[PDF] Mali: Exportation de mangues vers lEurope



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Dialogue 21 faire des courses pour le repas Les achats résumé du dialogue Cette vidéo montre une conversation entre un marchand de fruits et légumes et une cliente La cliente a besoin de fruits et légumes pour son repas de midi Le marchand l’aide à choisir ses fruits et légumes : pommes de terre, tomates et concombres, et des fraises



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DIALOGUE ENTRE UNE VENDEUSE ET UN CLIENT Vendeuse: Bonjour Monsieur, Je peux vous aider? Client: Bonjour Je voudrais voir les chemises Vendeuse: Vous la cherchez comment? Client: Je préfère celles unies ou à petites rayures Vendeuse: Suivez moi Dans cette étagère-ci, vous avez celles à manches longues et



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Dialogue 1 a Octave veut manger du pain entre le texte de Stendhal (1822) et la chimie de Chez le marchand de fruits et légumes : « Je voudrais un kilo



Mali: Exportation de mangues vers lEurope

marchand vers l'Europe) Partenariats L'opération pilote d'exportation de mangues transportées par mer de Sikasso est le résultat d'un partenariat réussi entre toutes les parties prenantes, avec l’APROFA agissant comme catalyseur et coordonnateur L’APROFA: a agi comme courtier principal entre les différents partenaires,



17- ACHATS CITADINS- FAIRE DES COURSES ALIMENTAIRES

c) Justifiez les différences entre les achats et la liste a) Mme Giroud fait ses courses chez le marchand de fruits et légumes et chez le poissonnier b) Les produits de la liste : 1 barquette de fraises, 6 bananes, 1 kilo d’oranges, 1 kilo de pommes, 1 livre de poires,



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a marqué l’histoire de la télévision, Alain Bernard Marchand raconte l’éveil d’un jeune à la lecture, la poursuite de ce bon-heur dans sa vie d’écrivain, et s’interroge sur ce qui, de tous les livres que nous lisons, reste et constitue le fondement de nos mémoires Alain Bernard Marchand est né à Shawinigan, a grandi sur les



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et le dialogue en jouant la carte de l’apaisement et de la reconciliation 2 Au plan Economique Relance de tous les secteurs d’activités economiques pour redonner la confiance aux investisseurs Remise en etat et developpement des differentes infracstructures économiques ( routes, voiries, eaux gaz , electricités )



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Vous allez entendre deux fois une conversation entre une réceptionniste d’hôtel et un touriste L’hôtel se trouve à Arcachon, en France Pendant que vous écoutez la conversation, complétez les notes en français et cochez les cases appropriées Il y a une pause dans la conversation Vous avez d’abord quelques secondes pour



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Fiche-élève n°3 : comprendre un dialogue du film 11 Fiche-professeur n°3 : comprendre un dialogue du film 13 Fiche-élève n°4 : les habitants du monde d’Amélie 14 Fiche-professeur n°4 : les habitants du monde d’Amélie 15 III PouR AlleR Plus loIn 16 a) Analyse du générique du film 16 b) l’esthétique des lieux 18

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Findings

Environnement, développement

rural et social

231 Octobre 2003

Findings fournit un compte-rendu des études opérationnelles,économiques, et sectorielles en cours par la Banquemondiale et ses Etats membres de la Région Afrique. Il est publié périodiquement par le Knowledge and Learning Center au compte de la Région. Les opinions exprimées dans Enquêtes sont celles de l'auteur/des auteurs et ne devraient en aucun cas être attribuées au Groupe de la

Banquemondiale.

http://www.worldbank.org/afr/findings

Mali: Exportation de mangues vers l'Europe

Mettre en relation les producteurs et

les marchés Jusqu'à une date récente, il y avait de fortes chances que les mangues consommées par les européens soient d'origine indienne, israélienne ou brésilienne plutôt que malienne. Cependant, depuis 2001, des mangues maliennes transportées par mer et produites dans le sud du Mali par de petits exploitants ont été exportées et vendues au détail avec succès en Europe du nord. Cet exploit est tout à fait significatif étant donné l'échec qu'ont connu auparavant des projets similaires et la difficulté générale de trouver des investisseurs pour l'exportation de produits périssables à partir de pays sans littoral et avec de faibles réseaux de transport, comme le Mali. L'exportation des produits maliens est contrôlée par des exportateurs ivoiriens, ce qui est peu rentable pour les producteurs de l'autre côté de la frontière. En dépit de la haute qualité de ses fruits et légumes frais, le coût élevé du fret aérien empêchait l'expansion de la production et de l'exportation malienne. En organisant un système multi-modal d'expédition et en améliorant chaque étape de la filière, le projet pilote d'exportation de mangues a démontré la faisabilité et la rentabilité d'une telle innovation.

Le contexte de la production et de

l'exportation des mangues au Mali

Pendant les dix dernières années, les

mangues maliennes avaient été exportées par l'entremise d'intermédiaires ivoiriens. Peu ou pas d'assistance technique était fournie aux producteurs, et le pa iement intégral était souvent au petit bonheur. Ce système a eu pour conséquence peu d'investissement dans le secteur horticole1 et, plus spécifiquement, dans les plantations (aucune replantation n'a

été effectuée). Par conséquent, la

productivité des champs, les exportations (estimées à 4.000t par an de mangues exportées du Mali) et les revenus des cultivateurs ont diminué de manière significative, avec des taux de rendement actuels estimés à seulement 20 pour cent du potentiel d'exportation. Le transport était

également un obstacle important puisque le

Mali n'a pas tiré profit de la capacité

logistique de la Côte d'Ivoire voisine2, et a choisi de rester dans le créneau des mangues transportées par avion3. Cette situation s'explique par les tentatives infructueuses précédentes d'établir un système de transport par mer pour l'exportation des mangues du

Mali4, ainsi que par les nombreuses

contraintes à un tel développement, telles que les distances géographiques5, la faible

infrastructure de communication, les Public Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure AuthorizedPublic Disclosure Authorized

règlements administratifs restrictifs en matière d'exportation (ex. documentation douanière), et, d'une manière générale, le manque d'expérience dans l'organisation de la logistique sophistiquée du commerce transfrontalier, qui implique des changements majeurs dans les pratiques commerciales6.

Objectifs du projet

Après avoir fait le point du potentiel des

exportations horticoles, et l'avantage comparatif du Mali dans le secteur de la mangue (les exportations totales de mangues représentent un chiffre d'affaires de 700 millions de FCFA, soit US$ 1,3 millions), les objectifs de l'opération pilote étaient d'augmenter le volume des fruits exportés vers l'Europe et de générer plus de valeur ajoutée et de rentabilité pour le Mali. La réalisation de ces objectifs aurait un impact considérable sur les revenus des petits producteurs de mangues (i) en améliorant la filière pour le marché d'exportation au niveau local, en impliquant les producteurs dans le processus d'exportation (avec l'accent sur la création d'entreprises privées locales); (ii) en développant de nouvelles voies de communication pour des échanges commerciaux avec des partenariats transfrontaliers (logistique de fret maritime); (iii) en encourageant l'investissement privé dans les zones rurales, et (iv) en encourageant la diversification des cultures7.

L'opération pilote d'exportation de

mangues A l'origine de l'opération il y avait le Projet d'Appui à la Valorisation et

Commercialisation des Produits Agricoles

- PAVCOPA, appuyé par la Banque mondiale. L'objectif du projet était de fournir un appui technique à l'Agence pour la

Promotion des Filières Agricoles -

APROFA, une agence à but non lucratif financée par le gouvernement et chargée de trouver des opportunités de

commercialisation pour les produits agricoles des petits producteurs sur les marchés locaux, régionaux et internationaux. Après une tentative précédente infructueuse de lancement d'une campagne d'exportation de mangues, un nouveau plan d'opération fut conçu pour la campagne agricole 2000 -

2001. L'opération fut préparée à deux

niveaux: •En amont, l'APROFA aida les petits producteurs à mettre au point une filière efficace en améliorant la qualité du produit pour qu'il soit adapté aux besoins des marchés (production et traitement); •En aval, l'agence a aidé à conclure une joint-venture avec un opérateur privé ivoirien (en l'absence d'opérations existantes dans le secteur de la mangue ou au Mali) pour reprendre les activités de l'usine d'emballage de Sikasso (qui avait été fermée, après avoir fait faillite à la fin de la campagne précédente), et surmonter les goulots d'étranglement au niveau du transport en développant la logistique d'expédition par voie maritime pour relier

Sikasso aux marchés d'importation de

l'Europe du nord, par Abidjan (le port marchand vers l'Europe).

Partenariats

L'opération pilote d'exportation de mangues

transportées par mer de Sikasso est le résultat d'un partenariat réussi entre toutes les parties prenantes, avec l'APROFA agissant comme catalyseur et coordonnateur.

L'APROFA: a agi comme courtier

principal entre les différents partenaires, maliens et ivoiriens. Elle a facilité, par son statut, l'accès aux partenaires du domaine des transports, les négociations, et la formalisation des contrats.

Organisations et intermédiaires au niveau

village : ont travaillé étroitement avec l'APROFA à chaque étape de la filière pour regrouper la production, négocier les contrats, et également offrir les activités de formation et d'assistance technique, telles que l'organisation de la programmation de la production, la conduite d'expériences de diversification sur le terrain et la transmission rapide de l'information d'alerte sur la situation de la récolte. Le secteur privé: a été impliqué dès les premières phases du projet en fournissant les ressources nécessaires pour l'investissement, en gérant les installations d'emballage, en organisant l'exportation, mais également en fournissant l'assistance technique et le transfert de technologie (qualité, traçabilité, gestion de la base d'approvisionnement, intégration, ainsi que simplification de la logistique et surveillance des marchés), en assurant l'utilisation correcte des pesticides, et en introduisant des innovations à tous les niveaux de la filière.

Bureau d'étude international: a fourni une

assistance en concevant le cadre contractuel, en définissant les paramètres et les coûts de la logistique multi-modale, en démontrant la faisabilité commerciale et financière ainsi qu'en établissant les projections de flux de trésorerie, en négociant les termes du contrat entre l'APROFA et l'exportateur ivoirien, et en mettant au point un système de gestion des installations d'emballage adapté au système spécifique malien d'approvisionnement en composants pour les emballages8.

La BanqueMondiale:

est intervenue, particulièrement après l'échec des premières campagnes, en soutenant la mise en oeuvre du programme du Projet d'Appui à la

Valorisation et Commercialisation des

Produits Agricoles,

(PAVCOPA) jusqu'à la restructuration de l'APROFA (renouvellement de l'équipe de gestion), et en donnant des conseils pour le contrat avec le bureau d'études. La Banque était

également un partenaire impartial dans

l'opération.

Introduire l'innovation à chaque étape

de la filière •Services au niveau de la production (encadrement et formation): Formation et assistance technique (services au niveau des champs, intrants agricoles, gestion de la qualité, techniques de conservation, techniques de récolte, amélioration du système d'approvisionnement en jeunes plants), collecte de données sur les plantations et les producteurs (plantations, variétés, surfaces cultivées, zones de production), incitations pour la mise en place d'organisations de producteurs, adaptation de la production aux exigences de la demande (variétés, restructuration des vergers), contrôle de la qualité et certification (plus de 400ha certifié organique), et réglementations nationales (législation du travail et autres cadres réglementaires). •Du côté de la commercialisation: (i) organisation des acteurs commerciaux9 et participation active aux différentes étapes de la chaîne (par la formation et les essais au niveau du marché local avec les coopératives); (ii) formation dans l'application des normes d'exportation (choix et traitement des mangues, contrôle de la qualité); (iii) amélioration de la logistique (identification des sous-traitants du transport, emballage pour réduire les pertes, expédition par conteneurs, dialogue avec les autorités douanières et autres autorités locales de réglementation); (iv) dispositions financières pour le financement des opérations (implication d'une banque locale); et (v) création de partenariats avec des compagnies spécialisées d'exportation. •Contrôle de la qualité: Les producteurs, les intermédiaires, le personnel de l'usine d'emballage ont reçu une formation sur les normes de qualité, le timing de la récolte (les niveaux de maturité), l'information sur le marché (les tailles, les variétés, la présentation), les conditions de transport (durée, entreposage), et la maximisation de la durée de conservation (traitement phytosanitaire, qualité, aspect du produit, étapes de maturité des fruits, protocoles de pré-réfrigération). •Système multi-modal d'expédition pour relier directement Sikasso, le plus grand centre de production de mangues au Mali, à

Rotterdam, par une chaîne ininterrompue de

l'origine à la destination finale grâce à des moyens de transport multiples (rail, route, air, mer). •Joint-venture avec une société ivoirienne d'exportation: en raison des expériences d'échec passées bien connues, les risques impliqués dans l'opération (biens périssables, expédition d'exportation, longue logistique de transport), et du capital substantiel de pré- investissement requis, il était impossible de trouver une société malienne disposée à investir dans le projet. La société ivoirienne d'exportation décida d'acheter une part du projet et forma ainsi la Société Nouvelle

Tropical Expressions™.

•Une innovation financière: Tout le capital,

60 millions de FCFA (US$ 102.916), fut

réuni par l'opérateur privé, sans aucun crédit commercial ou subvention de l'APROFA, sur ses ressources internes et son réseau de " prises de participation " par ses partenaires de la filière.

Résultats

•Les délais d'expédition entre Sikasso et l'Europe du nord ont été réduits de plus de la moitié (de 25 à 12 jours). •Les prix unitaires au producteur ont augmenté de 25 pour cent, et l'emploi dans les installations d'emballage a atteint 150 personnes (dont plus de 60 pour cent de femmes à des conditions de travail adéquates et de salaire au-dessus de la grille nationale de référence). •Le projet a fait 26 millions de FCFA (US$

44.598) de bénéfice net, atteignant un taux

interne de rentabilité de 70 pour cent. •En raison d'un accord conjoint entre l'APROFA et la Société Nouvelle Tropical

Expressions™ qui paye une " redevance "

par kilo exporté de l'usine d'emballage à l'APROFA (un cas sans précédent au Mali), ces avantages ont contribués à garantir la viabilité financière de l'APROFA elle-même grâce aux revenus nets perçus pour ses services. •Les mangues maliennes exportées sont exportées avec la marque de la Société Nouvelle Tropical Expressions™, lancée sur le marché en Hollande, en Allemagne, et en

Scandinavie.

•Les niveaux de qualité étaient élevés, sans aucune perte en termes de ré-emballage ou de produits jetés (aucun des 56.000 cartons qui sont arrivés à Rotterdam n'a été rejeté par l'importateur). •Excellente réaction de la clientèle au produit malien (goût, aspect général). •Bonne performance du personnel malien de l'usine d'emballage et des ouvriers sur le terrain: niveaux améliorés de qualité avec une moyenne de 80 pour cent de produits bons pour l'exportation sur les produits entrants à l'usine (au début les niveaux

étaient de 60 pour cent).

•Flux efficace de fonds entre l'importateur et l'exportateur avec pour résultat le paiement sûr et à temps des producteurs et des ouvriers sur le terrain, et une diminution conséquente des besoins en fonds de roulement.

Les leçons apprises

•Agir sur chaque segment de la filière: La liaison effective entre les producteurs et les marchés a été rendue possible par une intervention planifiée à chaque étape de la production et de la commercialisation, en analysant et en démêlant les processus de l'approvisionnement. Cela a conduit à la pleine acceptation du produit par le marché parce que la filière a tenu compte des besoins du marché. •Surmonter les contraintes et trouver des solutions innovatrices: Par exemple, certains des principaux acteurs du projet identifient la gestion comme la clef du succès. Par la restructuration du PAVCOPA et la création de l'APROFA, et l'assistance technique fournie sur le tas, la nouvelle équipe a stimulé le succès de l'opération en développant le savoir-faire local, ce qui a eu comme conséquence une gestion et des pratiques opérationnelles plus efficaces.

Conclusion

Ce cas est un exemple de réussite dans le

développement de l'agro-industrie, et la promotion du secteur privé rural. Les actions menées dans le cadre de cette opération et les améliorations en matière de pratiques qu'elles ont entraînées dans la production, laquotesdbs_dbs12.pdfusesText_18