[PDF] FICHE DOCUMENTAIRE IFM Objet : Le septième continent

Fiche documentaire : l’Amérique

1 Ce pays est sur le continent Américain mais est français 2 Ces chutes sont connues dans le monde entier 3 Premiers habitants de l’Amérique du Nord 4 Matériau utilisé sur le lac Titicaca 5 C’est le fleuve qui donne son nom à la plus grande forêt du monde 6h Pays d’un carnaval célèbre 6v La Paz en est la capitale 7

La fiche 2 Préalables 1

Le plus proche? Chez qui choisiriez-vous d’aller? Pourquoi? Prolonger cette activité en faisant établir la fiche d’identité des trois Amériques (relief, climat, végétation, population, langues, pays, etc ) Aller plus loin Du nord au sud • Exercice 1 Faire repérer les différents pays sur le planisphère mural Faire ensuite

Concours du CAPES/CAFEP EXTER - Bienvenue sur le site du

Le continent américain : entre tensions et intégrations régionales États-Unis-Brésil : rôle mondial, dynamiques territoriales Extraits de la fiche Eduscol Problématiques de la question - Quelles dynami ues d’intég ation sont à l’œuve su le continent amé icain ? - Quelles tensions subsistent sur le continent ?

THEME 1 DE GEOGRAPHIE : REVISIONS

associe chaque lettre et chiffre le nom du continent, de l’ocean, de la ligne imaginaire et place les points cardinaux microsoft word - fiche 3* géo docx

FICHE DOCUMENTAIRE IFM Objet : Le septième continent

Apr 07, 2020 · Toulon, le 8 juin 2015 FICHE DOCUMENTAIRE IFM Objet : Le septième continent-o- Préambule Bien que l'usage du terme de continent pour caractériser cet amas de déchets soit largement exagéré, il n'en reste pas moins que les médias, à juste titre, ont forcé le trait pour alerter

Batailles de becs (fiche élève) - Le site de la Fondation

Le grand nombre d’espèces de pinsons sur les îles Galápagos est tout à fait étonnant En parcourant le carnet de notes de Darwin, vous tombez sur ces quelques lignes où il imagine le scénario suivant : « Une espèce unique de pinsons, vivant sur le continent sud­américain, a colonisé les îles Galápagos il y a fort longtemps

La fiche 2Préalables 1

Situer l’Afrique sur le planisphère mural et faire colorier ce continent sur le globe de la fiche Faire relever oralement les infor-mations données par la grand-mère de Ferdinand et les noter au tableau Chaque thème abordé dans la lettre fera l’objet d’une recherche (diviser la classe en petits

Comment faire face aux tensions entre les pays du Golfe sur

le continent africain et la cohérence de leurs politiques avec les perspectives de développement du continent Conditionner davantage le soutien économique à un appui sur des projets concrets de développement (économiques, sociaux ou même humanitaires) Échanger davantage avec les acteurs privés présents

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1: Dans le document 1, les pays présents à la conférence de Bandung se prononcent-ils en faveur ou en défaveur des indépendances? Soulignez le passage qui le montre 2: Dans le document n°2, quels sont ces pays non-alignés? 3: Quel est le passage du document n°2 qui est illustré par la caricature (document n°3) Justifiez votre réponse

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FD IFM/TP n° 7.4 / GG Le septième continent

Comité de Toulon Provence Corse

Toulon, le 8 juin 2015

FICHE DOCUMENTAIRE IFM

Objet : Le septième continent

-o-

Préambule

Bien que l'usage du terme de continent pour caractériser cet amas de déchets soit largement

exagéré, il n'en reste pas moins que les médias, à juste titre, ont forcé le trait pour alerter

l'opinion sur ce phénomène inquiétant qui concerne à terme toutes les mers et océans de

notre planète. Car il s'agit bien d'une menace pour notre environnement maritime que ces gigantesques concentrations de débris plastiques flottants produits par les activ ités de

l'homme, dont la première " plaque » fut découverte en 1997 par le navigateur océanographe

Charles Moore, dans le Pacifique nord-est entre les côtes californiennes des États-Unis et

Hawaï. Cette véritable soupe de plastique, répartie en deux plaques, s'étendrait sur près de

3.5 millions de km

, soit cinq fois la superficie de notre hexagone français.

Le plastique, voilà l'ennemi !

En 2006 , le PNUE (Programme des Nations Un ie s pour l'Environnement) si gnalait que l'on trouvait environ 20.000 mo rceaux de plastiques par km d'oc éan entre la surface et 30 mètres de profondeur. Les débris de plastique constituent 90% des déchets qui encombrent le voisinag e de la surface de no s océans. E t si elles contiennent des macro-déchets, ces

plaques sont constituées pour l'essentiel d'éléments très petits (moins de 5mm) ou d'autres

encore plus petits qui apparaissent à la filtration. On a pu constater qu'en certains endroits la quantité de plastique présente dans l'eau de mer

pouvait être jusqu'à dix fois supérieure à celle du plancton, à tel point que certains n'hésitent

pas à parler de " plancton plastique », avec toutes les conséquences catastrophiques que cela

implique pour la chaîne alimentaire des animaux marins, bien au delà de l'exemple classique de la tortue de mer qui s'é touffe en confo ndant un sac en plastique avec une méduse. Greenpeace estime que chaque année l'ingestion de plastique est responsable de la mort d'un 2

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million d'oiseaux et de 100.000 mammifères marins. Techniquement parlant la dégradation des plastiques varie selon leur épaisseur bien entendu

et en fonction de leur polymère constitutif, qu'il s'agisse de polyéthylène et de polypropylène

qui flottent ou de polycarbonates et polyvinyles qui coulent. Par ailleurs, pour noircir un peu plus le tabl eau, ces grain s de plastique fixent des polluants organiques persist ants (POP) nocifs tels le bisphénol A, les phtalates, le DDT ou encore le PCB. Enfin on ne saurait trop rappeler que pour dégrader un morceau de plastique il faut compter entre 500 et 1000 ans !

Comment s'explique le phénomène ?

En provenance des plages ou des fleuves, les détritus non biodégradables sont brassés et

entraînés par les courants océaniques. Ils peuven t ainsi dériver pendant plusi eurs années

avant de s'agglutiner dans d'énormes vortex océaniques, les gyres. Ce sont de gigantesques tourbillons d'eau engendrés par des courants marins et provoqués par la force de Coriolis. C'est à dire que les courants, subissant l'influence de la rotation de la terre, s'enroulent dans le sens des aiguilles d'u ne montre dans l'h émisphère nord et en sens inverse dans

l'hémisphère sud. Puis, au fil des années, la force centripète aspire les déchets flottants vers

le centre de ces gyres océaniques où ils s'amalgament pour ne plus en sortir. Ce phénomène de gyres existe bien entendu depuis l'aube des temps, mais il a fallu attendre notre ère mo derne et sa débauche d'obj ets en plastique pour que, ces dernier s ne se dégradant pas naturell ement avec l e temps et l'action des m icro-organismes, leur accumulation finisse par devenir visible. Quelles sont les conséquences de cette pollution ? Notre planète produit environ 300 millions de tonnes de plastique chaque année, dont environ

10% se retrouvent dans les mers et océans. Les déchets maritimes, dont 80% proviennent des

terres, sont à 90% des plastiques, et les quantités sont en constante augmentation. Ainsi, la 3

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concentration en micro-plastiques aurait été m ultipliée par cent au cours des quaran te dernières années.

On pourrait argumenter que le phénomène de photo-dégradation détruit partiellement en les

fractionnant les polymères plastiques, mais en réalité il ne fait qu'empirer la situation. En

effet ces plastiques de très petite dimension menacent l'équilibre de notre biodiversité en étant plus aisément i ngérés par poi ssons, oiseaux et autres organism es marins. A cela

s'ajoute, comme on l'a vu, le fait que ces déchets génèrent des substances toxiques qui à leur

tour constituent une menace pour nos écosystèmes.

Où se trouvent ces poubelles flottantes ?

On compte à ce jour cinq zones identifiées de concentration de déchet3s flottants qui, même

s'ils sont quasiment indétectables depuis l'espace, sont bien présents dans le Pacifique au nord et au sud, en Atlantique au nord et au sud et en Océan Indien. Et on a pu recenser un total de 11 gyres sur l'ensemble de ces zones.

La plaque de l'Atlantique nord a été découverte au larges de la côte est des États-Unis en

2010 et, quoique d'une moindre densité, elle a une taille équivalente à la plaque du Pacifique

nord. En Méditerranée, du fait de la taille réduite de cette mer, aucun gyre permanent n'existe.

Toutefois la présence de tourbillons ponctuels combinée à l'importance des rejets des États

côtiers entraîne une accumulation de ces déchets dont le volume augmente rapidement. Il existe là un véritable danger pour cet espace maritime quasiment fermé (voir en annexe le document du PNUE).

Quels remèdes ?

Quelques opérations ponctue lles de nettoyage des gyres ont été entreprises et d'autres,

comme le projet américain Kaisei (nota), sont à l'étude. Mais la tâche est à l'évidence

titanesque compte tenu de la taille des zones contaminées, de leur situation d'éloignement et

du nombre de micro-fragments, sans parler du coût de telles o pérations si elles étai ent

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FD IFM/TP n° 7.4 / GG Le septième continent

envisagées.

Ce const at de faillite ayant été fait, il nous reste le plus access ible, sinon le plus facile

puisqu'il demande une volonté économique et politique des décideurs comme des industriels et

un souci de civisme de la part des utilisateurs : l prévenir l'accumulation de déchet s en mer en se concentrant sur le nett oyage des plages, des cours d'eau et des canaux ; l réduire la quantité de déchets plastiques produits en limitant leur utilisation, pour les emballages notamment, et en les recyclant au maximum ; l rechercher des alternatives : plastiques biodégradables (qui ne représentaient en 2012 que 0.27 % de la production mondiale de plastique !), papier, carton ou aluminium. On ne peut clore ce bref inventaire des moyens envisageables pour endiguer cette invasion sans mentionner le projet imaginé par un jeune néerlandais de 19 ans, Boyan Slat. Il propose un système de nettoyage passif, utilisant les vents et les mouvements naturels des courants,

pour piéger l es déchets contre un e barrièr e aboutissant à une plate-forme d'extraction

fonctionnant à l'énergie solaire . Si le projet, qui a retenu l'attention de la communauté

scientifique et des industriels, devait se concréti ser avec l'aide d'ingénieurs offshore, d'experts du droit maritime, de biologistes marins et d'écologistes, un dispositif de 100 km

de long pourrait être installé d'ici 2020 entre la Californie et Hawaï pour un budget estimé à

300 millions de dollars.

Pour conclure

On ne peut que constater que l'homme se conduit comme toujours en apprenti sorcier et que, victime du progrès, certe s indisp ensable, qu'il engendre, il se retrouve une fois encore

confronté à l'obligation impérieuse de protéger pour les générations qui lui succéderont, la

planète qui l'accueille et le fait vivre. Et, s'agissant des océans, qui sont et resteront sans

aucun doute sa meilleure source de vie et chance de survie, le défi qui s'offre à lui est au moins aussi impo rtant pour son ave nir que celui de la lutte contre les pol lutions atmosphériques et la destruction de la couche d'ozone.

Nota - Le " Kaisei project » est une ONG américaine soutenue par l'Ocean Voyages Institute (OVI) et

basée à Sausalito près de San Fancisco. Elle tire son nom du voilier qu'elle utilise pour les missions

qu'elle conduit dans le P acifique nord. " Kaisei », planèt e océan en japonais , est un brick goélette

construit en 1990 en Pologne et acquis par OVI en 2009. L'ONG a déjà effectué trois missions sur le

gyre du nord Pacifique en 2009, 2011 et 2012 avec pour but de mieux identifier les déchets flottants,

d'étudier des solutions pour diminuer l'impact voire éradiquer à terme ce type de pollution, pratiquer

de la prévention et éduquer les populations. 5

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ANNEXE

MÉDITERRANÉE : L'ONU LANCE UN PLAN POUR GÉRER LES DÉCHETS MARINS Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) a annoncé le 23 juillet 2014

l'entrée en vigueur du plan régional sur la gestion des déchets marins dans la Méditerranée.

Ce plan a été adopté en décembre 2013 par les ministres et les chefs de délégations de 21

pays méditerranéens et la Commission européenne, membres de la Convention de Barcelone pour la protection du milieu marin et du littoral de la Méditerranée. " Avec ce plan, la région méditerranéen ne est pi onnière dans l'adopt ion de mesures juridiquement contraignantes sur les déchets marins », a souligné le PNUE. Ce plan est "le premier effort de suivi au niveau régional, de l'engagement mondial à la suite du sommet Rio +

20" fin juin 2012 visant à réduire les déchets marins en 2025. Il a pour objectif d'assurer la

gestion des déchets solides en tenant compte de l'environnement, à réduire les volumes de déchets, à promouvoir le recyclage et le s modes "soutenus" de consommation et de production. " Les déchets en plastique, flottant, abandonnés sur la plage, ou au fond de la

mer, constituent 83% des déchets marins de sources situées à terre dans la Méditerranée.

Les déchets de textiles, papiers, métaux et bois constituent 17% », a rappelé le PNUE.

Le coût des dommages causés par les déchets plastiques rejetés en mers et dans les océans

est estimé à 13 milliards de dollar s chaque année. " Avec l'en trée en vigueur de ce plan

régional sur les déchets marins, les pays méditerranéens seront en mesure d'élaborer des

politiques nationales et plan s d'action sur le contrôle et la préven tion de la pol lution qui

contribueront à résoudre l'un des problèmes environnementaux les plus difficiles de la mer

Méditerranée », a déclaré Gaetano Leone, coordonnateur du PNUE/PAM (Plan d'Action pour la

Méditerranée).

Le calendrier pour la mise en oeuvre des mesures s'étalera de 2016 à 2025.quotesdbs_dbs8.pdfusesText_14