[PDF] Le paradoxe du Grand Duc de Toscane



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Mathématiques et tableur au lycée : Le problème du duc de Toscane

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DERNIÈRE IMPRESSION LE10 mai 2015 à 23:21

Le paradoxe du Grand Duc de

Toscane

1 Contexte historique

Galilée (1554-1642) est surtout connu pour ses travaux en astronomie, faisant suite à son invention de la lunette astronomique. Cependant, il rédigea vers 1620 un petit mémoire sur les jeux de dés pour répondre à une demande du Duc de Toscane (Galilée est alors Premier Mathématicien de l"Université de Pise et Pre- mier Philosophe du Grand Duc à Florence). Galilée est ainsi l"un des premiers avec Cardan à avoir écrit sur le "calcul des hasards", mais leurs écrits n"ont été publiés qu"après la célèbre correspondance entre Pascal et Fermat qui marque "officiellement" le début de la théorie des probabilités. Le mémoire de Galilée qui nous intéresse n"a été édité qu"en 1718.

2 Présentation du paradoxe

A la cour de Florence, de nombreux jeux de société étaient alors pratiqués. Parmi ceux-ci, l"un faisait intervenir la somme des numéros sortis lorsdu lancer de trois dés. Le Duc de Toscane, qui avait sans doute observé un grand nombrede parties de ce jeu, avait constaté que la somme 10 était obtenue légèrement plussouvent que la somme 9. Le paradoxe, que le Duc avait exposé à Galilée, réside dans le fait qu"il y a autant de façons d"écrire 10 que 9 comme sommes de trois entiers compris entre 1 et 6 :

10=6+3+1=6+2+2

=5+4+1=5+3+2 =4+4+2=4+3+3 (6 possibilités)9=6+2+1=5+3+1 =5+2+2=4+4+1 =4+3+2=3+3+3 (6 possibilités)

3 Simulation

On peut proposer l"algorithme suivant pour simulernlancers de trois dés afin de comparer l"évolution des fréquences des sommes 9 et 10.Xreprésente alors le nombre de sommes égales à 9 etYle nombre de sommes égales à 10. On est alors dans une position d"observateur actif nettement plus privilégiée que celle de la somme 10 semble "presque sûrement" supérieure à celle de la somme 9.

PAUL MILAN1PREMIÈRE S

•Pourn=100 on obtient :

X=0,12 etY=0,16

•Pourn=1 000 on obtient :

X=0,117 etY=0,135

•Pourn=10 000 on obtient :

X=0,116 1 etY=0,126

•Pourn=100 000 on obtient :

X=0,115 64 etY=0,126 26

Variables:N,X,Y,I,A,B,Centiers

Entrées et initialisation

LireN

0→X

0→Y

Traitement

pourIvariant de 1 à Nfaire randInt(1,6)→A randInt(1,6)→B randInt(1,6)→C siA+B+C=9alors

X+1→X

fin siA+B+C=10alors

Y+1→Y

fin fin

Sorties: AfficherX

N,YN

4 Élucidation

Le paradoxe vient du fait que les possibilités dénombrées par le Grand Duc ne sont pas équiprobables : une somme comme 3 + 3 + 3 a trois fois moinsde chance d"être obtenue qu"une somme comme 5 + 2 + 2 , et six fois mois qu"une somme comme 4 + 3 + 2 . Plusieurs démarches permettent de calculer les probabilités d"obtenir une somme égale à 9 ou à 10 (cf. annexe) : on trouve respectivement 25

216et27216, soit 0,116 (environ) et 0,125 .

5 Prolongements

L"étude de ce paradoxe permet de se sensibiliser au problème duchoix d"un uni- vers sur lequel l"hypothèse d"équiprobabilité des issues puisse être admise ou non. Cette question est loin d"être évidente et sa résolution a d"ailleurs rencontré historiquement de sérieux atermoiements comme l"atteste l"article "croix ou pile", pourtant beaucoup plus tardif, de d"Alembert dans l"Encyclopédie(publiée entre

1751 et 1772).

Annexe : analyse à l"aide d"un arbre de l"obtention de la somme 9 initiale : •on considère que les 3 dés sont distinguables : les issues sont les216 triplets d"entiers compris entre 1 et 6 et l"arbre de dénombrement ci-dessous donne les

25 "cas favorables" (voir ci-après) ...

•on se ramène au cas de trois lancers successifs et indépendants :en portant la probabilité 1/6 sur toutes les flèches, l"arbre ci-dessous devient un arbre de probabilités ...

PAUL MILAN2PREMIÈRE S

5. PROLONGEMENTS

Les 25 cas favorables pour obtenir une somme de 9

1 26
35
44
53
62
2 16 25
34
43
52
61
3 15 24
33
42
51
4 14 23
32
41
5 13 22
31
612
21

PAUL MILAN3PREMIÈRE S

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