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démonstration Définition et

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1 Espaces m´etriques 1 Distance, boules, ouverts, ferm´es

Par exemple pour la distance euclidienne dans R2, les boules ouvertes sont des disques usuels Mais la forme des boules d´epend beaucoup de la distance choisie Dessins des boules de d 1, d 2 et d ∞ dans R2 D´efinition 1 2 Soit (E,d) un espace m´etrique et A une partie de E On dit que A est un ouvert de



Chapitre 7 : Matrices et systèmes

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1.Espaces m´etriques

1 Distance, boules, ouverts, ferm´es...

D´efinition 1.1.SoitEun ensemble (non vide). On appelle distance surEune applicationddeE×E dans[0,+∞[v´erifiant les trois propri´et´es suivantes:

1.d(x,y) = 0?x=y?x,y?E,

2.d(x,y) =d(y,x)?x,y?E,

Sidest une distance surEon dit que (E,d) est un espace m´etrique.

Exemples

1/Ret la valeur absolue:d(x,y) =|x-y|.

2/Cet le module:d(x,y) =|x-y|.

3/Rn(ouCn) et la distance euclidienned(x,y) =??|xi-yi|2?1/2

5/ Les espaces vectoriels norm´es fournissent des exemples tr`es important d"espaces m´etriques. SoitE

un espace vectoriel surK=RouC. On appelle norme surEune applicationNdeEdans [0,+∞[ telle que:

1.N(λx) =|λ|N(x),?x?E,?λ?K,

3.N(x) = 0?x= 0.

On dit alors que (E,N) est un espace vectoriel norm´e (surK). Un espace vectoriel norm´e est un exemple

d"espace m´etrique car l"applicationd(x,y) =N(x-y) est une distance. V´erification. Soit (E,d) un espace m´etrique. Pour touta?EetR >0 on appelle boule ouverte de centreaet de rayonrl"ensemble

B(a,r) :={x?E|d(a,x)< r},

et boule ferm´ee de centreaet de rayonrl"ensemble B

Par exemple pour la distance euclidienne dansR2, les boules ouvertes sont des disques usuels. Mais la

forme des boules d´epend beaucoup de la distance choisie. Dessins des boules ded1,d2etd∞dansR2.

D´efinition 1.2.Soit(E,d)un espace m´etrique etAune partie deE. On dit queAest un ouvert de (E,d)si pour touta?Ail exister >0tel queB(a,r)?A. On dit queAest un ferm´e de(E,d)si son

compl´ementaireAcest un ouvert de(E,d). En particulier∅est `a la fois un ouvert et un ferm´e de(E,d),

de mˆeme queA.

Proposition 1.3.Soit(E,d)un espace m´etrique.

1. Si pour touti?I,Oiest un ouvert, alors?

i?IOiest encore un ouvert.

2. SiO1,···,Onsont des ouverts, alors?n

p=1Oiest encore un ouvert. Par passage au compl´ementaire on a de mˆeme 1

Proposition 1.4.Soit(E,d)un espace m´etrique.

1. Si pour touti?I,Fiest un ferm´e, alors?

i?IFiest encore un ferm´e.

2. SiF1,···,Fnsont des ferm´es, alors?n

p=1Fpest encore un ouvert. Voisinages. On dit qu"un sous-ensembleAdeEest un voisinage dea?Es"il existe un ouvertOde (E,d) tel quea?OetO?A. Proposition 1.5.Une boule ouverteB(a,r)est un ouvert de(E,d). Une boule ferm´eeBf(a,r)est un ferm´e de(E,d).

L"ensembleT(ouTd) des sous-ensembles ouverts de (E,d) s"appelle "la topologie" associ´ee `a (E,d),

ou induite pardsurE:

T={O?E|O est un ouvert de(E,d)}.

Des distances diff´erentesd1etd2peuvent induire des topologies identiques:d1?=d2maisTd1=Td2. On dit dans ce cas que les distancesd1etd2sont topologiquement ´equivalentes.

On dit que deux distances surE,detd?sont m´etriquement ´equivalentes s"il existe deux contantes

0< a,btelles que

Proposition 1.6.Deux distances m´etriquement ´equivalentes sont topologiquement ´equivalentes.

Exercice 1.7.1. Montrez queδd´efinie parδ(x,y) =|arctan(x)-arctan(y)|est une distance surR.

Montrez que la topologie induite parδest la topologie usuelle (celle induite par la valeur absolue).

Montrez queδet la distance usuelle ne sont pas m´etriquement ´equivalentes.

2. Montrez que deux distancesdetd?surEsont topologiquement ´equivalentes si et seulement si:

?x?E,?ε >0,?r >0t.q. Bd(x,r)?Bd?(x,ε) et ?x?E,?ε >0,?r?>0t.q. Bd?(x,r?)?Bd(x,ε). Distance induite, topologie induite.Si (E,d) est un espace m´etrique etAun sous-ensemble

deE, la restriction ded`a l"ensembleA×A, c"est `a direδ=d|A×Aest une distance surA. On dit queδ

est la distance "induite" pardsurA. On dit que (A,δ) est le sous-espace m´etrique induit par (E,d). En

g´en´eral, quand il n"y pas de risques de confusions, on dit simplement que "Aest un sous-espace m´etrique

deE".

Consid´erons maintenant les boules deA. NotonsBδ(x,r) les boules ouvertes deApour la distanceδ

etBd(x,r) celles deEpour la distanced. On a: B

δ(x,r) =Bd(x,r)∩A,

c"est `a dire que les boules ouverts deEsont les traces surAdes boules ouvertes deE. La mˆeme chose a

lieu pour les boules ferm´ees. On en d´eduit que Proposition 1.8.Les ouverts de(A,δ)sont exactement les ensemblesO∩Ao`uOest un ouvert de (E,d), c"est `a dire les "traces surA" des ouverts deE. Cette topologie deAs"appelle la "topologie

induite parEsurA", ou plus simplement la "topologie induite". Les ferm´es de(A,δ)sont exactement

les ensemblesF∩Ao`uFest un ferm´e deE, c"est `a dire les "traces surA" des ferm´es deE.

Exercice 1.9.1. Montrez que l"intervalle]1,2]est un ferm´e de]1,3[pour la topologie induite (induite

parRsurA=]1,3[).

2. L"ensemble{1n

,n?N?}peut-t"il ˆetre une boule ouverte (d"un certain espace m´etrique)? 2

2 Suites convergentes

D´efinition 2.1.Soit(E,d)un espace m´etrique. Soit(an),n?Nune suite deE. On dit que cette suite

est convergente s"il existe??Etel que:

Dans ce cas un tel?est unique et s"appelle la limite de la suiteanet on note?= lim∞an. On dit aussi

queanconverge vers?.

On dit qu"une suite (an) deEest born´ee s"il existe une boule ouverte (ou ferm´ee) qui contient tout les

termes de la suite, c"est `a dire s"il existeb?Eetr >0 tels quean?B(b,r),?n?N. Plus g´en´eralement,

on dit qu"un sous-ensembleAdeEest born´e siAest contenu dans une boule deE. Proposition 2.2.Toute suite convergente est born´ee.

3 Adh´erence, int´erieur, fronti`ere...

Dans cette section (E,d) est un espace m´etrique. SoitAune partie deE. On appelle adh´erence deA,

le sous-ensemble ferm´e deEform´e par l"intersection de tous les ferm´es deEcontenantA. On le note

adh(A) ouA. C"est aussi le plus petit ferm´e contenantA(au sens de la relation d"inclusion):A?Fet Fferm´e?A?F.On dit qu"un pointa?Eest "adh´erent `aA" sia?A. En particulierAest ferm´e si et seulement siA=A. Proposition 3.1.x?Asi et seulement si pour tout ouvertOdeEtel quex?O:O∩A?=∅. Proposition 3.2.Soit(E,d)un espace m´etrique etA?E. Un ´el´ementx?Eest dansAsi et

seulement sixest limite d"une suite d"´el´ements deA. En particulierAest ferm´e si et seulement si toute

suite d"´el´ements deAqui converge dansE, a pour limite un ´el´ement deA.

EXEMPLES (dansR)...

On dit queA?Eest dense siA=E. Par exempleQest dense dansR. Exercice.Montrez queCc(R) (fonctions continues `a support born´e) est dense dansC0(R) (fonctions continues qui tendent vers 0 `a l"infini) pour la distance :d(f,g) := sup|f-g|.

Int´erieur.SoitAune partie deE. On appelle int´erieur deA, le sous-ensemble ouvert deEform´e par

la r´eunion de tous les ouverts deEcontenus dansA. On le note int(A) ou°A. C"est aussi le plus grand

ouvert contenu dansA(au sens de la relation d"inclusion):O?AetOouvert?O?°A. En particulier

Aest ouvert si et seulement siA= int(A)

Fronti`ere.SiA?E, on appelle "fronti`ere deA", et on noteFr(A) ou∂Al"ensemble des pointsx?E

tels que tout ouvertOdeEcontenantxv´erifie:O∩A?=∅etO∩Ac?=∅. Cela revient `a dire que:

?r >0 :B(x,r)∩A?=∅etB(x,r)∩Ac?=∅. Points d"accumulation.SiA?E, on dit quex?Eest un point d"accumulation deAsi pour tout r >0 la bouleBo(x,r) contient au moins un point deAautre quex. cela revient `a dire quexest dans

l"adh´erence deA\ {x}. Cela est ´egalement ´equivalent `a dire que: pour toutr >0B(x,r)∩Acontient

une infinit´e de points.

Points isol´es.SiA?E, on dit quea?Aest un point isol´e deAsi il exiter >0 tel queB(x,r)∩A={a},

autrement dit sian"est pas un point d"accumulation deA.

EXEMPLES (dansR)...

3

4 Produits d"espaces m´etriques

Soient (E1,d1) et (E2,d2) deux espaces m´etriques. On munit le produit cart´esienE1×E2d"une distance

δ, qui est l"une des trois distances suivantes, qui sont m´etriquement ´equivalentes:

1(x,y) =d1(x1,y1) +d2(x2,y2),

ou d(x,y) =?d1(x1,y1)2+d2(x2,y2)2?1/2, ou ∞(x,y) = sup{d1(x1,y1) +d2(x2,y2)}.

lorsquex= (x1,x2) ety= (y1,y2), avecxi,yi?Ei. Il s"agt bien d"une distance (v´erifier). Il n"y a pas de

choix "canonique" de la distance produit (tout comme il n"y a pas de distance canonique surR2=R×R).

En revanche, ces distances sont m´etriquement ´equivalentes et induisent la mˆeme topologie surE1×E2

(et il existe bien une unique "topologie" canonique pour le produit, voir le paragraphe suivant). Plus

g´en´eralement, siE1,···Ensont des espaces m´etriques munis de distancesd1,···,dn, on muni le produit

cart´esienE=E1× ··· ×Ende l"une des "distances produit" correspondantes comme par exemple

2(x,y) =??

i(xi,yi)2?12

1(x,y) =?

i(xi,yi) ouδ∞(x,y) = sup Par exemple dans le cas o`uEi=Rpour toutiavecdi(x,y) =|x-y|, on retrouve l"espaceRnmuni de la

distance euclidienne si l"on choisit la distance produitd2: l"espaceRnest bien le "produit" desnespaces

m´etriques tous ´egaux `aR. Le r´esultat naturel suivant est utile dans la pratique:

Proposition 4.1.Soit(E,d)l"espace m´etrique de(E1,d1),···,(Endn). Soitxν,ν?Nune suite deE.

dansEjvers?j.

5 Topologies g´en´erales

SoitEun ensemble. On dit qu"un sous-ensembleTdeP(E) est une "topologie" si les axiomes suivants sont satisfaits parT:

1.∅ ? T,E? T,

2. Si?i?I,Oi? T, alors?

i?IOi? T,

3. SiO1? T,···On? T, alors?i=n

i=1Oi? T.

Alors les ´el´ements deTs"appellent les "ouverts de E" et les "ferm´es deE" sont les compl´ementaires des

ouverts:F?Eest dit "ferm´e" si il existeO? Ttel queF=E\O. Ainsi un espace m´etrique est un cas particulier d"espace topologique.

Les d´efinitions qui pr´ec`edent se g´en´eralisent presque toutes (sauf celles qui n´ecessitent la notion de

distance, comme les suites cauchy, la compl´etude ...)

6 Limites, continuit´e dans les espaces m´etriques

Soient (E,d) et (F,d?) deux espaces m´etriques et une applicationf:D→F, o`uDest le domaine de

d´efinition def. 4 D´efinition 6.1.SoitA?Deta?A. On dit quefposs`ede une limite quandxtend versaetx?A si il existe??Ftel que: ?ε >0,?r >0tel quex?B(a,r)∩A?f(x)?B(?,ε). (ou?x?A,d(x,a)< r?d?(f(x),?)< ε).

Dans ce cas la limite?est unique et on la note

?= limx→a,x?Af(x). Noter quefn"a pas besoin d"ˆetre d´efinie au pointa. Proposition 6.2.?= limx→a,x?Af(x)si et seulement si pour toute suite(an)deAde limitea, on a lim ∞f(an) =?. D´efinition 6.3.Soita?D. On dit quefest continue au pointasilimx→a,x?Df(x) =f(a).On dit quefest continue surDsifest continue en tout point deD.

Dans la d´efinition 6.3, on a envisag´e le cas le plus g´en´eral ou le domaine de d´efinitionDserait diff´erent

de l"espace m´etriqueE. Cependant, on pourrait ´egalement consid´erer le sous-espace m´etriqueD(muni

de la m´etrique induite) et s"int´eresser `a la continuit´e defau pointa, lorsque l"espaceEest remplac´e

parD. On v´erifie ais´ement que ces deux notions de continuit´e au pointa, co¨ıncident. De sorte qu"il est

suffisant de condid´erer la continuit´e defdans le cas o`uD=E.

Exemples.

1. SiE= Ω ouvert deRnetF=Rmon retrouve les notions usuelles d"application continue de

plusieurs variable deRn`a valeurs dansRm. cas d"une variable : fonctions polynˆomiales, fonctions usuelles: sin,cos,exp etc...

2. Si (E,d) est un espace m´etrique eta?E, l"applicationd(a,.) est continue surE. Elle est mˆeme

lipschitzienne de rapport 1 puisqu"elle v´erifie: d"apr`es l"in´egalit´e triangulaire.

3. Si (E,d) est un espace m´etrique et siA?E, l"applicationd(.,A) d´efinie par

d(x,A) = infa?Ad(x,a), x?E, est une application continue car Lipschitzienne surE:

4. SoientE1,···Ensont des espaces m´etriques munis des distancesd1,···,dn, et notonsEl"espace

produitE1× ··· ×Enmuni de l"une des distances produit. Soitj? {1,···,n}. Notonspj

l"application deEdansEjd´efinie parpj(x) =xjsix= (x1,···,xn)?E. Alorspiest continue. Proposition 6.4.On supposeD=Eet on consid`ere une applicationfdeEdansF. Les 3 propri´et´es suivantes sont ´equivalentes:

1.fest continue surE,

2. l"image r´eciproque de tout ouvert deF, est un ouvert deE,

3. l"image r´eciproque de tout ferm´e deF, est un ferm´e deE,

Attention, il faut distinguer le fait quef, d´efinie surE, soit continue en tout point d"un ensemble

A?E(ce qui tient compte du comportement def"en dehors deA"), et le fait quef|Asoit continue (sur Amais pour la distance induite surApard) ce qui ne tient compte que du comportement def"dans

A". Par exemple, la fonctionf=1[0,1]d´efinie surR, n"est pas continue sur [0,1]. Maisf|[0,1]qui est la

fonction constante 1, est continue sur [0,1]. 5 Exercice 6.5.1. Montrez que sifest continue en tout point deA, alorsf|Aest continue (pour la m´etrique induite).

2. Montrez que l"ensemble des pointsX= (x,y,z)?R3tels quex2< yz+ 1est un ouvert deR3.

3. montrez quefest continue de(E,d)dans(F,d?)si et seulement si pour toutA?F: adh?f-1(A)??

f -1(A). Hom´eomorphismes. SoientEetFdeux espaces m´etriques. On appelle hom´eomorphisme deEsurF toute bijection continue deEdansFdont la r´eciproque est continue surF. On dit alors queEetF sont hom´eomorphes. Exemple:Rest hom´eomorphe `a l"intervalle ]-π2 ,+π2 Proposition 6.6.SoitEetFdeux espaces m´etriques etf,gdeux applications continues deEdansF. Sifetgco¨ıncident sur une partie dense deE, alorsf=g. Exercice 6.7.SoientEetFdeux espaces m´etriques etf,gdeux applications continues deEdansF.

Montrez l"ensemble{x?E|f(x) =g(x)}est un ferm´e (deE). En d´eduire une autre d´emonstration de

la proposition pr´ec´edente. Composition d"applicationsConsid´erons des espaces m´etriquesE,FetG(on ne pr´ecise pas les distances). Proposition 6.8.Consid´erons des applicationsf:E→F,g:F→G. On suppose quefest continue au pointa?Eet quegest continue au pointf(a). Alorsg◦fest continue au pointa. Il existe un ´enonc´e analogue avec les limites. par exemple: Proposition 6.9.Consid´eronsa?E,b?Fet des applicationsf:E\ {a} →F,g:F\ {b} →G. On suppose que?x?E\ {a},f(x)?=b. Supposons quelimx→af(x) =betlimy→bg(y) =??F. Alors lim x→ag◦f(x) =?.

7 Suites de Cauchy, espaces m´etriques complets

D´efinition 7.1.Soit(E,d)un espace m´etrique et(xn),n?Nune suite deE. On dit que la suite(xn) est une suite de Cauchy si: ?ε >0,?N?Nt.q. p > N et q > N?d(xp,xq)< ε. On dit qu"un espace m´etrique est complet si toute suite de Cauchy est convergente.

1. Munis de la distance usuelle,Qn"est pas complet etRest complet (par construction deR).Rn,

C nsont complets (pour la distance usuelle et celles m´etriquement ´equivalentes).

2. L"espaceC([0,1],R) est complet pour la norme sup.

Notez bien que la compl´etude d´epend de la m´etrique choisie, et pas seulement de la topologie. Voir

exercice en TD. Autre exemple:Rest complet et ]-π2 ,+π2 [ n"est pas complet, mais ces deux espaces m´etriques sont hom´eomorphes (d´eja vu).

Exercice 7.2.1/ Trouvez une m´etriquedsurRqui induise la mˆeme topologie que la topologie usuelle,

mais telle que(R,d)ne soit pas complet. 2/ Trouvez une m´etriquedsurI=]-π2 ,+π2 [qui induise la topologie usuelle, mais pour lequel(I,d)soit complet.

L"exercice suivant est un r´esultat pratique qui est juste une reformulation de la notion de suite de

Cauchy. SiA?Eon appelle "diam`etre deA" la quantit´e suivante (qui est infinie siAn"est pas born´ee):

diam(A) := supdx,y?Ad(x,y). 6

Exercice 7.3 ("La propri´et´e des ferm´es emboit´es").Soit(E,d)un m´etrique complet etAn,n?N

une suite de d´ecroissante (c"est `a dire queAn+1?An) de ferm´es non vides deEtelle quediam(An)→0

quandn→ ∞. Montrez qu"il existex0?Etel que∩nAn={x0}. Proposition 7.4.Soit(E,d)un espace m´etrique etA?E.

1.(A,d)complet?Aferm´e (dansE).

2. SiEest complet:Aferm´e (dansE)?(A,d)complet.

Soit (E,d1) et (F,d2) des espaces m´etriques, on dit qu"une applicationfdeEdansFest born´ee si

l"ensemble{f(x),x?E}est born´e, c"est `a dire s"il existe une boule (ouverte pour fixer les id´ees)B=

B(a,r),r >0 telle quef(x)?B,?x?E. NotonsB(E,F) l"ensemble des applications born´ees deEdans

F. Il existe une distance naturelle sur cet ensemble d´efinie par:d(f,g) := sup{d2?f(x),g(x)?,x?E}.

C"est une distance (v´erifier). Le r´esultat suivant est tr`es utile.quotesdbs_dbs8.pdfusesText_14