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Le traitement des plus et moins-values – Application

Le traitement des plus et moins-values – Corrigé 1 Calculer le montant de la plus ou moins-value éventuellement dégagée Cessions d’immobilisations amortissables de l’exercice Ordinateur : VNC à la date de cession : 1200 – (1200 * 20 * 30/12) = 600 Plus-value = 1300 – 600 = 700 PVCT à hauteur des amortissements soit 600



PLUS VALUES, GAINS DIVERS PLUS-VALUES ET GAINS DIVERS

la fois des plus-values et des moins-values calculées par vos établis-sements financiers, vous pouvez effectuer la compensation entre plus-values brutes et moins-values brutes sur la fiche 2074-CMV Si le résultat de la compensation est positif, vous pouvez calculer sur cette fiche, lorsqu’il est applicable, le montant de l’abattement de



PLUS VALUES, GAINS DIVERS PLUS-VALUES ET GAINS DIVERS

Reportez ensuite le montant de la plus-value et de l’abattement directement sur la 2042 Dans tous les autres cas, vous devez souscrire une 2074 Il s’agit des situations suivantes : – l’établissement financier n’a pas calculé toutes vos plus ou moins-values; – vous avez réalisé plusieurs des opérations précitées ;



FICHE PRATIQUE Plus-values de cession de titres

Les plus-values et moins -values constatées au cours d'un même exercice sont compensées et déterminent une plus-value nette à court terme ou à long terme La compensation des plus et moins-values à long terme est opérée après l'abattement éventuel sur les plus-values immobilières



MOINS-VALUE NETTE À LONG TERME (en cours et cessation d’activité)

En principe, la moins-value nette à long terme s’impute uniquement sur les plus-values nettes à long terme réalisées au cours des 10 exercices suivants, jamais sur le bénéfice ordinaire ou sur le revenu global Lors de la cession ou de la cessation de l’entreprise, la MVNLT constatée à cette occasion et celles restant encore



BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS

Il ressort de cette doctrine que les moins-values ne peuvent être imputées que sur les plus-values de même nature (DB 8 M 23, n° 4) Aucune compensation ne peut être opérée entre, d’une part, une moins-value à court terme et une plus-value à long terme et, d’autre part, une moins-value à long terme et une plus-value à court terme



Déclaration Sociale des Indépendants - NOTICE EXPLICATIVE

En revanche pour les plus et moins values à long terme, les reports déficitaires et la majoration de 25 qui ne figurent pas dans le résultat fiscal, il n’est pas nécessaire de les neutraliser et de les déclarer dans la présente déclaration sociale

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- 1 - 4 décembre 2002

2 507204 P - C.P. n° 817 A.D. du 7-1-1975 B.O.I. I.S.S.N. 0982 801 X

DGI - Bureau L 3, 64-70, allée de Bercy - 75574 PARIS CEDEX 12

Directeur de publication : François VILLEROY de GALHAU Responsable de rédaction : Christian LE BUHAN

Impression : ACTIS S.A.

146, rue de la Liberté - 59601 Maubeuge Abonnement : 135,68 € TTC Prix au N° : 3,05 € TTC

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS

DIRECTION GÉNÉRALE DES IMPÔTS

8 M-5-02

N° 204 du 4 DECEMBRE 2002

PLUS-VALUE IMMOBILIERE DES PARTICULIERS. COMPENSATION ENTRE PLUS-VALUE ET MOINS-VALUE. CESSION

D'UN IMMEUBLE ACQUIS PAR FRACTIONS SUCCESSIVES.

(C.G.I., art. 150 N bis)

NOR : BUD F 02

Bureau C2

PRESENTATION

L'administration se rallie à la décision du Conseil d'Etat en date du 30 juin 2000, n° 202965

(Breton), qui considère que la plus-value qui résulte de la vente en bloc d'un immeuble acquis par

fractions successives constitue une plus-value unique. Celle-ci est calculée en faisant la somme

algébrique des différences constatées, quel qu'en soit le sens, entre le prix de chacune des acquisitions

successives et la part correspondante du prix de vente de l'immeuble.

8 M-5-02

4 décembre 2002 - 2 -

1. L'article 150 N bis du CGI pose le principe que les moins-values réalisées sur les biens ou droits désignés

aux articles 150 A à 150 A ter du même code ne sont pas déductibles des revenus imposables du contribuable.

Dès lors, si la cession ou l'expropriation d'un immeuble fait apparaître une moins-value, cette dernière ne peut

s'imputer ni sur une plus-value de même nature, ni sur les autres revenus du contribuable (DB 8 M 23, n° 2). Une

exception au principe de non-imputation est toutefois prévue au profit des rapatriés d'outre-mer par l'article 150 P

du CGI. 2.

En outre, la doctrine administrative admet, en cas de vente en bloc d'un immeuble acquis par fractions

successives, la compensation entre les plus-values et moins-values déterminées de manière distincte pour

chacune des fractions acquises à des dates ou suivant des modalités différentes.

Il ressort de cette doctrine que les moins-values ne peuvent être imputées que sur les plus-values de

même nature (DB 8 M 23, n° 4). Aucune compensation ne peut être opérée entre, d'une part, une moins-value à

court terme et une plus-value à long terme et, d'autre part, une moins-value à long terme et une plus-value à

court terme. Une compensation entre plus-values et moins-values de nature différente est toutefois admise en

cas de vente d'un immeuble acquis à titre gratuit par fractions successives dès lors que celles-ci se rapportent à

la même unité d'habitation. 3.

L'administration se rallie à la décision du Conseil d'Etat en date du 30 juin 2000, n° 202965 (Breton), qui

considère que les dispositions de l'article 150 N bis du CGI ne s'opposent pas à ce que la plus-value unique

résultant de la vente en bloc d'un immeuble acquis par fractions successives soit calculée en faisant la somme

algébrique de chacune des différences constatées, quel qu'en soit le sens, entre le prix, révisé lorsqu'il y a lieu

par application du coefficient d'érosion monétaire prévu à l'article 150 K du CGI, de chacune des acquisitions

successives et la part correspondante du prix de vente de l'immeuble, les différences correspondantes étant en

outre réduites de l'abattement pour durée de détention prévu par l'article 150 M du même code.

4.

Doit notamment être considérée comme unique, la plus-value qui résulte de la vente en bloc :

- d'un immeuble acquis par parts indivises successives ;

- d'un immeuble dont le propriétaire a acquis successivement les droits démembrés (usufruit et nue-

propriété) ou des parts indivises de ces droits ;

- d'un immeuble provenant de la fusion de deux unités d'habitation acquises à des dates différentes.

Il importe peu que l'immeuble ou la fraction d'immeuble ait été acquis à titre onéreux ou gratuit.

5.

La plus-value unique est calculée en faisant la somme algébrique de chacune des différences constatées

quel qu'en soit le sens. Il y a lieu d'appliquer pour la détermination de chacune de ces différences, les règles

afférentes aux plus-values à court terme ou à long terme selon que la cession intervient plus ou moins de deux

ans après l'entrée de chacune des fractions de l'immeuble dans le patrimoine du cédant (voir exemple en

annexe). 6.

Ces nouvelles règles sont applicables à compter de la publication de la présente instruction ainsi qu'aux

litiges en cours. La doctrine administrative exposée au n° 4 de la DB 8 M 23 est rapportée à compter de la même

date.

Annoter : DB 8 M 23

Le Directeur de la Législation fiscale

Hervé LE FLOC'H-LOUBOUTIN

8 M-5-02

- 3 - 4 décembre 2002

Annexe

Exemple de détermination de la plus-value unique

Un contribuable a recueilli par voie de succession en mars 1993 une quote-part indivise d'un appartement

évaluée à 50 000 € et représentant 30 % de la valeur de l'immeuble. Il a acquis à titre onéreux en février 2000 le

reste de la propriété indivise pour un montant de 180 000 €.

Il cède en bloc l'appartement en mai 2001 pour un prix de 250 000 €. Les fractions du prix de cession

correspondant aux quote-parts indivises acquises en mars 1993 et février 2000 sont évaluées respectivement à

75 000 € (30 % de 250 000 €) et 175 000 € (70 % de 250 000 €). L'intéressé ne fait état ni de ses frais

d'acquisition ni de ses frais de vente.

1. Différence constatée lors de la cession de la quote-part recueillie par voie de succession

La cession de cette quote-part intervenant plus de deux ans après son acquisition par voie de succession, les

règles de détermination de la différence sont celles des plus-values à long terme.

Prix de cession : 75 000 €

Prix d'acquisition revalorisé : 50 000 € x 1,11 = 55 500 € (le prix d'acquisition est revalorisé par application du coefficient d'érosion monétaire)

Différence brute : 19 500 €

Abattement pour années de détention : 19 500 x 30 % = 5 850 €

(la plus-value est corrigée par un abattement de 5 % par année de détention au delà de la deuxième)

Différence constatée : 19 500 € - 5 850 € = 13 650 €

2. Différence constatée lors de la cession de la quote-part acquise à titre onéreux

La cession de cette quote-part intervenant moins de deux ans après son acquisition à titre onéreux, les règles de

détermination de la différence sont celles des plus-values à court terme.

Prix de cession : 175 000 €

Prix d'acquisition : 180 000 €

Différence constatée :

- 5 000 €

3. Détermination de la plus-value unique imposable

Somme algébrique des différences constatées : 13 650 € - 5 000 € = 8 650 €

Abattement général : 915 €

Plus-value unique imposable : 8 650 € - 915 € =

7 735 €

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