiste, la base nécessaire à l"élaboration de stratégies de commande

plus complexes, notamment pour des systèmes multivariables.

1.3.2 Mise en oeuvre analogique ou numérique ?

Lorsqu"un système possède une entréeu(t)et une sortiey(t)qui sont des fonctions d"une variable continuet, on parle desystème à temps continu. S"il s"agit d"une variable discrètek, on parle desystème à temps discret. Historiquement, les premiers outils développés en Automatique concernaient les systèmes à temps continu. En effet, les bases de la discipline ont été posées bien avant (plusieurs dizaines d"années...) l"apparition

1.3. Objectifs et cadre de l"étude 3des calculateurs. Si l"intérêt d"étudier les systèmes à temps discret et leurs spécificités

est évident à l"ère du tout PC, les concepts fondamentaux de l"Automatique peuvent être

plus aisément présentés dans le cas du temps continu. Par ailleurs, si l"élaboration d"un

correcteur analogique reste limitative d"un point de vue pratique, la plupart des procédés asservis sont à temps continu, si bien que la synthèse d"un correcteur continu et sa mise en oeuvre analogique correspondent malgré tout à une certaine logique.Ainsi ce cours

traitera exclusivement du cas des systèmes à temps continu, les systèmes à temps discret,

en particulier la commande numérique de procédés analogiques, étant vus en deuxième année.

1.3.3 Commande linéaire ou non linéaire

Une dernière limite à fixer pour notre étude consiste à choisir les catégories de systèmes à temps continu monovariables que l"on souhaite considérer. Ceux-ci peuvent être classés en deux espèces, selon qu"ils sont linéaires ou non. Schématiquement, la

propriété de linéarité correspond au fait que le système ait une caractéristique entrée-

sortie linéaire. Parmi les systèmes non linéaires, on retrouve tout d"abord des systèmes

linéaires subissant des contraintes non linéaires (saturation, hystérésis), très fréquentes

en pratique. D"autres systèmes ont un modèle intrinsèquement non linéaire, mais leur étude peut être restreinte au voisinage d"un point de fonctionnement nominal, où la

caratéristique est linéaire par approximation. Ces deux premières catégories de systèmes

peuvent être étudiées par le biais de techniques linéaires. Enfin, certains systèmes sont

non linéaires et ne peuvent pas être étudiés autour d"un point de fonctionnement.L"étude

des systèmes linéarisés autour de leur point de fonctionnement est abordée dans ce cours.

En revanche, les techniques de commande des systèmes non linéaires, y compris les plus élémentaires (premier harmonique, plan de phase), seront vues uniquement dans le cours d"option qui leur est consacré...

Chapitre 2

Modélisation

2.1 Mise en équation d"un système physiqueLes équations décrivant l"évolution d"un système dynamique sont obtenues en ap-

pliquant les lois de la physique. Il est possible toutefois que le modèle obtenu ne donne

qu"une représentation approchée des phénomènes réels. En effet, il est en général difficile

de prendre en compte l"ensemble des phénomènes physiques mis en jeu.

2.1.1 Premier exemple : moteur à courant continu

Description

Un moteur à courant continu (MCC), dont le schéma de principe est donné à la

figure 2.1, est un dispositif électromécanique qui convertit une énergie électrique d"entrée

en énergie mécanique. L"énergie électrique est apportée par un convertisseur de puissanceFIGURE2.1 - Principe de fonctionnement d"un moteur à courant continu [Ber99]

qui alimente le bobinage disposé sur l"induit mobile (rotor). Ce bobinage est placé dans un champ magnétique, permanent ou non, produit par l"inducteur. On supposera pour simplifier que cette excitation est séparée et constante, comme c"est le cas, notamment lorsque l"inducteur est constitué d"aimants. Le courant circulant dans les spires de l"induit

du moteur, des forces électriques lui sont appliquées et, grâce à un dispositif adapté

6 2. Modélisation(balais et collecteur), les forces s"additionnent pour participer à la rotation. On peut ainsi

considérer le moteur comme un système dont l"entrée est la tension d"induit et la sortie une grandeur liée à la position angulaire du rotor. On choisit tout d"abord la vitesse de rotation du rotor comme grandeur de sortie.

Modélisation

Le MCC étant un système électromécanique, les équations dynamiques résultent de la combinaison des modélisations mécanique et électrique du moteur, schématiquement décrites à la figure 2.2. Pour la partie électrique, on calcule la tension aux bornes de f R Li e! ui uFIGURE2.2 - Schéma d"un moteur à courant continu l"induit. L"équation électrique, liant la tensionuaux bornes de l"induit et le courant d"induitis"écrit :

Ri+Ldidt

+e=u;(2.1) oùRest la résistance de l"induit du moteur,Lson inductance etela force électromotrice, qui est proportionnelle à la vitesse de rotation du rotor : e=Ke!:(2.2) Pour la partie mécanique, on applique le principe fondamental de la dynamique autour de l"axe de rotation. L"équation mécanique rendant compte des couples agissant sur le rotor s"écrit : f!=Jd!dt ;(2.3) où est le couple moteur,fle coefficient de frottement visqueux etJle moment d"inertie du rotor. On ne tient pas compte en première approximation du frottement sec,

2.1. Mise en équation d"un système physique 7qui introduirait des termes non linéaires. Par construction, le couple

est proportionnel au courant d"induiti: =Kmi:(2.4) En règle générale les coefficientsKeetKmsont si proches qu"il est raisonnable de les

considérer égaux, négligeant alors les pertes durant la conversion électromécanique de

puissance. En posantK=Ke=Km, les équations (2.3) et (2.4) donnent :

Ki=f!+Jd!dt

:(2.5)

En dérivant (2.5), il vient :

K didt =fd!dt +Jd2!dt

2:(2.6)

En combinant (2.5) et (2.6) avec (2.1) et (2.2) :

RK f!+Jd!dt +LK fd!dt +Jd2!dt 2 +K !=u:(2.7) Finalement, en ordonnant(2.7)de façon à avoir un coefficient de un devant le degré de dérivation le plus élevé, il vient : d 2!dt

2+RJ+LfLJ

d!dt +Rf+K2LJ !=KLJ u:(2.8) Cette équation différentielle relie!etupar l"intermédiaire de paramètres constants dans

le temps. Il s"agit d"une équation différentielle linéaire à coefficients constants d"ordre 2.

2.1.2 Deuxième exemple : suspension

Description

On considère un amortisseur de voiture dont le principe est schématisé à la figure 2.3 page suivante. La massemvest la masse totale de la voiture et on suppose que chaque suspension supporte le quart du poids total. La suspension se comporte comme un ressort

situé entre le châssis du véhicule et la roue. Ce ressort amorti a pour constante de raideur

kset pour coefficient de frottement visqueuxfs. La roue, de massemr, porte un pneu qui est modélisé par un ressort idéal de coefficient de raideurkr.

Modélisation

On fait le bilan des efforts sur chacune des masses pour appliquer le principe fonda- mental de la dynamique, selon l"axe~z. Le système obéit au principe de superposition : pour les différents corps l"altitude finale est la superposition de l"altitude au repos et des

variations liées à la route. Dans l"équation dynamique les termes associés à la position

d"équilibre donc au bilan statique disparaissent car leur somme est nulle1. Seules les variations autour du point d"équilibre sont alors considérées. Pour ne pas alourdir les notations ces variations sont simplement notéeszv,zretzcpour le véhicule, la roue et le1

. Si ça ne vous revient pas prenez le cas d"un ressort auquel est suspendu une masse et écrivez tour à

tour les principes de la statique puis de la dynamique.

8 2. Modélisation

~x ~zcaillou ! k rsystème à l"équilibre m v4 m rf sks z cz rz

vFIGURE2.3 - Schéma de principe d"une suspensionpoint de contact respectivement (voir figure 2.3). Alors, le bilan des forces sur le solide

suspendu donne : m v4 d 2zvdt

2=ks(zvzr)fsdzvdt

dzrdt ;(2.9) alors que pour la roue : m rd2zrdtquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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