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Baromètre SOFINCO. Les Français et leur budget santé. Vague 10 – Mars 2021. Frédéric Micheau. Directeur général adjoint. Directeur des études d'opinion.



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Les Français et leur budget dédié à l'alimentation. Le Sofinscope - Baromètre OpinionWay pour SOFINCO



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IMPACT DE LA CRISE ÉCONOMIQUE SUR LA CONSOMMATION

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ne prendront pas de vacances cet été (Baromètre Sofinco/Opinionway juin 2020). Plus que jamais le Secours populaire français se mobilise pour affronter ...



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1 sept. 2017 nutritionnel des bénéficiaires de l'aide alimentaire / (3) Sondage OpinionWay pour Sofinco Baromètre Sofinscope 24 mars 2017. Budget ...

IMPACT DE LA CRISE ÉCONOMIQUE SUR LA CONSOMMATION 21
> Les synthèses de FranceAgriMer numéro

ÉLEVAGE / VIANDES

IMPACT DE LA CRISE

ÉCONOMIQUE SUR LA

CONSOMMATION DE

VIANDES ET ÉVOLUTIONS

DES COMPORTEMENTS

ALIMENTAIRESwww.franceagrimer.fr

www.agriculture.gouv.fr

12 rue Henri Rol-Tanguy / TSA

20002 / 93555 Montreuil cedex

Tél.

: +33 1 73 30 30 00 / Fax : +33 1 73 30 30 30

2 / Impact de la crise économique sur la consommation de viandes et évolutions des comportements alimentaires > ÉDITION juin 2015. /

Éléments de méthodologie

Les sources de données disponibles

Deux sources de données sont disponibles pour appréhender la notio n de consommation

consommation de viandes calculée par bilan mesure l'ensemble des utilisations : la consommation par les ména

ges à domicile, en restauration hors foyer et l'utilisation par l'i ndustrie. Elle est calculée à partir de la production à laquell e les importations sont ajoutées et les exportations (vif et viandes) ret ranchées.

Les unités de poids employées sont la tonne équivalent carcasse (tec), le kilogramme équivalent carcas

se (kgec) ou le gramme en équivalent carcasse (gec) Elles permettent de mesurer les ux de viandes de façon homogè ne, de la production à la consommation en passant par les importations et les exportations d'an imaux vivants ou de viandes mais elle ne tient pas compte des éventuelles variations de stocks. Communes à toutes les espè ces, ainsi qu'aux présentations de produits carnés, elles permettent d'agréger les données sur les animaux vivants et sur les viandes (carcasses, morceaux désossés, viandes séchées conserves, etc.). Chaque type de produit partiellement transformé es t converti en équivalent carcasse par application d'un coefcient de conversion permettant d'évaluer le poids dans la carcasse.

panel consommateur développé par Kantar Worldpanel permet d'appréhender la consommation à domicile

des ménages français. Basé sur le suivi des consommations d' un échantillon, représentatif de la population française, de 20 000 ménages pour les produits avec un code-barre ean (European Article N umbering), de 12

000 ménages pour les produits sans

code-barre, il mesure les achats des ménages ordinaires pour leur con sommation à domicile. Les achats en restauration hors foyer ainsi que les dépenses effectuées en vacances ne sont pas co mptabilisés. Les achats des foyers collectifs (comme les communautés religieuses, les internats, les prisons par exemples) ne sont pas intégrés ou mal-représentés. Enn, seuls les ac ha ts en France continentale (Corse et DOM non suivis) sont comptabilisés Les ménages de l'échantillon déclarent l'ensemble de leur s achats (quantité achetée, somme dépensée) quel que soit le circuit de distribution. Les quantités déclarées sont ensuite extrapolé es à l'ensemble de la population française. On considère, par simplication, qu'ils sont égaux à la consommation à domi cile. Le panel couvre aussi bien la grande distribution que les circuits traditionnels comme les marchés ou la vente directe. Le volume déc laré par le consommateur correspond au poids de produits carnés qu'il achète (en poids produits nis), c'est-à -dire sans os pour le jambon ou le steak, avec os pour des côtes, avec ou sans gras. Il ne correspond pas nécessairement aux quantités réellem ent ingérées puisque le gras et les os restent dans l'assiette.

Définition des notions de viandes

Les produits carnés regroupent l'ensemble des viandes de boucherie (viandes de bœuf, de porc, de veau, ovine et chevaline), des produits tripiers, des charcuteries, des volailles, du lapin et du g ibier. Par abus de langage, l'ensemble des produits carnés est souvent décrit comme " les viandes ».

La consommation calculée par bilan permet d'appréhender, pour chaque espèce, quel que soit le cir

cuit, la quantité globale consommée quels que soient la présentation, le morceau ou encore l 'utilisation.

Le panel consommateur Kantar Worldpanel offre un niveau n de nomenclature des produits, les ménages dé

clarant l'ensemble de leurs achats avec précision, y compris les produits non gencodé s. Parmi les viandes de boucherie, de volailles et lapins, on dis- tingue les viandes brutes non élaborées des produits élaboré s

viande brute non élaborée est un muscle qui n'a pas subi de transformation comme par exemple un

e escalope, un steak. produit élaboré est réalisé à partir d'un muscle qui subit une transformati on comme le hachage, le fumage, la panure, la marinade, des préparations ou mélanges avec d'autres ingré dients, etc. Dans les produits élaborés, la viande hachée, les saucisses, les brochettes, les panés de volailles, les découpes ar omatisées de volaille, etc. sont ainsi comptabilisés. Les éla borés de viandes de boucherie sont séparés des élaborés de volaill es. Dans le cadre de cette étude, les produits carnés sont regroupé s en quatre sous-catégories viandes surgelées rassemblent l'ensemble des viandes de boucherie, de volailles et de lapins surgelées, brutes et élaborées.

viandes fraîches brutes non élaborées regroupent toutes les viandes de boucherie, de volailles et de lapins n

on transformées fraîches. Par raccourcis, on écrira viandes brutes. produits élaborés frais ou

élaborés.

charcuterie agrège le jambon blanc et cuit ainsi que les autres charcuteries (l ardons, saucissons, boudins, pâtés, rillettes, andouilles, saucisses à pate ne, etc.) à l'exception de la charcuterie de volaille et des saucisses à gros hachage qui sont regroupées dans les élaborés frais.

2 / Impact de la crise économique sur la consommation de viandes et évolutions des comportements alimentaires > ÉDITION juin 2015. /LES SYNTHÈSES de FranceAgriMer 2015 / ÉLEVAGE / 3

Introduction

La consommation française de viandes a atteint un pic en 1998 avec 94,1 kg en équivalent carcasse consommés par habitant (kgec/hab.). Depuis, elle baisse de manière continue pour atteindre 86 kgec/hab. en 2014. La crise économique que traverse le pays depuis 2008 a

touché le revenu de nombreux ménages français et affecté leurs dépenses. Ainsi, alors que la dépense de consommation individuelle en

volume avait progressé de 1,5 % entre 2000 et 2007, elle a légèrement reculé entre 2008 et 2013 (- 0,1 % par an). L'étude 1 intitulée La dépense alimentaire des ménages français

», réalisée en 2014 par FranceAgriMer, à partir des données de l'Insee, montre cependant

que les dépenses de consommation pour les produits alimentaires ont résisté à la crise mais des différences sensibles apparaissent entre

familles de produits. Ainsi, la baisse de consommation de viandes et celle de poissons et fruits de mer s'accentuent avec la crise alors que la

consommation de lait, fromages et œufs n'apparaît pas affectée par la crise.

L'objet de la présente analyse est d'aller au delà des différences d'évolution entre grandes familles de produits, pour essayer d'éclairer les

changements différenciés au sein de chacune. En effet, l'agrégat viandes regroupe des produits divers aussi bien en termes d'usages, que de

prix ou de niveau d'élaboration.

L'objectif est donc de poursuivre l'analyse, développée dans l'étude de FranceAgriMer de 2014, à l'échelle plus ne permise par les donné

es

de suivi de consommation de Kantar Worldpanel qui permet de caractériser les produits achetés, les circuits de distribution, les caractères

sociodémographiques du ménage acheteur, etc. En s'appuyant sur ces données, nous comparerons l'évolution des quantités de produits

carnés achetées par les ménages français, avant et pendant la crise économique.

En première partie, l'étude présente une évaluation de la consommation par bilan de viandes au niveau européen, pour situer la France par

rapport à ses principaux voisins. L'évolution sur 10 ans des structures de consommation entre produits est étudiée ainsi que l'effet de la

crise. Les changements de comportement alimentaire sont enn évoqués an de mieux comprendre la baisse de consommation de viandes.

1. FranceAgriMer, 2014, La dépense alimentaire des ménages franç

ais résiste à la crise, Les synthèses de FranceAgriMer, n°4, se ptembre 2014.

4 / Impact de la crise économique sur la consommation de viandes et évolutions des comportements alimentaires > ÉDITION juin 2015. /

Une première analyse des tendances à travers la consommation calculée par bilan Une baisse de la consommation de viandes en France depuis 1998 La consommation de viandes, calculée par bilan en France a pro- gressivement augmenté dès la n de la Seconde Guerre mondiale sous l'effet de l'élévation des revenus et de la modernisati on de l'agriculture pour atteindre un pic en 1998 avec 94 kg en équivalent carcasse de viandes consommées par habitant (kgec/hab.). Depuis cette date, la consommation de produits carnés diminue. À l'exception des volailles dont la consommation continue à se développer, l'ensemble des autres espèces a atteint son maximum de consommation par habitant à la n des années quatre-vingts ou au début des années quatre-vingt-dix. La consommation de viande bovine (gros bovin et veau), qui avait atteint son maximum en 1979 (33,0 kgec/hab.) a connu une forte baisse depuis ; elle ne s'élève plus qu'à 24,1 kgec/hab. en 2013 ( 8,9 kgec/hab. 27
La viande ovine, a connu une évolution comparable mais plus tardivement et de façon plus accentuée ; les Français entre 1992 et 2013 ont réduit leur consommation de près de moitié, passant 5,6 kgec/hab. à 3,1 kgec/hab. (- 45 %). La consommation de viande chevaline connaît un repli depuis la n des années 1960 : alors qu'elle était estimée 1,8 kgec/hab. à la n des années 1970, elle est, en 2013, inférieure à 300 gec/hab. Elle ne représente plus que 0,3 % de la consommation française de viandes contre environ 2 dans les années 1970. Après s'être globalement stabilisée autour de 36 kgec/hab. entre 1989 et 2004, la consommation de viande de porc a diminué ces dix dernières années. Entre 2003 et 2013, la baisse atteint 13 % (32 kgec/hab. en 2013). À l'inverse, celle de volailles a connu une croissance depuis les années 1970, elle a été multipliée par deux en quarante ans (25,5 kgec/hab. en 2013, contre 12,1 kgec/hab. en 1970) et continue de croître.

La consommation individuelle en France de viandes

Part en volume des différentes espèces dans la consommation de viandes en France

Source

: FranceAgriMer

6065707580859095100

197019751980198519901995200020052010

kg.ec/hab

Source

: FranceAgriMer L'analyse comparée de l'évolution de la consommation calculé e par bilan avant et après 2008 met en lumière le rôle " amplicateur de la crise. Ainsi, alors que le recul de la consommation de viandes

était de -

0,5 % par an entre 2000 et 2007, il s'accélère entre 2008 et 2013, avec une baisse moyenne annuelle de - 0,9 %. En ce qui concerne la consommation de viande bovine, alors qu'elle stagnait entre 2000 et 2007, elle se replie entre 2008 et 2013, avec une diminution moyenne par an de - 1,2 %. Le repli annuel moyen de la consommation est passé, pour la viande ovine, de - 3,1 3,9 %, pour la viande porcine de - 0,6 1,2 %. À l'inverse, la consommation de viande de volailles, après avoir légèrement baissé entre 2000 et 2007 (- 0,4 % en moyenne par an) progresse depuis

2008 (+

0,3 %), favorisée par des prix moins élevés que ceux des autres viandes.

Consommation française de viandes

: comparaison de l"évolution moyenne annuelle 2008-2013 versus 2000-2007

Source

: FranceAgriMer 4 % 17 % 32 %
44 %
4 % 29 %
29 %
38 %
kgec/hab

4 / Impact de la crise économique sur la consommation de viandes et évolutions des comportements alimentaires > ÉDITION juin 2015. /LES SYNTHÈSES de FranceAgriMer 2015 / ÉLEVAGE / 5

Une déconsommation qui touche nos voisins

européens 83,2
kgec/hab. en 2013, répartie entre : 39,4 kgec/hab. de viande porcine, 25,0 kgec/hab. de viande de volailles, 16,5 kgec/hab. de viande bovine et 2,2 kgec/hab. de viande ovine. Même si on note une tendance à une certaine homogénéisation, des différences d'habitudes alimentaires subsistent entre pays : les habitants des pays du Nord de l'Europe consomment plus de quantités de porc ceux des pays de l'Europe du sud (y compris la France) et les Îl es Britanniques plus de viande ovine et de volailles. La viande bovine est consommée principalement en Scandinavie, en France et dans les Îles Britanniques. Consommation individuelle européenne de viandes (UE à 15 pays - Indice base 100 en 2000)

405060708090100110120

2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
base 100 en 2000

VolaillePorcOvin

BovinTotal viandes

Source

: FranceAgriMer d'après Eurostat Tous les pays européens connaissent les mêmes évolutions que la consommation de viandes a atteint son maximum en 2001 à 89,3
kgec/hab. et diminue depuis. La plupart des pays européens sont concernés par le recul de la consommation qui s'est accentué sur la période récente. On observe également une stagnation ou baisse de la consommation de viandes bovine et ovine au prot d'une augmentation de la consommation de viande de volailles. Quant à la viande porcine, les évolutions divergent entre pays européens (augmentation en Irlande, en Suède ; baisse au Dane- mark, en Allemagne, en Espagne). Consommation de viande bovine chez les principaux consommateurs européens : comparaison de l'évolution moyenne annuelle 2008-20 13 versus 2000-2007

Source

: FranceAgriMer d'après Eurostat

Consommation de viande ovine chez les principaux

consommateurs européens : comparaison de l'évolution moyenne annuelle 2008-2013 versus 2000-2007 1,8% 0,8% 1,8%

0,1%0,1%

0,6% 1,3% -3,9% 0,6% -2,5% -5,0%-4,0%-3,0%-2,0%-1,0%0,0%1,0%

2,0%3,0%

SuèdeIrlandeDanemarkFinlandeUE 15

en %

2000-20072008-2013

Source

: FranceAgriMer d'après Eurostat Consommation de viande porcine chez les principaux consommateurs européens : comparaison de l'évolution moyenne annuelle 2008-2013 versus 2000-2007

Source

: FranceAgriMer d'après Eurostat Consommation de viande de volailles chez les principaux consommateurs européens : comparaison de l'évolution moyenne annuelle 2008-2013 versus 2000-2007

Source

: FranceAgriMer d'après Eurostat

6 / Impact de la crise économique sur la consommation de viandes et évolutions des comportements alimentaires > ÉDITION juin 2015. /

L'impact de la crise économique sur les achats des ménages, à partir des données du panel

Kantar Worldpanel

Le panel consommateur Kantar Worldpanel permet de travailler à un niveau n de nomenclature des produits car il comptabilise l'ensemble des produits achetés par les ménages (hors restaura tion hors foyer mais tous circuits de distribution). Il est ainsi possible d'étudier au sein de produits issus d'une même espèce des substitu- tions possibles, comme par exemple : poulet entier versus découpe de poulet, steak versus steak haché. Les ménages achètent plus de charcuterie et de produits élaborés et moins de viandes brutes non transformées en 2013 qu"en 2003quotesdbs_dbs32.pdfusesText_38
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