Précis dHistoire des Dogmes - Eglise Lutherienneorg
brève période de l'histoire de l'Eglise et de ses dogmes L'envie m'a donc à la fois d'amplifier ce travail par une réflexion plus approfondie, augmentée de nombreuses citations, et de l'étendre dans le temps, de façon à ce que, par-delà le Moyen Âge, il esquisse au moins dans ses grandes lignes la théologie de la
HISTOIRE DES DOGMES
matique de l'éthique (tome II), cette Histoire des dogmes, suivant le cours de l'histoire, aborde maintenant les sacrements et l'Eglise Non seulement ce tome change de période historique de référence, mais encore il aborde des dogmes aux contours nouveaux Les dogmes étudiés jusqu'ici appartenaient avant tout au langage de la
HISTOIRE DES DOGMES
à un besoin de l'Eglise et de la société Dans l'Église, l'histoire des dogmes n'est plus aujourd'hui l'objet d'une crise Étant donné les progrès accomplis depuis un bon siècle, progrès effectués à travers un nombre considérable de travaux et de monographies historiques aussi bien que d'études théologiques sur
LES DOGMES CONCERNANT MARIE - Notre-Dame de Chrétienté
vérités sont certaines, et définissables comme dogmes par le Magistère de l'Eglise Il serait grave de les nier A l'opposé, il serait erroné de considérer la Vierge à côté de son Fils, de telle sorte qu'en le complétant, elle soulignerait, dans l'acte rédempteur du Christ ou l'application des grâces de la Croix une
HISTOIRE GÉNÉRALE DE LÉGLISE
éclate, repousse l'action de l'Eglise de l'ordre temporel, l'attaque même, en plus d'un pays, dans l'ordre spirituel, et va remontant de l'Eglise à l'Evangile, puis de l'Evangile à Dieu D'utiles progrès extérieurs s'accomplissent, mais les âmes se vident et s'agitent L'Eglise se retrempe, se resserre et attend 3
THÈSE / UNIVERSITÉ DE BRETAGNE OCCIDENTALE Jean-Paul Yves LE GOFF
Projet initial, déposé en octobre 2004 à l'attention de M S C Mimouni (Vème Section de l'EPHE) : Histoire et historiographie : PREMIERS DOGMES CHRETIENS, DE NICEE A CONSTANTINOPLE Premier des 21 conciles oecuméniques qui jalonnent lĬhistoire de lĬEglise catholique depuis les
LE CHRISTIANISME CATHOLIQUE LA SÈRIE LUKE E HART
l’histoire ont invoqué l’Écriture également C’est un fait historique qu’il s’est avéré impossible pour l’humanité de connaître la vraie nature de Dieu sans la vraie Église De fait, les dogmes de la Trinité et de l’Incarnation (et des deux natures du Christ) proviennent de la foi de l’Église catholique 7 L
Dates Doctrines Catholiques - Troisangecom
non bibliques qui se sont ajoutées aux dogmes de l'Église catholique à travers les âges ANNÉES - 300 - Prière pour les morts - 300 - Signe de la croix - 320 - Adoption de l'emploi des cierges - 321 - Sabbat du 7e jour changé en dimanche - 373 - Vénération des anges et des saints morts - 375 - Emploi des images
Chronologie des conciles de lÉglise catholique
Si l'on parle parfois du concile de Jérusalem (vers 50), comme premier concile de l'histoire chrétienne, il est mis à part sous le nom de concile apostolique Il eut pour objet de décharger les païens qui embrassaient le christianisme de se soumettre, comme l'avaient fait
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THÈSE / UNIVERSITÉ DE BRETAGNE OCCIDENTALE
pour obtenir le titre deMention : Histoire
École Doctorale Arts, Lettres, Langues
présentée parJean-Paul Yves LE GOFF
Préparée à BREST
EA 4249 - HCTI
FONDEMENTS HISTORIQUES
DE LA THÉOLOGIE CHRÉTIENNE
Du paradigme historico-théologique au
paradigme hypothético-rationnelVolume II - Annexes - Histoire et
historiographieThèse soutenue
le 8 septembre 2014 devant le jury composé de :Bertrand LANÇON, Université de
Limoges
Directeur de thèse
Benoît JEANJEAN
Co-directeur de thèse UBO
Simon-Claude MIMOUNI
Directeur d'études, EPHE
Président du jury
Yvon TRANVOUEZ,
Professeur UBO
Sylvio Hermann DE FRANCESCHI
Directeur d'études, EPHE
2Exergues complémentaires
Maurice Merleau-
Eugène Haag, Histoire des dogmes chrétiens, 1862 La science, si prudent que demeure celui qui la manie, et si désireux qu'il soit de n'en blesserpersonne, ne se meut pas, si j'ose ainsi dire, dans le plan de la foi, mais dans celui des faits, et ses
conclusions, si mesurée que reste la forme qu'on leur donne, comportent toujours une espèce de brutalité que leur imposent les faits eux-mêmes.Mais la certitude que nous reconnaissons à ces faits sur lesquels repose notre foi est - et ce point ne
saurait être négligé - une certitude d'ordre historique, elle participe donc des caractères ordinaires
de la connaissance historique, ce qui veut dire qu'elle est relative et reste constamment sujette à
révision. On peut se demander si, par là, elle n'est pas rendue impropre à servir réellement de base
à la religion. Le relatif de l'histoire peut-il supporter l'absolu de la religion ?Maurice Goguel, Jésus 1950
Le problème de l'historiographie chrétienne occidentale et orientale, consiste en ce que les auteurs
tendent à voir le passé avec un parti pris acquis par l'étude de divisions culturelles et confessionnelles plus tardives. Jean Meyendorff, Unité et division des chrétiens, 1993.Il y a deux histoires ad usum delphini ; puis
Balzac, les Illusions perdues (1843)
4 Il n'est pas de grande fondation qui ne repose sur une légende. La seule coupable, en pareil cas, c'est l'humanité qui veut être trompée.Ernest Renan, La Vie de Jésus (1863)
Aucune religion, qu'elle soit religieuse ou séculière, ne ressort indemne de l'analyse du symbolique,
de la transgression de la domination symbolique que représente un enseignement laïque des religionsJean Baubérot,
in Mireille Estivalèzes, Les religions dans l'enseignement laïque (2005) (préface) "La compétence de l'historien se reconnait à ce qu'il ne donne pas pour certain ce qui est douteux..." Arnaldo Momigliano, Règles du jeu pour étudier l'histoire antique , in revue Europe, Janv-Fév 2008 Le fait est que rien ne fausse l'histoire comme le point de vue dogmatique traditionnel.Albert Réville,
Histoire du dogme de la divinité de Jésus-Christ (1905)Il est éminemment instructif de suivre la logique interne de la croyance religieuse, même ou plutôt
surtout quand elle aboutit à l'absurde. Peut-être y a-t-il un gage de la réconciliation future de la
pensée indépendante et de la foi religieuse dans le fait que, lorsqu'on remonte jusqu'au principe même des évolutions de
la croyance les plus directement opposées à la raison ou à l'expérience, on trouve le plus souvent à l'origine un
sentiment très pur qui s'est trompé de route, mais à qui ses aberrations prolongées n'ont rien fait perdre de sa première
légitimité.Albert Réville,
Histoire du dogme de la divinité de Jésus-Christ (1905)Le regrettable aveuglement des dirigeants actuels de l'Église et leur refus des réformes m'obligent à
exposer franchement la vérité historique sur les origines chrétiennes contre tous les oublis, les
dissimulations et les camouflages qui ont cours. Pour les lecteurs catholiques traditionnels surtout,
peu au fait de l'histoire, et peut-être aussi pour des évêques, cela aura un effet de désillusion. Celui
qui ne s'est pas encore vu sérieusement confronté aux faits de l'histoire sera sans doute parfois
effrayé de voir ce qui s'est passé patout, à quel point les institutions et les constitutions
ecclésiastiques - tout particulièrement l'institution catholique romaine de la papauté - sont
5 "humaines, trop humaines." C'est pourtant justement cela qui signifie positivement que ces institutions et ces constitutions - y compris la papauté elle-même - sont modifiables,fondamentalement réformables. La papauté ne doit donc pas être abolie, mais rénovée dans le sens
d'un servide Pierre inspiré par la Bible. Mais le système médiéval de la domination romaine doit
être aboli. C'est pourquoi ma "destruction" critique est au service de la "construction", de laréforme et de la rénovation, dans l'absolu espoir qu'à l'encontre des apparences, l'Église catholique
restera quand même viable au troisième millénaire. Hans Küng Peut-on encore sauver l'Eglise ? Seuil, 2012, p. 11L'étude du christianisme primitif exige à mon sens un effort particulier, que tout le monde ne paraît
pas disposé a priori à consentir. L'homme d'aujourd'hui, en fût-il personnellement éloigné, le
regardât-il comme étranger, n'en voit pas moins le christianisme à la façon des chrétiens de son
temps je veux dire : à partir de vingt siècles de christianisme, revendiqués ou contestés, peu
importe. Lucien Jerphagnon, Vivre et philospher sou l'empire chrétien. Privat, 1983, p. 22Quelle sorte de travail historique pouvons-nous accomplir, si le noyau de la vérité s'avère si
pauvre et si stérile ? Daniel Boyarin, La partition du judaïsme et du christianisme, pp. 91-93On ne peut pas parler de Jésus de Nazareth sans crainte ni doute. D'autant qu'il s'agit, comme chacun sait, d'un
personnage dont l'appréciation historique et traditionnelle est extrêmement controversée sur différents plans , et dont la
question est alourdie d'exceptionnelles difficultés critiques, sans compter évidemment ses nombreux aspects
idéologiques et apologétiques.Simon-Claude Mimoni, Jésus le Juif,
in Religions & Histoire, n° 6 janvier 2006, pp 14-20 6En tout cas, le judaïsme n'est nullement la "matrice " du christianisme : l'un et l'autre sont à considérer plutôt comme
des jumeaux, "liés par la hanche".Simon-Claude Mimouni,
Le judaïsme ancien du VIe siècle avant notre ère au IIIe siècle de notre ère : des prêtres aux rabbins (2012).Le rôle de l'intellectuel n'est pas de dire aux autres ce qu'ils doivent faire. De quel droit le ferait-il ? ... La tâche de
l'intellectuel n'est pas de donner une forme à la volonté politique des autres ; elle est, à travers l'analyse qu'il effectue
dans son domaine, de ne jamais cesser de mettre et remettre en question ce qui est postulé comme évident, de troubler
les habitudes mentales des gens, leur faire de faire et de penser les choses, de dissiper ce qui est familier et accepté, de
réexaminer les règles et les institutions et, sur la base de cette remise en question (par laquelle il effectue sa tâche en
tant qu'intellectuel), de participer à la formation d'une volonté politique (dans laquelle il a son rôle à jouer en tant que
citoyen.Michel Foucault, cité par Daniel Boyarin
in " La partition du judaïsme et du christianisme », Cerf 2011, p. 391En interprétant les textes à contre-courant, mon but n'est pas de renoncer aux produits "des grands esprits" et des
grands talents " mais plutôt d'accomplir la double opération que les Rabbis eux-mêmes recommandent dans un autre
contexte : "honore-les et suspecte-les. " Daniel Boyarin, La partition du judaïsme et du christianisme », Cerf 2011, p 392Et voici où repose la tragédie. Car la vérité est quelque chose de collectif, de social, voire de civil ; est vrai ce sur quoi
nous nous mettons d'accord. Le christianisme est quelque chose d'incommunicable. Et c'est pourquoi il agonise en
la mort. (...) Ce que je vais t'exposer ici, lecteur, c'est mon agonie, ma lutte chrétienne, l'agonie du christianisme en moi,
sa mort et sa résurrection à chaque moment de ma vie intim. (...) Je ne me lasserai pas de répéter que ce qui unit le
plus les hommes entre eux, c'est leurs discordes. Et ce qui unit le plus un homme avec soi-même, ce qui fait l'unitéintime
de notre vie, c'est nos discordes intimes, les contradictions intérieures de nos discordes. On ne se met en paix avec soi-
mêm, comme Dom Quichotte, quepour mourir. Miguel de Unamuno, l'Agonie du christianisme, Berg International, 1996, pp. 35-38``Incertitudes, ô mes délices, vous et moi nous en allons, comme s'en vont les écrevisses, à reculons, à reculons ».
Guillaume Apollinaire, Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée (1911) 7 " Je t'ai déjà dit que j'étais né plusieurs et que je suis mort un seul . »Paul Valéry, Eupalinos ou l'Architecte (1921)
8Note 1, page 13
Projet initial, déposé en octobre 2004 à l'attention de M. S.C. Mimouni (Vème Section de l'EPHE) :Histoire et historiographie :
PREMIERS DOGMES CHRETIENS,
DE NICEE A CONSTANTINOPLE
seraitǦce que par ce rang une importance exceptionnelle, multipliée par différentes
ǦtǦ
statuant en matière de dogme, de morale, de règlements ? Et, en amont de cette question, estǦil
et la fonction qui serait celle des conciles, ne se présenteǦtǦil pas à une date bien tardive ? De
une certaine rencontre entre les tout premiers chrétiens de la génération apostolique, celle qui est
décrite dans les Actes des Apôtres, chapitre 15, versets 1 à 35, tenue en 492 dans la capitale de la
Judée, comme " le Concile de Jérusalem ». Si un concile se définit comme nous venons de le
appare non aux païens. Mais pour un historien libre de tout a priori confessionnel, la question se pose finissant.plus sans soulever des questions qui ne sont pas secondaires : palais impérial, église de la ville,
salle des fêtes ou oratoire Ǧil que " Paul, Barnabas et quelques autres » (Actes, 15,2) rencontrent " Les Apôtres et quelques anciens » (15, 2), ainsi que Pierre (15,7) et Jacques (15, 13). On ne voit pas quelles autres orientations de la religionnouvelle, si, à ce moment, religion nouvelle il y a. Si tel est le cas, la légitimité de ces
signes on peut les reconnaître et à quelles obligations ils sont soumis : circoncision (15, 1) ;
9 prédicateurs auxquels est remMélèce), les rites à appliquer (date de la célébration de la Pâque), divers règlements à respecter
métonymie et pourquoi la quasiǦǦelles à réserver àNicée, en 3
pas sans présenter de fortes analogies avec la rencontre de325 ? De fait, nous connaissons latenue de différents conciles au troisième siècle (256,Carthage ; 262, Rome ; 268, Antioche ; 300,
Ǧce qui permet
», que celuiǦci est " oecuménique » tandis que celuiǦǦce qui permet de dire que le Concile de Nicée est le premier ? AǦil passé en 325, à Nicée ?
2) Comment le saitǦon ? (Avec quel degré de fiabilité ?).
Les ouvrages consacrés (en totalité ou en partie) au Concile de Nicée ne manquent pas
Concile de Nicée (qui peuvent être courammenten deux volumes), pour ne retenir que les
même être encore considérable. Pour la période allant du début du XXème siècle à
relativement détaillé du concile de Nicée : celle de Louis Duchesne (3 volumes, 1910Ǧ1911) ,
celle réalisée sous la direction de Fliche et Martin (21 volumes, publiés entre 1934 et1961), celle
des éditions du Seuil, publiée en 5 volumes de 1989Ǧ1992 , enfin la monumentale histoire duchristianisme, des origines à nos jours, publié par Desclée entre 1990 et 2002. AuǦdelà des
inévitables différences de présentatio 10matérielles, on recherchera des différences de représentation, des constantes et des variables
autant sur le présent du temps de leur rédaction que sur le passé dont ils veulent rendre compte.
trouve que pour cet événement du concile de Nicée, nous disposons déjà de plusieurs histoires
qui sont déjà des mises en formes, réalisées au risque des infléchissements qui peuvent être liés à
la position idéologique, politique,religieuse, philosophique propre à chacun des auteurs qui se
possession de plusieurs histoires écrites relativement peu de temps après les événements, à quoi
il co ui nous livre, fidèlement ou non, un compte-rendu des faits, est La vie de Constantin qui est à la fois un historien, et quotesdbs_dbs10.pdfusesText_16