fondamental de l'algèbre : « Tout polynôme de degré n admet n racines complexes » On termine avec les fractions rationnelles : une fraction rationnelle est le
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[PDF] Polynômes et fractions rationnelles - Licence de mathématiques
L'élément a est une racine de P si et seulement si X − a divise P 15 Page 16 Maths en L˙1gne Polynômes et fractions rationnelles UJF
[PDF] Polynômes - Exo7 - Cours de mathématiques
fondamental de l'algèbre : « Tout polynôme de degré n admet n racines complexes » On termine avec les fractions rationnelles : une fraction rationnelle est le
[PDF] Chapitre 2 POLYNOMES ET FRACTIONS RATIONNELLES
POLYNOMES ET FRACTIONS RATIONNELLES 2 1 Polynômes sur R ou C Il ne s'agit pas ici de développer la théorie des polynômes mais seulement
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Théorème (Les polynômes sont des fractions rationnelles) On identifie tout polynôme P ∈ [X] à la fraction rationnelle P 1 Cette identification fait de [X] un sous-
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1 POLYNOMES, FRACTIONS RATIONNELLES Dans tout le chapitre, K désigne soit l'ensemble R des réels, soit l'ensemble C des complexes 1 Polynômes
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1 mar 2015 · Polynômes et fractions rationnelles Le calcul polynomial et décomposition en éléments simples Table des matières 1 Polynômes 3
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Pascal Lainé 1 Polynômes et fractions rationnelles Exercice 1 Factoriser dans [ ] et dans [ ] le polynôme Allez à : Correction exercice 1 Exercice 2 Soit
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On peut définir par récurrence les dérivées successives d'une fraction rationnelle et l'on retrouve la formule de Leibniz Page 7 Polynômes et fractions
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Polynômes et fractions rationnelles 2MA01-Licence de Mathématiques Polynômes Exercice 1 Déterminer le quotient et le reste de la division euclidienne de
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Polynômes
Vidéo"partie 1. Définitions
Vidéo"partie 2. Arithmétique des polynômes Vidéo"partie 3. Racine d"un polynôme, factorisationVidéo"partie 4. Fractions rationnelles
Fiche d"exercicesPolynômes
Fiche d"exercicesFractions rationnelles
MotivationLes polynômes sont des objets très simples mais aux propriétés extrêmement riches. Vous savez déjà résoudre les
équations de degré2:aX2+bX+c=0. Savez-vous que la résolution des équations de degré3,aX3+bX2+cX+d=0,
a fait l"objet de luttes acharnées dans l"Italie duXVIesiècle? Un concours était organisé avec un prix pour chacune de
trente équations de degré3à résoudre. Un jeune italien, Tartaglia, trouve la formule générale des solutions et résout
les trente équations en une seule nuit! Cette méthode que Tartaglia voulait garder secrète sera quand même publiée
quelques années plus tard comme la " méthode de Cardan ».Dans ce chapitre, après quelques définitions des concepts de base, nous allons étudier l"arithmétique des polynômes.
Il y a une grande analogie entre l"arithmétique des polynômes et celles des entiers. On continue avec un théorème
fondamental de l"algèbre : " Tout polynôme de degrénadmetnracines complexes. » On termine avec les fractions
rationnelles : une fraction rationnelle est le quotient de deux polynômes. Dans ce chapitreKdésignera l"un des corpsQ,RouC.1. Définitions
1.1. DéfinitionsDéfinition 1.
Unpolynômeà coefficients dansKest une expression de la formeP(X) =anXn+an1Xn1++a2X2+a1X+a0,
avecn2Neta0,a1,...,an2K.L"ensemble des polynômes est notéK[X].
Lesaisont appelés lescoefficientsdu polynôme. Si tous les coefficientsaisont nuls,Pest appelé lepolynôme nul, il est noté 0.On appelle ledegrédePle plus grand entieritel queai6=0; on le notedegP. Pour le degré du polynôme nul
on pose par convention deg(0) =1.Un polynôme de la formeP=a0aveca02Kest appelé unpolynôme constant. Sia06=0, son degré est 0.Exemple 1.
X35X+34
est un polynôme de degré 3.Xn+1 est un polynôme de degrén.
POLYNÔMES1. DÉFINITIONS2
2 est un polynôme constant, de degré 0.
1.2. Opérations sur les polynômes
Égalité.SoientP=anXn+an1Xn1++a1X+a0etQ=bnXn+bn1Xn1++b1X+b0deux polynômes à coefficients dansK.P=Q() 8i ai=bi
et on dit quePetQsont égaux.On définit :
P+Q= (an+bn)Xn+(an1+bn1)Xn1++(a1+b1)X+(a0+b0)
Multiplication.
SoientP=anXn+an1Xn1++a1X+a0etQ=bmXm+bm1Xm1++b1X+b0. On définitPQ=crXr+cr1Xr1++c1X+c0
avecr=n+metck=X i+j=ka ibjpourk2 f0,...,rg. Multiplication par un scalaire.Si2KalorsPest le polynôme dont lei-ème coefficient estai.Exemple 2.
SoientP=aX3+bX2+cX+detQ=X2+X+
. AlorsP+Q=aX3+ (b+)X2+ (c+)X+ (d+PQ= (a)X5+ (a+b)X4+ (a
+b+c)X3+ (b +c+d)X2+ (c +d)X+d . EnfinP=Qsi et seulement sia=0,b=,c=etd=La multiplication par un scalairePéquivaut à multiplier le polynôme constantpar le polynômeP.
L"addition et la multiplication se comportent sans problème :Proposition 1.Pour P,Q,R2K[X]alors
0+P=P, P+Q=Q+P,(P+Q)+R=P+(Q+R);
1P=P, PQ=QP,(PQ)R=P(QR);
P(Q+R) =PQ+PR.Pour le degré il faut faire attention :Proposition 2.
Soient P et Q deux polynômes à coefficients dansK.deg(PQ) =degP+degQdeg(P+Q)6max(degP,degQ)On noteRn[X] =P2R[X]jdegP6n. SiP,Q2Rn[X]alorsP+Q2Rn[X].
1.3. Vocabulaire
Complétons les définitions sur les polynômes.Définition 2. Les polynômes comportant un seul terme non nul (du typeakXk) sont appelésmonômes. SoitP=anXn+an1Xn1++a1X+a0,un polynôme avecan6=0. On appelleterme dominantle monôme anXn. Le coefficientanest appelé lecoefficient dominantdeP. Si le coefficient dominant est 1, on dit quePest unpolynôme unitaire.Exemple 3. P (X) = (X1)(Xn+Xn1++X+1). On développe cette expression :P(X) =Xn+1+Xn++X2+XXn+ Xn1++X+1=Xn+11.P(X)est donc un polynôme de degrén+1, il est unitaire et est somme de deux monômes :Xn+1et1.POLYNÔMES2. ARITHMÉTIQUE DES POLYNÔMES3
Remarque.
Tout polynôme est donc une somme finie de monômes.Mini-exercices.1.SoitP(X) =3X32,Q(X) =X2+X1,R(X) =aX+b. CalculerP+Q,PQ,(P+Q)RetPQR. Trouver
aetbafin que le degré dePQRsoit le plus petit possible. 2.Calculer (X+1)5(X1)5.
3. Déterminer le degré de (X2+X+1)naX2nbX2n1en fonction dea,b. 4. Montrer que sidegP6=degQalorsdeg(P+Q) =max(degP,degQ). Donner un contre-exemple dans le cas où degP=degQ. 5. Montrer que si P(X) =Xn+an1Xn1+alors le coefficient devantXn1deP(Xan1n )est nul.2. Arithmétique des polynômesIl existe de grandes similitudes entre l"arithmétique dansZet l"arithmétique dansK[X]. Cela nous permet d"aller
assez vite et d"omettre certaines preuves.2.1. Division euclidienneDéfinition 3.
SoientA,B2K[X], on dit queBdiviseAs"il existeQ2K[X]tel queA=BQ. On note alorsBjA.On dit aussi queAest multiple deBou queAest divisible parB.
Outre les propriétés évidentes commeAjA, 1jAetAj0 nous avons :Proposition 3.Soient A,B,C2K[X].
1.Si A jB et BjA, alors il existe2Ktel que A=B.
2.Si A jB et BjC alors AjC.
3.Si C jA et CjB alors Cj(AU+BV), pour tout U,V2K[X].Théorème 1(Division euclidienne des polynômes).
Soient A,B2K[X], avec B6=0, alors il existe un unique polynôme Q et il existe un unique polynôme R tels que :A=BQ+R etdegR POLYNÔMES2. ARITHMÉTIQUE DES POLYNÔMES4Exemple 4.On pose une division de polynômes comme on pose une division euclidienne de deux entiers. Par exemple si PourX43X3+X+1 divisé parX2+2 on trouve un quotient égal àX23X2 et un reste égale à 7X+5.X SoientA,B2K[X], avecA6=0ouB6=0. Il existe un unique polynôme unitaire de plus grand degré qui divise à la fois A et B.Cet unique polynôme est appelé lepgcd(plus grand commun diviseur) deAetBque l"on note pgcd(A,B). Comme pour les entiers : siA=BQ+Ralors pgcd(A,B) =pgcd(B,R). C"est ce qui justifie l"algorithme d"Euclide.Démonstration.
Unicité.
SiA=BQ+RetA=BQ0+R0, alorsB(QQ0) =R0R. Ordeg(R0R)Q=A=BetR=0.
On suppose l"existence vraie lorsquedegA6n1. SoitA=anXn++a0un polynôme de degrén(an6=0). Soit B=bmXm++b0avecbm6=0. Sin
mXnm+Q1etR=R1conviennent. Sin>mon écritA=Banb
mXnm+A1avecdegA16n1. On applique l"hypothèse de récurrence àA1: il existe Q1,R12K[X]tels queA1=BQ1+R1et degR12X+12X2+X32X42X3+2X2
X 34X2+3X1X
3X2+X 3X2+2X13X2+3X3
X+2Exemple 5.
43X3+X+1X
2+2X 23X2X
4+2X2 3X32X2+X+13X36X
2X2+7X+12X24
7X+52.2. pgcd
Proposition 4.
Remarque.
pgcd(A,B)est un polynôme unitaire. SiAjBetA6=0, pgcd(A,B) =1
A, oùest le coefficient dominant deA.
Pour tout2K, pgcd(A,B) =pgcd(A,B).
Algorithme d"Euclide.
SoientAetBdes polynômes,B6=0.
On calcule les divisions euclidiennes successives, POLYNÔMES2. ARITHMÉTIQUE DES POLYNÔMES5
A=BQ1+R1degR1
B=R1Q2+R2degR2
1=R2Q3+R3degR3
Exemple 6.
Calculons le pgcd deA=X41 etB=X31. On applique l"algorithme d"Euclide : X41= (X31)X+X1
X31= (X1)(X2+X+1)+0
Le pgcd est le dernier reste non nul, donc pgcd(X41,X31) =X1.Exemple 7.
Calculons le pgcd deA=X5+X4+2X3+X2+X+2 etB=X4+2X3+X24. X5+X4+2X3+X2+X+2= (X4+2X3+X24)(X1)+3X3+2X2+5X2
X4+2X3+X24= (3X3+2X2+5X2)19
(3X+4)149 (X2+X+2)3X3+2X2+5X2= (X2+X+2)(3X1)+0
Ainsi pgcd(A,B) =X2+X+2.Définition 4.
SoientA,B2K[X]. On dit queAetBsontpremiers entre euxsi pgcd(A,B) =1.PourA,Bquelconques on peut se ramener à des polynômes premiers entre eux : sipgcd(A,B) =DalorsAetB
s"écrivent :A=DA0,B=DB0avec pgcd(A0,B0) =1.2.3. Théorème de BézoutThéorème 2(Théorème de Bézout).
SoientA,B2K[X]des polynômes avecA6=0ouB6=0. On noteD=pgcd(A,B). Il existe deux polynômesU,V2K[X]
tels que AU+BV=D.Ce théorème découle de l"algorithme d"Euclide et plus spécialement de sa remontée comme on le voit sur l"exemple
suivant.Exemple 8.
Nous avons calculépgcd(X41,X31) =X1. Nous remontons l"algorithme d"Euclide, ici il n"y avait qu"une ligne :
X41= (X31)X+X1, pour en déduireX1= (X41)1+ (X31)(X). DoncU=1etV=X conviennent.Exemple 9.
PourA=X5+X4+2X3+X2+X+2etB=X4+2X3+X24nous avions trouvéD=pgcd(A,B) =X2+X+2. Enpartant de l"avant dernière ligne de l"algorithme d"Euclide on a d"abord :B= (3X3+2X2+5X2)19(3X+4)149
D donc 149D=B(3X3+2X2+5X2)19
(3X+4).La ligne au-dessus dans l"algorithme d"Euclide était :A=B(X1)+3X3+2X2+5X2. On substitue le reste pour
obtenir : 149D=BAB(X1)19
(3X+4).On en déduit
149D=A19 (3X+4)+B1+(X1)19 (3X+4)
Donc en posantU=114
(3X+4)etV=1149+(X1)(3X+4)=114
(3X2+X+5)on aAU+BV=D. Le corollaire suivant s"appelle aussi le théorème de Bézout.POLYNÔMES3. RACINE D"UN POLYNÔME,FACTORISATION6Corollaire 1.SoientAetBdeux polynômes.AetBsont premiers entre eux si et seulement s"il existe deux polynômesUetVtels que
AU+BV=1.Corollaire 2.
Soient A,B,C2K[X]avec A6=0ou B6=0. Si CjA et CjB alors Cjpgcd(A,B).Corollaire 3(Lemme de Gauss). Soient A,B,C2K[X]. Si AjBC etpgcd(A,B) =1alors AjC.2.4. ppcmProposition 5.
SoientA,B2K[X]des polynômes non nuls, alors il existe un unique polynôme unitaireMde plus petit degré tel que
AjM et BjM.Cet unique polynôme est appelé leppcm(plus petit commun multiple) deAetBqu"on note ppcm(A,B).
Exemple 10.
De plus le ppcm est aussi le plus petit au sens de la divisibilité :Proposition 6. SoientA,B2K[X]des polynômes non nuls etM=ppcm(A,B). SiC2K[X]est un polynôme tel queAjCetBjC, alors MjC.Mini-exercices. 1. T rouverles diviseurs de X4+2X2+1 dansR[X], puis dansC[X]. 2.Montrer que X1jXn1 (pourn>1).
3. Calculer les divisions euclidiennes deAparBavecA=X41,B=X31. PuisA=4X3+2X2X5et B=X2+X;A=2X49X3+18X221X+2 etB=X23X+1;A=X52X4+6X3etB=2X3+1. 4. Déterminer le pgcd deA=X5+X3+X2+1etB=2X3+3X2+2X+3. Trouver les coefficients de BézoutU,V.Mêmes questions avecA=X51 etB=X4+X+1.
5.Montrer que si AU+BV=1 avec degU Démonstration.Lorsque l"on écrit la division euclidienne dePparXon obtientP=Q(X)+RoùRest une constante car degR pasP. Lorsquek=1 on parle d"uneracine simple, lorsquek=2 d"uneracine double, etc.On dit aussi queest uneracine d"ordrek.Proposition 8. Par analogie avec la dérivée d"une fonction, siP(X) =a0+a1X++anXn2K[X]alors le polynômeP0(X) = Passons à un résultat essentiel de ce chapitre :Théorème 3(Théorème de d"Alembert-Gauss). Tout polynôme à coefficients complexes de degrén>1a au moins une racine dansC. Il admet exactementnracines si Sachant quePest de degrénalors par le théorème de d"Alembert-Gauss on sait qu"il admetnracines comptées avec multiplicité. Il s"agit donc maintenant de montrer que ce sont des racines simples. Supposons -par l"absurde- que égalité on déduit=0, contradictoire avec la première égalité. Donc toutes les racines sont simples. Ainsi lesn racines sont distinctes. (Remarque : sur cet exemple particulier on aurait aussi pu calculer les racines qui sont ici les Pour les autres corps que les nombres complexes nous avons le résultat plus faible suivant :Théorème 4. (X) =3X32X2+6X4. Considéré comme un polynôme à coefficients dansQouR,Pn"a qu"une seule racine (qui est simple)=23et il se décompose enP(X) =3(X23)(X2+2). Si on considère maintenantPcomme un polynôme Un polynôme irréductiblePest donc un polynôme non constant dont les seuls diviseurs dePsont les constantes La notion de polynôme irréductible pour l"arithmétique deK[X]correspond à la notion de nombre premier pour Dans le cas contraire, on dit quePestréductible; il existe alors des polynômesA,BdeK[X]tels queP=AB, avec Tous les polynômes de degré 1 sont irréductibles. Par conséquent il y a une infinité de polynômes irréductibles. Nous avons l"équivalent du lemme d"Euclide deZpour les polynômes :Proposition 9(Lemme d"Euclide). Soit P2K[X]un polynôme irréductible et soient A,B2K[X]. Si PjAB alors PjA ou PjB.Démonstration. Tout polynôme non constant A2K[X]s"écrit comme un produit de polynômes irréductibles unitaires : De plus cette décomposition est unique à l"ordre près des facteurs.Il s"agit bien sûr de l"analogue de la décomposition d"un nombre en facteurs premiers. les racines distinctes de P et k1,...,krsont leurs multiplicités.Démonstration.Ce théorème résulte du théorème de d"Alembert-Gauss.Théorème 7. Les polynômes irréductibles deR[X]sont les polynômes de degré1ainsi que les polynômes de degré2ayant un isont exactement les racines réelles distinctes de multiplicitékiet lesQisont des polynômes irréductibles de degré2: P(X) =2X4(X1)3(X2+1)2(X2+X+1)est déjà décomposé en facteurs irréductibles dansR[X]alors que sa3.1. Racines d"un polynômeDéfinition 5.
SoitP=anXn+an1Xn1++a1X+a02K[X]. Pour un élémentx2K, on noteP(x) =anxn++a1x+a0. On associe ainsi au polynômePunefonction polynôme(que l"on note encoreP) P:K!K,x7!P(x) =anxn++a1x+a0.Définition 6.
SoitP2K[X]et2K. On dit queest uneracine(ou unzéro) dePsiP() =0.Proposition 7. P() =0()Xdivise P
POLYNÔMES3. RACINE D"UN POLYNÔME,FACTORISATION7 Il y a équivalence entre :
(i)est une racine de multiplicité k de P. (ii) Il existe Q 2K[X]tel que P= (X)kQ,avec Q()6=0.
(iii) P () =P0() ==P(k1)() =0et P(k)()6=0.La preuve est laissée en exercice. Remarque.
3.2. Théorème de d"Alembert-Gauss
Exemple 11.
SoitP(X) =aX2+bX+cun polynôme de degré 2 à coefficients réels :a,b,c2Reta6=0. Si=b24ac>0 alorsPadmet 2 racines réelles distinctesb+p 2aetbp
2a. Si<0 alorsPadmet 2 racines complexes distinctesb+ipjj2aetbipjj2a. Si=0 alorsPadmet une racine réelle doubleb2a.
En tenant compte des multiplicités on a donc toujours exactement 2 racines. Exemple 12.
P(X) =Xn1 admetnracines distinctes.
2Csoit une racine de multiplicité>2. AlorsP() =0etP0() =0. Doncn1=0etnn1=0. De la seconde
à coefficients dansCalorsP(X) =3(X23
)(Xip2)(X+ip2)et admet 3 racines simples. POLYNÔMES3. RACINE D"UN POLYNÔME,FACTORISATION8 3.3. Polynômes irréductiblesDéfinition 8.SoitP2K[X]un polynôme de degré>1, on dit quePestirréductiblesi pour toutQ2K[X]divisantP, alors,
soitQ2K, soit il existe2Ktel queQ=P.Remarque. Exemple 14.
X21= (X1)(X+1)2R[X]est réductible.
X2+1= (Xi)(X+i)est réductible dansC[X]mais est irréductible dansR[X]. X22= (Xp2)(X+p2)est réductible dansR[X]mais est irréductible dansQ[X]. B.3.4. Théorème de factorisation
Théorème 5.
3.5. Factorisation dansC[X]etR[X]Théorème 6.
Les polynômes irréductibles deC[X]sont les polynômes de degré1. Donc pourP2C[X]de degrén>1la factorisation s"écritP=(X1)k1(X2)k2(Xr)kr,où1,...,rsont 1Q`ss,où les
Qi=X2+iX+
iavec=2 i4 i<0. POLYNÔMES4. FRACTIONS RATIONNELLES9
Exemple 15.