[PDF] FORMES LINÉAIRES ET HYPERPLANS



Previous PDF Next PDF







Ch2 : Les espaces vectoriels - Pr Hakima Mouanis

4 3 Base d’un espace vectoriel 5 Espace de dimension fini 6 Théorème de la base incomplète 6 1 Théorème de la base incomplète 6 2 rang d’un système de vecteurs 7 Sous espace en dimension finie 7 1 La dimension de la somme des sous espaces vectoriels 7 2 La dimension des espaces vectoriels quotients 2/76



Cours 00B : Espaces vectoriels, dimension

La notion de sous-espace vectoriel va nous permettre de prouver à moindre frais qu’un ensemble F a une structure d’espace vectoriel, en remarquant qu’il est inclus dans un des espaces vectoriels précédents, et qu’il est stable par les deux lois Définition 2 1 (Sous-espace vectoriel) Soit (E,¯, ) un K¡espace vectoriel , et soit F



Espaces vectoriels de dimension nie

Pour trouver la dimension d'un espace vectoriel,il su t donc d'en exhiber une base et de compter son cardinal Méthode 23 2 (Donner la dimension d'un espace vectoriel)



1 Montrer qu’un espace est (ou n’est pas) un espace vectoriel

Correction Si l’on sait que la dimension de cet espace est trois, il suffit de montrer que le systeme est libre ` Exercice 9Soit F = { a b c 0 d e 0 0 f : a,b,c,d,e,f r´eels } Montrer que F est un espace vectoriel, en trouver une base et la dimension Correction On trouve 6 pour la dimension Cet espace est engendre par les matrices´ a



FAMILLE DE VECTEURS ESPACES VECTORIELS DE DIMENSION FINIE

5 b) Corollaire Tout espace vectoriel E de dimension finie, non réduit au vecteur nul, admet une base c) Théorème de la base incomplète Toute famille libre de E K -espace vectoriel de dimension finie peut être complétée en une



Espaces vectoriels de dimension finie - AlloSchool

Un Eun K-espace vectoriel est de dimension finie, si il existe une partie génératrice finie de E Dans le cas contraire, Eest un espace vectoriel de dimension infinie Exemples: 1 Les K-espaces vectoriels K, K2 et Kn sont de dimension finie 2 Le K-espace vectoriel K[X]est de dimension infinie 2 2 Existence d’une base Si Eest un K



FEUILLE 1 : ESPACES VECTORIELS - LeWebPédagogique

n)) est une base de f(G) 15 Soit E un espace vectoriel sur un corps K de dimension finie et F et G deux sous-espaces vectoriels de E Soit H le sous-ensemble de E d´efini par : H = {x ∈ Ex = y +z, ou` y ∈ F et z ∈ G} 1) Montrer que H est un sous-espace vectoriel de E 2) On suppose que F ∩G = {0} Montrer que H = E si et seulement



Exercices 11 Espaces vectoriels et applications linéaires

18 Sur le nombre de supplémentaires d’un sous-espace vectoriel non trivial ♪ Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie n ˚2 On considère un sous-espace vectoriel F de dimen-sion p, avec 0 ˙p ˙n et G un supplémentaire de F 1)Soit a 2F et (ei)i2‡1,r une base de G a)Montrer que la famille (a ¯ei)i2‡1,r est libre



FORMES LINÉAIRES ET HYPERPLANS

Proposition - définition 4 Soit Eun espace vectoriel de dimension net de base B= fe 1;:::;e ng; les formes linéaires coordonnées e i ( ou dx i) pour i= 1 à n, forment une base B de E appelée la base duale de B La base Best appelée la base anti duale ou pré duale de B Corollaire 5 dimE = dimE Démonstration



Espaces vectoriels normés - AlloSchool

PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 12 : Espaces vectoriel s normés (Exercices) - 4 - Montrer que F est fermé dans E et Ω est ouvert dans E 22 Soit ( E,N) un espace vectoriel normé de dimension finie et F une partie fermée non vide de E

[PDF] comment trouver une base

[PDF] espace vectoriel base exercices corrigés

[PDF] base d'un espace vectoriel

[PDF] montrer qu'une famille est une base

[PDF] forme quadratique exo7

[PDF] forme quadratique cours

[PDF] forme bilinéaire et forme quadratique

[PDF] forme quadratique exercice corrigé

[PDF] forme bilinéaire symétrique définie positive

[PDF] forme quadratique matrice

[PDF] montrer que q est une forme quadratique

[PDF] dessin industriel cours pdf

[PDF] coupes et sections dessin technique exercices corrigés

[PDF] bases du dessin technique pdf

[PDF] dessin technique

FORMES LINÉAIRES ET HYPERPLANS

9 avril 2020

1 Espace Dual d"un espace vectoriel

dans tout le chapitre, E désigne un espace vectoriel surK(RouC).

1.1 Forme linéaire

Définition 1On appelle forme linéaire sur E une application linéaire deEdans K.

1.2 Quelques exemples

1.2.1 L"intégrale

SiE=C0([a;b];K), l"application:

f!Z b 0 f(t)dt est une forme linéaire surE.

1.2.2 La trace

SiE=Mn(K), l"application:

A!Tr(A)

est une forme linéaire surE.

1.2.3 Les formes linéaires coordonnéesdxi

Considérons le cas oùEest de dimension finien; siB=fe1;:::;engest une base deE, on peut définir pour1inla ième forme coordonnée comme l"application linéaire qui à un vecteurx=X jx jejassocie sa ième coordonnée x i. Nous noterons cette formedxi. On peut également notereila ième forme coordonnée . En dimension 2 ou 3, on note plutôt les coordonnéesx;youx;y;z. Les formes coordonnées seront notées dans ce casdx,dy,dz. 1

1.3 Espace dual

Définition 2On appelle espace dual deEl"espaceE=L(E;K).

2 Hyperplans d"un espace vectoriel

Dans cette partie E désigne un espace vectoriel de dimension finie n . Définition 3Dans un espace de dimension finie égale à n , on appelle hyperplans de E les sous espaces de dimensionn1de E ( ou de codimension 1 ) . Par une simple application du théorème du rang on montre que: Proposition 1Le noyau d"une forme linéaire non nulle est un hyperplan . Proposition 2SiHest un hyperplan deEet siaest un vecteur deEqui n"ap- partient pas àH, alors:E=HKa, ce qui signifie queEest la somme directe de l"hyperplan et de la droite vectorielle de vecteur directeura.

Remarque

En dimension non finie, il est possible de définir un hyperplan comme un sous espace de codimension 1, c"est à dire admettant une droite vectorielle comme sup- plémentaire.

3 Dualité en dimension finie

Dans cette partie E désigne toujours un espace vectoriel de dimension finie n .

3.1 Ecriture d"une forme linéaire

Proposition 3SiB=fe1;:::;engest une base de E, les formes linéaires sur E sont les applications de la forme: :x=nX i=1x iei!nX i=1a ixi où lesaisont des scalaires caractérisant. En effet, il est clair qu"une application de cette forme est une forme linéaire; réci- proquement si2E, alors pour tout vecteurxdeEon a: (x) =(nX i=1x iei) =nX i=1x i(ei) =nX i=1a ixi en posantai=(ei)pour touti= 1:::n. 2

Remarque

D"un point de vue matriciel, on peut dire que la matrice ligne(a1;:::;an)est la matrice de la formerelativement aux basesBdeEetf1gdeK. L"action de la forme peut alors s"écrire: (x) =(nX i=1x iei) = (a1a2::: an)0 B B@x 1 x 2 x n1 C CA

3.2 Base duale

Il résulte de la proposition précédente que: Proposition - définition 4SoitEun espace vectoriel de dimensionnet de base B=fe1;:::;eng; les formes linéaires coordonnéesei( oudxi) pouri= 1àn, forment une baseBdeEappelée la base duale deB. La baseBest appelée la base anti duale ou pré duale deB.

Corollaire 5

dimE= dimE

Démonstration

En effet d"après la proposition 3 toute forme linéaires"écrit: =nX i=1a idxi=nX i=1a iei avecai=(ei). La familleBest donc bien une famille génératrice du dual deE.

Montrons qu"elle est libre; supposons que

n X i=1a iei= 0 alors en appliquant cette forme nulle au vecteur de baseej, on obtient: n X i=1a iei(ej) = 0 mais commeei(ej) =j i(symbole de Kronecker), l"équation ci dessus se réduit à a j= 0, pour tout indicejetBest libre.

4 Equation d"un hyperplan en dimension finie

Théorème 1deux formes linéaires ayant le même noyau sont proportionnelles . 3

Démonstration

Considérons deux formes linéairesfetgde noyau communH; siH=Eles deux formes sont nulles, sinonHest un hyperplan deE. Choisissons un vecteuru tel queu =2H; on a alorsE=HKuet tout vecteurxdeEs"écrit de manière uniquex=h+uavech2Het2K. On calcule alors que f(x) =f(h) +f(u) =f(u) g(x) =g(h) +g(u) =g(u) orf(u)6= 0, donc: g(x) =f(u)g(u)f(u)=g(u)f(u)f(x) Théorème 2Etant donné un hyperplan H de E il existe une forme linéairetelle queker=Het toutes les formes linéaires telles queker =Hsont de la forme =avec2K. Si une formetelle queker=Hs"écrit en baseB:(x) =Pn i=1aixi, on dit que(x) = 0 =Pn i=1aixiest une équation de l"hyperplanHen baseB. Deux équations différentes d"un même hyperplan sont proportionnelles. 4

5 Exercices sur la dualité

Exercice 1

E=R3[X]. On définit quatre formes linéairesi,i= 1::4, par:

8P2E:1(P) =P(0)2(P) =P(1)3(P) =P00(0)4(P) =P00(1)

Est ce que lesiforment une base deE?

Si oui quelle en est la base pré-duale (question hors-programme)? Exercice 2 (Intégration et polynômes de Lagrange) E=Rn[X], espace vectoriel des polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal àn. On se donnen+ 1réelsbideux à deux distincts. Soit f2C0([0;1];R). Montrer qu"il existen+ 1réelsaitels que:

8P2E:Z

1 0 f(t)P(t)dt=nX i=0a iP(bi)

Exercice 3

On considère un hyperplanHdeEet un sous espace vectorielFdeEde dimensionp. Monter queF[Hest de dimensionp1, sauf siFH. En déduire que l"intersection d"un nombreqd"Hyperplans deEest de dimen- sion supérieure ou égale ànq.

6 Solutions des exercices sur la dualité

Exercice 1

E=R3[X]. On définit quatre formes linéairesi,i= 1::4, par:

8P2E:1(P) =P(0)2(P) =P(1)3(P) =P00(0)4(P) =P00(1)

Considérons une combinaison linéaire nulle de ces quatre formes dans le dual: a

1+b2+c3+d4= 0

On doit donc avoir pour tout polynômeQ2E:

a

1(Q) +b2(Q) +c3(Q) +d4(Q) = 0

ou encore: aQ(0) +bQ(1) +cQ00(0) +dQ00(1) = 0 Nous appliquons cette combinaison à des polynômes bien choisis deE, pour obte- nir des équations sur les coefficients. PourQ1=Xnous obtenonsb= 0et pour Q

2= 1Xnous obtenonsa= 0. Il reste donc:

8Q2E:cQ00(0) +dQ00(1) = 0

5 PourQ=X3nous obtenons6d= 0et pourQ= (1X)3:6c= 0. On a donc tous les coefficients nuls et ces quatres formes constituent une partie libreAdu dual; or celui ci à la même dimension queEc"est à dire quatre.Aest donc une base du dual. Cherchons maintenant la base préduale. Nous prenons:Q1=X;Q2= 1X. CherchonsQ3tel queQ3(0) =Q3(1) = 0etQ003(0) = 1,Q003(1) = 1.Q3est donc divisible parX(X1)et s"écritQ3= (X2X)(aX+b)ou en développant: Q

3=aX3aX2+bX2bX

On calcule queQ003= 6aX2a+ 2bd"où le système:

2a+ 2b= 1

4a+ 2b= 0

On en tirea=16

; b=13 . et donc: Q 3=16 (X3X2) +13 (X2X) On cherche de mêmeQ4et on trouve cette fois:a=b=16 . Ce qui donne: Q 4=16 (X3X) On a bien pour tout couple(i;j)de[1;::;4]2i(Qj) =j idonc on a trouvé la base pré-duale. Exercice 2 (Intégration et polynômes de Lagrange) E=Rn[X], espace vectoriel des polyn¸Smes à coefficients réels de degré infé- rieur ou égal ànest de dimensionn+ 1. On se donnen+ 1réelsbideux à deux distincts. Pour chacun d"eux on définit la forme linéaire d"évaluation au pointbi par: i:P!P(bi)

Les constituent une familleBE.

Nous allons montrer queBest une base du dual. Il suffit de montrer que c"est une partie libre cardimE=n+1. Nous noteronsLi,i= 1::nles polynômes de Lagrange relatifs aux pointsbi. Rappelons qu"ils sont définis par: L i(x) =n+1Y j=1;j6=ixbjb ibj et qu"ils vérifientLi(bj) =j i(1). Considérons alors une combinaison linéaire nulle de cesn+ 1formes dans le dual: n+1X i=1a i i= 0 6 en appliquant ceci aux polynômes de LagrangeLj, on obtient la nullité de tous les coefficientsaj, pour toutj.Best donc une base. Soit alorsf2C0([0;1];R). Considérons l"application deEdansRdéfinie par: :P2E!Z 1 0 f(t)P(t)dt Il est clair que 2E. Donc va s"écrire en baseBet il existe doncn+1réels a itels que: =Pn i=0ai i, d"où:

8P2E:Z

1 0 f(t)P(t)dt=nX i=0a iP(bi) (2) On peut en outre remarquer que les coefficientsaise calculent facilement grCce

à (1) et (2). On aai= (Li) =Z

1 0 f(t)Li(t)dt. Si nous désirons calculer des intégrales de la forme: Z 1 0 et(at3+bt2+ct+d)dtquotesdbs_dbs15.pdfusesText_21