[PDF] Echecs, difficultés et besoins spécifiques Fiche



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FICHE DE LECTURE - ac-rouenfr

Philippe MEIRIEU a enseigné à divers niveaux de l'institution scolaire et a été associé à de nombreuses réflexions et réformes du système éducatif français Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Apprendre oui mais comment, Le choix d'éduquer, Lettre à un jeune professeur, etc, il dirige également la collection



UE3 CM « réaliser une fiche de lecture : pourquoi, comment

P Meirieu, 1987, Apprendre oui, mais comment, Paris : ESF (Cet ouvrage (Cet ouvrage n’estpas un dictionnaire, mais il dispose d’unglossaire intéressant à la fin)



Travailler la compréhension de consignes

champs disciplinaires On ne peut apprendre sans consignes autrement dit sans « instructions » Elles constituent un outil et un levier pédagogiques tant en termes d’acquisition, que de soutien, d’accompagnement ou de remédiation 1 Philippe Meirieu, Apprendre, oui mais comment? ESF éditeur, 1993



Notes de lecture Les méthodes qui font réussir les élèves

>>> Philippe Meirieu – Apprendre oui mais comment ? b Obstacles à franchir : faire les bons choix Jean-Louis Martinand a proposé la notion d’objectif obstacle pour insister sur l’importance du choix à effectuer Quant à Jean-Pierre Astolfi, il souligne : « le problème principal pour l’enseignement, c’est bien ici de retenir



Echecs, difficultés et besoins spécifiques Fiche

Dans Apprendre oui, mais comment ?, Philippe Meirieu écrit : « Pour surmonter une difficulté, il est possible de poursuivre et d’approfondir la méthode d’apprentissage utilisée Pour dépasser un échec, il est indispensable de proposer une alternative en cherchant de nouveaux points d’appui



I/ Qu’est-ce qu’une fiche de lecture ? Présentation générale

Meirieu, 1987, Apprendre oui, mais comment, Paris : ESF (Cet ouvrage (Cet ouvrage n’est pas un dictionnaire, mais il dispose d’un glossaire intéressant à la fin)



Pourquoi les connaître?

Apprendre, oui mais comment? P, Meirieu 1987, p 25-27 Apprendre c’est quoi? C’est acquérir, s’approprier des connaissances, Un peu de lecture



A quoi sert l’Ecole - Meirieu

Oui, bien sûr, il y a tout ça, mais il y a aussi et surtout apprendre à travailler, et pour cela, il faut un minimum de discipline : il faut d’abord apprendre à obéir



Fiche outil : une pédagogie différenciée

Fiche outil : une pédagogie différenciée Fae à des élèves très hétérogènes, il est indispensa le de mettre en œuvre une pédagogie à la fois variée, diversifiée, concertée et compréhensive Il doit y avoir une variété de réponses au moins égale à la variété des attentes, sinon le système est élitiste

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Echecs, difficultés et besoins spécifiques 1 L'échec scolaire A) Echec scolaire et élèves en difficulté Fiche 28 L'échec scolaire : des situations multiples L'échec scolaire est une notion complexe qui renvo ie à de nomb reuses interprétations. C'est une expression générique qui englobe des situations différentes chez des élèves différents étant dans des situations différentes. Les causes L'échec scolaire est une construction sociale Bernard Lahire dit que l'émergence du problème sociale de l'échec scolaire, naît de la tran sformation du système scolaire dans les année s 1960. O n ne parlait pas d'échec scolaire quand les deux voies d'enseigneme nt (primaire et sec ondaire) étaient disjointes. Liées à l'individu : Handicap, maladie, difficultés non organiques mais psychologiques Familiales et sociales : origine sociale, langue maternelle, accès à Liées à l'école : école génératrice de l'échec, absence de sens de travail pour www.mission-crpe-2016.eklablog.com

2 Critères et définitions Du côté de l'élève, l'échec scolaire renvoie à deux réalités : -la sortie du système scolaire sans qualification -l'incapacité à suivre des normes prévues par le système scolaire. Plus précisément, l'élève peut être incapable d'acquérir les connaissances et savoir-faire prévus dans les délais du programme Du côté de l'école on note : -même avec des diplômes, les élèves ne sont pas préparés à la vie professionnelle et sociale -de nombreux élèves ne trouvent plus de sens à l'école Des différences entre échec et difficulté ? Dans Apprendre oui, mais comment ?, Philippe Meirieu écrit : " Pour surmonter une difficulté, il est possible de poursuivre et d'approfondir la méthode d'apprentissage utilisée. Pour dépasser un échec, il est indispensable de proposer une alternative en cherchant de nouveaux points d'appui. » L'échec est directement lié à l'incapacité à se présenter les attentes de l'école, l'intérêt des apprentissages, à y trouver du sens. On voit bien que le terme d'échec renvoie dans certains cas à une image de soi à restaurer, dans d'autres cas à des difficultés insurmontables en l'état. Lutter contre l'échec, c'est restaurer le sens des apprentissages, gérer les erreurs de façon positive, différencier, c'est s'intéresser aux différentes situations d'échec possibles pour gérer les difficultés en amont et éviter que s'installe précisément l'échec scolaire. Les causes de l'échec scolaire, aspect historique Jusqu'aux années 1950, les élèves en échec sont dits anormaux ou déviants. Ils vont alors dans des classes de perfectionnement. En 1950 et jusque 1960, on parle d'élèves inadaptés et quitte les classes normales pour une éducation spécialisée. En 1960 et jusque 1970, la sociologie s'impose notamment avec les thèses de Bourdieu et Passeron. La fonction de reproduction de l'école selon Bourdieu et Passeron : ðLa réussite des élèves est déterminée par la culture familiale. Les enfants des classes dominantes héritent d'un capital culturel et d'un habitus qui les favorisent à l'école. ðLa culture scolaire et la culture des classes dominantes sont homologues. ðUne partie de ce que transmet l'école l'est d'une manière implicite. Seuls les initiés (enfants de la classe dominante) possèdent le code pour y accéder. ðL'école exerce une violence symbolique : elle s'arrange pour que les élèves des classes défavorisées adhèrent aux principes des classes dominantes. ðL'école légitime la culture des classes dominantes. www.mission-crpe-2016.eklablog.com

3 De 1970 à 1980, il y a un inégal accès à l'école selon l'origine. La pédagogie différenciée s'impose. Le rôle de nouvelles variables est mis en évidence comme le sexe (les filles réussissent mieux que les garçons), l'effet établissement ... Qu'en est-il aujourd'hui ? Les raisons liées à l'école et aux environnements familiaux et sociaux Quelle est la place de l'école, le sens des apprentissages devant l'exclusion économique et culturelle ? P. Perrenoud parle du métier de l'élève. Etre élève consiste à acquérir non seulement des connaissances mais aussi une série de règles du jeu, des codes implicites, permettant à ceux qui les possèdent de s'intégrer pleinement dans le système. Certains enfants ont reçu de leur famille, tous les codes nécessaires pour faire leur métier d'élève. Ils savent par exemple adopter une stratégie de faire avec les exigences du professeur. Les autres élèves (souvent des milieux défavorisés), investissent une grande part de leur énergie dans le décryptage des règles qu'ils e maitrisent pas au détriment d'un investissement dans le travail d'apprentissage. Pour eux aller à l'école c'est faire uniquement un métier qui consiste à lever le doigt, être ponctuel, tenir correctement son cahier ... Ils ne perçoivent pas l'intérêt propre du travail d'acquisition de connaissances. F. Dubet insiste sur le problème central de la démotivation. Les élèves ne doivent pas seulement apprendre un métier d'élève, ils doivent aussi apprendre à donner du sens à leurs expériences. Quand ils n'y parviennent pas, ils peuvent subir l'école d'une façon strictement ritualiste. Enfin les élèves peuvent percevoir cette obligation de construire du sens comme une violence, dans la mesure où leur échec les invalide à leurs propres yeux. Ils peuvent alors se retourner contre l'école de manière plus ou moins violente. Ainsi le problème est devenu celui de la motivation des élèves. La question centrale de la lecture et du rapport à l'écrit Selon B. Lahire, l'écrit est source d'exclusion. Il dit " ce qui caractérise les domaines dans lesquels échouent les enfants du milieu populaire, c'est qu'ils reposent tous sur la capacité à maitriser le langage écrit ». Le rapport scriptural imposé par l'école est en décalage avec le rapport oral et pratique qui est dominant dans les classes défavorisées. Ainsi Lahire affirme qu'il n'est pas juste de définir l'échec scolaire en terme de manque. Les élèves en échec scolaire ne souffre pas de manque, ils ne parviennent simplement pas à adopter la bonne attitude face au langage qui leur permettrait de rendre compréhensible les demandes des exercices scolaires. www.mission-crpe-2016.eklablog.com

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