[PDF] VIII Relations d’ordre et d’équivalence



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c Christophe Bertault - MPSI Relations d’ordre

Une relation d’ordre sur E est, comme son nom l’indique, une relation qui met de l’ordre entre les éléments de E « Ordre » s’entend ici au sens de « hiérarchie » : il y a un haut et un bas, des plus petits et des plus grands



VIII Relations d’ordre et d’équivalence

VIII-RELATIONSD’ORDREETD’ÉQUIVALENCE Définition2 0 8 Si R est une relation d’équivalence sur E, on appelleensemblequotientdeE parR l’ensemble desclassesd’équivalences,notéE/R



CHAPITRE Relations d’ordre I1 Ordre et ordre strict

Relations d’ordre Ce chapitre traite des relations d’ordre Apr`es des rappels de notions abord´ees l’an dernier, on s’int´eresse plus particuli`erement aux “ordres bien fond´es” qui permettent de g´en´eraliser le principe de r´ecurrence I 1 Ordre et ordre strict D´efinition (relation binaire) Soit E un ensemble



1 Relations d’ordre

Relations d’ordre D enombrement Plus grand el ement Borne Sup erieure 1 Relations d’ordre 1 1 Relations d’ordre Ensembles ordonn es D e nition Soit E un ensemble muni d’une relation binaire R On dit que R est une relation d’ordre sur E ou que (E;R) est un ensemble ordonn e si et seulement si R poss ede les propri et es



Relations binaires Relations d’équivalence et d’ordre

3 2 Relation stricte associée à une relation d’ordre Définition 7 : Soit 4une relation d’ordre sur E La relation ≺ sur E définie par : ∀x,y ∈ E, x 4y et x 6=y est antisymétrique et transitive, est appelée la relation stricte associée à 4 PAUL MILAN 6 CPGE L1 - ALGÈBRE



Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI RELATIONS BINAIRES

Définition (Relation d’ordre) On appelle (relationd’) ordre sur E touterelation binaire sur E qui est à la fois réflexive, transitive et antisymétrique Les relations d’ordre sont généralement notées ¶ou ´ou ®ou ­ Exemple Les relations ¶sur Ret RRsont des relations d’ordre, ainsi que la relation d’inclusion ⊂ sur P (E)



1 Relations binaires - unicefr

3 Relations d'ordre Définition Une relation binaire Rsur E est une relation d'ordre si et seulement si elle est ré exive, antisymétrique et transitive On dit alors que E est un ensemble ordonné (par R) Une relation d'ordre est souvent notée Exemples L'inégalité est une relation d'ordre sur N, Z ou R L'inclusion est une relation d



Relation d’équivalence, relation d’ordre 1 Relation d’équivalence

est une relation d’équivalence Préciser, pour x fixé dans R, le nombre d’éléments de la classe de x modulo R Indication H Correction H Vidéo [000212] 2 Relation d’ordre Exercice 3 Soit (E;6) un ensemble ordonné On définit sur P(E)nf0/gla relation ˚par X ˚Y ssi (X =Y ou 8x 2X 8y2Y x 6y): Vérifier que c’est une relation d



CHAPITRE 3 : Relations d’équivalence et ensemble quotient

2 2 Représentant canonique et relation d’équivalence induite Dés qu’ils ont choisi une représentation des données A Les informaticiens définissent une fonction canon : A -> A qui à chaque élément a:A associe sonreprésentant canonique 5

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X Relations d"ordre et d"équivalence.

30 août 2023

X - RELATIONS D"ORDRE ET D"ÉQUIVALENCE.

Dans tout ce chapitre,Eest un ensemble.

1. Relations binaires.Définition 1.0.1.On appellerelation binairetout tripletR=

(E,F,Γ)oùEetFsont des ensembles et oùΓest une partie deE×F. Au lieu de noter(x,y)?Γ, on notexRyce qui se lit :xest en relation avec y.

Remarque 1.0.2.

On considèrera uniquement des relations binaires sur un seul ensembleE,i.e.avecE=F.

Exemple 1.0.3.-

" Aimer » est une relation binaire : Brandon aime Sue Ellen mais Sue

Ellen n"aime pas Brandon. On voit sur cet

exemple qu"en généralxRyn"implique pas yRx.

L"égalité est l"exemple le plus courant de

relation binaire.

Soitf:R→R. On peut définir pour tous

x,y?R,xRyssiy=f(x)(on a en fait défini ainsi une application via son graphe). -SurR,⩽et<(autre exemple oùxRyest vrai maisyRxest faux). -?est une relation binaire surP(E). les divisibilités sur NetZ.

Remarque 1.0.4.

Une relation binaire sur un ensembleEfini peut

être représentée au moyen d"un graphe dont les sommets sont les éléments deEet dont les arêtes sont orientées d"un sommet à l"autre : une flèche allant dexàysignifiexRy.

Exercice 1.0.5.

Déterminer le graphe de la relation⩽sur

{0,1,2,3}. Faire de même pour la relation|.Définition 1.0.6.

SoitRune relation binaire surE. On dit queR

est : (i)réflexivesi?x?E,xRx.(ii) transitivesi?x,y,z?E, (xRyetyRz)? xRz. (iii)symétriquesi?x,y?E,xRy?yRx. (iv) antisymétriquesi?x,y?E, (xRyetyRx) ?x=y.

Remarque 1.0.7.

Ces propriétés peuvent être décelées sur un graphe de la relation binaire, défini en 1.0.4.

Exemple 1.0.8.-

" Aimer » ne vérifie au- cune de ces propriétés. L"égalité est réflexive, symétrique, antisy- métrique et transitive.

Soitf:R→RetxRyssiy=f(x):

les propriétés de cette relation dépendent du choix defmais ne vérifie aucune de ces propriétés en général (considérer par exemplef:x?→x+ 1etf:x?→x). est réflexive, transitive et antisymétrique surR. -Démonstration.-

Montrons le résultat pour?:

SoientA,B,C?P(E).

•On a bien entenduA?A, donc?est réflexive.

On supposeA?BetB?C. AlorsA?Cet

donc?est transitive.

On supposeA?BetB?A. AlorsA=B, et?

est antisymétrique. Montrons le résultat pour la divisibilité surN: soientn,p,q?N.

•On an= 1×ndoncn|n.

Sin|petp|q, alors il existek,??Ntels quep=kn

etq=?p, doncq= (?k)net ainsin|q.

Sin|petp|n, alors il existek,??Ntels quep=kn

etn=?p, doncn= (?k)net ainsi?k= 1. Mais?et ksont deux entiers naturels et sont donc égaux à 1, doncn=p. Dans le cas de la divisibilité dansZ, on aurait pour ce pointk,??Z, et donc?k= 1serait aussi vérifié sik=?=-1, et en effet sin=-pon a bienn|p etp|n, maisn?=p! 2

X - RELATIONS D"ORDRE ET D"ÉQUIVALENCE.

2. Relations d"équivalence.

Définition 2.0.1.On appellerelation d"équivalencetoute relation binaire réflexive, transitive et symétrique.

Exemple 2.0.2.

L"égalité surEest l"exemple le plus classique de relation d"équivalence.

La relation de congruence modulonsurZen

est aussi une : on fixen?Znon nul, et on dit que deux entierspetqsontcongrus modulons"il existek?Ztel quep=q+kn, ce qui se note p=q[n]oup≡q[n].

Six?R, on définit surRla relation d"équiva-

lence moduloxpara≡b[x]s"il existek?Ztel quea-b=kx.

Attention, cette relation n"est pas compatible

avec la multiplication.

SurRn, on a la relation d"équivalence :MRN

si--→OMet--→ONsont colinéaires. C"est le point de départ de lagéométrie projective.

SurMn(K), deux matricesMetNsont dites

semblables si?P?GLn(K),M=P-1NP. Cela définit une relation d"équivalence.

SurMn(K), deux matricesMetNsont dites

équivalentes si?(P,Q)?GLn(K)2,M=Q-1NP.

Cela définit une relation d"équivalence.

Sur un intervalleI, et parmi les fonctions de

classeC1surI, on peut considérer la relation " fetgsont deux primitives d"une même fonction »,i.e.f?=g?. C"est une relation d"équivalence, qui donne son sens à la manipulation du symbole de primitivation générique? x.Définition 2.0.3.

SoitEun ensemble etRune relation d"équiva-

lence surE. Alors, pour tout élémentxdeE, on appelleclasse d"équivalencedexl"ensemble {y?E|xRy}, que l"on note parfoisx.Exercice 2.0.4. Compléter le graphe suivant (voir figure 1) avec le moins de flèches possibles de manière à obtenir le graphe d"une relation d"équivalence. Identifier les classes d"équivalences.ab cde f Figure 1-À compléter (v oirexercice 2.0.4). Proposition 2.0.5.

SoitEun ensemble etRune relation d"équiva-

lence surE. Soit(x,y)?E2. Alors,

1.x?x.

2.xRy??x?y.

3.xRy??x=y.

Démonstration.

Le premier point découle de la réflexivité. Le second découle de la définition dey. Pour le troisième, il s"agit de montrer l"équivalence. Le sens direct se fait en montrant une double inclusion, qui découle de la transitivité. Le sens indirect découle du premier point et du second.Définition 2.0.6.

SoitEun ensemble,(Ai)i?Iune famille de parties

deEindexée par un ensembleI. On dit que (Ai)i?Iest unepartitiondeEsi les éléments de cette famille sont tous non vides, sont disjoints et si leur réunion vautE.Proposition 2.0.7.1.

SiRest une relation

d"équivalence surE, alors l"ensemble des classes d"équivalences deRforme une parti- tion deE. 3

X - RELATIONS D"ORDRE ET D"ÉQUIVALENCE.

2.Réciproquement, si(Ai)i?Iest une partition

deE, alors la relation binaire définie surE parxRysi?i?I,(x?Ai)?(y?Ai)est une relation d"équivalence.

Nous introduisons maintenant dans un but

culturel l"ensemble quotient (hors programme).Définition 2.0.8.

SiRest une relation d"équivalence surE, on

appelle ensemble quotient deEparRl"ensemble des classes d"équivalences, notéE/R.

Exemple 2.0.9.

Sif:E→Fest une application, la relation

binaire surEdéfinie parxRysif(x) =f(y) est une relation d"équivalence. Quelle est alors la partition qui lui est naturellement associée ? On pourra alors se poser la question suivante : y a- t-il un moyen naturel de construire une injection˜f:E/R→F?

Exemple 2.0.10.

On manipule naturellement certains ensembles

quotients : les vecteurs deRnet les fractions, par exemple.

3. Relations d"ordre.Définition 3.0.1.

On appellerelation d"ordretoute relation binaire

réflexive, transitive et antisymétrique.

Remarque 3.0.2.

L"usage est de noter≼, parfois⩽, les relations d"ordre.

Exemple 3.0.3.

Reprendre tous les exemples précédents et repérer les relations d"ordre.Définition 3.0.4.

Soit≼une relation d"ordre surE.1.

On dit quex,y?Esont deséléments com-

parablessix≼youy≼x. 2.

On dit que≼est unerelation d"ordre totale

(ou que cet ordre est total) si tous les éléments deEsont comparables deux à deux. Sinon la relation est ditepartielle(ou l"ordre est dit partiel).

Exemple 3.0.5.-

On définit la relation

d"ordre usuelle surN, notée⩽par :a⩽bsi ?k?N,b=a+k. C"est une relation d"ordre totale.

La relation d"ordre usuelle⩽surRest totale

: quand on choisit deux réels, il y en a toujours un des deux qui est inférieur ou

égal à l"autre.

La relation d"ordre?surP(E)est partielle

(siCardE⩾2) : en effet, quand on choisit deux parties deE, il n"y a aucune raison pour que l"une soit incluse dans l"autre.

La relation de divisibilité surNest une re-

lation d"ordre partielle : quand on choisit deux entiers positifs, l"un n"est pas forcé- ment multiple ou diviseur de l"autre.

Exercice 3.0.6.

Compléter le graphe suivant (voir figure 2) avec le moins de flèches possibles de manière à ob- tenir le graphe d"une relation d"ordre?sur

E={a,b,c,d,e,f,g}: la flèchex←ysignifie

x?y. Continuer ensuite avec l"exercice 4.3.3.ab cd ef g

Figure 2-À compléter (v oirexercice 3.0.6).

4

X - RELATIONS D"ORDRE ET D"ÉQUIVALENCE.

4. Majorants, minorants et

compagnie.Dans toute cette section,≼est une relation d"ordre surEetAest une partie deE.

4.1. Majorants, minorants.Définition 4.1.1.(i)

On dit queAestmajorée

(resp.minorée) pour≼s"il existe un élément

M?Etel que pour touta?A,a≼M

(resp.M≼a) ; on dit alors queMestUN majorant(resp.minorant) deAou queM majore (resp. minore)A. (ii) on dit queAestbornéesi elle est à la fois majorée et minorée.

En général, une partie majorée a

plusieurs majorants, et peut même en avoir une infinité !

Exemple 4.1.2.

•[1,2]dansRest majoré par tout réelxtel que

2⩽x, et minoré par tout réelytel quey⩽1.

•]- ∞,2[est majoré mais non minoré.

Pour la relation?,P(E)est minorée par∅et

majorée parE.

Exercice 4.1.3.

On considère dansP(Z)muni de?la partie

A={J0,nK|n?N}.

Déterminer l"ensemble des minorants et celui

des majorants deA.

4.2. Plus grand et plus petit éléments.Définition 4.2.1.

On dit quex?Eest unplus grand élémentou

maximum(resp.plus petit élémentouminimum) deAsixest un majorant (resp. minorant deA)

ETx?A.Exemple 4.2.2.

•I = [-1,2[a un plus petit élément, mais pas de plus grand élément. En effet,-1est un minorant deIet-1?I. Mais supposons par l"absurde queIait un plus grand élémentM. AlorsM?I, doncM <2. Ainsi il existea?]M,2[, donca?I etM < a, ce qui est en contradiction avec le fait queMmajoreI. •R n"est ni majoré ni minoré, donc n"a ni plus grand ni plus petit élément.Théorème 4.2.3. SiAa un plus grand élément, ce dernier est unique. Il en est de même pour un petit élément, s"il existe. Dans le cas d"existence, le plus grand élément de Aest alors noté maxA, et le plus petit élément deAest noté minA.

Démonstration.

On suppose queAa deux maxima : ils sont alors récipro- quement plus grand l"un que l"autre, et par antisymétrie ils sont égaux.Exemple 4.2.4.

DansNmuni de la relation d"ordre|: 0 est le

plus grand élément et 1 est le plus petit. En effet tout entier divise 0, et 1 divise tout entier.

Exercice 4.2.5.

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