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Coopération internationale en matière de formation
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Conditions de travail et identification professionnelle : le
La formation en alternance ou plus communément nommée en Suisse la formation professionnelle duale a pour dessein de permettre aux jeunes apprentis1 une transition « aménagée » (Chaix, 1993) entre le monde scolaire et le monde professionnel En Suisse, ce type de formation est valorisé et
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22èmes Journées du Longitudinal : Alternance et professionnalisation. Des atouts pour les parcours des jeunes et les carrières ?
Céreq, Relief n°50, décembre 2015 1
Conditions de travail et identification professionnelle : le cas des apprentis formés en alternance dans le commerce de détail en Suisse Isabelle Caprani*, Kerstin Duemmler*, Alexandra Felder*1. Introduction
La formation en alternance ou plus communément nommée en Suisse la formation professionnelleduale a pour dessein de permettre aux jeunes apprentis1 une transition " aménagée » (Chaix, 1993)
entre le monde scolaire et le monde professionnel. En Suisse, ce type de formation est valorisé et
fréquemment choisi par les jeunes issus de la scolarité obligatoire (SEFRI, 2014). Près de 2/3 des
jeunes optent pour une formation en alternance privilégiant un apprentissage théorique en école et un
apprentissage pratique en entreprise. Ce type de formation est souvent considéré comme un cadre idéal
pour (Dubs, 2006 ; Waardenburg, 2011), parce quil permet à c la réalité du monde du travail. Néanmoins, plusieursétudes ont nuancé cette image positive en mettant en évidence la persistance des inégalités sociales
lors apprentissage (Imdorf, 2010 ; 2013)prématurés (Lamamra & Masdonati, 2009). Le système dual est confronté aux mêmes
logiques que le marché du travail dans son ensemble - à des évolutions similaires : de connaissances de base, etc. (Lamamra & Duc 2012).Au cours de leur formation, les jeunes apprentis sont en plus confrontés à défis. Ces derniers
doivent non seulement acquérir un savoir-faire théorique et pratique nécessaire à leur profession, mais
également se familiariser avec les exigences du métier en termes de savoir--à-dire les règles,
normes, codes ils évoluent. Colley et al. (2003) (1979 ; 1980), i développe avec son champ professionnel. Se familiariser avec le milieu professionnel implique non seulement une socialisationvoire une transformation des apprentis en professionnels (Cohen-Scali, 2000 ; 2001), mais également
une identification au métier, comme il a été entre autres développé par Dubar (1998 ; 2000 ; 2001 ;
2007) ou Bourgeois (1996). Comme le relève Chaix (1996, p.114),
professionnel ». Cette étape constitue un moment clé dans le processus de professionnalisation,
de se projeter dans un métier.sociologique, à la construction des identités professionnelles des apprentis en commerce de détail. Il
ticulier le rôle des conditions et facteurs sociaux au sein des entreprises et desécoles professionnelles , tout en
analysant leur impact sur les apprentis. Dans la présente contribution, nous nous concentrerons sur les
* Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle, Lausanne, Suisse1 Même si la Loi fédérale sur la formation professionnelle (LFPr 2002) mentionne les " personnes en
formation terme " apprenti », qui est couramment utilisé en Suisse dans le contexte de la formation professionnelle.22èmes Journées du Longitudinal : Alternance et professionnalisation. Des atouts pour les parcours des jeunes et les carrières ?
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conditions de travail auxquelles les apprentis sont soumis au cours de leur formation. La profession de
commerce de détail se caractérise par des conditions de travail plutôt difficiles et précaires telles que
longues journées de travail, travail les week-ends/soirées, temps de travail irrégulier, faible salaire, etc.
(Williams and Connell, 2010). Nous ne partons néanmoins es apprentis développent p.188), nous sous-entendons que chaque engagement dans un travail et lors de la formation peutgénérer un développement individuel et permettre aux individus de créer un lien entre le sens
donnent à leurs activités et le sens même de leur travail. Nous proposons ici apprentis perçoivent et de formation. Il de comprendre comment ils trouvent du sens dans leur formation et développent des identités professionnelles sous des conditions de travail plutôt difficiles et précaires.Dans un premier temps, nous contextualiserons le cadre théorique sur lequel nous baserons notre étude
des conditions de travail. Ensuite nous décrirons pour mener notre étudequalitative et afin de comprendre le cadre de formation, nous présenterons brièvement le contexte
suisse de la formation de gestionnaire de commerce de détail. Puis, nous étudierons les conditions de
vécues par les apprentis et montrerons quels impacts elles exercent sur2. Cadre théorique : les différentes dimensions des conditions de travail
Les études sur les gestionnaires
émotionnel que les vendeurs doivent développer et exercer dans leur travail auprès de la clientèle
(Brockmann, 2013 ; esthétiqueque les vendeurs doivent incorporer ou développer (Hall et Van den Broek, 2012 ; Warhurst &
Nickson, 2007 ; Pettinger, 2005 ; Nickson et al., 2012, Willimas & Connel, 2010). Les études sur les
conditions de travail ont par ailleurs plutôt porté sur la santé au travail (Dejours, 2000 ; 2001) ou
encore la souffrance au travail (Dejours, 2000 ; Probst, 2004 ; Clot & Gollac, 2014). Ce perspective adoptée dans cette présente étude. Pourtant conditions de travail se manifestent plus particulièrement à travers leurs conséquences.se rapproche davantage de notre démarche. Ce dernier met en avant le rapport positif que les caissières
mettent en place leur métier, tout en développant une sociabilité professionnelle et desformes de résistances individuelles et collectives. Exercer un emploi joue un rôle central " dans la
construction des identités et dans la possibilité une place dans la société » (p.37). Les
caissières mettent ainsi en des stratégies le plus souvent individuelles, dans le but de rendre leur
travail moins éprouvant et leur action plus visible et mieux considérée. privilégiée dans cette présente étude repose sur la perception et le vécu desconditions de travail des apprentis dans le but de saisir et évaluer si ces conditions de travail
constituent un facteur déterminant dans la construction identitaire. Ce type de démarche llerau-delà de la dénonciation. Elle questionne plutôt les bonnes voire mauvaises conditions de travail en
se basant sur les perspectives de celles et ceux qui les expérimentent au quotidien et développent ainsi
des identités propres à leur métier.Coutrot et Mermillot (2010), tout en sur différentes recherches internationales, ont élaboré
une catégorisation des risques psychosociaux répartie en six dimensions. La première porte sur les
exigences du travail qui implique la quantité de travail, la pression temporelle, la complexité et les
22èmes Journées du Longitudinal : Alternance et professionnalisation. Des atouts pour les parcours des jeunes et les carrières ?
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difficultés de conciliation entre vie professionnelle et vie familiale. Cette notion renvoie par ailleurs à
celle de " demande psychologique » proposée par Karasek (1990). La deuxième dimension qui
concerne directement la profession de gestionnaire de commerce de détail compte tenu du lien à la
clientèle se réfère aux exigences émotionnellesbénéficiaires de son travail ce qui peut être une contrainte difficile à gérer. Une troisième dimension
concerne le manque dde marges de . Thématique classique de la sociologie du travail, " » a été développée par Karasek (1990) qui démontra à la fin des demande psychologique » et la " latitude décisionnelle » du travailleur. rapports sociaux et aux relationsde travail pouvant engendrer un manque de soutien social et de coopération de la part des collègues et
de la hiérarchie. Elle inclut aussi la violence au travail caractérisée par des mises en situation
enfin la qualité du management. La cinquième dimension porte sur les conflits de valeur qui renvoie à
-être ressenti par lorsque le travail demandé est contradictoire aux normes professionnelles, sociales ou subjectives. Enfin, la dernière dimension, -économique,le déroulement de la carrière à venir, se présente comme un facteur de risque dans la mesure où elle
réduit le sentiment de maîtrise de la situation ainsi que le se Dans es conditions de travail, Gadrey et al. (2004) proposent une typologie qui distinguequatre dimensions. Même si le mode de rémunération ou salaire demeure un facteur pouvant
influencer le rapport au travail cette dimension dans leur étude. Enrevanche, la forte intensité et la pénibilité physique apparaît comme une dimension importante mais
de service, polyvalence, par réduction des temps morts ou peuvent être déterminées aussi en fonction de regroupant ainsi(risques de brûlures, chutes, respiration de fumées, etc.). Gadrey et al. élargissent la notion en se
relations de travail représentent une troisième dimension importante particulièrement dans le cadre de
notre étude. Cette notion doit être considéla hiérarchie et aux pairs, mais aussi du rapport au public et de la relation de service. Enfin, la
disponibilité temporelle et la flexibilité des horaires apparaissent comme une dimension révélatrice
des conditions de travail souvent présentée aussi bien par les employeurs que les salariés comme une
qualité indispensable à adopter.3. Méthodologie
Cette recherche a été menée au sein de trois écoles professionnelles auprès de quatre classes en gestion
de commerce de détails (formation de 3 ans) dont trois en fin de première année et une classe de 3e
année. Nous nous sommes intéressés à la socialisation professionnelle et la professionnelle, notamment lors de la 1e année de formation en alternance, qui nous est apparue formation, professionnalisation et développement identitaire.22èmes Journées du Longitudinal : Alternance et professionnalisation. Des atouts pour les parcours des jeunes et les carrières ?
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Cette étude thodes qualitatives impliquant des observations en classe et durant lespauses (une journée complète par semaine pendant 6 à 10 semaines), des discussions en groupe entre
apprentis, des entretiens semi-directifs avec des apprentis, enseignants et autres experts de la
formation professionnelle. Les discussions et entretiens avec des apprentis ont été menés dans le but
de les laisser raconter librement leur parcours professionnel, leur travail et formation au quotidien en
entreprise et en école ainsi que leur perspective de carrière. Afinindividus accordent aux diverses finalités expérientielles ou économique du travail, Mercure (2010
notre étude s également inspirée. Interroger les apprentis sur ce à quoi ils aspirent critique indirecte des situationsvécues au sein de leur profession, permettant par la même de faire jaillir certaines thématiques telles
que les conditions de travail.Le matériel empirique a été entièrement retranscrit. Une analyse par codage inductive conformément
à la méthodologie développée par la Grounded Theory (Charmaz, 2001 ; Glaser & Strauss, 1967) a
été privilégiée être proche des préoccupations des interlocuteurs. Les résultats préliminaires de
cette étude (basée sur des observations en classe et durant les pauses, 25 entretiens semi-directifs et 3
discussions de groupes auprès des jeunes) montrent que les conditions de travail sont un thème évoqué
spontanément par les apprentis. Elles sont perçues de manières diverses, cepartiellement par le secteur de vente (boulangerie, magasins de vêtements, sport, etc.) ou le type
commerce indépendant, chaîne de magasins, etc.). Néanmoins, nous nous concentrons ici essentiellement sur similitudes par rapport aux conditions de travail.En Suisse, gestionnaire en commerce de détail est la deuxième plus importante formation après les
employés de commerce (5603 apprentis ont débuté leur formation en 2012 (OFS, 2009)). Cette
notre étude. Le cursus de formation de gestionnaire de commerce de détail forme à la vente, au conseil
à la clientèle et à la gestion de la marchandise. La formation se déroule en école professionnelle durant
1,5 jour et les apprentis travaillent ensuite en entreprise durant 3,5 jours dans différents domaines de la
vente tels que épiceries, magasins de sport, bijoux, parfumerie etc.4. Le vécu des conditions de travail
Quatre dimensions relatives aux conditions de travail expérimentées et évoquées par les apprentis ont
émergé des analyses horaires, les rapports et soutiens sociaux au sein de lCes dimensions sont étroitement liées aux rapports que les jeunes développent avec leur métier, soit à faciliter, soit à professionnelle.4.1. Intensité et exigence du travail : éléments perturbant ou encourageant au
métier métier. la pénibilité ou les exigences au niveau physique (Gadrey et al.2004) telles que la station debout ou assise, le nombre de déplacements et les longues journées de
travail apparaissent comme des conditions conséquentes pour les apprentis influençant leur perception
et leur manière de vivre le métier. " plupart du te22èmes Journées du Longitudinal : Alternance et professionnalisation. Des atouts pour les parcours des jeunes et les carrières ?
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en cai »(Céline, 1e année, grande enseigne alimentaire). les apprentis relèvent devoir être
extrêmement polyvalents ches ainsi que dans la gestion en urgence de nombreuses situations dans leur travail quotidien. Malgré l" moments morts », le travailest en général perçu comme stressant surtout lors de périodes spécifiques, comme les fêtes de fin
. Marcel (1e année, grande enseigne de meuble) qui décrit son métier comme extrêmement " exigeant » physiquement et psychologiquement : " journée pendant les premiers simplement dit, je ne peux plus, je ne peux plus pleurer. ». Compte tenu de ces contraintes, peu apprentis imaginent pouvoir ou vouloir exercer ce métier toute leur vie. Lne sont pas nécessairement perçues de manière négative ; il aussi avec la réalité du monde du travail : " ouais, une catastrophe. [Rires]bien service par la suite » (Diogo, 3e année en boucherie). Certains employeurs tendent du reste à
donner davantage de responsabilités aux apprentis, ce qui les arrange mais les encourage aussi dans
leur , La peut également découler des propres initiatives : " vraiment être stipulés par rapport àqui faisait, et tout. Pis une fois je lui ai demandé, je lui ai dit : " Mais dites-moi vraiment comment
pas oublier et tout ça, pis du coup ben depuis ça elle a vu que je savais pis maintende manière récurrente dans les entretiens. Une véritable prise de conscience du jeune peut en découler
e année, grande enseigne de sport) : " le travail dans la vente aut déjà être directement autonome,déjà rien que par rapport à ma responsabilité de moi-même, ça a déjà énormément changé. Là je suis
beaucoup plus autonome, je sais me débro même mon mode de viehabituel a bien changé par rapport à chez moi, maintenant. Il y a toujours tout qui est bien rangé,
-3 trucs qui trainaient, qui étaient à gauche et à beaucoup mieux rangé. ». Le manqueconfiance de la part du gérant peut par contre freiner le jeune dans son développement personnel et
son apprentissage professionnel. Une telle situation est en général mal vécu: " il me laisse pas
prendre des initiatives, comme je prenais avant, alors que mon adjoint il essaie de dire " bonne apprentie elle a des bonnes idées Néanmoins, cette responsabilité e comme un témoignage de conf engendrer une fierté auprès de La nécessité de devenir autonome peut être perçue par les apprentis comme un gain de , péjorant ainsi son encadrement : " Ah ben moi je trouve des fois aussi dans la vente, maintenant ils veulent avoir moins de personnel et puis que le22èmes Journées du Longitudinal : Alternance et professionnalisation. Des atouts pour les parcours des jeunes et les carrières ?
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année, grande enseigne de sport). La charge de travail est relevée par certains apprentis qui ont la
en formation. " Ben justement je remplace tout le temps quelarrange je suis une collègue et je peux tout faire. » (Amandine, 3e année, grande enseigne
alimentaire). exigences élevées sont des caractéristiques de travail dans le commerce de détail souvent évoquées et critiquées par lprofessionnelle ne sont pas étroits mais plutôt ambivalents. Tout dépend de la manière dont
du travail est expérimentée en entreprise. Si les exigences sont accompagnées par un gainet de responsabilité, les apprentis peuvent se sentir valorisés et reconnues, ce qui peut faciliter
Mais trop de responsabilités peuvent faire basculer cette fragile formation », cela peut altérer la relation avec ur, mais aussi avec la profession.4.2. La contrainte horaire comme facteur à risque u lien social
Les exigences au niveau des horaires sont très différentes selon les entreprises. Certains apprentis sont
fortement tributaires des irrégularités des horaires, du travail le samedi ou tard le soir avec parfois le
. Ces contraintes horaires tendent à influer sur leur vie quotidienne et même sociale. de Céline qui travaille dans une grande enseigne alimentaire.23h des fois
13h, soit de 13h à 1-heure de pause le matin, une demi--midi. P
normalement à 19h15compter, faire- est périmé dans les marchandises. ».La flexib
également apparaître comme une contrainte. Comme le travail le samedi est fréquent, certains ne
horaires qui arrangent la gestion du magasins : " moiune grande enseigne alimentaire). A noter que rare sont ceux qui ne se plaignent pas de leurs horaires.
aussi la distance au domicile qui peut allonger considérablement la duré.Cette confrontation au monde professionnel par le biais des horaires peut parfois être vécue
difficilement par les apprentis, particulièrement au début de leur formation.22èmes Journées du Longitudinal : Alternance et professionnalisation. Des atouts pour les parcours des jeunes et les carrières ?
Céreq, Relief n°50, décembre 2015 7
répercussion des contraintes horaires sur le temps libre et les loisirs qui ressortent. Leur vie sociale
voire familiale sont souvent péjorées, marquant une transition abrupte pour le jeune contraint de
renoncer à des activités sportives ou culturelles, voire les sorties. " Moi je passe mon temps dans les
il est 10h le soir, je pars à 5h le matin, construction). e manque de vacances qui apparaît aussi comme une transition parfois brutale obligatoire.Les contraintes horaires sont souvent acceptées telle une fatalité par les apprentis, comme un ordre des
choses qui ne peut être modifié. Même si les horaires sont dans la majorité des cas conformes à la loi2,
les apprentis sont néanmoins confrontés de près côtoient leursquotesdbs_dbs4.pdfusesText_8