[PDF] [PDF] Fables au cycle 3 (CM) - Des yeux dans le dos

Comprendre une moralité implicite Utiliser le présent de vérité générale « Le lièvre et la tortue » / La Fontaine « Le loup et l'agneau » / La Fontaine « Le loup  



Previous PDF Next PDF





[PDF] Séance avec questionnaires différenciés « Le Loup et lAgneau

Le Loup et l'Agneau » de Jean de la Fontaine + commentaires → TEXTE La raison du plus fort est toujours la meilleure : Nous l'allons montrer tout à l'heure



[PDF] Le loup et lagneau ce1

Un agneau se désaltérait Dans le courant d'une onde pure Un loup survient à jeun qui cherchait aventure, Et que la faim en ces lieux attirait - Qui se rend si 



ÉCOUTER, VOIR, APPRÉCIER ET COMPRENDRE DES - Érudit

CM1 et CM2 une expérience à mener dans leurs classes sur Le loup et l'agneau de La Fontaine Pourquoi retenir cette fable qui est, certes, bien connue, mais 



[PDF] PLC 2013 2014 CE2 CM1 Lagneau qui ne voulait pas

Les moutons/Le loup/L'agneau qui s'individualise Les personnages peuvent donner lieu à un travail sur le bestiaire et la symbolique des animaux Ce travail



[PDF] Le loup et lagneau Jean de La Fontaine

La morale de la fable Le loup et l'agneau est que la raison du plus fort est toujours la meilleure – le « plus fort» étant celui qui a le plus d'argent, de pouvoir,  



[PDF] Fables au cycle 3 (CM) - Des yeux dans le dos

Comprendre une moralité implicite Utiliser le présent de vérité générale « Le lièvre et la tortue » / La Fontaine « Le loup et l'agneau » / La Fontaine « Le loup  



[PDF] fables-en-BD-cm1pdf - Ecole Francaise Tachkent

Le loup et l'agneau Page 3 Par Valentina Page 4 La cigale et la fourmi Page 5 Page 6 Par Farangiz Page 7 Le corbeau et le renard Page 8 Page 9 



[PDF] Difficultés envisagées - Auxerre 1

Saisir l'atmosphère ou le ton d'un texte descriptif, narratif ou poétique, en s' appuyant en particulier sur son vocabulaire (CM1) Participer à Le loup et l' agneau



[PDF] Dossier : écrire une fable

Exemples : - Pour « Le loup et l'agneau » la morale deviendrait « La raison du plus faible est toujours la meilleure » et servirait de base à la création d'une fable - 



[PDF] Description de la séquence :

une classe de cycle 3 (CE2, CM1, CM2) avec un effectif de 24 élèves s'intitule «le loup et l'agneau » et du texte 1 (p 3) extrait du conte «le loup » de M Aymé

[PDF] évaluation 6ème fables

[PDF] feuille de position b2i lycée

[PDF] mon b2i.fr cm1

[PDF] le loup et l'agneau explication 6eme

[PDF] résumé le loup et l'agneau

[PDF] séance d'eps

[PDF] fiche séance eps vierge

[PDF] exemple de rapport d'evaluation diagnostique maroc

[PDF] modèle de fiche de séance en eps

[PDF] fiche séance eps collège

[PDF] fiche préparation séance eps collège

[PDF] comment faire un bilan de séance eps

[PDF] exemple bilan de séance eps

[PDF] fiche de préparation eps cycle 3

[PDF] exemple rapport d'activité professionnelle cnam

Le corbeau et le renard

Maître Corbeau, sur un arbre perché,

Tenait en son bec un fromage.

Maître Renard, par l"odeur alléché,

Lui tint à peu près ce langage :

" Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !

Sans mentir, si votre ramage

Se rapporte à votre plumage,

Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. »

À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie :

Et pour montrer sa belle voix,

Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.

Le Renard s"en saisit, et dit : " Mon bon Monsieur,

Apprenez que tout flatteur

Vit aux dépens de celui qui l"écoute.

Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. »

Le Corbeau honteux et confus,

Jura, mais un peu tard, qu"on ne l"y prendrait plus.

Jean de la Fontaine

Le corbeau et le renard

Un corbeau, ayant volé un morceau de viande, s"était perché sur un arbre. Un renard l"aperçut, et, voulant se rendre maître de la viande, se posta devant lui et loua ses proportions élégantes et sa beauté, ajoutant que nul n"était mieux fait que lui pour être le roi des oiseaux, et qu"il le serait devenu sûrement, s"il avait de la voix. Le corbeau, voulant lui montrer que la voix non plus ne lui manquait pas, lâcha la viande et poussa de grands cris. Le renard se précipita et, saisissant le morceau, dit : " Ô corbeau, si tu avais aussi du jugement, il ne te manquerait rien pour devenir le roi des oiseaux. »

Cette fable est une leçon pour les sots.

Esope La fourmi et la colombeLa fourmi et la colombeLa fourmi et la colombeLa fourmi et la colombe Une fourmi assoiffée était descendue à une source.

Mais le courant l"emporta et elle allait se noyer

quand une colombe l"aperçut.

L"oiseau arracha une brindille à un arbre et la jeta dans la source: la fourmi y grimpa et fut sauvée.

Peu après, survint un oiseleur (1):

il disposait ses gluaux (2) pour attraper la colombe.

La fourmi, le voyant faire, le mordit au pied.

Saisi de douleur, l"oiseleur laissa tomber ses gluaux et fit aussitôt s"envoler la colombe. Imitons la fourmi, sachons nous rendre un bienfait.

EsopeEsopeEsopeEsope

Vocabulaire:(1) oiseleur : personne dont le métier est d"attraper des oiseaux (2) gluaux : branches enduites de glu.

W. Aractingy

LE LOUP ET LE HÉRONUn loup avait avalé un os et allait ça et là à la recherche de quelqu"un pour le soigner. Rencontrant un héron, il lui demanda, contre un salaire, de lui enlever l"os ; celui-ci, mettant sa tête dans la gorge du loup, retira l"os et réclamait le salaire convenu. Mais le loup, s"étant mis à rire et à aiguiser ses dents, lui répondit : " Le seul fait que tu aies retiré ta tête saine et sauve te suffit ! "

EsopeLE LOUP ET L"AGNEAUUn agneau se désaltéraitDans le courant d"une onde pure.Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure,Et que la faim en ces lieux attirait."Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage?Dit cet animal plein de rage :Tu seras châtié de ta témérité.-Sire, répond l"agneau, que Votre MajestéNe se mette pas en colère ;Mais plutôt qu"elle considèreQue je me vas désaltérantDans le courant,Plus de vingt pas au-dessous d"Elle ;Et que par conséquent, en aucune façon,Je ne puis troubler sa boisson.- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,Et je sais que de moi tu médis l"an passé.-Comment l"aurais-je fait si je n"étais pas né ?Reprit l"agneau ; je tette encor ma mère-Si ce n"est toi, c"est donc ton frère.- Je n"en ai point. -C"est donc quelqu"un des tiens :

Car vous ne m"épargnez guère,

Vous, vos bergers et vos chiens.

On me l"a dit : il faut que je me venge."

Là-dessus, au fond des forêts

Le loup l"emporte et puis le mange,

Sans autre forme de procès.

Jean de la FontaineLE LOUP ET LA CHÈVREUn loup vit une chèvre qui paissait au-dessus d"un antre

escarpé. Ne pouvant arriver jusqu"à elle, il l"engagea à descendre ; car elle pourrait, disait-il, tomber par mégarde ; [98]d"ailleurs le pré où il se trouvait était meilleur ; car le gazon y était tout fleuri. Mais la chèvre lui répondit : " Ce n"est pas pour moi que tu m"appelles au pâtis, c"est pour toi qui n"as pas de quoi manger. » Esope

Voici les trois moralités correspondant à ces trois fables. A toi de les remettre à la bonne place :

Ainsi quand les scélérats exercent leur méchanceté parmi des gens qui les connaissent, ils ne gagnent rien à leurs machinations.Ce récit montre que le plus grand bienfait qu"on puisse attendre des méchants est de ne pas subir de leur part une

nouvelle injustice.La raison du plus fort est toujours la meilleure :Nous l"allons montrer tout à l"heure.

Voici les trois moralités correspondant à ces trois fables. A toi de les remettre à la bonne place :Ainsi quand les scélérats exercent leur méchanceté parmi des

gens qui les connaissent, ils ne gagnent rien à leurs machinations.Ce récit montre que le plus grand bienfait qu"on puisse attendre des méchants est de ne pas subir de leur part une

nouvelle injustice.La raison du plus fort est toujours la meilleure :Nous l"allons montrer tout à l"heure.

Voici les trois moralités correspondant à ces trois fables. A toi de les remettre à la bonne place :Ainsi quand les scélérats exercent leur méchanceté parmi des

gens qui les connaissent, ils ne gagnent rien à leurs machinations.Ce récit montre que le plus grand bienfait qu"on puisse attendre des méchants est de ne pas subir de leur part une

nouvelle injustice.La raison du plus fort est toujours la meilleure :Nous l"allons montrer tout à l"heure.

Voici les trois moralités correspondant à ces trois fables. A toi de les remettre à la bonne place :Ainsi quand les scélérats exercent leur méchanceté parmi des

gens qui les connaissent, ils ne gagnent rien à leurs machinations.Ce récit montre que le plus grand bienfait qu"on puisse attendre des méchants est de ne pas subir de leur part une

nouvelle injustice.La raison du plus fort est toujours la meilleure :Nous l"allons montrer tout à l"heure.

Un loup avait avalé un os et allait ça et là à la recherche de quelqu"un pour le soigner. Rencontrant un héron, il lui demanda, contre un salaire, de lui enlever l"os ; celui-ci, mettant sa tête dans la gorge du loup, retira l"os et réclamait le salaire convenu. Mais le loup, s"étant mis à rire et à aiguiser ses dents, lui répondit : " Le seul fait que tu aies retiré ta tête saine et sauve te suffit ! » Ce récit montre que le plus grand bienfait qu"on puisse attendre des méchants est de ne pas subir de leur part une nouvelle injustice. La raison du plus fort est toujours la meilleure :

Nous l"allons montrer tout à l"heure.

Un agneau se désaltérait

Dans le courant d"une onde pure.

Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure,

Et que la faim en ces lieux attirait.

"Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage?

Dit cet animal plein de rage :

Tu seras châtié de ta témérité.

-Sire, répond l"agneau, que Votre Majesté

Ne se mette pas en colère ;

Mais plutôt qu"elle considère

Que je me vas désaltérant

Dans le courant,

Plus de vingt pas au-dessous d"Elle ;

Et que par conséquent, en aucune façon,

Je ne puis troubler sa boisson.

- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,

Et je sais que de moi tu médis l"an passé.

-Comment l"aurais-je fait si je n"étais pas né ?

Reprit l"agneau ; je tette encor ma mère

-Si ce n"est toi, c"est donc ton frère. - Je n"en ai point. -C"est donc quelqu"un des tiens :

Car vous ne m"épargnez guère,

Vous, vos bergers et vos chiens.

On me l"a dit : il faut que je me venge."

Là-dessus, au fond des forêts

Le loup l"emporte et puis le mange,

Sans autre forme de procès.

Le lièvre et la tortue

Rien ne sert de courir; il faut partir à point : Le lièvre et la tortue en sont un témoignage. "Gageons, dit celle-ci, que vous n"atteindrez point Sitôt que moi ce but. - Sitôt? Êtes-vous sage ?

Repartit l"animal léger :

Ma commère, il vous faut purger

Avec quatre grains d"ellébore.

- Sage ou non, je parie encore."

Ainsi fut fait; et de tous deux

On mit près du but les enjeux :

Savoir quoi, ce n"est pas l"affaire,

Ni de quel juge l"on convint.

Notre lièvre n"avait que quatre pas à faire, J"entends de ceux qu"il fait lorsque, prêt d"être atteint, Il s"éloigne des chiens, les renvoie aux calendes,

Et leur fait arpenter les landes.

Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,

Pour dormir et pour écouter

D"où vient le vent, il laisse la tortue

Aller son train de sénateur.

Elle part, elle s"évertue,

Elle se hâte avec lenteur.

Lui cependant méprise une telle victoire,

Tient la gageure à peu de gloire,

Croit qu"il y a de son honneur

De partir tard. Il broute, il se repose,

Il s"amuse à toute autre chose Qu"à la gageure. A la fin, quand il vit Que l"autre touchait presque au bout de la carrière, Il partit comme un trait; mais les élans qu"il fit

Furent vains : la tortue arriva la première.

"Eh bien! lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?

De quoi vous sert votre vitesse ?

Moi l"emporter! et que serait-ce

Si vous portiez une maison ?"

Jean de la Fontaine

La cigale et la fourmiLa cigale et la fourmiLa cigale et la fourmiLa cigale et la fourmi

La cigale , ayant chanté

Tout l"été,

Se trouva fort dépourvue

Quand la bise fut venue.

Pas un seul petit morceau

De mouche ou de vermisseau

Elle alla crier famine

Chez la fourmi sa voisine,

La priant de lui prêter

Quelque grain pour subsister

Jusqu"à la saison nouvelle

"Je vous paierai, lui dit-elle,

Avant l"oût , foi d"animal,

Intérêt et principal .»La fourmi n"est pas prêteuse ;

C"est là son moindre défaut.

"Que faisiez-vous au temps chaud ?

Dit-elle à cette emprunteuse.

Nuit et jour à tout venant

Je chantais, ne vous déplaise.

- Vous chantiez ? j"en suis fort aise.

Eh bien : dansez maintenant.»

Jean de la Fontaine

quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40