TROISIEME HISTOIRE DES ARTS HISTOIRE Les inaptes au travail
malades et les enfants étaient systématiquement gazés , car considérés comme inaptes au travail (d'où le titre) Si l'on regarde les visages, les bouches ouvertes révèlent le découragement, l'abattement et la fatigue de ces personnes lors de leur arrivée au camp ; c'est une évidence, après des trajets très éprouvants durant
Fiche HDA LES INAPTES AU TRAVAIL DE DAVID OLERE P 95 ART DU
Titre : Les inaptes au travail Auteur: David Olère : Années1950 Dimensions : 131 sur 162 cm Lieu de conservation: Mémoial de l’héitage juif, New York Contexte historique : La Seconde G uee mondiale et la dépotation et l’extemination des Juifs d’Euope dans les centres de mise à mort entre 1942 et 1945 par les nazis
HISTOIRE DES ARTS Thématique : arts, Etats et pouvoir
déporté au camp d’etemination d’Auschitz Tite de l’œu À e : les Inaptes au travail Date : les années 50 (soit plusieurs années après la fin de la guerre et la libération des camps Technique : huile sur toile Dimensions : 131 x 162 cm (taille moyenne) Lieu de conservation : Mémoial de l’héitage juif, Ne Á-York
DIECCTE Réunion - Ministère du Travail, de lEmploi et de l
2010, les médecins du travail des services de santé au travail Intermetra et SISTBI ont déclaré 492 salariés réunionnais, du secteur privé, inaptes totalement et définitivement à leur poste de travail, afin de préserver leur santé Ces inaptitudes médicales sont majoritairement en rapport avec des troubles musculo-squelettiques,
PERIODE : DU XXe siècle à nos jours/ THEME : ARTS ETATS ET
LES INAPTES AU TRAVAIL, 1950’s (Etude des docs p 94-95) I/ Présentation de l’œuvre et de son auteur : Indiquer, grâce aux docs p 94-95 1) Su l’œuve :
Lexclusion des personnes handicapées
des malades, des personnes âgées, des inaptes au travail Les solitaires sans famille trouvent issue dans la mendicité Au moyen âge, tandis que l’église brûle les fous, on assiste à la création d’œuvres charitables Puis Louis XIV crée l’Institution des invalides pour héberger les vétérans devenus inaptes au travail
Devenir des salariés bretons inaptes à leur poste de travail
Les femmeset les personnes âgées d’au moins 50 anssont les plus touchées par les TMS IAA Nettoyage ‐Assainissement Bâtiment et travail du bois Ensemble des domaines de métiers Manutention ‐Magasinage Commerce et distribution Paramédical ‐Travail social Conduite 53 29 23 22 22 19 14 12
HISTOIRE DES ARTS
Les déportés arrivent de toute l'Europe à Auschwitz-Birkenau en train À peine sortis du train, les prisonniers subissent la « sélection »: - D'un côté, les « inaptes au travail » destinés à être gazés immédiatement -De l'autre, les plus valides destinés à la mort par le travail forcé
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TROISIEME HISTOIRE DES ARTSHISTOIRE
Dans le programme d'Histoire des Arts:
Thématique: Arts, Etats et pouvoirs.
Domaine: Arts du visuel.Présentation de l'oeuvre: Peintre: David Olère (1902- 1985), Français d'origine polonaise. (voir biographie sur l'autre fiche).Date: Années 1950.
Technique: huile sur toile.
Dimensions: 131 x 162 cm.
Lieu de conservation: Mémorial de l'héritage juif, New- York.Description et analyse:
Ce tableau témoigne de ce qu'il se passait dans les camps d'extermination, en particulier au moment
de l'arrivée de nouveaux prisonniers juifs, au moment où ils subissaient la sélection. Ce tableau montre
donc une réalité historique tout en étant très marqué par le symbolisme : le choix des couleurs, les
indices qui permettent d'identifier la situation, la présence d'un squelette créent une ambiance qui se
détache du réel.L'arrière-plan :
On retrouve un ciel mélangeant de la fumée noire (issue des fours crématoires situés près des
chambres à gaz que l'on devine entre les jambes du " fantôme » et la tête du bébé, et formant les S de
" SS ») à des teintes rouge-orangées, symboles à la fois de sang, de souffrance et de mort.
Cet enfer est partagé en deux parties : à gauche on peut voir des barbelés et des silhouettes anonymes,
non identifiables : ce sont des prisonniers à perte de vue. Peut-être sont-ils immobiles et alors cela
rappelle la séance très pénible de l'appel des prisonniers du matin qui pouvait durer des heures.
A droite, en noir, les crématoires et en dessous les travaux quotidiens exigés des prisonniers: cela
représente peut-être le travail des Sonderkommandos (poussent des chariots de cadavres en provenance
des chambres à gaz vers les fours crématoires au fond...). Mais peut-être est-ce un autre travail, plus
classique (ramassage de pierres).Le premier plan :
On distingue à gauche le bras d'un personnage habillé de noir, dans l'uniforme SS classique, à la seule
différence que pour le rendre identifiable encore plus aisément, l'artiste a abaissé l'insigne situé sur les
épaulettes habituellement jusqu'à la manche visible sur le tableau. La tête de mort rappelle que ce SS
appartient à la division Totenkopf (" tête de mort »), c'est à dire celle chargée de la surveillance des
camps de la mort, mais celle aussi qui a participé en 1941 à la Shoah par balle (dans les Einsatzgruppen)
dans toute l'Europe de l'Est. Enfin, ce personnage, invisible, porte des gants en cuir (qui ressortent en Les inaptes au travail.
TROISIEME HISTOIRE DES ARTSHISTOIREbleu) ce qui finit de le déshumaniser. Il n'apparaît pas totalement sur ce tableau, et le fait qu'il porte des
gants rappellent la relation inhumaine et distante qu'il a avec les déportés juifs (en effet, dans la réalité
des camps, les juifs ont très rarement à faire directement aux SS). Les personnages : deux femmes, trois enfants, un bébé :L'artiste a voulu montrer à travers cette oeuvre le moment clé de la sélection, une scène à laquelle
son statut de détenu du "Sonderkommando » le faisait assister quotidiennement.On voit trois enfants, deux femmes, dont une visiblement âgée au centre, et enfin un bébé dans les bras
de la seconde; il est possible que cela soit une famille; ici, l'auteur insiste bien sur le tri fait par les nazis :
à la descente des trains qui les amenaient au camp d'extermination, les femmes, les vieillards, les
malades et les enfants étaient systématiquement gazés , car considérés comme inaptes au travail (d'où le
titre).Si l'on regarde les visages, les bouches ouvertes révèlent le découragement, l'abattement et la fatigue de
ces personnes lors de leur arrivée au camp ; c'est une évidence, après des trajets très éprouvants durant
plusieurs jours dans des trains où l'on souffrait de la faim, de la soif, du froid ou de la chaleur selon la
saison, de la promiscuité, ceux qui s'en sortaient vivants étaient très affaiblis.Les bouches ouvertes traduisent aussi l'horreur de la situation, comme un cri muet poussé par les plus
jeunes, la seule qui n'a pas une bouche grande ouverte étant la dame âgée, sans doute par résignation ou
parce qu'elle se doute de ce qui les attend et reste le seul support des autres personnages désespérés
qui semblent prendre appui sur elle.Les vêtements : les trois enfants sont tous vêtus de socquettes blanches et de souliers, les deux femmes
sont habillées en paysannes ou en petites ouvrières, portant blouse et tablier, avec deux sacs contenant
probablement un peu de nourriture et quelques affaires personnelles.Au dessus de ce groupe, un spectre domine les déportés, transparent et décharné comme semblant les
accompagner vers leur destin, leur mort proche.L'oeuvre dans son contexte historique.
Cette oeuvre a été peinte dans les années 1950 donc 5 ans après la fin de la guerre. Elle fait partie d'une
série de peintures de l'auteur datant de cette époque, par lesquelles il témoigne de ce qu'il a vécu dans le
camp d'extermination d'Auschwitz. Elle jette donc un éclairage sur le génocide des juifs durant la Seconde
Guerre mondiale, perpétré par les nazis dans les camps d'extermination, à partir de 1942.Cette oeuvre est aussi réalisée après le procès de Nüremberg durant lequel des criminels de guerre nazis
ont été jugés et condamnés pour crime contre l'humanité (en raison du génocide). Cependant, dans les
années 1950, de nombreux responsables SS ne sont pas encore jugés et certains sont encore en liberté.
L'auteur fait donc partie de cette catégorie de survivants des camps qui souhaitait témoigner de cette
expérience afin que nul n'oublie. Les mots clés en rapport avec le cours d'histoire.Génocide, solution finale (et tous les autres mots qui désignent cet acte), , camps d'extermination (camps
de la mort), antisémitisme, crime contre l'humanité. TROISIEME HISTOIRE DES ARTSHISTOIRERapprochements avec d'autres oeuvres:
Evidemment, il faut rapprocher cette oeuvre d'autres oeuvres qui témoignent elles aussi des horreurs des
camps.✗Les autres peintures de David Olère tout d'abord, dont Les Vivres des morts pour les vivants.
✗Le livre de Primo Lévi, Si c'est un homme, Julliard, 1987.On peut aussi rapprocher cette oeuvre d'oeuvres plus contemporaines, réalisées par des artistes n'ayant
pas directement connu cet enfer : ✗La bande dessinée Maus d'Art Spiegelman, 1991 et 1996. ✗Le film La Liste de Schindler de Steven Spielberg, 1993 ✗Une autre bande dessinée : Auschwitz de Pascal Croci, 2001. ✗Et enfin une oeuvre musicale : Different train, Steve Reich (voir en musique). TROISIEME HISTOIRE DES ARTSHISTOIREquotesdbs_dbs46.pdfusesText_46