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[PDF] lUMIère - Sainte-Marie Lyon Une e duquer, élever un être, accompagner l'essor d'une liberté...nous sommes capables de produire toutes sortes de formules suggestives, voire séduisantes. Mais ne nous payons- nous pas de mots n 'y a-t-il pas un risque de se satisfaire de slogans humanistes, sans nous rendre compte que de telles formules n'ont peut-être plus de sens dans le contexte culturel qui est le nôtre par exemple, nous parlons de liberté, mais les sciences humaines ne cessent de dévoiler les multiples conditionnements qui pèsent sur les individus : l'homme est le produit de sa culture, de son milieu social, de sa psychologie, de sa physiologie... O

ù est la liberté dans tout

cela ? et quelle image de la liberté colportent de leur côté les media, notamment les media jeunes, quand la liberté se confond avec le laisser-faire, l'arbitraire des caprices ou la transgression des normes d ans le brouhaha mondialisé des idéologies, le consensus anthropologique s'effrite.

L'héritage de l'anthropologie

chrétienne, laïcisé par l'école de la iii

ème

R

épublique, paraît

en voie de liquidation. Rien ne va de soi, qu'il s'agisse de

La vision chrétienne

de l'homme, p O U

RL'édUcaTiOn

L UMi

ÈRe

22
la différence entre l'homme et l'animal, du prix de la vie humaine à son commencement et à sa fin, du mariage ou même de l'identité sexuelle. o r en absence de vision anthropologique, pas de vision

éducative.

c omment élever une personne humaine si nous ne savons plus ce qu'est une personne humaine o n n'éduquera pas de la même façon si l'on croit que l'homme n'est qu' un primate amélioré, un paquet d'instincts sublimés, ou au contraire un être spirituel, voire l'image même de l' e ternel. Si l'on croit que le corps est un objet dont chacun dispose

à sa guise

ou le " temple de l' e sprit

» comme l'écrit saint Paul.

Si l'on pense que la différence entre féminin et masculin est purement culturelle et doit être niée dans une indistinction systématique. Aussi faut-il reconnaître qu'il n'y a pas de neutralité éducative. Même à l'école, les paroles et les silences du professeur disent forcément quelque chose de son regard sur la personne. l'école catholique ne doit donc pas craindre d'envisager l'éducation dans la lumière de l' e vangile. e ncore faut-il expliciter en quoi consiste une vision chrétienne de l'homme. Puis en quoi elle peut être une lumière, un guide pour l'acte éducatif. L a vision chrétienne de l'homme c ertes, dans le christianisme, il n'y a pas de vision absolument univoque de la personne humaine, d'autant plus que la vision chrétienne s'est nourrie de plusieurs héritages, surtout biblique et philosophique. Aujourd'hui encore elle s'enrichit des recherches contemporaines, comme on le voit dans la trop méconnue théologie du corps de Jean-Paul II. d 'une certaine façon, tout est résumé par la célèbre pa role biblique l'homme est à l'image de d ieu A l'image de d ieu

», du

d ieu transcendant, inconnaissable, l'homme est d'une certaine façon inconnaissable. Affirmer cela, c'est 23
précisément affirmer sa liberté ou sa dimension spirituelle. c 'est souligner la transcendance de la personne à l'égard de toutes ses définitions. Il y a en chaque être personnel plus essentiel, plus vaste, plus profond que ses performances physiques, ses traits de caractères, ses convictions intellectuelles, etc. " l'homme passe infiniment l'homme » rappelle Pascal. c ependant une non-définition suffit-elle ? Si la personne du c hrist dans son mystère a donné lieu à de prudentes formulations dogmatiques - qui ne sont pas des réductions du mystère, mais des balises pour introduire à ce mystère - ne peut-on risquer une approche rationnelle de ce qu'est l'humanité, de ce qui la distingue de l'animalité d 'ailleurs, c'est ainsi que les choses se sont produites : en méditant sur la personne du c hrist et sur les personnes trinitaires, les Pères de l' e glise ont presque sans s'en rendre compte forgé les concepts d'une anthropologie radicalement neuve. Plus précisément, ils ont articulé un double héritage : biblique avec les trois dimensions corps-âme-esprit ( bazar, nephesh, ruah et philosophique (distinction corps-âme, nature-personne, etc.). c ette articulation, cette synthèse, n'est pas univoque, ni définitive.

L'anthropologie biblique : corps, âme, esprit

l a Bible développe une vision unitaire et ternaire de la personne : corps/âme/esprit. c e ne sont pas trois parties de la personne, mais trois perspectives complémentaires sur la personne prise dans son unité concrète bazar ) désigne l'homme dans sa vulnérabilité, sa dépendance cosmique, sa fragilité. nephesh ), c'est l'homme en tant que vivant, ses facultés naturelles, sa capacité de liberté, de choix. ruah ), considère l'homme dans son rapport à la source de son être, c'est l'homme ouvert à d ieu. 24
c ette vision biblique, unitaire et existentielle, peut être complétée par la philosophie. Tandis que la Bible pose un regard synthétique et existentiel sur la personne, la philosophie procède autrement : elle est analytique (elle distingue des dimensions) et conceptuelle (elle enchaîne des raisonnements logiques). Si on complète l'anthropologie biblique par une analyse des facultés de l'âme, on peut affiner le modèle en distin guant deux dimensions principales de l'intériorité naturelle (âme la dimension psychologique (sensibilité, affectivité, caractère, mémoire affective...) et la dimension réflexive (mémoire, intelligence, volonté). C Or P s ÂM E Es P r i T intériorité psychologique 25
l'esprit apparaît alors comme une troisième dimension de l'intériorité, proprement surnaturelle. c ette dimension spirituelle nécessite-t-elle la foi pour être pressentie l orsque nous nous recueillons en nous-mêmes, nous découvrons notre intériorité, psychologique d'abord, réflexive ensuite... Mais nous pouvons pressentir une réalité plus profonde à la racine de notre être personnel. c ar le moi s'éprouve comme une source, toujours semblable, toujours en renouvellement. d e cette source il n'est pas l'auteur, il se reçoit sans cesse, comme un don, un courant de donation, qui précède conscience, pensée, volonté... l a profondeur du moi, et c'est cela l'esprit en nous, c'est de se découvrir lui-même comme une source dont il n'est pas la source. l'incroyant peut aller jusqu'à ce point mystérieux, d'où jaillit la personne, sans lui donner de nom. Mais on est au seuil de l'expérience religieuse : car pour le croyant, seul un être personnel, libre et aimant, peut engendrer cette source qui se découvre elle-même comme personne, synthèse d'amour et de liberté. L a nouveauté chrétienne, l'homme image du Dieu communion Avec la foi chrétienne, quelque chose du mystère de d ieu est révélé, et cela par le c hrist. Il est vrai homme et vrai d ieu, seul visage de d ieu que l'homme puisse contempler, et vrai visage de l'homme car seule image parfaite du d ieu éternel. Pascal

écrit :

Sans Jésus-

c hrist, nous ne saurions ni ce qu'est l'homme, ni ce qu'est d ieu, ni ce qu'est la vie, ni ce qu'est la mort

». Voulons-

nous savoir ce qu'est l'homme, regardons le c hrist Parce que Jésus seul est humain, lui qui est sans péché, nous comprenons alors que le péché n'a rien d'humain ; qu'il est notre déshumanisation. e t que Jésus seul peut nous rétablir dans la ressemblance. Bien plus que notre modèle, il est notre Sauveur, celui en qui nous retrouvons notre vrai visage. 26
o n l'a dit, c'est en forgeant la notion de personne que les Pères ont par ricochet inventé la conception occidentale de la personne comme sujet libre et infiniment digne. l a nouveauté chrétienne, c'est que d ieu est communion personnelle, unité dans l'amour, et non unité numérique, monolithique une nature ( d ieu) en trois personnes (Père, f ils, e sprit) qui ne se distinguent que par leur relations mutuelles. o r si l'homme est à l'image du d ieu-Trinité, c'est donc dans la relation que l'homme est le plus humain d ans la

Genèse, le "

faisons l'homme à notre image indique un pluriel divin qui semble suggérer le mystère trinitaire, mais aussi indiquer que c'est dans la complémentarité sexuelle que l'homme est à l'image de d ieu ("

à l'image de

d ieu il les créa, homme et femme il les créa Ainsi le mystère trinitaire dévoile notre être profond : nous sommes des êtres de donation, des êtres pour le don. c omme le f ils se reçoit du Père, nous avons à nous recevoir des autres et du Tout-Autre, pour mieux nous donner nous-mêmes. U ne anthropologie du don Si l'homme est à l'image des personnes trinitaires qui sont des relations subsistantes , la personne doit être comprise non sur le mode sectaire de l'individu (coupé, autocentré), mais sur le mode relationnel de la personne, sujet libre et aimant qui reçoit son existence d'un autre ( d ieu) et l'accueille comme un don gracieux qu'il doit faire fructifier plutôt que comme une chose fixée dans une définition. l a personne peut donc être comprise comme un courant réciproque de donation je me reçois comme confié à moi-même par un autre et je m'éprouve en même temps comme un don à faire à autrui. Je me reçois parce que je me donne, et je me donne parce que je suis riche de me recevoir

Qui perd sa vie la

reçoit

» dit l'

e vangile, indiquant le chemin de la plus haute 27
liberté. dans la passion et la résurrection de Jésus, je vois non seulement mon salut, mais mon propre chemin de mort à moi-même et de don de moi-même par lequel j'accomplirai mon humanité. Par cette notion de don, on sort du dilemme nature- liberté, dans une perspective dynamique : libre, il est vrai que je dépasse toute définition statique ; cela ne signifie nullement une indétermination ontologique, mais l'inscription volontaire dans un mouvement de donation, qui est la vie elle-même, non au sens biologique seulement mais au sens personnel (c'est-à- dire trinitaire). c ela n'empêche pas que cette existence-don s'inscrive dans des conditions physiques (je suis un homme, je suis grand...), psychiques (j'ai hérité de traits de caractère , mon histoire est marquée par tel événement), intellectuelles (j' ai des idées, des valeurs...), etc. tre libre, ou plutôt grandir en liberté, ce n'est pas nier ces déterminations, mais les accueillir comme le lieu même où ma liberté va s'exercer. d e sorte que la nature dans toutes ses dimensions n'a pas à être niée, mais assumée, orientée par la liberté pour devenir une histoire, celle de mon humanisation. implications de cette anthropologie dans l'éducation A vrai dire, si l'on était pénétré de ce mystère que tout homme est image du d ieu-communion, toute notre manière d'éduquer serait bouleversée, simplement parce qu'on verrait en chaque enfant, chaque jeune, un visage du c hrist ; et d'autant plus quand ce jeune est " malade » (en mal d'estime de soi), " en prison

» (de la drogue, du regard des

autres), " affamé

» (de reconnaissance, d'amour), "

assoiffé 1 (de vérité). o n ne proposera ici que quelques pistes. 28
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